Quand la censure COVID se fait visible…
Certains pensent encore que l’information médicale et scientifique a été fluide et ouverte pendant les trois années de Covid.
Mais parfois, le rideau s’entrouvre sur la réalité des faits.
On annonçait un article/témoignage sur un site anglophone à propos d’une complication postvaccinale survenue chez un médecin avec le décès du collègue comme conséquence.
A priori, ce type de témoignage est intéressant car probablement bien documenté : il s’agit d’un médecin, donc probablement (j’insiste sur cette notion de probabilité) bien entouré…
Du fait de cette « probabilité » (qui n’est pas une certitude), je n’en ai pas fait une priorité.
J’ai eu tort !
En effet, aussitôt mis en ligne, l’article a été censuré (ci-dessous).
Bien lire les petites lignes de « Editor’s note »…
Pour les non-anglophones, « jab » signifie ici « injection vaccinale » et je traduis « removed » par « censuré ».
La pauvre Helen William ne fera pas « long feu » parmi les employés de Medscape UK, à mon avis.
Il y a des « Editorial standards » à respecter !
Ce n’est pas aux lecteurs de se faire eux-mêmes une idée…
Certains pourraient penser que cette observation (de ma part) est anecdotique et de faible intérêt.
Ils ont tort.
Dans le monde du « Spectacle » (monde travesti) qui nous assaille, ce sont parfois les échappées anecdotiques qui donnent tout leur sens à ce qui se déroule sur la scène ! Opéra-bouffe en somme !
Attention, la mise en scène concerne autant les « pro » que les « anti » à propos de tout et n’importe quoi : le monde du « Spectacle » travaille pour lui-même !
Des initiatives, encore parcellaires, s’organisent qui cherchent à traverser les frontières nationales, pour dénoncer la censure: https://lighthousedeclaration.org/declaration/
À soutenir, il me semble.
Merci.
Inéluctablement, en Europe et aux USA, malgré de multiples avatars, la démocratie s’impose !
Bonjour
avez-vous cette étude au Canada ?
Study of Hospitalizations in Canada Quantifies Benefit of COVID-19 Vaccine to Reduce Death, ICU Admissions
https://www.medscape.com/viewarticle/991698?ecd=WNL_trdalrt_pos1_ous_230510&uac=165343CN&impID=5414889
Bien sûr !
C’est très intéressant car les auteurs décrivent les 6 premières vagues de covid-19 au Canada et montrent que les deux dernières ont été les plus tragiques (en termes d’hospitalisation, d’admission aux Soins intensifs et de mortalité) alors que la campagne de vaccination battait son plein depuis plus d’une année…
Que par des contorsions statistiques, ils arrivent à célébrer la vaccination est très amusant !
Attention, les auteurs sont plus ou moins des employés de l’état canadien et ils ne pouvaient que conclure que la politique vaccinale des gouvernants avait été formidable.
Sinon, il seraient virés…
N’empêche qu’ils nous ont fournis tous les éléments permettant de conclure l’exact contraire : au Canada, comme ailleurs, la vaccination n’a servi à rien !
Oui, qu’au coeur d’une massive campagne de vaccination, le pire de la pandémie se dresse est étonnant. Et semble contraire au prétention d’efficacité de la campagne.
Étonnant aussi que les statistiques révèle un plus grand nombre proportionnel de non-vaccinés atteints sévèrement ou morts que de vacciné. En fait, dans l’étude original (pas l’article Medscape) cet élément n’est pas vraiment souligné. Ce sont les commentateurs (ou chroniqueurs) de l’article qui en font leur bande annonce. Et cela semble en fait détourner des conclusions plus modérés des auteurs de l’analyse…
Le biais est tellement fortement ancrés qu’ils ne voient que le reflet de leur propre conviction partout, sans scepticisme. Mais bon, on pourrait dire la même chose de beaucoup de gens des deux côtés de l’argument !
C’est pourquoi la seule et unique façon d’évaluer l’efficacité d’un produit de santé est l’essai clinique randomisé en double aveugle.
Plusieurs essais ont été conduits pour tester les vaccins antiCovid.
J’ai montré (Chapitre 15 du livre « Les vaccins à l’ère de la Covid-19 ») que ces essais étaient des simulacres de science médicale ; ce qui suggère (sinon pourquoi tricher ?) que ces vaccins sont inefficaces…
Oui, et ceux-ci doivent être effectués avec un réel esprit scientifique : ouverture à toute conclusion, et rigueur de bord en bord.
