Vaccins et autisme : les faits s'imposent…

 
Que certains vaccins favorisent l’autisme fait l’objet d’une controverse interminable et douloureuse.
L’épidémie d’autisme progresse partout, malgré les dénégations de certains, et de façon parallèle à l’inflation vaccinaliste.
Tout est fait pour masquer la réalité des faits ; ce serait une réalité tragique et presque impossible à accepter. Certes, c’est difficile à étudier et beaucoup se découragent, faute d’un accès libre aux données disponibles et aussi faute d’une réelle volonté d’éclaircir cette question cruciale en médecine.
Mais parfois le rideau se déchire et nous apercevons l’envers du décor : ce qui est caché et aussi ceux qui nous cachent les choses !
Une étude récente publiée dans un grand journal américain nous révèle des faits troublants mais très révélateurs. Avec les limites de la science moderne !
Le titre : « Association Between Influenza Infection and Vaccination During Pregnancy and Risk of Autism Spectrum Disorder » ; et c’est publié dans JAMA Pediatr 2017;171(1):e163609 pour ceux qui veulent aller vérifier.
Les auteurs : Ousseny Zerbo; Yinge Qian; Cathleen Yoshida; Bruce H. Fireman; Nicola P. Klein ; Lisa A. Croen.
Un seul est médecin diplômé (Klein) et universitaire ; c’est le boss ; ce sont ses conflits d’intérêt à lui qu’il faudra vérifier. Les autres sont des simples exécutants.
Pour les non anglophones, je traduis ce titre : Association pendant la grossesse entre survenue de grippe ou vaccination contre la grippe et le risque d’autisme.
Autism Spectrum Disorder (ou ASD) est un équivalent d’autisme en simplifiant.
C’est une étude cruciale pour deux raisons principales :
1- vaut-il mieux avoir la grippe (avec le vrai virus sauvage) ou est-il préférable de se vacciner contre  la grippe ? Certes, le contexte est particulier (la grossesse) et le résultat (un diagnostic d’autisme à 5 ou 10 ans) ne concerne pas la victime de la grippe mais son bébé.
Au-delà de la grippe, de la grossesse et de l’autisme, cette étude enveloppe une multitude de questions sans réponse à propos des causes de l’autisme,  des agents pathogènes et d’autres contextes cliniques.
2- vaccins et autisme est une question très difficile parce que presque tous les vaccins sont suspects.  Si on a beaucoup parlé du rôle possible des vaccins contre la rougeole (ROR), les vaccins contenant du mercure et ceux contenant de l’aluminium sont aussi suspects.
Ce qui veut simplement dire qu’il est presque impossible de trouver des enfants qui n’aient pas été vaccinés par un quelconque de ces vaccins suspects au cours des 40 dernières années. Cette situation est catastrophique pour un épidémiologiste car il n’a pas de groupe témoin (sans aucun des vaccins suspects) pour évaluer l’impact de ces mêmes vaccins sur le risque d’autisme.
Cette étude américaine sur vaccins, autisme et grossesse est donc très originale et très bienvenue pour nous éclairer puisque nous n’avons pas ou peu de facteurs de confusion : il y a celles qui ont la grippe, celles qu’on a vaccinées et celles qui n’ont eu aucun des deux pendant la grossesse, un vrai groupe témoin. J’espère être clair.
Je ne vais pas détailler l’étude, ce serait trop long, mais au moins signaler que ça concerne presque 200,000 enfants américains nés entre 2000 et 2010.
Les conclusions concernant le rôle de la grippe sauvage sur l’autisme sont limpides : pas de signal audible ou visible. Le virus de la grippe chez la maman n’augmente pas le risque d’autisme chez son bébé.
Par contre, les données sur les effets du vaccin contre la grippe pendant la grossesse sont catastrophiques ; mais les investigateurs ne veulent pas le voir : si la maman est vaccinée pendant le 1er trimestre, il y a une augmentation (autour de 25%) du risque d’autisme. Pendant les deux autres trimestres, les données sont moins claires mais vont dans le même sens.
Quand on met les trois trimestres ensemble, l’augmentation du risque persiste et quand on ajuste dans des modèles mathématiques pour tenir compte d’autres facteurs, le risque persiste.
Pour ceux qui aiment les graphiques, je reproduis ci-dessous les courbes montrant l’évolution des diagnostics d’autisme avec le temps. On voit nettement que 5 ans après l’accouchement, les courbes sont très proches, c’est après que ça se dégrade. Attention, ce qui est montré ce n’est pas la maladie réelle telle que vécue par les familles, c’est le diagnostic médical enregistré par l’Administration.
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Pour ceux qui préfèrent les chiffres, je reproduis la Table 3 de l’article qui résume assez bien les résultats des analyses (ci-dessous).
Ceux qui comprennent les statistiques médicales constatent que (c’est la dernière ligne du tableau) après des ajustements multiples (dont la légitimité peut être discutée), les intervalles de confiance restent supérieurs à l’unité : l’augmentation du risque d’autisme chez les enfants de mamans vaccinées au 1er trimestre atteint 20%.
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Je résume : il vaut mieux avoir la grippe que le vaccin.
Sur un échantillon aussi grand et aussi peu sélectionné, ces faits sont hautement significatifs sur le plan clinique et encore plus sur le plan sociétal.
Comment se fait-il que personne ne réagisse ?
Les experts vaccinalistes ne veulent pas voir. Explication alternative, ils ne comprennent rien à ces données et « achètent » naïvement les conclusions des auteurs et notamment celles du boss.
Que dit notre universitaire en chef (le Pr Klein) ?
Il conclue que ces données sont probablement dues au hasard et qu’il ne faut surtout rien changer au programme de vaccination actuel ; mais tout de même (pour ne pas trop se ridiculiser) que de nouvelles études semblent nécessaires (ci-dessous copie de la conclusion de l’article).
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Pourquoi le Pr Klein refuse d’entendre ce signal fort que le vaccin contre la grippe semble augmenter le risque d’autisme ?
Parce que ses liens d’intérêt le rendent sourd et aveugle ; ci-dessous ses liens d’intérêt.
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Le Pr Klein a donc de bonnes raisons d’essayer d’enterrer ses propres découvertes. Mais les autres ? Les experts vaccinalistes ? Les lanceurs d’alerte antivaccinalistes ?
Pourquoi ce silence tonitruant ?
Je conclus : nous avons ici évidence forte, mais non définitive (comme toujours dans les sciences de la vie), qu’un vaccin parait augmenter le risque d’autisme.
Ces données doivent être prises avec prudence, bien sûr, mais doivent alerter la communauté médicale.
Ce n’est pas une bonne idée – il est très imprudentde vacciner une femme enceinte sauf cas très particuliers que je ne vais pas discuter ici.
Plus personne ne pourra clamer l’innocuité des vaccins de façon générale ; plus personne ne pourra prétendre que les vaccins ne pourraient pas augmenter le risque d’autisme ; plus personne ne pourra clamer que le cerveau des bébés n’est pas fragile et ne doit pas être protégé ; plus personne ne pourra décréter que vacciner une femme enceinte est sans danger !
La parole est désormais aux Tribunaux : il faut écouter les familles qui s’estiment victimes !