Nouveau livre sur le cholestérol et les statines
CHOLESTEROL, MENSONGES ET PROPAGANDE est le titre de mon nouveau livre à paraître en septembre.
C’est la suite de l’ouvrage Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent publié en 2007 et dans lequel j’exposais la question du cholestérol dans la médecine moderne. Je l’ai voulu plus accessible et moins spécialisé que le précédent, en l’élargissant au plan sociétal. Alors que « Dites à votre médecin… » s’adressait à des patients et à leurs médecins, ce nouveau livre s’adresse au public en général et aux citoyens. En effet, la problématique du cholestérol n’est pas seulement médicale et scientifique, ou biologique, elle a aussi des racines et des prolongements sociaux et économiques majeurs, en particulier des aspects éthiques qui transcendent tous les autres aspects. Au sens large du mot, avec 7 millions de consommateurs de médicaments anti-cholestérol et un coût annuel de 1 milliard d’Euros pour Les Caisses d’Assurance Maladie, c’est devenu un problème politique.
L’ouvrage précédent, fondé sur mon expérience de médecin et de chercheur, décrivait ma lente démarche vers la prise de conscience que nous faisons fausse route en faisant la guerre au cholestérol. Il a donné lieu à une multitude de réactions contradictoires. Elles n’étaient pas toutes du domaine de la médecine et de la science, le plus souvent positives, parfois négatives bien sûr !
Si je laisse de côté les rares réactions épidermiques et affectives – car pour certains médecins et patients, la nocivité du cholestérol et la nécessité de le diminuer par des médicaments sont devenues des sortes de dogmes sacrés –, j’ai été frappé par la qualité des témoignages et par l’importance des nouvelles questions soulevées par mes lecteurs. Ainsi je n’étais point seul ! Beaucoup de lecteurs s’interrogeaient spécifiquement sur la validité scientifique et la pertinence des recherches dans ce domaine, en particulier les conditions techniques et éthiques des études épidémiologiques et des essais cliniques.
J’en ai conclu que bien d’autres aspects de la question du cholestérol devaient, presque dans l’urgence, être traités dans un nouveau livre destiné cette fois au grand public. De plus, au cours des deux années qui se sont écoulées entre la rédaction du livre, sa publication et aujourd’hui (juillet 2008), beaucoup de choses se sont passées, qui ont considérablement modifié le paysage médical, scientifique et socio-économique dans lequel la question du cholestérol s’inscrit désormais.
Remettre en question la dangerosité du cholestérol et la nécessité de le diminuer avec des médicaments, n’est plus une question taboue, notamment aux Etats-Unis. Il suffit d’ouvrir les oreilles, ou de visiter les sites Internet américains consacrés à la santé, pour s’en apercevoir. Malheureusement, c’est loin d’être le cas en France où seuls quelques rares médias généralistes ont pris, avec beaucoup d’intelligence, le relais de mon argumentaire.
Ainsi, il m’est apparu rapidement qu’une nouvelle analyse, une nouvelle mise au point, était devenue indispensable. Il fallait notamment, en plus de la description panoramique que j’avais réalisée dans le livre précédent, une version chronologique et historique de la question du cholestérol.
Comment le cholestérol delirium a commencé ? Comment une à une les perles du collier ont été enfilées ? Comment un à un les nœuds de la corde ont été noués, jusqu’à devenir une sorte de garrot qui nous asphyxie et nous empêche de prendre conscience de la réalité des faits ? C’est à ces questions que ce livre tente de répondre.
Y répondre est primordiale pour la recherche médicale car il n’y aura pas de progrès dans la prévention des maladies cardiovasculaires tant que le chemin sera encombré par des idées et théories fausses ou absurdes qui obscurcissent les cerveaux et capturent l’essentiel des efforts de recherche non publique.
Ma conclusion, c’est que la question du cholestérol et des statines a toutes les apparences d’une des plus extraordinaires arnaques médicales et scientifiques jamais perpétrées dans les sociétés modernes et post modernes.
Les techniques les plus sophistiquées de la propagande et de la désinformation ont été utilisées pour faire admettre des aberrations à la grande majorité des professionnels et au public.
Certains romans commencent par la fin. L’intrigue s’ouvre sur un drame puis le romancier remonte dans le temps pour expliquer comment les protagonistes en sont arrivés là. L’histoire du cholestérol que je me propose de vous raconter est du même genre. A la manière d’un roman policier, je commencerai par évoquer les événements les plus récents. Je reconstituerai ensuite le puzzle de cette sombre histoire dans les chapitres suivants mais en l’éclairant de la lumière de nos nouvelles connaissances et surtout, de notre prise de conscience progressive de la réalité des faits.
Livre publié aux Editions Thierry Souccar
Bonjour Docteur,
J’ai tres recemment lu votre ouvrage "CHOLESTEROL, MENSONGES ET PROPAGANDE" et j’avoue que ca m’a choque. Choque dans le sens reveille parceque ca fait des annees que je suis traite aux statine (Gemfibrozyl et Lipitor) pour une hypercholesteremie.
J’aimerais arreter de prendre des statines mais mon medecin traitant me met en garde contre l’arret des medicaments sous pretexte que si mon cholesteril et triglycerides remontent (et ca remonte tres fort dans mon cas), je risque une Pancreatite.
Quel serait le moyen d’eviter une pancreatite a part les statines? Je n’arrive pas a me debarasser de mon cholesterol eleve en suivant la diete.
Merci de m’eclairer.
Je reste conscient que vous ne pouvez pas emettre un diagnostic a la volee mais un eclairage suffira.
Cordialement,
Ramdane
Cher Dr Kaddour, Je réponds en deux mots à vos questions. Avons-nous des statistiques sérieuses sur les effest réels des statines ? la réponse est non, car pour avoir des données solides il faut faire des essais cliniques (très couteux) que seuls des industriels peuvent se permettre de conduire, avec l’espoir évidemment de retour considérable sur les investissements. Les « données sérieuses » sont donc détenues par les industriels et nous n’y avons pas accès ! On n’a jamais vu un industriel « saborder » son propre marché ou se faire du mal à lui-même ! Ceci dit, il y a des façons indirectes de vérifier le sérieux de ce qui est « dévoilé » par les investigateurs travaillant pour l’industrie. Vous pouvez avoir une idée de la façon de procéder en lisant mes livres, par exemple. Force est de constater que l’industrie des statines est la plus extraordinaire arnaque médicale et scientifique jamais réalisée dans le capitalisme tardif. Le dernier essai clinique publié, appelé JUPITER, en est un exemple lumineux ! Amicalement
docteur de lorgeril, michel
je voudrais savoir s’il y a des statines moins bonnes et des statines dangeureuses et si vous avez des statistiques sur le taux de mortalite impliquee par les statines.
dans tout ça que font les responsables des services de la sante.le bussnes avant tout biensur.
je vous salut cher confrere pour vos travaux et on vous suit.