La perspective (et critique) épistémologique semble complètement absente dans les discours « publiés » de l’ère covid. Ou est-ce qu’il y a un changement qui s’opère lentement ? Est-ce que maintenant que la crise est passée, certaines critiques et remises en question se font entendre, en coulisse ? (pas encore officiellement c’est certain !)
La Covid-19 (mais il y avaient de signes annonciateurs auparavant) a entériné la fin de l’ère bénie où les sciences médicales (indépendance des chercheurs et débats contradictoires) naviguaient sur des eaux calmes.
Certes, les pires périodes réactionnaires sont généralement suivies d’éclaircies démocratiques. C’est pour quand ?
Je ne suis pas optimiste. Les « vilains » détiennent tous les pouvoirs et les opposants actuels sont d’une désespérante nullité !
Merci pour cette référence qui démontre à quel point la « science » s’est perdue.
On compare des pommes avec des bananes pour tirer des conclusions (préconçues). Il faudrait les données brutes pour démonter ce bazar.
Quelques indices: selon l’étude, 3.6 % des personnes hospitalisées l’étaient avec un test covid positif entre 2020 et 2022 dont seulement 0.4 % aux S.I. Si le but est d’analyser comment protéger les hôpitaux d’une surcharge, il vaudrait donc mieux se préoccuper des 97 % d’hospitalisaton pour d’autres raisons.
De plus, comparer des hospitalisations avec test positif alors que durant les vagues omicron, le taux d’incidence dépassait 10 % de la population, ça suppose déjà une sacré correction de biais. Sans compter que la grippe et le SRV contribuaient au remplissage des urgences pédiatriques. A noter que les décès sont toutes causes confondues donc difficile d’en tirer quelque chose.
Les données sont incomplètes et probablement mal standardisées vu le nombre de sources. Bref, difficile de tirer une conclusion pour les enfants et probablement les jeunes.
Pas ailleurs, utiliser un taux d’incidence standardisé par âge introduit un biais plus qu’autre chose. D’une part, le taux d’incidence par âge a changé avec chaque variants, d’autre part quand on analyse une maladie où 95 % des hospitalisations concernent les plus âgées, il serait pertinent de publier le taux d’hospitalisation par status vaccinal et par tranche d’âge au lieu de noyer le tout pour démontrer l’efficacité du vaccin pour tous.
Le comité de vaccination en Angleterre l’a fait et a conclu qu’il fallait vacciner 1 mio de personnes pour éviter une hospitalisation aux soins intensifs !
Alors, vu les taux d’incidence de myocardites chez les plus jeunes, si le but est de protéger le système de santé, une analyse plus semble indispensable.
Je m’arrêterai là mais il est facile de trouver des dizaines d’autre incohérences.
Merci.
Peut-être quelque chose comme le début d’une révolte… : https://www.theguardian.com/science/2023/may/07/too-greedy-mass-walkout-at-global-science-journal-over-unethical-fees
Il était temps que ça bouge… Un peu…
Mais ne vous faites aucune illusion ; ils ont plus d’un tour dans leur sac…
Quant à ceux qui après avoir beaucoup payé se sont résolus à démissionner, ils sont une goutte par rapport au réservoir total d’auteurs de l’industrie qui sont prêt à payer beaucoup plus que 2700€ par article de 4 ou 5 pages pour assurer la publicité de leurs « œuvres » et la promotion de leur produit.
Seuls les scientifiques sont capables (parfois) d’identifier ce qui n’est pas de la promotion publicitaire…
La loi du 5 aout 2021 devrait être abrogée.
https://www.vie-publique.fr/loi/289297-abrogation-obligation-vaccin-contre-covid-19-soignants-proposition-loi
On nous dit:
Pour les auteurs de la proposition de loi … … le maintien de l’obligation vaccinale pour les soignants n’est plus, du reste, « scientifiquement justifiable »
Encore eût-il fallu qu’elle l’eusse été, mais ne boudons pas notre plaisir même si cela n’aurais jamais dû exister.
Comme vous le savez, « une administration ne se trompe jamais ».
