Rupture des stocks du vaccin antitétanique [délires vaccinologiques : saison 9]

 
Si vous aviez encore des doutes, maintenant vous le savez sans équivoque : la politique de santé dans notre beau pays démocratique est décidée aux plus hauts niveaux de l’industrie pharmaceutique (mondialisée). Car le business des produits de santé n’a pas de frontière…
Autrement dit, ceux qui parlent dans le poste ne sont que des marionnettes.
Nous venons d’apprendre en effet (ci-dessous via le site du Vidal), nous médecins de terrain, que désormais le vaccin antitétanique ne serait plus disponible pour faire consciencieusement notre travail au service de la population.
Quand on se blesse un peu sévèrement (plaies multiples, pénétrantes, sales, points de suture, bla bla, pas de détails…), le médecin a l’habitude (pour empêcher le tétanos) d’injecter des immunoglobulines humaines (GAMMATETANOS) et de faire un rappel de vaccination antitétanique. Classique. Je ne discute pas ça.
« Rupture de stock », nous dit-on !
Farce et attrape plutôt ; car il suffiraitt d’en produire ; depuis si longtemps, ils savent le faire, peut-on penser naïvement ! En fait, ils ne veulent plus ; mais ne veulent pas le dire…
Pourquoi ?
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Il y a donc quelques résidus (des fonds de tiroir) accessibles aux établissements hospitaliers. Pourquoi eux et pas nous ?
Comme indiqué ci-dessus, le Laboratoire Sanofi Pasteur Europe [Europe donc : si vous aviez des doutes concernant l’existence de frontières nationales pour le business des produits de santé…] préconise un programme de mise à jour vaccinal par l’utilisation d’un vaccin trivalent [le fameux DTP en rupture de stock lui-même comme chacun sait…] ou tétravalent…
Ce n’est pas le Ministère ou des scientifiques ou des médecins qui préconisent, c’est le Laboratoire Sanofi Pasteur Europe… C’est comme ça. On ne peut pas faire autrement puisqu’il y a « rupture des stocks ». Madame la Ministre, exécution !
C’est pas très drôle !
Certes, avec une grande prudence et pour « se couvrir », le Laboratoire Sanofi Pasteur Europe fait référence aux recommandations d’un Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) qui s’inspire lui-même (vous jouez aux dominos ?) d’un Comité Technique des Vaccinations (CTV). On note que les membres de ce CTV semblent avoir soit une expertise scientifique « limitée » [une madame Dominique Abiteboul  par exemple avoue un total magistral de 7 médiocres articles (scientifiques ?) enregistrés dans la base internationale PubMed…] soit des liens avoués avec l’industrie [une madame Brigitte Autran reconnait avoir été « aidée » par les laboratoires JANSSEN-CILAG, BMS, Biovision  et MSD et avoir participé à de essais cliniques de SANOFI-PASTEUR…] ce qui en langage clair signifie « conflits d’intérêt » et donc abstention de principe à toute participation à des Comités de Santé Publique. En principe… Car dans ce petit monde, on fait beaucoup d’exceptions : moi, je ne suis pas « influençable » ; on connait cette musique !
Tout cela évidemment ne représente que ce l’on veut bien nous montrer…
Mais nous en déduisons illico : 1) le CTV est un comité « technique » et pas « scientifique » ; ça change tout  surtout quand on examine le CV des experts ; 2) l’expertise scientifique et médicale du CTV semble faible : 3) certains des membres du CTV ne sont pas libres, et indépendants de l’industrie des vaccins…
Vous parliez de « moralisation » de la vie publique ?
Qu’attend donc le palmipède national pour se « déchainer » ?
Allons un peu plus loin dans la lecture de ce subtile communiqué.
C’est là : https://eurekasante.vidal.fr/actualites/21801-vaccin-tetanique-pasteur-uniquement-disponible-a-l-hopital.html
Pour les paresseux, je fais une autre capture (ci-dessous) :
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On note donc :
1) l’encouragement à vacciner contre la polio, la diphtérie et même la coqueluche en cas de plaies tétanigènes… sans qu’on puisse comprendre ce que la coqueluche et les autres viennent faire là… C’est comme ça, la Santé Publique vu par SANOFI c’est se protéger du tétanos grâce au vaccin contre la coqueluche. Pas de commentaire supplémentaire.