Cher Alexandre, Je vous remercie de votre témoignage et de votre message. J’apprécie également vos conseils concernant le traitement des hypercholestérolémies familiales (HF). J’ai toutefois l’impression que vous n’avez pas lu les deux chapitres que j’y consacre dans mon premier livre sur le cholestérol [« Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent » chez le même éditeur que le deuxième]. Je ne m’aventurerais pas à vous donner des conseils concernant votre cas particulier ou à entamer une consultation par blog interposé, mais j’ai l’impression que votre positionnement personnel ne correspond pas à la réalité clinique, en général. De façon très générale donc, les hypercholestérolémies familiales hétérozygotes (votre cas apparemment) sont bénignes et, avant l’ère des antibiotiques, les patients « atteints » avaient même une meilleure espérance de vie que la population générale. Nous avons des données épidémiologiques assez claires de ce point de vue. Mais chut c’est un secret bien gardé, il faut faire peur ! Pour les homozygotes (une naissance pour un million), c’est une autre histoire ! Et de peu d’intérêt en termes de santé publique, ce qui n’a rien à voir avec les cas particuliers évidemment. Il faut bien garder le secret car si le cholestérol est innocent dans 95% des cas d’HF (ce chiffre demanderait à être vérifié précisément), il y a alors environ 7 millions de français (qui n’ont pas d’HF) et qui s’empoisonnent pour rien (sous prétexte de diminuer leur cholestérol), et contribuent pour un milliard d’Euros au déficit de la sécu ! Ceci dit, j’ai conscience que si depuis plusieurs décennies vous faites la guerre à votre cholestérol (en pensant vous protéger), ce que je raconte ne peut pas vous intéresser ! Bon courage quand même et encore merci de votre témoignage. Amicalement
Bonjour, Docteur.
Je trouve vos ouvrages d’un grand intérêt pour leur rigueur scientifique, la clarté et la franchise des exposés.
Attention toutefois au cas des hypercholestérolémies familiales par mutation du récepteur LDL, dont l’incidence n’est pas si faible (1/500 en moyenne),
et parmi lesquelles les formes d’incidence grave (à 3,5 et + g/L CT chez l’enfant de moins de 7 ans ne cédant pas au rééquilibrage alimentaire) ne sont pas si rares.
Trop de ces cas se découvrent trop tard, quand justement l’excès de cholestérol constant depuis la prime enfance a lancé le processus athéromateux un peu partout.
Je suis entièrement d’accord avec le fait qu’on donne trop de statines, à tort et à travers, à n’importe qui, pour n’importe quoi, pour un coût exorbitant.
Mais il faudrait systématiser le dépistage (un dosage du CT + HDL + LDL calc) chez le préado de 10-11 ans (entrée au collège),
et en cas de positif lourd, systématiser le diagnostic génétique de la mutation.
Car ces patients-là, il leur faut les statines pour espérer retrouver une espérance de vie "normale" (évidemment avec tout le contexte d’accompagnement nutritionnel, d’activité physique…).
Vous devez aussi militer pour que le système fasse le tri des patients pour les statines.
Je suis un papa de 40 ans, atteint d’une mutation sur le LDL-R, diagnostiqué à 3,5 ans avec 4,95 g/L, tenu à 3,5 g/L jusqu’à 16 ans par le régime, descendu à 2,80 par la cholestyramine (et je suis allé jusqu’à 9 sachets par jour !), mais tout çà avec un HDL effondré et un rapport à 6 – 8 et enfin descendu à 2,00 – 2,10 et rapport normalisé par les statines. Je fais tout ce qu’il faut en hygiène de vie, alimentation, activité. Mais sans les statines, je ne pourrais pas garantir à mes enfants qu’ils atteindront l’âge adulte avec un papa vivant et en bon état.
Et même si on ne sait pas ce que çà peut donner à un horizon de 30 ou 40 ans de prise permanente de statine, je suis prêt à courir le risque en toute connaissance de cause pour vivre pleinement ma vie d’homme actif de 35 à 65 ans et de père heureux et fier de voir grandir ses enfants.
Je suis biochimiste de formation, ex-ENS, mais pas "dans le dogme" – j’ai collaboré avec le Dr Benveniste -, donc bravo à votre démarche !
Elle est capitale, et dit de nécessaires vérités.
Mais attention ! Elle ne doit pas conduire des patients atteints de mutation LDL-R s’ignorant à cesser leur traitement. N’oubliez pas d’insister là-dessus aussi !
Cher Antoine, Merci de vos commentaires. Oui, depuis 100 ans, nous sommes à la traîne du monde anglo-saxon et pas seulement en sciences médicales comme vous le savez ! Mais, ne vous inquiétez pas, les français savent se réveiller, c’est parfois brutal, et nous devons y contribuer, au moins pour sauver l’honneur. Concernant les questions de cholestérol, statines et libido, ça fait partie des choses dont les patients se plaignent parfois (timidement) mais pour lesquelles nous manquons totalement d’argumentaire scientifique. Contrairement aux questions de cancers, muscles et de cognition pour lesquelles nous avons quelques études bien faites, quoique ignorées des experts travaillant avec l’industrie ou des perroquets qui répètent ce marketing sans comprendre, je n’ose m’exprimer sur la question de la libido. Dans ce contexte obscurantiste, votre témoignage est donc crucial ! MERCI ! Cela peut aider d’autres patients. Avec mes amicales salutations
Bonjour Monsieur,
je viens de découvrir votre dernier livre que j’ai lu aussi passionnément qu’un bon roman policier.
A l’issu de sa lecture, je ne doute pas un instant que vos conclusions soient vraies.
J’ai donc arrêté immédiatement le prise quotidienne de mon Crestor 5.
Ce qui ne cesse de m’interpeler, c’est l’absence de relais de vos conclusions dans la grande presse en France, alors même qu’aux USA le débat est ouvert.
j’ai l’impression que c’est comme le nuage de Tchernobyl qui s’est arrêté à nos frontières !
J’ai toutefois une question relative à un effet secondaire dont vous ne parlez pas dans ce dernier livre, c’est l’effet désastreux sur la libido.
J’ai pu vérifier sur divers sites que d’autres que moi se plaignent de cet effet.
J’ai moi-même pu constater que lorsque mon medecin traitant m’a fait passer à une prise un jour sur deux, que ma libido remontait.
Mais ça je n’en ai pris conscience qu’après vous avoir lu !
Qu’en est-il ?
Merci pour votre réponse, et pour vos passionnantes publications.
Chère Monique, Merci de votre message. Il y a toutefois quelque chose qui semble vous avoir échappé : le cholestérol est innocent ! Si votre mode de vie est sain, oubliez le cholestérol car vous êtes protégée par votre mode de vie ! Si votre mode de vie est malsain, oubliez le cholestérol car ce qu’il faut changer pour vous protéger ce n’est pas votre cholestérol c’est votre mode de vie ! Dans tous les cas il ne sert à rien de le mesurer , il faut apprécier votre mode de vie et éventuellement l’adapter ! Bonne route !
Bonjour Dr de Lorgeril, J’ai lu vos 2 livres, regardé les deux émissions avec D. Pinard et vu sur le net votre conférence à l’université Laval à Québec sur les oméga-3.C’est avec beaucoup d’intérets et de respect, que je vous aborde, j’apprécie que vous alliez au fond du problème ( cholestérol) et que vous n’hésitiez pas a transmettre vos connaissances. Je suis infirmière depuis 21 ans, et jusqu’a maintenant, nous avons toujours été sous le modèle, cholestérol élevé=danger…Ayant depuis six mois un cholestérol total de 8.5mm/l, HDL 1.51 et LDL 5.36 ( suite a un bilan sanguin annuel) mon doc m’avait prescrit des fibrates, mais sans aucun résultat, j’ai essayer lipitor…quelle misère..3 jours et je n’en pouvait plus alors j’ai cessé d’en prendre j’ai avisé mon doc …elle veut absolument que je prenne des statines et elle est imperméable a mes arguments. J’ai pris RV au centre des maladies lipidique du CHUL de Québec. La question que je me pose, ayant toujours eu une alimentation saine, je fais de l’exercise et a ce moment je n’ai aucun problème cardiaque, je cherche quel facteur extérieur ou métabolique qui aurait conduit à cette hausse marquée de mon cholestérol, y aurait-il un lien avec la ménopause??? J’ai 52 ans.Une diététiste très reconnue au Québec et que j’apprécie tout particulièrement Mme Louise Lambert-Lagacé, cite dans son livre "Ménopause nutrition et santé p81", qu’il peut y avoir une hausse du taux de cholestérolemie de triglycérides et présence d’hypertension relié au fait d’être ménopausé. Alors je vous demande ce que vous en pensez, Dr de Lorgeril. Merci et bon courage…vous n`êtes plus seul.
