Les grandes illusions de la vaccinologie (saison 6)

 
Parmi les arguments  supposés fondateurs de l’obligation vaccinale (décrétée par les Autorités), il y a celui d’une supposée « morale sociale ».
Je l’explique en deux mots : si vous ne vous vaccinez pas pour vous-même, vaccinez-vous pour les autres, en interrompant la chaîne de transmission et de contamination de proche en proche.
Car, même si vous n’êtes pas malade, vous pouvez être un porteur sain qui transmet à d’autres. Ces autres peuvent être fragiles, le microorganisme que vous portez pourrait les rendre malades, voire les tuer !
En étant vacciné, vous stoppez la contagion !
Certes, vous ne portez (en théorie) qu’un seul microorganisme dangereux (pour cette personne fragile) et si cette personne est très fragile, elle sera inéluctablement contaminé par autre chose… Par exemple, une personne immunodéprimée peut être victime de bien d’autres microorganismes que ceux visés par les obligations vaccinales. Cette sorte de « chantage » parait donc un peu « surdimensionnée », voire stupide. C’est un point de vue ; et je le partage avec moi-même.
Cette vision des maladies contagieuses a été théorisée en langue anglaise dans l’expression maintenant classique de herd immunity.
Bien que la traduction littérale du mot « herd » soit « troupeau », les francophones le traduisent pudiquement par immunité grégaire (ou encore immunité de communauté).
Pourtant le concept lui-même est d’origine vétérinaire, si je puis me permettre, avec l’idée que quand un animal est malade (« vache folle » et autres pathologies contagieuses dans diverses espèces animales), on sacrifie le troupeau : abattage massif. C’est radical ; on stoppe l’épidémie, on nettoie les locaux, on attend un peu et on redémarre courageusement son activité.
On a compris que c’était inapplicable chez les humains. Heureusement, il y aurait un substitut au sacrifice de masse : c’est la vaccination de masse !
Seulement voilà, Madame la Ministre, les communautés humaines ne sont pas des troupeaux et les médecins ne sont pas des chiens, ni chien-berger, ni chien de garde !
Certes, nous pourrions accepter d’être assimilé au troupeau de moutons de Panurge [je vous renvoie au grand Rabelais].
Je recopie un paragraphe explicatif trouvé sur la toile : le mouton étant réputé pour être un animal faible et peu intelligent, on emploie aujourd’hui cette expression pour désigner une personne qui se plie à un règlement sans réfléchir à son bien fondé.
Sommes-nous collectivement des moutons (sans réflexion), comme nos médecins seraient nos chiens-berger ?
Cela mérite quelque réflexion car il pourrait s’agir d’une illusion supplémentaire dans le monde de la vaccinologie.
Commençons par le 1er aspect : les médecins sont-ils des chiens ?
Le rôle essentiel du chien-berger, notamment dans nos beaux alpages, est de ramener au troupeau les brebis égarées, n’est-il pas ? On me pardonnera de passer sans transition du mouton à la brebis, il n’y a aucun réflexe anti ou pro féministe ici.
Qu’est-ce que serait une brebis égarée dans nos communautés humaines ? Les génies, les innovateurs, les brigands, les alcooliques, les anti-vaccinalistes ?
Si j’étais un chien, je me méfierais des brebis égarées, certaines mordent.
Trêve de plaisanteries, je connais peu de médecins qui aient une mentalité servilement canine…
Discutons le 2ème aspect : sommes-nous un troupeau ?
Comme à propos du réflexe canin de quelques collègues, je me demande parfois si nous ne nous comportons pas (parfois) en troupeau. A voir des troupeaux de supporters des sports d’équipe…
Mais dans le monde de l’élevage moderne, un comportement particulier ne suffit pas à définir le « troupeau ».
A mon avis, ce qui définit biologiquement un troupeau, c’est la similitude génétique. Un éleveur a intérêt à avoir un troupeau très homogène sur le plan génétique ; ne serait-ce que pour systématiser (simplifier) son travail.
Voilà j’ai tout dit : à l’exception de quelques rares groupes (à santé précaire généralement), les communautés humaines se caractérisent par une extraordinaire diversité génétique !
Nous ne pouvons donc être assimilés à un troupeau et c’est une terrible illusion des vaccinologues de penser qu’un traitement vaccinal identique puisse s’appliquer de façon identique à chacun d’entre nous, et puisse avoir une efficacité identique (ou similaire) et des réactions toxiques identiques (ou similaires) chez chacun d’entre nous.
Chez nos bébés et enfants, le constat est le même et en pire. Sans parler des variations génétiques invisibles (qui conditionnent notre physiologie et notre éventuelle réponse aux vaccins), il est curieux (voire horrible) de constater que la même dose de vaccins (présents dans une seringue donnée) puisse être injectée à nos petits dont les poids peuvent varier en fonction de l’âge du simple au double.
Est-ce la même chose d’injecter 250 microgrammes d’aluminium [je ne discute pas ici si c’est toxique ou pas] à un bébé de 3-4 mois ou 11-12 mois ?
Et au même âge, le poids normal d’un bébé peut varier grandement ; j’ai reproduit ci-dessous les courbes de poids en fonction de l’âge. Les traits rouges sont de moi, c’est l’heure de l’apéro !

Si le médecin ne réfléchit pas et applique aveuglément les recommandations, il injecte la même dose d’aluminium à des bébés dont le poids varie du simple au triple !
Est-ce raisonnable ?
Tous les parents savent que pour tous les médicaments pédiatriques (y compris le paracétamol), on administre une dose en fonction du poids.
Quel troublant laxisme vaccinal entraîne des conduites médicales aussi aberrantes ?
En discutant le poids des bébés dont la variabilité dépend en partie de leur génome, je veux donner un exemple simple à comprendre de l’importance de notre extraordinaire diversité génétique. Tous les médecins savent que nos réponses aux médicaments sont extrêmement variables.
Les médicaments sont certes des substances exogènes mais, de façon générale, ils ne stimulent pas notre système immunitaire ; sauf en cas d’allergie et dans ces cas il y a contre-indication à l’usage de ce médicament.
Avec les vaccins, nous stimulons notre système immunitaire. Notre système immunitaire est justement ce qui définit notre moi, notre individualité ; et donc socialement notre extrême diversité.
Imaginer que nous puissions tous réagir de façon identique est peu rationnel ; je retiens mes mots.
C’est peut-être la pire des illusions de la vaccinologie moderne. Amen !