GLUTEN News

La question du gluten, et du blé, et des céréales en général est brûlante, on commence enfin à avoir des données scientifiques de qualité ; et de plus en plus de médecins s’ouvrent à cette question.
L’époque du déni total est passé ; ce fut plus court que pour les statines mais de ce côté-là, les nouvelles sont bonnes aussi, un peu de patience encore …
Concernant le gluten et les céréales, on peut donc espérer que les brumes se dispersent et qu’enfin les patients atteints de ces perturbantes dysfonctions aperçoivent l’entrée d’un port pour s’abriter.
En bref, plusieurs types de pathologies (qui n’ont pas que des manifestations gastro-intestinales) se superposent pour donner un tableau clinique difficile à identifier pour ceux qui ne savent pas (ou n’ont pas le temps de) écouter les plaintes de leurs patients.
Je ne suis pas en train d’inventer ma petite histoire personnelle, je raconte l’état de l’art tel que je peux le percevoir dans la littérature médicale internationale. J’ai perdu l’habitude de lire en français, hélas, c’est généralement calamiteux !
Une fois qu’on a éliminé les pathologies dures (cancers, maladies coliques inflammatoires sévères, en faisant simple), et il faut l’avoir fait, le médecin a grosso modo plusieurs diagnostics possibles à analyser.
On appelle ça parfois des colopathies fonctionnelles, mais c’est un mauvais terme car on peut avoir des symptômes non digestifs ou non intestinaux et être un vrai cœliaque (voir ci-dessous). Je connais une patiente cœliaque qui n’avait que des migraines …
Attention, la symptomatologie clinique ne permet pas de faire un diagnostic différentiel sauf par des médecins très habitués et qui voient donc beaucoup de ce type de patients.
Je ne suis pas en train de faire un cours de médecine, j’explique aux patients potentiels comment ça peut se présenter : une fois qu’on a éliminé une maladie cœliaque typique (on a des IgA spécifiques dans le sang et une biopsie intestinale assez typique) et une allergie alimentaire (IgE dans le sang, pas de biopsie typique), il nous reste la sensibilité au gluten non cœliaque (NCGS, pour les anglophones), la sensibilité aux sucres qui fermentent (ou FODMAPS) et le très fameux syndrome dit du colon irritable.
La fréquence réelle de ces différents syndromes et surtout la façon dont ils peuvent s’entremêler (se superposer) chez un même patient restent obscures.
Ce qui est sûr c’est que la fréquence des vrais cœliaques a été multipliée par 10 environ en 30 ou 40 ans, ça dépend des pays [ça donne du 1% de la population dans nos pays, ce qui est considérable] ; et que les NCGS semblent être une nouvelle pathologie dont la fréquence reste à déterminer ; mais probablement supérieure à celle des vrais cœliaques.
Parmi les causes possibles, l’excès d’immunisation via les vaccinations systématiques et multiples ; la multiplication-dispersion de blés hybridés modernes [que notre système immunitaire ne connait pas ; d’où le conflit et les symptômes] et les toxiques environnementaux, à commencer par la diffusion du glyphosate [le Round-up de Monsanto] à grande échelle dans nos sociétés qui désherbent partout, on ne veut que du goudron et du gravier … Bon !
On fait quoi ?
On élimine le gluten de son alimentation [autrement dit toutes les céréales contenant du gluten et tous les aliments contenant des traces de céréales contenant du gluten].
Contrairement aux assertions de certains, ce n’est pas si difficiles, et pour ceux qui sont très symptomatiques, les résultats tiennent du miracle …
On a identifié la cause et le traitement.
Il suffit de quelques jours ou semaines pour en voir les effets si c’est vraiment ça la cause !
Il faut être strict au moins pendant quelques semaines pour que le test soit vraiment significatif ; sinon on perd son temps …
Si ça ne marche pas, il faut chercher autre chose ; mais à mon avis, ça vaut la peine d’essayer !
Bon vent matelots !