Cher Sosthène (je ne sais si c’est féminin ou masculin), La question de l’homocystéine est très intéressante biologiquement et médicalement, quoique sans doute pas à propos de la mort subite mais plutôt du risque de thrombose veineuse et d’embolie pulmonaire, beaucoup plus rares que les accidents cardiaques et moins bien documentées dans les essais cliniques. Un autre point non négligeable, et que vous soulignez, c’est l’absence de gros conflit d’intérêt (mercantile) avec l’homocystéine ; ce qui signifie que les données scientifiques sont (en théorie) moins contaminées qu’avec les anticholestérol. Nous avons aujourd’hui un certain nombre de données intéressantes, que je ne peux pas résumer dans un blog : en deux mots, une homocystéine élevée semble augmenter le risque de thrombose veineuse et d’accident vasculaire cérébral, mais pratiquement pas celui de crise cardiaque ! Mieux vaut l’avoir plutôt basse, et donc l’abaisser, mais sans excès ! Conclusion : la diète méditerranéenne (sans tabac) avec l’exercice physique riche en vitamine du groupe B est la solution là aussi ! Amicalement
Bien que d’après mon généraliste je sois justiciable des statines que je refuse de prendre depuis des années après une expérience malheureuse (douleurs insupportables montée des transaminases des cpk arret obligatoire du tennis etc)je suis tout à fait d’accord avec le Docteur de Lorgerill après avoir lu avec attention ses deux livres ainsi que celui concernant les omega 3 . Cela n’empèche pas mon généraliste de me harceler à chaque consultation (tous les 3 mois) et c’est toujours un refus de ma part et je me rends compte maintenant que les statines étaient une arnaque que d’ailleurs je subodorais depuis longtemps. Cependant concernant les morts subites malgré les statines (et aussi sans doute sans) je me pose la question de savoir si ces morts ne résultent d’une montée de l’homocystéine dont les généralistes ne se préoccupent parce que tout simplement ils ignorent ce danger d’autant que bien que grave cela peut se soigner avec des vitamines(b6,b9 b12) non brevetables ce qui bien sur n’intéresse personne. Je suis conscient d’ouvrir là un nouveau débat qui à mon avis devrait ètre intéressant bien plus que l’affaire du cholestérol dont notre corps à le plus grand besoin à tout age. Merci beaucoup Docteur pour ce que vous faites et salutations
Bravo ylvekio, Vous avez fait un pas en avant, vous commencez à comprendre que les choses de la vie (et les maladies) sont plus compliquées que ce que la « théorie du cholestérol » essaie de faire croire. Vos questions témoignent d’un bon jugement, mais attention, vous ne trouverez pas dans un livre destiné au grand public (les éditeurs m’ont « sabré » les trois-quarts de ce que j’ai écrit) des réponses à toutes vos questions. Si les oméga-3 à fortes doses (sous forme de capsules) augmentent un peu le cholestérol, ça ne veut pas dire que cela augmente le risque de quoique ce soit ! Comme répété dans mes livres, le cholestérol est un très mauvais marqueur de risque au niveau individuel même si des programmes statistiques complexes parviennent (difficilement et pas toujours) à le faire émerger comme un très mauvais indicateur ! J’espère avoir été clair, mais c’est certainement plus clair dans mes livres à condition de lire minutieusement, chaque ligne compte ! Amitiés
Cher Valentin (de Bolivie), Merci de vos encouragements. Concernant vos deux questions, voici mes réponses : La deuxième tout d’abord, à propos de l’impérialisme intellectuel américain (qui sévit aussi en France) et de la naïveté des nouvelles générations de médecins (pareil en France), je n’ai évidemment pas de réponse et pas d’illusion non plus ; c’est pour cela que je me suis adressé directement aux patients (« Dites à votre médecin que … »). Quand en médecine, des « problèmes sociétaux » se posent, et le cholestérol pose un problème économique et politique (plus que scientifique), il ne faut pas s’attendre à trouver beaucoup de récalcitrants ou révolutionnaires parmi les médecins qui sont essentiellement recrutés dans la classe dominante, pour dire les choses simplement … Quand à votre première question concernant l’apo B, il est clair que cette protéine est portée par (constituante de) lipoprotéines qui donnent une idée différente du cholestérol ou des LDL puisqu’elles sont « réactives » aussi en cas de syndromes métaboliques (diabète, obésité, résistance à l’insuline, etc). Elles donnent (et l’apo B aussi) une évaluation de risque plus large, en théorie, que les LDL ou le cholestérol total. Ceci dit, il est plus facile de peser un patient ou de mesurer son tour de taille que de faire doser l’apo B, non ? Avec mes amitiés et en vous souhaitant bon courage !
Cher Raymond, Merci de vos encouragements. mais je vais vous gronder, et vertement, car vous m’avez mal lu ! La courbe de MRFIT est présentée dans ce livre afin de bien montrer aux lecteurs que je ne néglige aucun aspect du problème. Et surtout que je connais ces données ! Mais si vous m’aviez lu jusqu’au bout, et attentivement, vous auriez compris que je me soucie très peu de ces données épidémiologiques « observationnelles » et mauvaises indicatrices d’un mode de vie potentiellement délétères, et pas seulement pour le coeur ! Si vous mangez une livre de beurre par repas, votre cholestérol monte mais ce n’est pas le cholestérol qui va vous tuer, ce sont les acides gras saturés du beurre et aussi le manque de tout ce qui est nécessaire pour protéger votre coeur et que vous ne mangez pas quand vous mangez autant de beurre. La courbe de MRFIT vous montre qu’il y a des mangeurs de beurre, vraiment gros mangeurs de beurre ! Avez vous besoin du cholestérol de leur sang pour le savoir ? Non, il suffit de demander aux gens si ils mangent du beurre ! Les démonstrations de causalité nécessitent des expériences qui chez les humains s’appellent des essais cliniques. D’où l’importance que je donne à l’interprétation des essais cliniques et surtout à leur validité ! mais les choses sont encore plus compliquées : facteur Z, etc … Il faut donc relire le livre ! Avec mes amitiés et salutations.
Je suis très impressionné par la lecture de vos livre Comme je le suis ar la puissance des systèmes commerciaux dans les sphères médicales . Merci et continuez envers et contre la majorité. Mais je crois que de nombreux praticiens vous entendent bien désormais.
Toutefois, sur la base des données MRFIT, des pages 77-79 de " cholesterol, mensonges et propagande’ il faut noter la variation de pente des courbes à 250 mg de Cholesterol (la présentation de la page 79,attribuée à un lipidologiste parisien ne change pas la pente). On peut donc penser qu’il n’est pas raisonnable de dépasser cette valeur de 2.5 g/l.
Qui plus est, les résultats concernent une période de 6 ans…ce qui est peu. Qu’en est il 20 ans plus tard ?
Merci encore, pour tout.
Bonjour Dr. De Logeril
J’ai eu la chance de tomber sur vos articles en lisant lanutrition.fr ils ont vivement réveillé ma curiosité sur le sujet du cholestérol. Par la suite, et avant de quitter la Suisse, j’ai acheté vos deux livres plus par curiosité scientifique (je suis Biologiste-phytochimiste) que par nécessité (à 27 ans et avec une bonne hygiène de vie les problèmes de santé sont rares).
