Artériopathies périphériques: adopter la diète méditerranéenne !

Connaissons-nous une approche préventive efficace des artériopathies périphériques ?
Cette maladie des artères des cuisses et des jambes n’est pas rare ; elle se manifeste (dans les cas typiques) par des douleurs dans les membres inférieurs au moment de la marche, notamment lors des accélérations ; et cessent quand cesse l’effort !
Elle est la conséquence d’une obstruction des artères soit par des plaques d’athérosclérose typique [la sclérose rigide est généralement très prédominante ; très peu de lipides] soit par des embolies (des morceaux de caillots de sang) parties du cœur ou (souvent) d’une masse coagulée dans un anévrysme de l’aorte abdominale.
C’est souvent une athérosclérose typique ; fumer est le facteur de risque majeur.
Le cholestérol mesuré dans le sang est peu ou pas prédictif (c’est-à-dire indicatif du risque de développer cette maladie) et les médicaments anticholestérol ne sont pas efficaces ; ou plutôt, soyons précis aucun essai clinique n’a été publié démontrant que les statines protègent contre cette maladie athérosclérotique typique.
Question : pourquoi il n’y a pas de données publiées  avec les statines ?
C’est curieux, Capitaine !
Réponse 1 : aucun essai clinique n’a jamais été conduit pour tester les statines avec cet objectif !
Réponse 2 : des essais cliniques ont été conduits mais n’ont pas été publiés !
Si vous cochez la deuxième réponse, il faut répondre à la question suivante : pourquoi les essais testant les statines n’ont pas été publiés ?
Réponse 1 : les investigateurs se sont foulés le poignet;
Réponse 2 : le sponsor a mal au coude;
Réponse 3 : les investigateurs rémunérés pour recruter les patients ont été frappés d’amnésie;
Réponse 4 : tout le monde s’en fout !
La bonne réponse est la numéro 5; tout le monde l’a deviné ; mais l’article XXL du code des Flagrants Délires nous interdit de la formuler car cela pourrait paraitre comme un dénigrement de la profession …
Si, par contre, vous craignez d’être atteint de cette pathologie fort gênante, il vous reste à adopter la diète méditerranéenne.
Dans un essai clinique récent dont les résultats ont été publiés le 21 Janvier 2014 dans le prestigieux JAMA (journal de l’Association des médecins Américains) la diminution du risque oscillait entre 70 et 50%.
C’est de l’assez bonne science ; on aurait pu mieux faire !
Mais c’est quand même ce qu’il y a de mieux pour le moment.
Faites-le, aucun effet nocif à craindre.
Surtout arrêtez de fumer et sortez le chien, mais laissez le chat tranquille !