Mais on sait reculer en gardant les formes, c’est-à-dire sans se ridiculiser…
Pour autant, c’est encore moins justifiable scientifiquement pour la loi d’obligation vaccinale des bébés.
Sauront-ils reculer sans se ridiculiser ?
Bonjour Docteur,
Je me permets d’utiliser ce forum car je suis dévastée devant les graves problèmes cardiovasculaires survenus récemment chez mon frère, âgé de 65 ans et seul, et qui a reçu en 2021 un de ces horribles produits injectables ( 1 fois le Janssen).
Avec mon compagnon, nous suivons vos informations et avons lu plusieurs de vos livres qui nous aident beaucoup (nous ne sommes pas injectés).
J’aimerais connaître, s’il vous plaît, le nom d’un spécialiste en cardiologie qui pourrait nous aider, dans la région lilloise. D’avance, je vous remercie. Respectueusement.
Pour ce genre de questions, allez sur la page d’accueil, montez à droite en haut sur « contact » et suivez le guide !
En lisant les commentaires, je me demande si la validation par les pairs n’est pas devenu une forme bien plus insidieuse de censure. Afin de « passer » cette étape et être publiés, les auteurs sont quasiment obligés de louer les bénéfices des vaccins, généralement dans l’abstract. Les indices de l’inutilité ou de la toxicité de ces vaccins apparaissent généralement plus bas dans l’étude car les auteurs savent très bien que les lecteurs n’ont pas le temps d’aller chercher dans les détails.
Les études qui attaquent plus directement ces vaccins comme celle qui avait donné un taux de 1 effet grave sur 800 restent en « preprint » et se font démolir dans les revues médicale (et dans la presse). Les auteurs finissent par les retirer afin de continuer à bénéficier de fonds pour d’autres études.
Donc il vaut peut-être parfois mieux être malin pour que le message passe. Car avec le temps, cela permet tout de même de faire avancer les choses et rectifier la vérité concernant la nocivité de ces vaccins ?
C’est une façon de voir les choses, je l’admet !
Mais, pour un scientifique (ou un universitaire traditionnel fier de son métier), c’est tragique car la base de notre métier c’est l’échange contradictoire.
Qu’il s’agisse de cholestérol, de statine (ou autres saletés), de médicaments antidiabétiques ou anti-HTA, il n’y a plus de débat contradictoire. L’essentiel du dialogue (supposé) est la propagande commerciale. Avec les vaccins, c’est pire car la censure (l’absence totale de débat) est légitimée (et admise par 98% des professionnels) par l’idée qu’il ne faille pas insinuer le moindre doute dans la population à propos de l’utilité des vaccins. C’est le fameux « Les vaccins ça ne se discutent pas » d’une Ministre affolante de nullité (scientifique et morale) qui ne fut dépassée dans cette hiérarchie que par la Ministre suivante… Bon, je m’énerve !
J’accuse les 98% qui se taisent d’être complices, de vulgaires lâches qui auraient envoyé Dreyfus au bagne sous prétexte que la grande armée…
Je suis entièrement d’accord avec vous. A terme, les scientifiques doivent avoir le courage de ramener la recherche dans le « droit chemin ».
A court terme, vu la folie ambiante, un héros de la « résistance » mort ne sert pas à grand chose. Il ne peut même pas être érigé en martyr.
Voici un exemple pour illustrer les rapports de force (source Wikipedia et ZoneBourse):
The Lancet appartient au groupe Elsevier qui appartient lui-même à RELX Plc. Outre un nombre impressionnant de revues scientifiques, son activitité comporte aussi l’organisation de séminaires, symposiums, etc.
Trio de tête en terme d’actionnariat de RELX: Vanguard, BlackRock et Investco. Total: plus de 15 % de participation au total.
1er actionnaire de Pfizer: Vanguard (8.5 %).
Sans tomber dans le complotisme, penser qu’une telle structure ne puisse pas aboutir à des dérives tient de l’extrême naiveté.
Le monde scientifique a donc perdu son indépendance. Les chercheurs doivent donc malheureusement louvoyer lorsqu’ils publient sinon ils sont censurés. Alors s’il faut dire du bien du vaccin dans l’abstract pour pouvoir le démolir discrètement dans le reste de l’étude, cela mérite notre indulgence.
Vous dites : « …le démolir discrètement dans le reste de l’étude… »
Peut-être !