J’ai fini "Cholestérol, mensonges et propagande" et je suis a moitié du "Dites a votre médecin…" j’ai bien apprécié l’argumentation, l’analyse, la présentation des chiffes, bref je suis content de vous avoir lu, sa me donne plus d’arguments contre la médicalisation systématique de tout et pour tout. Bravo pour votre honnêteté et courage!!!
Maintenant, J’ai deux questions a vous poser, d’abord par rapport à l’Apoproteine B-100 (Apo B-100) si d’une part sa valeur est en corrélation avec les valeurs de cholestérol LDL (Le "mauvais" cholestérol") et puisque il a été bien argumenté par votre personne que le chiffre du cholestérol n’est pas important (soit il, le "mauvais" ou le "bon" cholestérol). La valeur de Apo B100 pourrait-elle avoir une utilité quelconque??
Pour la deuxième question. Une fois rentré chez moi en Bolivie, j’ai essayé d’aborder le sujet du cholestérol avec quelques médecins et de jeunes médecins (tout frais sortis de la fac) a ma surprise les médecins avec quelques années d’expérience étaient les seuls moyennement intéressés à savoir d’avantage sur l’argumentation que vous exposé dans vos livres, par contre les jeunes médecins… aucune question. Donc, mis a part la barrière linguistique, aurait-il, d’après vous, une manière de réveiller au moins la curiosité au moins le débat sur le cholestérol?? Faudrait-il être médecin pour en parler?? malheureusement dans des pays comme le mien, il existe l’axiome suivant:
Sa viens du nord + Grande marque ou labo = Vérité absolue.
En tout cas je suis reconnaissant d’avoir eu accès a vos livres. Merci de participer à réveiller l’esprit critique des gens.!!
Bon courage et Bonne continuation. Valentin Quinteros de Bolivie
j’avais lu et apprécié votre livre précédent avec ses passages fort plaisants:il faut un "épisode crétois" pour s’ouvrir à la vie et le régime éponyme pour la prolonger…votre ouvrage récent est tout aussi convaincant mais je me demande si votre théorie du cholestérol est bien stabilisée:vous en faites une sorte de "marqueur" d’un désordre dont il n’est pas la cause tout en affirmant que certains omega-3 ont tendance"à augmenter le cholestérol"(p115).Comment celui-ci peut-il etre le marqueur d’un désordre s’il augmente aussi avec son correcteur?il me semble aussi que vous suggérez qu’un chol.bas n’est pas garant de longévité…
Cher Benoît, Merci de vos encouragements. En première lecture, bon marché (10€), je vous recommande de bien lire nos deux livres aux Editions Alpen : 1- Le pouvoir des oméga-3 2- Alcool, vin et santé Tous les deux écrits avec Patricia Salen. Une fois cette étape franchie, les bases comprises, vous en saurez assez pour voler de vos propres ailes. Pour vous aider, toutefois, vous pouvez vous inspirer des habitudes traditionnelles des méditerranéens (du Liban à l’Espagne, de la Sicile à la Crète) en les adaptant à vos propres goûts en vous promenant sur Google. Vous pouvez aussi lire des bouquins de gastronomie, mais avant il faut avoir compris les grands principes. C’est pas dur et vous allez vous régaler ! Bon vent !
Bonlour M. Delorgeril,
J’ai terminé la lesture de vos 2 livres…Merci de les avoir écris. J’ai 52 ans je suis en bonne forme physique (tennis2 à 3 fois semaine depuis toujours) non fumeur et bon consommateur de vin ! j’ai cessai mon crestor 10mg depuis un mois et je vous le dis ;déjà j’ai moins mal partout je me croyais rendu vieux et malade depuis que j’avais »attrappé » le Cholestherol en 2005 !
Maintenant puis-je acheté un bon livre sur la diète mediterranéenne? si oui lequel ?
Merci encore
Cher André, Les médecins et les scientifiques n’ont pas réponse à tout. Les maladies cardiovasculaires sont extraordinairement multifactorielles, d’où l’absurdité de vouloir concentrer tous les efforts sur le cholestérol qui n’y ait probablement pour rien même si dans certains cas il peut nous alerter. Vos questions spécifiques : 1) « J’en déduis que le cholestérol est fabriqué surtout dans mon corps et qu’il est donc endogène. Que faire dans ce cas ? » Effectivement votre cholestérol est fabriqué par vos cellules et tant mieux pour vous ! 2) « Dois-je ignorer les valeurs du cholestérol mesuré ? » Au point d’alerte où vous êtes ça ne sert plus à rien de le mesurer effectivement ! 3) « Le respect d’une bonne hygiène de vie ainsi que d’un diète méditerranéen sont-ils suffisants? » Dans nos études (que personne ne conteste), l’adoption d’une diète méditerranéenne par des patients ayant fait un premier infarctus diminuait le risque de récidive de 70%, de décès cardiaque de 65% et de décès tout court de 56%, sur une période de 4 ans en moyenne. CONCLUSIONS : on peut grâce à la diète considérablement améliorer son pronostic (aucun médicament ne fait la moitié de cette protection), mais on n’est pas à 100% de protection évidemment. L’important dans votre cas c’est probablement de vérifier avec un nutritionniste si vous ne faites aucune erreur ! On ne sait jamais mieux vaut vérifier car vous n’êtes pas nutritionniste. Amicalement
Bonjour Dr. de Lorgeril,
J’ai lu attentivement vos deux livres concernant le cholestérol. Merci pour tous ces renseignements très instructifs. Quelque chose en moi me dit que vous êtes humain et courageux. Vous aimez ce que vous faites et surtout, vous voulez aider les gens. Vous avez fait un travail monumental en écrivant ces livres !!
Je souhaiterais vous poser une question et je pense que votre réponse sera utile à beaucoup de gens.
Ces livres m’ont fait réfléchir et j’ai pris la décision d’arrêter de prendre des satines. {10mg de sortis/jour}. Deux mois ont passé.Sans les satines, le LDL est monté à 4.7mmol/l et le HDL est resté à 1.2mmol/l triglycérides{1.71mmol/l}.J’ai bien compris que, en ce qui concerne la maladie coronarienne, le cholestérol n’était pas en cause.. Mais en avril 2001, j’ai eu une angine de poitrine et 5 mois plus tard, j’ai subi un triple pontage. A l’époque, le LDL mesuré était d’environ 5mmol/l Déjà avant 2001, je jouissais d’une bonne hygiène de vie, donc est-il possible que tous ces problèmes provenaient surtout du stress accumulé depuis des années?
A présent, je fais très attention à mon alimentation {diète méditerranéen} je pratique du sport tous les jours, je n’ai jamais fumé, je n’ai pas de diabète, pas d’hypertension, et mon poids est normal. J’en déduis que le cholestérol est fabriqué surtout dans mon corps et qu’il est donc endogène. Que faire dans ce cas ? Dois-je ignorer les valeurs du cholestérol mesuré ? Le respect d’une bonne hygiène de vie ainsi que d’un diète méditerranéen sont-ils suffisants? Dans mon alimentation, j’évalue le rapport omega6/3 à 3:1 {selon l’indice Pral} Suis-je suffisamment protégé ??
