Santé, politique et élections

 
Sur l’Agora des grecs, on se rencontrait pour parler de tout, y compris de commerce.
La santé est désormais le plus gros commerce des sociétés capitalistes dites nanties : 18% du PIB des USA ; autour de 14% en France, un pourcentage parmi les plus importants d’Europe.
Les chiffres varient d’un article à l’autre (excusez la variabilité au % près) mais le fait est là : dans les deux pays cités, l’espérance de vie [un marqueur assez solide de l’état de santé de la population] régresse.
C’est le résultat d’un gaspillage astronomique des ressources et des moyens ; et ça n’est qu’un début…
C’est donc une question hautement politique !
Peut-elle être résolue grâce à des élections ?
Probablement pas ; mais les élections [parce que la population électoralement active est « sensibilisée »] sont une occasion d’en parler ; et donc tous les 5 ans il n’est pas absurde [même si on pense que dans le fond : élections = piège à cons]  de saisir cette opportunité pour « mettre la table » et tester les opinions des uns et des autres ; ça aide à préparer l’avenir !
C’est un jeu dangereux, certes, car en matière de politique, les gens les plus bienveillants peuvent devenir méchants et les plus intelligents, assez débiles…
C’est donc jouer avec le feu ; et en principe j’évite au maximum de mettre une question politique sur la table.
Je l’ai fait. Aurais-je dû ne point le faire ?
Je l’ai abordé sous un angle particulier [pour éviter les dérives régressives et sentimentales du genre « mon candidat est meilleur que le tien »], celui de la moralisation de la santé publique
Même comme ça, nous n’avons pas pu nous empêcher de défendre une option plutôt qu’un (ou une) autre… Je suis sûr d’être compris.
Les semaines et jours passant, il s’est avéré que le climat politique, juridique et médiatique s’est mis à puer : puer la corruption et la misère intellectuelle.
Et ça sera comme ça jusqu’au dernier jour parce que, les faits étant ce qu’ils sont, nous sommes au bord d’un précipice ; et peu de solutions [une seule en fait] se présentent pour y échapper…
J’aurais peut-être pas dû ; en fait je le regrette un peu… Car en croyant bien faire je me suis vu insulté de façon…
Mais aussitôt mon autre cerveau me dit qu’il n’était pas absurde de le faire ; que c’était sans doute un devoir à accomplir ! Et que peut-être quelques informations sont passées et seront utiles !
Chacun jugera ! En son temps et à son heure…
Mais au moment où j’écris ces lignes, j’annonce que je ferme les écoutilles et les hublots. Tant pis !