Mais ça ne sert à rien, contrairement « au héros de la résistance mort » que vous prenez en contre-exemple. Les martyrs servent à quelque chose. Même Jésus…
On est ici dans n’ième reprise d’une vieille histoire (https://fables-delafontaine.com/le-loup-et-le-chien/) Il n’y a peut-être pas de bonne décision : on va là où on est le moins mal-à-l’aise…
Merci !
« Cela dit, Maître de Lorgeril, s’enfuit, et court encore… »
Toujours libre, telle est la bonne décision ; même pas maigre ; et beaucoup qui m’ont pourchassé ne sont plus de ce monde… Oups !
—- C’est le fameux « Les vaccins ça ne se discutent pas » d’une Ministre affolante de nullité (scientifique et morale) qui ne fut dépassée dans cette hiérarchie que par la Ministre suivante… Bon, je m’énerve ! —-
Cette déification du vaccin n’est pas une nouveauté :
En 1886, suite au décès d’un enfant vacciné contre la rage, les « antivax » de l’époque écrivent « Pasteur ne prévient pas la rage, il la donne ».
Le docteur Lutaud, rédacteur en chef du « Journal de Médecine de Paris », répond : « On peut être anarchiste, nihiliste ou fainéant, on peut nier l’existence de Dieu, mais on ne peut douter de la gloire de Pasteur sans être frappé d’anathème »
C’est pas beau ?
En plus, c’est vrai [Pasteur l’a admis lui-même], il a donné le virus de la rage à un enfant pour être bien certain que son vaccins était efficace ; il n’y croyait ps vraiment… Raconté avec références par le sublime Dr de Lorgeril dans son non moins « épatant » opus « Les vaccins à l’ère de la Covid-19 ». Bonne lecture !
Pas très clair si c’était un test ou le protocole ? (protocole pas très compréhensible d’une douzaine d’injections de plus en plus virulentes, nécessaire ou pas ?). Pour Pasteur, cela avait un intérêt, car il écrit : « Lorsque l’état d’immunité est atteint, on peut sans inconvénient inoculer le virus le plus virulent et en quantité quelconque. Il m’a toujours paru que cela n’avait d’autre effet que de consolider l’état réfractaire à la rage »
Heureusement autres temps, autres mœurs, et autres vaccins.
Heureusement, comme vous dites.
Mais aujourd’hui, on oblige les familles à injecter 11 vaccins (dont l’efficacité est très improbable et la toxicité certaine) à des bébés qui n’en n’ont pas besoin…
Est-ce moins pire que Pasteur ?
amiral, une question (que je vais avoir du mal à relier au sujet) : la fameuse chaussette de contention a t’elle selon vous une efficacité scientifiquement démontrée en prévention de la phlébite?
OUI !
Mais tout dépend des circonstances, de la personne, du risque d’hypercoagulation, de la prédisposition blabla…
merci!
Bonjour à tous
Bonjour Capitaine
Avez vous eu l’occasion de visionner l’intervention du Dr Jean Marc Sabatier concernant le vaccin ARNm
– Le vaccin produit de la protéine Spike comme une infection naturelle mais en quantité plus importante, et celle ci a la possibilité de se fixer sur le récepteur ECA2. Même causes mêmes effets.
– Il y aurait eu une erreur dans la conception du vaccin
– Les effets délétères de cette vaccination pourraient se retrouver à moyen voir à long terme.
https://www.youtube.com/watch?v=-QZGnXGsh2A&t=1724s
Merci et bon W.E.
Merci.