Merci pour votre réponse
André Pinto
Cher pierrovitch, Merci de vos encouragements, et aussi pour vos critiques numériques. Contrairement à ce que l’on pourrait penser je suis très content qu’on vienne me taquiner, et très spécialement à propos des chiffres rapportés. Ceux que vous contestez ne sont pas mes chiffres mais ceux rapportés par des auteurs dans des articles que je cite. Je me dois de citer les auteurs en les respectant. Quand c’est faux, et cela arrive, je me fais un plaisir de le dire. Concernant, par exemple, « l’activité physique moyenne des adolescentes noires aux USA qui aurait diminué de 100% », vous me dites « qu’il ne s’agit plus d’une diminution, mais d’une disparition! » Vous avez raison, c’est exactement le message épouvantable des auteurs : elles ne bougent plus du canapé, ou quasiment plus ! Concernant le 53%, vous avez raison, et là (au moment où j’écris) je n’ai pas de réponse : un des chiffres est faux ! Qui est coupable, nom de Dieu ? Les auteurs de l’article ? Moi qui aurait mal retranscrit ? L’éditeur ? L’imprimeur ? Une tête va tomber, je vous le garantis ! Ceci dit, il n’y a pas là manipulation ou mensonge, puisque tous les chiffres sont donnés et donc vérifiables. Vous faites la différence, j’espère, avec ce que je dénonce à longueur de pages ! En bref, « Errare humanum est ». A propos de « www.vignobles-lorgeril.fr », je ne sais pas exactement qui se cache derrière (pas très intéressé non plus), mais il y a plusieurs branches de la famille de Lorgeril (une famille à arbre généalogiques amazonien) où l’on travaille un peu le vin. A dire vrai, comme vous le savez au sud de la Loire pratiquement tout le monde a quelqu’un de sa famille qui travaille dans le vin. Vive la France !
Bonjour Dr de Logeril,
Je termine la lecture de "Dite à votre médecin que le cholestérol est innocent".
Loin d’être inabordable, je le trouve clair et bien documenté. Un grand merci donc pour cette compilation d’infos peu diffusées habituellement et pour votre critique pertinente (pour autant qu’un profane puisse en juger) de l’approche communément admise de la théorie du cholestérol (qui fait plus figure de dogme que de théorie au vu de la façon dont elle est habituellement défendue).
J’oserai cependant quelques petites remarques. Tout au long du livre il m’a semblé relever des petites incohérences de texte agrémentées de quelques calculs vaguement incorrectes… A moins qu’il s’agisse des limites de ma compréhension…
Je ne vais pas en faire la revue complète ici, je ne me suis d’ailleurs pas amusé à les noter mais je vous en cite quelques unes (sur lesquelles je retombe en feuilletant quelques pages au milieu du livre) pour l’exemple:
p 204 "En dix, l’activité physique moyenne des adolescentes noires au Etats-Unis à diminué de 100%"
Une diminution de 100% égal un total de 0, non? Il ne s’agit plus d’une diminution, mais d’une disparition! 😉
p 230 "…82 décès sur 154 crises cardiaques, une "case-fatality rate" d’environ 47%"
J’ai l’impression que la "c-f rate" est plutôt de d’environ 53%… (pas monstrueux comme différence mais 1 de vos vivants sur 8 environ est en fait mort)
etc
A moins que ce soit mon approche des mathématiques qui comporte des lacunes et dans ce cas je m’en excuse d’avance, je me permettrais de recommander une relecture plus attentive. D’autant que vous dénoncez l’utilisation approximative voir frauduleuse des chiffres par les organes et personnes dont vous critiquez l’approche.
Pour le reste, je ne peux que me féliciter de vous lire et j’ai déjà offert plusieurs de vos ouvrages à des amis à qui ils ont étés, je crois, fort utiles. Je pense également offrir à mon médecin (qui est loin d’être un fan de la sur-médication) "Dite à votre médecin que le cholestérol est innocent". Il me semble en effet que vous le "dite" mieux que je ne pourrais le faire moi-même et que ça devrait l’intéresser.
Bonne continuation et bon courage pour la suite!
PS: je présume que ceci est sans rapport avec vous: http://www.vignobles-lorgeril.fr 😉 😉 😉
Cher William de Montréal, Merci pour vos encouragements et bravo pour votre excellente analyse de la question des acides gras saturés versus non saturés ! Toutefois, il ne suffit pas de citer une référence ou un auteur pour être rassuré quand à la valeur de l’argumentaire développé, vous serez d’accord j’en suis sûr. Surtout ces temps-ci ! Dans un livre grand public, on ne peut évidemment pas argumenter sur le fond, mais sur un blog non plus ! Je crois, après trente ans de réflexion et d’hésitation, que raisonner sur un élément isolé d’une diète n’a pas beaucoup de sens. Ce sont les proportions respectives qui comptent. Dans la majorité des études épidémiologiques (années 1960-1980) montrant une relation entre cholestérol et mortalité cardiovasculaire (et ce n’est plus vrai maintenant sans doute en 2010) la consommation de saturés était très importante (disproportionnée) et constituait un des facteurs Z, probablement. D’autre part, et c’est mon principal argument, les deux types alimentaires associés à une protection contre les maladies cardiovasculaires et une bonne espérance de vie (modèle méditerranéen et asiatique japonais), la consommation de saturés est faible voire très faible. Reste, subsidiaire, l’hypothèse biologique mécanique : on a de bons arguments pour prétendre que les saturés augmentent le risque de thrombose (augmentation de la réactivité plaquettaire, et de la coagulation, diminution de la fibrinolyse). mais cela reste une question de proportions à nouveau et les bonnes études à ce sujet sont rares ! Avec mes amicales salutations
Bonjour Dr De Lorgeril,
Je viens de lire votre dernier livre, et je dois dire bravo. Vous avez réussi à très bien expliquer pour le commun des mortels les fausses théories derrières le "vilain cholestérol".
J’approuve à 100% vos théories sur les omégas 3. Je crois que le problème est plus une surconsommation d’oméga 6 (et qu’on ne pourra jamais avoir un ratio adéquat d’oméga 3 pour oméga 6 juste en consommant plus d’oméga 3…c’est quasi impossible dans notre contexte alimentaire…), mais bon.
Par contre, je dois avouer être surpris avec votre inclusion des gras suturés dans vos Facteurs Z. Depuis toujours les gras saturés et le cholestérol ont étés présentés comme les vilains jumeaux. Les gras saturés sont aussi souvent jumelés aux gras trans. Pourtant, les gras saturés sont "traditionnellement" le gras de prédilection de nos ancêtres, dans le temps avant les problèmes cardiaques, le diabète et les maladies dégénératives. Comment négliger les bien faits tels que:
– Ils sont nécessaire pour l’utilisation optimal les gras essentiels. Les omégas 3 sont mieux retenus dans les tissus lorsque l’alimentation est riche en gras saturé.
– Les acides gras saturés constituent 50% de la membrane de nos cellules
– Ils sont nécessaire à la santé de nos os (absorption du calcium)
– Ils abaissent Lp(a)
– Protège le foie
– Augment l’efficacité du système immunitaire
Les preuves médicales, lorsque bien analysés, ne supportent pas la théorie que "les gras saturés cause les maladies du coeur (Ravnskov, Journal of Clinical Epidemiology, Jun 1998. De plus, l’évaluation des gras dans les artères révèle que seulement 26% sont saturés. Le reste est non-saturé, et plus de la moitié poly-insaturé (Felton, Le Lancet, 2004).
