Pas de légitimité épidémiologique, et encore moins scientifique, à prolonger le passe sanitaire !

Il est parfois utile d’être bref ; ou même de se passer de tout commentaire.

Mais pour beaucoup, un simple graphique (qui pourtant dit tout) ne suffit pas. Je vais donner trois phrases en plus du graphique.

Introduction : notre horizon s’éclaircit, nous commençons à comprendre la COVID-19.

1ère observation : cette épidémie (en France au moins) a fini par suivre le chemin habituel de toutes les épidémies dues des virus respiratoires.

Je reproduis le graphique de mortalité « officielle » due à la COVID-19.

Contrairement à nos impressions initiales, l’évolution de la flambée épidémique en France est conforme aux flambées infectieuses antérieures : avec le temps, la dangerosité du virus s’amenuise. C’est la droite oblique descendante. La mortalité due à une pathologie reste le meilleur paramètre de sa dangerosité.

C’est du classique !

La pire période fut la 1ère vague, quoique affaiblie par le 1er confinement. La 2ème vague fut moins dangereuse mais aussi affaiblie par le 2ème confinement. Moins drastique que le 1er, ce 2ème confinement n’empêche pas un rebond précoce qui s’étale dans le temps jusqu’au 3ème confinement.

2ème observation : nous avons ainsi eu l’impression que cette évolution (désormais) « normale » se prolongeait indûment et qu’il y avait des « rebonds » ou des nouvelles « vagues » ; ce qui semblait être une « anomalie » par rapport à nos connaissances épidémiologiques.

Interprétation : il est fort probable que les confinements ont retardé l’évolution « normale » de cette flambée épidémique et sont la cause principale de ces vagues successives, de ce prolongement sur presque 18 mois.

En effet, l’évolution « normale » de toute flambée est que la population s’immunise progressivement (sans vaccination) et apprend ainsi à se défendre de mieux en mieux.
Ceux qui n’apprennent pas succombent ; sauf si une médecine moderne leur sauve la vie !

De son côté, le virus s’adapte progressivement (mute) pour trouver la meilleure posture visant à proliférer sans tuer (tout en étant accepté par) ses hôtes

3ème observation : sans jouer au prophète, nous pouvons penser que la 5ème vague (si elle survient) sera probablement bénigne en termes de mortalité ; ou moins sévère que la 4ème vague qui s’est avérée, au moins chez nous, beaucoup moins dangereuse que la 3ème…

Certes, l’Histoire de la COVID-19 reste à écrire et il est évident qu’elle n’a pas été identique partout. Il est probable que l’évolution sera la même un peu partout, avec des décalages dans le temps et des parasitages sociétaux (confinements et autres) variables d’un pays à l’autre.

4ème observation : réjouissez-vous mes frères : sauf incongruité épidémique, naturelle ou artificiellement produite par des apprentis sorciers, le bout du tunnel est visible.

Espérons que les gouvernants d’ici et d’ailleurs sauront se le faire expliquer par « quelques académiciens moins idiots que les autres ».

5ème observation : les campagnes de vaccination n’ont probablement joué aucun rôle dans cette évolution naturelle. Je le montrerai en temps utile avec une analyse un peu plus fine que le présent texte.

Les gouvernants et les « quelques académiciens moins idiots que les autres » vous diront le contraire.

Laissez-les dire ! Ce sera leur argument pour sortir de la crise et rétablir les libertés. Nous nous occuperons d’eux par la suite…

Pour le moment, disons merci au Bon Dieu :