On m’a bien sûr transmis cette vidéo pour me demander mon avis « autorisé »…
Voici quelle fût ma réponse (en simplifiant) :
« C’est étonnant que cette vidéo ne soit pas « censurée » comme furent les nôtres à propos de la vaccination en général et concernant les vaccins antiCOVI alors que nous étions bien plus « modérés »… Bon ! Je suis probablement une cible plus intéressante que ce gentil KarlZéro qui, par ailleurs porte bien son nom…
Cela dit, le problème avec ce biologiste Sabatier c’est qu’il est intéressant tant qu’il reste biologiste. Il dit donc des choses (très théoriques) très intéressantes. Il faudrait confirmer,certes, mais il y a des pistes. Bon… Il ne faut pas aller plus loin avec lui. Pourquoi ? Parce qu’au niveau médical, il invente plus qu’il n’apporte des données solides. Pa exemple, il prétend que le virus et les vaccins provoquent de l’hypertension. C’est loin d’être évident. Comme Henrion-Caude, il parle aussi de stress oxydant et de turbo-cancers, ce qui est encore loin d’être évident. Quand il arrive aux traitements, quand il se prend pour un médecin thérapeute, il délire un peu (mais pas méchamment) : vitamine D, zinc, antibiotiques… Hum ! Il déconne un peu… C’est ce qui arrive fréquemment quand les non-docteurs se prennent pour des docteurs. Ce sont deux dimensions distinctes… »
Vous me comprenez ? Vous entrevoyez ma violente jalousie d’avoir été censuré sur YouTube et pas lui ni KarlZéro ? Peut-être suis-je plus dangereux ? Hum ! Ça se pourrait bien ! Chuuut ! Cultivons notre potager…
Merci pour cette réponse avisée
Merci pour ces informations qui nous rappellent la différence entre la recherche et la pratique clinique. Par contre, le fait que le Dr. Sabatier ait préféré la biochime pour son doctorat lui confère tout de même le titre de docteur mais si ce n’est pas en médecine.
Concernant l’hypertention, les soupçons sont forts:
https://www.giornaledicardiologia.it/archivio/3715/articoli/37055/
D’autres études vont dans le même sens: https://www.ahajournals.org/doi/pdf/10.1161/HYPERTENSIONAHA.121.17316
Le méchanisme décrit ressemble fort à celui qui est expliqué dans la vidéo du Pr. Sabatier.
De façon générale, en France (qui n’est pas une référence), le titre de docteur appartient aux médecins.
Sabatier n’est pas médecin et ne devrait pas parler (conseiller à propos) de traitement, de médicaments ou de vaccins.
C’est un privilège des « docteurs » en médecine et, quelle que soit la médiocrité de cette corporation en général, il vaut mieux être soigné par un médecin que par un pharmacien ou un biochimiste. Inutile de faire un essai en double aveugle pour vérifier ça !
On lit suffisamment d’idioties médicales dans les médias généralistes ou médicales…
L’article italien que vous citez n’apporte aucun élément solide concernant une HTA post vaccinale. J’ai des doutes sur les auteurs qui écrivent : « to prevent SARS-CoV-2 infection, vaccines are the most promising approach for curbing the pandemic« . J’en déduis qu’ils ne comprennent pas la médecine scientifique et qu’ils n’ont pas aperçu le simulacre de science qui recouvre la problématique vaccinale…
Quand au 2ème article que vous citez, il est d’origine suisse (ce n’est pas un péché mortel !) mais c’est « a case series of 9 patients. » C’est suggestif mais demande confirmation.
On est donc sur la même ligne quand j’écris : « par exemple, il prétend que le virus et les vaccins provoquent de l’hypertension. C’est loin d’être évident. »
Je ne dis pas que ce n’est pas vrai, je dis seulement que « ce n’est pas évident » et donc « demande confirmation ».
Il est possible que quelques vaccinés répondent mal à ces vaccins ( c’est une certitude !) mais faire de la « spike protein modifiée » une explication générale de la toxicité des ces vaccins est prématuré. Quand aux suggestions thérapeutiques (vitD, vitC…) on sombre dans « un à peu près » qui sort de la médecine scientifique. On en fera un académicien ; ce qui ne risque pas de m’arriver… J’ai déjà échappé au bûcher ; je ne dois pas me plaindre !
Vous avez raison 9 patients, c’est peu mais c’est simplement un exemple. Le sujet a été revu dans des meta-analyses (voici un exemple).
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35621861/
Certains pays ont mis cet EI dans la liste « à surveiller de près », d’autres l’ont désormais ajouté à la liste des EI constatés (sans pouvoir expliquer le lien).
Si j’étais hypertendu, j’attendrai donc de mon praticien qu’il me prévienne de ce risque si je souhaitais être vacciné. A minima, une surveilance plus fréquente de la TA dans les semaines qui suivent la vaccination doit être recommandée à ces patients.
J’espère que vous ne m’en voudrais pas si je trouve cette étude (cette méta-analyse) peu convaincante.