Mon intention n’est pas de partir un débat, mais uniquement de savoir pourquoi vous peinturez les gras saturés comme un facteur déterminant dans les maladies du cœur. Pourtant, les points suivants sont déterminants dans les problémes cardiaques:
– l’élimination des gras anti-microbiens de la chaine alimentaire; les gras tropicaux (huile de noix de coco) et gras animal. Il y a un temps ou ces huiles nous protégeaient contre les virus et bactéries qui sont associés avec la venu des plaques pathogénique (?) qui causent les maladies du coeur (Fallon et Enig, "Diet and Heart Disease. Not What You Think", Consumer’s Research, Jul 1996)
– consommation excessive des huiles végétales et des gras hydrogénés
– consommatin excessive des hydrates de carbone rafinés
– déficience minéral (magnésium et iodine)
– déficience des vitamines A, C, D, E et le sélénium
Bon, c’est assé pour ce soir!
Merci encore pour votre temps Dr De Lorgeril et bravo encore pour votre livre.
William de Montréal
Avec un mode de vie adéquat, comme tout le monde le sait au moins intuitivement, la vie est belle ! Et longue ! Attention toutefois, de ne pas brûler les étapes. Documentez vous, Monsieur Saint-Eustache, car on ne fait pas sa révolution en 10 minutes, il faut avoir bien compris ! Et ne jetez pas TOUTES les pillules, certaines peuvent être utiles ! Amitiés
cher docteur Michel,voici ma courte histoire. a 50 ans le chene a cassé.. double pontage quel choc!Moi qui fumait beaucoup,qui travaillait beaucoup,qui mangait n importe quoi,qui n avait jamais mit les pieds dans un bureau de docteur mon tour etait venu.. apres 5 ans de lipitor et crestor et des douleurs musculaires que je croyais nécessaire pour absolument avoir un taux de 2.9 je tombe sur vous a l émission matinale de paul Arcand a 98.5 Montreal. quelle réflexion!maintenant je ne fume plus je mange le mieux que je peux je vais perdre 25 livres et faire de l exercice tous les jours.je n ai rien dit a mon (pusher ! )oups médecin et j ai crisser mes pilules dans les poubelles prise de sang et j attends les resultats dans 3 semaines voici ma question serais-je encore vivant dans 3 semaines?? merci de m avoir lu et vive la méditerranée !! Pierre de St-Eustache P Q
AVIS A TOUS LES FUMEURS ! LA VIE SANS TABAC, C’EST LE BONHEUR !
Cher M.St-Pierre, J’ai bien lu votre message. Comme je le dis souvent à mes interlocuteurs sur blog ou par e-mail, une consultation médicale sérieuse nécessite un entretien face à face et un examen physique du patient; éventuellement, des examens complémentaires comme un ECG. En restant très général, je m’autorise quelques commentaires concernant votre description particulière, cela de façon exceptionnelle parce que votre cas est révélateur d’une anxiété transmise de façon quasi terroriste [dans le sens de vouloir créer un climat de terreur] par quelques mauvais propagandistes.? Vous me dites que vous avez des symptômes thoraciques un mois après l’arrêt de votre statine et que cela cesse avec des grandes respirations. J’espère vous avoir bien compris. Si c’est le cas, je veux être très rassurant : vos symptômes sont tout à fait bénins et ce n’est certainement pas un spasme coronaire. Ou si il y a spasme (les bons médecins n’excluent jamais rien), il est peu dangereux. Les cardiologues expérimentés savent reconnaître (diagnostiquer) les spasmes coronaires et visiblement vous n’entrez pas dans ce cadre clinique. Ceci dit, vous pouvez consulter votre cardiologue sur ce point, il pourra aussi vous rassurer et programmer un enregistrement ECG sur 24 heures pour vérifier ce qui se passe au moment des symptômes. D’autre part, un mois après l’arrêt de la statine me paraît un délai trop important pour parler de syndrome de rebond. Ceux qui ont décrit le syndrome (à dire vrai une bien médiocre science médicale) parlaient de quelques heures voire quelques jours, pas plus pour suspecter ce syndrome. De toute façon, si spasme il y a , le meilleur traitement serait de façon ponctuelle au moment des symptômes un dérivé nitré (voire la simple nitroglycérine) ou un bloqueur calcique (vous pouvez aussi en parler avec votre médecin) et certainement pas une statine. Les effets secondaires d’une prise ponctuelle de nitroglycérine ne dépasse pas une brève migraine et au moindre doute, si vos symptômes persistent, prenez une dose et vous serez tranquille ! Finalement, pour être sincère, je vous dirais que je ne crois pas à l’existence de ce syndrome. Les données (cliniques et biologiques) existantes à ce propos sont d’une extrême faiblesse et suintent le marketing. C’est par acquis de conscience que j’en ai parlé dans mon premier livre (les bons scientifiques sont prudents et n’excluent aucune hypothèse a priori !) et après tout je ne vois pas pourquoi il faudrait arrêter brutalement sa statine et pas progressivement comme je le recommande, par prudence ! Après plusieurs années de traitement, une semaine de plus ou de moins ! Pour répondre à vos dernières questions, oui un mode de vie adéquate protège de toutes les manifestations cardiaques pathologiques de type ischémique à part quelques exceptions (maladies virales et autres) évidemment. Bon courage !
finit le lipitor depuis 2 mois finit les douleurs musculaires partout. on fait rewind et plus de tabac fruits et légumes 30 minutes de marche par jour on atteint notre poid santé assez
rapidement et le tour est joué….enfin je l espere voit mon médecin dans un mois
juste un peu de reflex tion tous le monde svp et adios les pilules??
Suite à votre entrevue télévisée à la SRC (le 9 janvier 2009), j’ai décidé d’arrêter la prise de statines (Lipitor-5mg/j) que je prenais depuis près de 10 ans ; au bout d’un mois précisément, j’étais à l’opéra, quand j’ai eu ce que vous appelez le syndrome de rebond, soit des spasmes vasculaires, j’ai donc dû quitter au 2ème acte, croyant avoir un malaise cardiaque; je suis retourné chez moi assez ébranlé et, quelques jours plus tard, c’est à la lecture de vos deux livres que j’ai noté que vous faisiez allusion à cet effet possible du syndrome de rebond lors d’un arrêt brutal de statines.
Le lecteur apprécierait que vous précisiez en quoi consiste ce syndrome et ne pas l’obliger à faire cette recherche lui-même, par le biais des dérivés nitrés, pour découvrir qu’il s’agissait de spasmes vasculaires pouvant même être fatidiques.
Entre temps, j’ai continué à faire de l’exercice physique et à m’entraîner (j’ai 63 ans) mais les effets pléiotropes sur l’endothélium dont vous traitez trop brièvement me laissent croire que les statines pourraient m’être quand même positives puisque vous écrivez à la page 190 de DITES À VOTRE… Si les statines étaient des donneurs de NO…"elles pourraient effectivement diminuer les symptômes coronariens sans avoir d’impact sur la survie ou sur les attaques cardiaques…". Ce qui semble être le cas, si on n’opte pas pour la nitroglycérine comme donneur de NO !
Me revoilà donc à la case départ :
D’un côté, en croyant à l’innocence du cholestérol et en cessant la prise de statines, je voulais mettre fin à ma faiblesse musculaire, à un certain essoufflement et aux dangers possibles des statines (sénilité précoce, cancer), de l’autre côté, les bienfaits des statines apportés à l’endothélium et à la pression artérielle, mes spasmes qui surviennent à l’occasion, et se calment quand je prends de profondes respirations, m’incitent à reprendre mes 5g de Lipitor/j.
Après plusieurs lectures de vos deux livres, je suis toujours hésitant.
Pour terminer, concernant le syndrome de rebond, le pire est-il passé ? Avec l’exercice physique et la diète méditerranéenne, le tout va-t-il revenir à la normale ou si c’est un syndrome qui va persister tant que
je ne reprendrai pas des statines ? Votre avis de cardiologue serait apprécié.