2) que les tétravalents (par exemple le REPEVAX de SANOFI PASTEUR) font l’objet de tensions. Pourquoi ? Est-ce l’annonce  d’une prochaine rupture de stock ?
Plus de monovalent antitétanique, plus de trivalent DTP et bientôt plus de tétravalent. Place nette à l’hexavalent ?
Examinons maintenant si ces belles histoires à dormir debout n’auraient pas d’autres explications ; commerciales par exemple ?
Voyons  ce REPEVAX de SANOFI.
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Il y a vraiment beaucoup de choses (utiles ?)  dans une seule seringue, y compris de l’aluminium (mais en quantité inconnue sur la base de l’information du VIDAL) alors que le docteur veut seulement protéger son patient du tétanos…
Outre l’aluminium, on injecte donc beaucoup de choses bizarres qui n’ont aucune chance, dans la vraie vie naturelle de nos petits enfants (et autres familiers) d’être apportées toutes ensemble et par effraction transcutanée…
Et quatre protéines du bacille de la coqueluche injectées en intramusculaire alors que si nous étions exposés, ce serait par voie aérienne et non par injection !
Trois virus polio (certes « inactivés ») ensemble dans la même seringue ? Alors que si (par hasard) nous étions exposés à un virus polio vivant et sauvage, ce serait à un seul et par voie digestive et non par injection !
En plus, il semblerait que ce vaccin soit contrindiqué chez les moins de 3 ans ?
Pourquoi ? Toxique à 3 ans ? Pas toxique à 4 ans ? Et pour un sujet fragile (quel que soit la raison) pas toxique à 15 ou 25 ans ?
Ne serait-il pas plus prudent de se limiter au seul vaccin antitétanique lui-même qui, seul, semble utile (indispensable ?) chez cette personne blessée ?
Qui peut en décider (en son âme et conscience) si ce n’est le médecin traitant sur site ?
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Même dose pour un enfant de 3 ans (autour de 13 à 15 kilos) et un adulte de 70, 80, 90 ou 100 kilos ?
Par voie intramusculaire mais pas dans la fesse ?
Bizarre tout ça ! Qu’est-ce qui n’est pas dit ?
Finalement, combien ça nous coûte ?
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En ce mois de Juillet 2017, près de 30€ l’injection !
Combien coutait donc le vaccin antitétanique monovalent simple et classique ? C’est là !
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Moins de 2€ !
Donc, 15 fois moins dispendieux !
Une telle différence s’expliquerait-elle par un exceptionnel service médical ?
Selon la Haute Autorité de Santé (je ne rentre pas dans les détails), ce merveilleux vaccin n’est qu’un « complément de gamme » sans aucune amélioration du service rendu (ci-dessous) :
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Je traduis en langage clair : ce tétravalent est un produit exclusivement commercial maquillé en produit de santé pour être vendu (avec la complicité supposée de l’administration) 15 fois plus cher que le vaccin dont j’ai besoin pour ce patient spécifique.
C’est remboursé diront certains naïfs ! Dans ce cas, il s’agirait d’un détournement de fonds publics…
Restons calmes et objectifs : on pourrait bien sûr discuter allègrement et courtoisement de nombreux aspects de cette problématique.
Les vaccinalistes maximalistes pourraient, par exemple, se féliciter que nos patients (y compris les adultes) se blessent assez gravement pour avoir ainsi l’opportunité de leur administrer des rappels massifs de vaccins que d’autres (peut-être plus raisonnables et moins mercantiles) pourraient considérer inutiles, voire dangereux…
Pour aujourd’hui toutefois, mon principal message est autre.
Si j’ai pris cet exemple du tétanos (sans discuter l’efficacité ou l’utilité de ce vaccin…), c’est pour montrer que l’industrie a désormais la main sur la politique de santé publique !
C’est l’industriel qui décide de ce qui est disponible et donc faisable, indépendamment de toute considération médicale ou scientifique ; et même règlementaire !
Les marionnettes qui s’agitent à l’Assemblée Nationale, dans les Ministères et autres agences dites sanitaires exécutent ce que préconisent les industriels qui eux répondent aux préoccupations de leurs actionnaires.
Il est urgent de « couper le cordon ombilical » qui relie (nourrit) les administrations sanitaires au monde industriel et financier !
Quant aux marionnettes, Monsieur le Président, il est urgent de s’en défaire ; elles vont être (elles sont déjà) un grave préjudice pour votre politique de moralisation.
Qu’on se le dise !