Pas convaincante non plus l’étude que ces auteurs considèrent comme la meilleure dans son genre [celle de Bouhanick B dans J Hum Hypertens. 2022 Jun;36(6):580-581]. Il n’y a même pas de groupe contrôle…
D’autre part, Bouhanick et al concluent leur étude en écrivant : « the present results do not allow to question in the study population the very favourable benefits-harms balance of Covid-19 vaccination, especially in patients with complicated hypertension« .
Nous ne sommes donc pas « autorisés » à questionner le très favorable rapport bénéfice/risque de la vaccination antiCovid en particulier chez les hypertendus avec complications…
Vous avez bien lu ?
D’où peuvent-ils sortir une affirmation pareille ?
Nous avons donc affaire à des niais qui ne comprennent pas la médecine scientifique !
C’est désolant !
Et ce « petit » monde exerce dans les hôpitaux universitaires…
Elle est peut-être là vraiment la crise du système de soins : des soignants incultes et désemparés de bêtises.
Vous avez compris aussi, j’espère, que je ne veux pas défendre ces vaccins, des saletés probablement totalement inutiles… Je pèse mes mots.
—– De façon générale, en France (qui n’est pas une référence), le titre de docteur appartient aux médecins. —–
NON !
Le titre de docteur (Dr) est décerné aux titulaires du grade universitaire de doctorat.
Une erreur a pu consister à considérer que la mention du titre de docteur était réservée aux médecins. La confusion provient d’une erreur de lecture de la législation (modifiée en 2005), qui interdit l’usage du titre de docteur aux non-médecins cherchant à exercer une activité médicale (6). La Cour de cassation (7) rappelle en 2009 que le titre de docteur peut être porté par les titulaires d’un doctorat de troisième cycle universitaire et que la contestation de ce fait peut valoir diffamation (8). Cette jurisprudence est intégrée dans le droit avec l’introduction de l’article 78 alinéa 6 de la loi no 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche qui précise, sans équivoque que « Les titulaires d’un doctorat peuvent faire usage du titre de docteur, en mentionnant la spécialité, dans tout emploi et toute circonstance professionnelle qui le justifient ». En outre, l’article 32 de la loi no 2020-1674 du 24 décembre 2020 précise que : « les titulaires du diplôme national de doctorat peuvent faire usage du titre de docteur dans tout emploi et toute circonstance » (9), retirant ainsi la nécessité d’en préciser la spécialité et de devoir le justifier.
[les n° 6, 7 ,8 et 9 renvoient aux références disponibles sur la page wikipédia « Docteur (titre) »
—- Hum ! Il déconne un peu… C’est ce qui arrive fréquemment quand les non-docteurs se prennent pour des docteurs. Ce sont deux dimensions distinctes… » —-
Sans objection sur le fond, pour le forme, il faudrait donc ici remplacer docteurs par médecins.
Absolument d’accord avec vous…
Mais voilà, les gens pensent comme ça…
Moi franchement, je m’en fous.
A l’international (l’essentiel de mes activités professionnelles multiples sur environ 50 années), j’utilise toujours le titre MD (ou Medical Doctor).
concernant certaines phrases convenues qui souillent des publications citées ici :
« vaccines are the most promising approach for curbing the pandemic »
« the present results do not allow to question in the study population the very favourable benefits-harms balance of Covid-19 vaccination »
de telles phrases sont souvent en contradiction avec les données de l’étude, elles semblent avoir été imposées par l’éditeur comme condition à la publication (ce n’est qu’une des hypothèses, il y en a d’autres).
De tels propos n’expriment pas la pensée des auteurs: ils sont l’effet d’un stalinisme qui menace du goulag tout scientifique independant.
D’accord !
Mais pour faire plaisir à l’éditeur, on n’est pas obligé d’aller vers l’exaltation type « very favourable »…
Je crains qu’ils le pensèrent en l’écrivant !
L’intérêt de la spike comme antigène est qu’une fois produite par la cellule musculaire, elle sort pour se fixer sur la membrane (c’est son rôle naturel), ce qui permet de l’exposer au système immunitaire en vue de son apprentissage. Mais si ces muscles sont le myocarde, les muscles lisses des artères, l’utérus (un muscle)… il peut y avoir, en cas de réaction auto-immune, un risque de myocardite, embolie, cf. aussi des cas d’hystérectomie signalés.
https://ansm.sante.fr/uploads/2021/12/09/infographie-vaccin-double-3.jpg
La modification du code de la spike a été nécessaire pour la faire accepter par la cellule (protéine non humaine), qu’elle tienne toute seule (tendance à s’écrouler sur elle-même en dehors du virus), et pour qu’elle puisse être produite en quantité suffisante. Mais il n’est pas clair qu’elle se dirige toujours vers la surface (cf. le rôle des glycans). Que devient-elle alors dans la cellule ? On a supposé dans certains cas un dérèglement de l’immunité cellulaire.