Cher Vieuxpotard, J’apprécie votre sens de l’humour. Quand les langues (notamment celles des professionnels des statines) se délieront, nous saurons ce qu’a été vraiment l’extraordinaire « arnaque du cholestérol ». En attendant, je recommande à tous nos lecteurs communs, sur ce blog, de ne pas suivre vos conseils évidemment. Un peu de Grosplant bien sûr mais pour protéger son coeur et pas pour diminuer son cholestérol car diminuer le cholestérol ne sert à rien ! Amicalement
Votre livre « Cholestérol Mensonges et Propagande » m’a conforté dans ce que je pensais depuis longtemps, bien que je me soit enrichi en vendant des statines. Mais en en parlant aux amis je me rend compte que beaucoup prenne des statines avec un cholesterol « normal ». Pour mon cholesterol trop élevé j’ai fait une cure de racines de poireau dans du Gros-plant, un petit verre tous les matins, associé à un régime méditerranéen pour diminué mon poids. Maintenant tout va bien, mais je pense que c’est le régime qui a été le plus efficace.
Cher Roger de Belgique, Merci de vos encouragements; mais ne soyez pas pessimiste, la terre tourne, et elle est ronde. Les choses sont en train de changer ! Il est temps d’exprimer ses doutes à haute voix et vous verrez que vous n’êtes pas seul. Mes livres vous donnent tous les arguments pour cela. Chacun à son poste : penser global, agir local ! Amicalement
merci pour votre travail . je vous écris de verviers en belgique et je suis généraliste . Ici le délire du cholestérol est total et la mise en doute du dogme expose à l’excommu nication et au bucher en cas de persistance. Le seul qui a un cerveau dans la région est le pr vincent castronovo de l’université de liège qui est sans doute au courant de vos travaux . Peut-etre pourriez-vous le contacter pour venir civiliser le monde médical local ?Encore merci et bravo pour votre courage. Prenez soin de vous et soyez fort prudent . Peut-etre à bientot .
Cher Vincent, Je ne saurais, en aucune manière, m’introduire dans un dossier médical que je n’ai pas dans les mains et dont je peux connaître tous les aboutissants. Vous comprendrez cela facilement. Toutefois, si votre témoignage est réaliste, et je pense qu’il l’est, il traduit un dérapage scandaleux de mauvaise médecine. Une pathologie mitrale ne justifie pas un traitement anti-cholestérol et un chiffre de cholestérol, quelque qu’il soit, non plus ! Vous avez montré, par ailleurs, que l’on pouvait par une modification du mode de vie appropriée changer des chiffres (qui ne sont pas des maladies) sans médicament, donc sans vous empoisonner. Ce qui ne veut pas dire que tous les médicaments sont inutiles chez vous : n’oubliez pas votre antibiotique quand vous allez chez le dentiste, par exemple ! Vous comprenez donc que la question de la mitrale doit être dissociée du reste (et notamment de la statine et du cholestérol). Si vous n’êtes pas content de votre médecin et de sa capacité d’écoute (un bon test est de lui apporter un de mes livres), il faut en changer ! Nous sommes dans un pays libre où l’on peut changer de médecin, et ne pas « subir » son médecin. Bon courage !
Il y a 15 ans, on m’a découvert un taux excessif de cholestérol et des triglycerides. J’ai une insuffisance mitrale et des plaques d’atherome non calcifiées. Je suis donc sous statines depuis 15 ans. Votre livre m’a bouleversé et m’a incité à rechercher d’autres manières de me soigner. J’ai commencé par prendre de la phytotherapie sous controle médical. J’ai modifié ma façon de me nourrir en controlant l’indice glycemique de mes aliments. Résultats : j’ai divisé par deux, sous controle médical, le médicament prescrit pour la tension (tenormine 100 associé à Aprovel 150), alors que je n’ai jamais eu de tension. J’ai divisé par deux, de ma propre initiative, le médicament pour le cholesterol qu’un cardiologue me prescrivait (crestor 10). J’ai perdu 9 kilos que je ne reprends pas. Mon taux de cholesterol total est de 1,8 grammes. Et pourtant, en cardiologie, on vient de me prescrire le doublement des statines (crestor 20). Donc je devrais ingérer 4 fois plus de statines que ce que je prends actuellement….Je suis sidéré et ne sais comment réagir face au médecin prescripteur. Faut il continuer à cacher mon comportement ? Faut il entrer en conflit avec le cardiologue ? Difficile ….et je me dis que si je dois être opéré comment va t’on me soigner ???? Pouvez vous me conseiller
Alors à défaut de trouver vos livres "sexy", je pourrai les trouver "alléchant" et ça demeure un des plus grands plaisirs de la vie, que de bien manger non? Désolé pour mon arrogance mais je me sens tellement berné par tout ce que l’on dit sur tout, que je ne sais plus à qui faire confiance. Alors avant toute chose, je me fait le devoir de lire vos ouvrages et me ferai un plaisir de vous y revenir pour en tirer les conclusions qui s’adaptent à mon cas. Merci encore de répondre aussi rapidement 😉
Cher Martin, Il est effectivement urgent de lire (je le devine à vos commentaires sur votre nutrition) et vous y trouverez ce qui est bon pour vous. Surtout vous découvrirez qu’avec la diète méditerranéenne, c’est aussi du plaisir ! Bonne route ! Quand à ce que rapportent des livres, c’est surtout des ennuis, parfois de la méchanceté ! Renseignez vous aussi, quitte à lire lisez un peu plus, sur l’économie du livre. Vous y découvrirez encore que pour « faire de la tune » avec des livres, il faut en écrire des très populaires ou des très « sexy » ce qui n’est pas le cas des miens qui, comme vous le constatez sont (hélas pour les lecteurs potentiels) difficiles à trouver. Pour un éditeur et un auteur en quête de « gros lot », vous nous voyez fort maladroits ! Décidément, si notre but principal était de nous enrichir nous devrions faire autre chose qu’aller à rebours des intérêts de l’économie marchande et de l’industrie pharmaceutique. Là vous trouverez des gens qui savent s’enrichir en disant des mensonges. Je reste à votre disposition (quand j’ai le temps) pour vous aider à découvrir ce que manger sain veut dire !
Cher M. Lorgeril, il est évident que je sais comment acheter un livre mais sans vous offusquer, vous êtes tellement invisible ici qu’il me faudra le demander (avant ce hasard sur le net, rapporté par une amie, je (moi et des millions de personnes) n’avais jamais entendu parlé de vous). Aussi, mes habitudes alimentaires ne sont pas exemplaires mais oui, elles sont viables i.e. 80% de ce que je mange est bon pour la santé (aucun "fastfood" et / ou aliment nocif) mais dites-moi, vous n’êtes pas un professionnel qui favoriserait les produits naturels j’espère! J’avoue qu’il me faut plus d’exercice et je compte bien y remédier dans l’immédiat mais pour la nourriture, il est difficile de faire plus dans mon cas sinon je sombrerai dans le monde grano à l’extrême et s’il me faut arriver là pour bien me nourrir, alors peut-être que ce médicament sera bien visé car si je dois changer du tout au tout mon alimentation alors, à quoi bon (car je ne serai plus moi-même)? Tout ce que je mange est faible en cholestérol, gras saturé et gras trans. Je ne mange que les blancs d’oeuf, etc. Mais avant toute chose, il me faudra lire vos livres et espérer y trouver des réponses tangibles qui vous donnera toute la gloire qui vous revient et qui me donneront ces réponses qui me diront que oui, ces médicaments sont une conspiration pour faire vendre avant tout. Je donne la chance au coureur… Vendre des livres, c’est comme vendre des médicaments non? Bref, je vais lire vos livres.. pendant ce temps, je mettrai mon médicament au placard car je ne tiens pas à l’utiliser et espère que j’y trouverai la raison, le bon sens des choses qui me dira: "Ce M. Lorgeril avait raison et n’était pas là juste pour vendre ses livres!".
