Virus (Covid-19) et maladies respiratoires en Chine en 2020

N’étant pas virologue, je m’abstiendrai de toutes remarques désobligeantes ou affligeantes vis-à-vis du Covid-19.

N’habitant pas en Chine et n’étant pas épidémiologiste chinois au fait des données les plus vives concernant l’épidémie actuelle, je resterai prudemment sur mon quant-à-moi en termes de dangerosité du virus ou d’extension épidémique.

Je ne dirai pas un mot non plus sur la couverture des évènements par les médias ou les attitudes ministérielles ici et là, hier, aujourd’hui et demain.

Mais étant un scientifique confirmé en épidémiologie et physiologie, et en plus un bon lecteur de quelques littératures chinoises contemporaines, je ne peux m’empêcher de faire quelques rapprochements.

Avec humilité, et surtout pour ne pas faire croire que je disposerais de quelques réseaux complotistes m’informant en cachette de sombres histoires dissimulées, je donne mes sources immédiatement et sans retard :

1) ouvrez votre « renard de feu » préféré et tapez sans hésiter : « pollution et Shanghai » et parcourez sans retenu… Vous pouvez consulter en anglais ou prendre une autre ville chinoise ; mais il et préférable de lire le mandarin…

2) procurez-vous le livre de Qiu Xiaolong « Chine, retiens ton souffle » [7,20€ chez votre libraire] et vous n’aurez pas besoin de mes commentaires.

Mais comme je suis un bavard invétéré, j’en fais un (de commentaire) quand même : avec un tel niveau de pollution urbaine en microparticules aériennes, le système immunitaire respiratoire des citoyens chinois est, sans l’ombre d’un doute, sévèrement endommagé et probablement impuissant à contrôler un virus qui n’aurait pas toute la bénignité attendue ; sans être pour autant un monstre !

Nos séniors aussi (du seul fait de leur âge) ont un système immunitaire respiratoire fragile ; nul besoin d’une épouvantable pollution atmosphérique pour que, chaque année, le virus grippal saisonnier (mais néanmoins pandémique) en emporte quelques uns ; ne vous précipitez pas, chacun son tour !

Donc, dans les mégapoles chinoises, les séniors sont plutôt victimes, outre de leur âge avancé, des microparticules de la société industrielle et marchande que du Covid-19.

Il eût fallu les envoyer à la campagne respirer un air pur plutôt que de les confiner en quarantaine dans des tours HLM avec des taux de particules astronomiques.
Je concède toutefois que c’était peut-être trop tard quand le virus arrivât…

Certains regretteront la belle époque où Mao le Grand Timonier envoyait vivre ses meilleurs intellectuels en rééducation à la campagne ; étranges détours de l’Histoire : finalement il soignait bien son peuple l’empereur Mao ! Qui a dit le contraire ?

Où ai-je mis mon petit livre rouge ?

Une solution alternative serait de transférer les villes à la campagne mais ce fut déjà essayé au siècle dernier et ce fut un échec patent !

Leçon du jour : ce n’est jamais où on l’attend que le destin s’exprime. Prenez soin de l’air que vous respirez au lieu de vous faire injecter des saletés microbiennes !

Au lieu de vaccins, ce dont les chinois ont besoin c’est de purificateurs d’air !

N’allez pas répéter ça aux experts vaccinalistes de l’Institut-Sanofi-Pasteur, ça va les fâcher : c’est tellement bon de se sentir indispensables à ses maîtres !