Merci
J’ajoute deux sources, l’une sur le code informatique de l’ARNm du vaccin (comment on a modifié la protéine) :
https://www.youtube.com/watch?v=h6rqT9yfJLI
L’autre sur la glycosylation (qui a lieu après la traduction de l’ARNm, donc a priori non contrôlable par le code, et qui pourrait jouer un rôle majeur, dans le vaccin et la maladie) :
https://interstices.info/larsenal-sucre-des-virus/
Et surtout, je renvoie aux vidéos du docteur Martin Zizi, médecin et ingénieur en biologie moléculaire. Je pense que ceux qui connaissent le mieux ce qui a été fait avec ce vaccin sont des ingénieurs, notamment des spécialistes des protéines.
Merci.
Très intéressant !
Beaucoup de questions en suspension…
Sur la vidéo, c’est la partie SIG, le code pour un peptide signal (d’ailleurs un peu différente du virus) qui adresse la protéine dans la cellule. Il est utilisé après la post-traduction. La PHE sert effectivement au transport dans le reticulum endoplasmique. Il n’est en revanche rien dit sur le rôle pourtant majeur de la glycosylation dans l’adressage. On a quand même l’impression qu’ils ont fait des choses sans trop savoir, de façon empirique.
La quantité des protéines produites, maximisée par la région 5′ UTR (alpha globine), pourrait être parfois très importante en raison du métabolisme propre à chacun de nous (jeunes vs vieux, hommes vs femmes, sportifs vs sédentaires…), d’où peut-être réactogénicité. De plus, la protéine a été étudiée pour être produite dans les muscles mais pourrait l’être aussi dans d’autres types de cellules. Ceci expliquerait la plupart des effets secondaires rapportés, d’autant plus avec la répétition des doses.
Votre façon de « nuancer » les effets biologiques (variations individuelles de ces effets) de ces saletés est probablement aussi importantes pour d’autres vaccins.
Mais cela complique terriblement les analyses et la mise en évidence des effets indésirables.
C’est pourquoi, pour moi, la priorité des priorités est de démonter l’efficacité (l’utilité) de ces vaccins.
Faute d’une démonstration intangible de cette efficacité, je ne vaccinerais pas…
A ce jour, nous n’avons pas cette démonstration ; les campagnes de vaccination n’avaient pas de légitimité scientifique et donc éthique !!
Merci au Dr. Lorgeril de permettre un échange d’une telle qualité et à Etienne pour ces sources.
Victime d’un effet indésirable grave et irréversible du vaccin Pfizer, je cherche à comprendre depuis des mois.
Je suis arrivé à peu près aux même soupçons sur les causes possibles. Mon médecin a fait de grands progrès et est aujourd’hui convaincu que le vaccin est la cause de mon problème.
Mais tout ce que je peux apporter comme information complémentaire m’est infiniment précieux.
Y aurait-il un moyen d’échanger directement avec Etienne dans le plus grand respect de l’anonymat ?
Merci de votre aide.
Je contacte Etienne
Le fait est que cette technologie a d’abord été pensée pour être utilisée individuellement (thérapie protéique) ; ce n’est qu’ensuite qu’on en a fait un vaccin (donc utilisation de masse avec des protéines non humaines).
On obtient bien une réponse immunitaire « robuste », encore que pas toujours, et dès fois trop, mais pour ce qui est de combattre un virus… Quand on voit par exemple le rôle joué par les glycans, qui lui permettent de sortir de la cellule ni vu ni connu… et cela a priori ne se programme pas. Il faudra des décennies pour mettre au point cette technique, peut-être jamais.
Merci.
https://www.consultant360.com/qas/new-study-ties-cardiovascular-health-depressive-symptoms
https://www.constances.fr/actualites/2023/ArticleConstances_PoidsNaissanceMaladies_V4.php
J’imagine que, dans cette étude, plusieurs générations de naissant sont mélés et que cela peut constituer un biais : le poids de naissance pourrait avoir une signification différente si on est né en 1970 ou en 2000..?
