Y a-t-il une "fausse" et une "vraie" science ?

 
Toujours à l’affut de quelque sujet qui pourrait augmenter leurs ventes, les médias conventionnels « en papier » se sont jetés sur ce « business florissant » que serait la « fausse » science ; évidemment pour la condamner fermement ! Oups ! Qui ne le ferait ? C’est très vilain de propager des « fake news » comme disent les perroquets commandités.
Et notre média conventionnel « en papier » préféré n’a pas voulu être en reste (ci-dessous) et bien sûr comme toujours en finesse : « gangrène », « business »… fausse science1
Nos judicieux, et très justiciers, rédacteurs pleurnichent à propos de cette supposée « fausse » science qui fleurirait sur les réseaux sociaux ou réseaux parallèles tandis qu’une « vraie » science serait malmenée et plus ou moins abandonnée sur les réseaux conventionnels, ceux gérés par les sociétés savantes, les académies, les corporations, les Ministères (parfois) et surtout l’industrie, notamment celle des médicaments et… des vaccins !
Car, parmi les cibles de nos Zorros de la « vraie » science, il y aurait les célèbres anti-vaccinalistes des réseaux parallèles, prototypes selon eux de la « fausse » science
Si nos Zorros pratiquaient eux-mêmes un peu la science et la recherche, la vraie ou la fausse peu importe au lieu de pondre leurs idioties, ils sauraient qu’il y a autant de science bidonnée (plutôt que « fausse », ce qui ne veut rien dire) sur les réseaux conventionnels que sur les réseaux parallèles.
Y a-t-il plus vulgaire désinformation que celle diffusée dans les congrès médicaux conventionnels sponsorisés par l’industrie pharmaceutique ?
Y a-t-il plus grossière déformation des réalités que celle propagée par les administrations sanitaires et les académies à propos de la médecine des vaccins ?
Mais il y autre chose sur les réseaux conventionnels qui n’existe pas sur les réseaux parallèles, quel que soit leur mode de financement, ce que certains qualifieront de « business » florissant comme si l’activité économique et financière des médias conventionnels n’était pas aussi du « business florissant ».
C’est quoi cette « autre chose » ?
C’est, pour reprendre le vocabulaire de nos Zorros, la gangrène de la censure.
Si nos Zorros avaient essayé une seule fois de publier des news peu favorables à un « business florissant » (académique ou industriel), ils sauraient qu’on se heurte immédiatement à un barrage organisé par les sponsors des médias conventionnels.
Via les médias conventionnels, les seules vies scientifiques admissibles sont celles qui ne peuvent porter préjudice au « business florissant » : soit vous apportez des informations, voire des découvertes, qui ne portent ombrage à personne ou qui peuvent générer un « business florissant » nouveau, soit vos « découvertes » sont des fake news
Et ainsi prospèrent inéluctablement des réseaux parallèles avec le meilleur et le pire : beaucoup de fake news mais aussi des perles et des trésors !
Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas quelques trésors sur les médias conventionnels : la différence avec ceux des réseaux parallèles, c’est qu’ils ne gênent personne. Bref, il y a encore quelques trésors ; et le problème des vrais chercheurs en sciences, c’est de les identifier dans un raz de marée de fake news sur les réseaux sociaux (dits parallèles) et sur les réseaux conventionnels.
Je résume : contrairement à ce que pensent nos justiciers Zorros, il n’y a pas de « vraie » ou « fausse » science, il y a des théories scientifiques. Certaines sont intéressantes et résistantes à la critique, au moins temporairement. Les supports de diffusion de ces théories, réseaux officiels (type PubMed) ou réseaux parallèles (type Google) ont peu (ou pas) d’importance.
Parce que les professionnels (les vrais chercheurs et scientifiques, pas les Zorros) savent reconnaître les théories intéressantes et résistantes (c’est leur métier) indépendamment des réseaux de diffusion.
Dans ce contexte, il n’est pas inutile de bénéficier de son propre réseau d’information où chacun (par exemple chaque visiteur de ce Blog) peut venir s’informer et aussi informer les autres : « avez-vous vu ça ? » « Savez-vous que ? »
Personnellement, j’ai ainsi plusieurs réseaux d’amis et confrères qui m’informent bénévolement. Certes, je dois trier mais les petits trésors et les perles ne sont pas rares. Merci à tous.
Tous ces réseaux parallèles (qui rendent fous de jalousie les Zorros des médias conventionnels) constituent un progrès majeur de l’époque. Il devient difficile de « faire croire » n’importe quoi à des citoyens alphabétisés. Certes, certains comprennent vite ; alors que d’autres sont plus lents. Nous avons tous nos soucis ; mais « avec le temps va tout s’en va… » disait le grand Jacques [pardon, c’était le petit Léo… encore une fake news…].
Ainsi explosera la vulgaire bulle vaccinaliste, suffit d’attendre un peu et de laisser derrière soi, à chaque passage, quelques tiques amicales (merci Grande Dame Nature) qui propageront le scepticisme !
Ainsi va la Société Spectaculaire et Marchande décrite par Debord et ses petits amis il y a 70 ans. Comme le temps passe !
D’ailleurs, comme bien décrit par nos Zorros commandités, ces dérives spectaculaires qu’ils découvrent aujourd’hui (choupette !) ne concernent pas que la publication.
Les réseaux conventionnels et parallèles sont bord à bord dans cette débauche hilarante et « juteuse » (ci-dessous).
Fausse science 2
Heureusement, de même qu’il y a des réseaux parallèles où la parole est libre et non censurée, il y a aussi des réunions et congrès qui permettent à ceux qui savent nager  dans les eaux troubles de trouver des informations utiles et intéressantes.
Adhérez à l’AIMSIB ; on vous guidera vers quelques oasis de liberté !
 
 
 
 
 
 
 
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