cher mimi et mimi, Bien parlé ! Et surtout, vu votre âge, n’oubliez pas le petit Cognac du soir, petit plus pour citoyens avertis qui déjà suivent le régime méditerranéen et son inévitable boisson alcoolisée … Tellement bon de voir qu’il y a encore des seniors qui gardent tout leur bon sens ! Résistons ! Amitiés
Cher Martin, J’apprécie beaucoup votre sens de l’humour. De là à essayer de me faire croire que vous ne savez pas acheter un livre, vous exagérez un peu ! Toute bonne librairie et aussi par Internet via Amazone ! Et ne vous laissez pas raconter des histoires, ni par par les autres, ni par vous-même : êtes-vous bien sûr que votre mode de vie, et notamment vos habitudes alimentaires vous protègent ? Avant de vous embarquez dans un processus d’empoisonnement chronique avec des médicaments inutiles, c’est cela qu’il vous faut vérifier en priorité. Si vous ne savez pas comment on fait pour acheter un livre, je crains aussi qu’il faille vous faire aider pour évaluer vos habitudes alimentaires ! Bon entendeur, salut !
Vous me sauvez la vie, car mon médecin traitant ne cesse de me culpabiliser et de me menacer de désastres cardiovasculaires si je ne prends pas le médicament de la médecine officielle. Jusqu’ici j’ai refusé, fermement, et je vais continuer grâce à vous. Je vais avoir 70 ans, je mange méditerranéen, je marche sur mes collines et je remercie Dieu tous les jours.
Je n’ai malheureusement pas lu ces deux livres puisque je viens tout juste de découvrir cet article, par le biais d’une amie. Moi, je viens tout juste, hier le 6 février, de me faire prescrire du Crestor a 10mg à raison d’un combiné de cholestérol à 8.1, LDL à 5 et HDL à 0.78. Il semblerait, suite aux antécédents familiaux, que je n’ai pas vraiment le choix car même si je me nourris convenablement, et que je fais de l’exercice, mon système n’ira qu’en empirant avec le temps. J’ai 38 ans présentement et je me pose plusieurs questions car je ne suis pas prêt à ingérer un médicament pendant des années mais je ne voudrais pas y laisser ma peau à 51 ans comme mon père ou encore, un infarctus à 41 ans!!
Je sais également que l’on peut aisément se faire tromper dans un domaine inconnu. Je prends par exemple, ma visite au garage l’autre jour où le garagiste m’informe que la "timing belt" doit être changée aux 100000km alors que j’en étais à 150000km, que si elle brise, elle briserait le moteur, un autre 2000$!! Je passe quelques jours après chez le concessionnaire qui me garantie que je ne cours aucun danger puisque le km de changement de pièces n’est pas 100000 mais 150000, et qu’advenant un bris, le moteur ne subirait aucun bris majeur donc, panique inutile!!!! Il est très facile de tromper les gens quand les gens sont ignorant du sujet.
Alors, où puis-je me procurer vos deux livres car pour moi, la première chose serait de les lire avant de prendre quelconque médicaments.
Je suppose qu’il y a des perles rares, notamment parmi les micronutritionnistes auxquels je donne des cours chaque année au DIU de micronutrition de Dijon (Université de Bourgogne). Vous pourriez par exemple demander à l’administration de cette université la liste des diplômés récents et chercher si il y en a un proche de votre domicile. Surtout, ne vous découragez pas, si vous suivez scrupuleusement les conseils que je donne dans mes livres (mais ça serait mieux d’être suivie par un professionnel), vous diminuez considérablement le risque de récidive. Avec les statines, il n’y a aucun espoir de diminuer le risque contrairement aux croyances naïves de certains médecins qui ont gobé (sans mâcher) le balivernes de la fameuse étude SPARCL, le déshonneur des scientifiques ! Avec mes amitiés
Tout d’abord un très grand merci pour le courage du Dct Lorgeril. Je suis confrontée moi même à la « doxa » du cholestérol. J’ai fait un AIT, et je suis sortie de l’hôpital avec un protocole, incluant évidemment des statines. Sans avoir connaissance de vos ouvrages, des suspicions par rapport à ce médicament m’interpellaient (suivi sur le foie et les muscles, les taux très faibles de LDL exigés, …). J’ai arrêté la prise de ce médicament pour suivre un régime alimentaire. Malheureusement, tout ce qui était « bon » (HDL, triglycérides) devenait mauvais …le reste aussi, bref une tourmente et un énorme stress pour me conformer « aux normes ». Lorsque j’ai découvert vos livres … !!! enfin j’ai pu respirer, merci. Néanmoins, j’ai des difficultés à trouver des médecins généralistes (dans la région parisienne) qui soient en accord avec vos thèses. Où trouver ces perles rares ?.
Cher François, Merci de votre confiance. Les statines sont des poisons de la cellule. Les stopper ne peut faire que du bien ! Mais il est préférable de ne pas arrêter d’un coup, comme je l’explique dans mes livres. Amitiés
Dr Lorgeril, à quoi doit s’attendre quelqu’un qui prend du Lipitor tous les jours depuis une dizaine d’année et qui arrête du jour au lendemain.
Quels sont les effets pour le foie et le corps en général?
Les statines créent-elles une dépendance?
Existe-t-il un danger quelconque d’agir ainsi ou enfin le corps se sent libéré d’un agent toxique et c’est mieux ainsi.
Chère Marielle, Je ne saurais en aucun cas m’immiscer dans cette relation particulière et privilégiée entre vous et votre médecin traitant, d’autant que j’ignore tout de votre dossier médical particulier, et un dossier médical est toujours très particulier ! Ceci dit, sur la base de votre témoignage très succinct, et pour l’information d’autres lecteurs potentiels, le fait d’avoir un souffle au coeur ou d’avoir eu un changement de valve aortique ne justifie en rien de vous prescrire un médicament ou un régime anti-cholestérol. Mais, sans doute (je l’espère), il avait d’autres raisons que celles-là. Mais peut-être que non car de nombreux médecins (souvent en croyant bien faire) prescrivent des statines en dehors de tout bon sens, et souvent même en dehors des règles de prescription généralement admises (et qui sont très souples). La responsabilité des universitaires (experts ou pseudo experts) et des autorités de santé dans cette dérive totalement délirante (c’est à dire sans justification scientifique) est engagée. L’heure des comptes finira par sonner. Même Bernard Madoff et ses complices ont fini par se faire prendre. Même MERCK avec le scandale du VIOXX a finit par tomber ! Avec me amitiés et encouragements
Mais alors Dr de Lorgeril, toutes ces années à ingurgiter du Lipitor pour ne pas aggraver le souffle au coeur et après l’implantation d’une valve aortique biologique, poursuivre le traitement pour protéger les artères etc…Et que dira mon médecin de l’Institut de cardiologie de Montréal quand je lui apprendrai ma dissidence? Vous m’avez rendu très perplexe, inquiet même. Vous me laissez sur ma faim, tant de gens comme moi seront déstabilisés et impuissants. Votre intervention explosive se doit d’être mieux expliquée, débattue avec des opposants sérieux dont vous pourriez confronter et réfuter les affirmations. Merci, Daniel de nous avoir servi cette révélation-choc. Merci aussi de mieux nous éclairer.