Merci.
Les deux article que vous nous soumettez (l’un sur un lien possible entre dépression et maladies cardiovasculaires et l’autre sur les troubles métaboliques à l’âge adulte chez les « petits poids de naissance ») sont intéressants mais ne sont pas nouveaux ni originaux.
depuis 2020 la censure a pris de multiples formes : on refuse de publication, on impose au auteurs de re-rediger les conclusions pour ne pas contrarier l industrie, on pratique la retractation sans justification serieuse…
mais la censure, c est aussi un chercheur qui perd ses crédits ou son travail, un enseignant qui ne peut plus enseigner, un medecin privé de sa licence ou trainé en justice …
Allait on aussi loin dans l’ avant 2020 ?
Pour ceux qui ont pris l habitude de « surfer » , ce n est pas encore étouffant.
Mais pour les autres c’est un implacable regime de pensée unique.
Le troupeau a ce qu’il mérite, hélas !
Je crains que beaucoup de ces manifestants auraient envoyé Dreyfus au bagne ou, alternatif plus contemporain, s’affolent du « grand remplacement » prédit par l’autre zozo et Houellebecq… Au pire, faudrait peut-être remplacer beaucoup par d’autres ! Oups !
Vive la jeunesse ! D’où quelle vienne !
Comme dans toutes les professions, il y a de l’excellence et de la médiocrité. J’aurais donc tourner pu mon commentaire de manière à mettre en avant que le public finira pas se tourner vers ceux en qui ils ont confiance.
Dans l’exemple que vous citez, c’est un médecin qui est décédé et sa corporation n’a pas eu la décence de reconnaître la cause. C’est donc le système et sa gouvernance qui sont malades. Il y a un sérieux problème de valeurs.
Le fait qu’une revue médicale persiste dans le déni 3 ans plus tard malgré les preuves est absolument scandaleux. C’est un manque de respect pour cette profession.
J’espère que le fond de ma pensées est plus clair ainsi.
C’était déjà très claire à mon avis.
J’espère que les visiteurs du blog apprécieront.
oui, c’était déjà très clair. c’est encore plus clair!
Medscape a commis une grave erreur car, pour une fois, la presse grand public a largement relayé l’information: Sky News, Mirror, the Guardian, etc.
D’après ma compréhension, l’enjeu n’était pas uniquement scientifique mais judiciaire. Cette victime est décédée au début de la campagne de vaccination en janvier 2021. Et malgré la coincidence temporelle et les soupçons de la famille (car aucune autre cause ne pouvait expliquer cette mort soudaine), le cas avait donc été classé comme mort naturelle. Le fameux « circulez, il n’y a rien à voir ».
Il semble que la famille ait tenu bon: une enquête approfondie (« inquest ») a été menée aboutissant à la preuve du lien avec le vaccin, permettant l’ouverture de poursuites judiciaires.
J’ai le sentiment que cette affaire fait pas mal de bruit: elle pourrait créer un précédent pour beaucoup d’autres familles de victimes a qui on a dit que la vaccination n’était pas en cause (donc pas de déclaration ni d’autopsie et erreur de classification en mort naturelle).
En Allemagne, certains médecins ont déploré que l’on donne de la visibilité aux victimes des vaccins car cela « pourrait décourager la population » de se faire vacciner dans le futur. Dans d’autres pays, on a « classé » certaines morts suspectes un peu rapidement.
C’est un très mauvais calcul: cette pression sur les victimes, les tabous et la censure ne font que renforcer la méfiance et décrédibiliser la médecine.
Les données de pharmacovigilance des vaccins Covid ne sont pas bonnes du tout mais la presse n’en parle jamais. Une partie grandissante de la population commence à ressentir un malaise face à cette propagande qui défend ces vaccins envers et contre.
Ce n’est pas une stratégie viable à long terme. Il faudra en revenir à la transparence.
Merci.
Vous êtes bien aimable…
Outre qu’il y a des victimes, à moyen terme le pire est ce que vous appelez « renforcer la méfiance et décrédibiliser la médecine » !
Enfin, peut-être y a-t-il une médecine (et des médecins) qui sont utiles et servent à quelque chose ?