Nouveau livre sur le cholestérol et les statines
CHOLESTEROL, MENSONGES ET PROPAGANDE est le titre de mon nouveau livre à paraître en septembre.
C’est la suite de l’ouvrage Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent publié en 2007 et dans lequel j’exposais la question du cholestérol dans la médecine moderne. Je l’ai voulu plus accessible et moins spécialisé que le précédent, en l’élargissant au plan sociétal. Alors que « Dites à votre médecin… » s’adressait à des patients et à leurs médecins, ce nouveau livre s’adresse au public en général et aux citoyens. En effet, la problématique du cholestérol n’est pas seulement médicale et scientifique, ou biologique, elle a aussi des racines et des prolongements sociaux et économiques majeurs, en particulier des aspects éthiques qui transcendent tous les autres aspects. Au sens large du mot, avec 7 millions de consommateurs de médicaments anti-cholestérol et un coût annuel de 1 milliard d’Euros pour Les Caisses d’Assurance Maladie, c’est devenu un problème politique.
L’ouvrage précédent, fondé sur mon expérience de médecin et de chercheur, décrivait ma lente démarche vers la prise de conscience que nous faisons fausse route en faisant la guerre au cholestérol. Il a donné lieu à une multitude de réactions contradictoires. Elles n’étaient pas toutes du domaine de la médecine et de la science, le plus souvent positives, parfois négatives bien sûr !
Si je laisse de côté les rares réactions épidermiques et affectives – car pour certains médecins et patients, la nocivité du cholestérol et la nécessité de le diminuer par des médicaments sont devenues des sortes de dogmes sacrés –, j’ai été frappé par la qualité des témoignages et par l’importance des nouvelles questions soulevées par mes lecteurs. Ainsi je n’étais point seul ! Beaucoup de lecteurs s’interrogeaient spécifiquement sur la validité scientifique et la pertinence des recherches dans ce domaine, en particulier les conditions techniques et éthiques des études épidémiologiques et des essais cliniques.
J’en ai conclu que bien d’autres aspects de la question du cholestérol devaient, presque dans l’urgence, être traités dans un nouveau livre destiné cette fois au grand public. De plus, au cours des deux années qui se sont écoulées entre la rédaction du livre, sa publication et aujourd’hui (juillet 2008), beaucoup de choses se sont passées, qui ont considérablement modifié le paysage médical, scientifique et socio-économique dans lequel la question du cholestérol s’inscrit désormais.
Remettre en question la dangerosité du cholestérol et la nécessité de le diminuer avec des médicaments, n’est plus une question taboue, notamment aux Etats-Unis. Il suffit d’ouvrir les oreilles, ou de visiter les sites Internet américains consacrés à la santé, pour s’en apercevoir. Malheureusement, c’est loin d’être le cas en France où seuls quelques rares médias généralistes ont pris, avec beaucoup d’intelligence, le relais de mon argumentaire.
Ainsi, il m’est apparu rapidement qu’une nouvelle analyse, une nouvelle mise au point, était devenue indispensable. Il fallait notamment, en plus de la description panoramique que j’avais réalisée dans le livre précédent, une version chronologique et historique de la question du cholestérol.
Comment le cholestérol delirium a commencé ? Comment une à une les perles du collier ont été enfilées ? Comment un à un les nœuds de la corde ont été noués, jusqu’à devenir une sorte de garrot qui nous asphyxie et nous empêche de prendre conscience de la réalité des faits ? C’est à ces questions que ce livre tente de répondre.
Y répondre est primordiale pour la recherche médicale car il n’y aura pas de progrès dans la prévention des maladies cardiovasculaires tant que le chemin sera encombré par des idées et théories fausses ou absurdes qui obscurcissent les cerveaux et capturent l’essentiel des efforts de recherche non publique.
Ma conclusion, c’est que la question du cholestérol et des statines a toutes les apparences d’une des plus extraordinaires arnaques médicales et scientifiques jamais perpétrées dans les sociétés modernes et post modernes.
Les techniques les plus sophistiquées de la propagande et de la désinformation ont été utilisées pour faire admettre des aberrations à la grande majorité des professionnels et au public.
Certains romans commencent par la fin. L’intrigue s’ouvre sur un drame puis le romancier remonte dans le temps pour expliquer comment les protagonistes en sont arrivés là. L’histoire du cholestérol que je me propose de vous raconter est du même genre. A la manière d’un roman policier, je commencerai par évoquer les événements les plus récents. Je reconstituerai ensuite le puzzle de cette sombre histoire dans les chapitres suivants mais en l’éclairant de la lumière de nos nouvelles connaissances et surtout, de notre prise de conscience progressive de la réalité des faits.
Livre publié aux Editions Thierry Souccar
docteur,
je ne sais qui organise, j’ai appris cela par la radio, puis j’ai su par le centre hospitalier de macon -03.85.20.30.40 et par le service cardio-vasculaire que ce tenait la semaine du coeur et que demain était une journée comme citait précédemment. Cela se passerait espace carnot, rue carnot de 10h a 19h.30, atelier, conférence ect. A votre service, si j’apprend d’autres infos.
Cher sixfrancs,
Je n’ai pas été invité à Macon, je ne sais pas qui organise cette rencontre, tenez-moi au courant, je serais curieux de savoir si il n’y a pas là opportunité de faire du marketing pour les statines. Dites moi. Amitiés
Docteur,
Ce vendreid 25 septembre se tiendra a Macon, espace carnot des discusions, débats, ateliers sur le coeur.
Seriez vous présent et apporter ainsi vos connaissances?
Cher ccmiens,
Bonne question, quoique de peu d’intérêt une fois qu’on a compris que le cholestérol est un témoin innocent. Tout le problème est de savoir quel est le point de départ. Effectivement, la diète méditerranéenne traditionnelle adoptée par quelqu’un qui vient d’un régime « westen » ou « breton-normand » plein beurre-plein lard est associée à une diminution du cholestérol, parfois impressionnante ! Par contre, si comme dans l’Etude de Lyon, la diète méditerranéenne est comparée à une diète spécifiquement anticholestérol « low fat et plein tournesol », il y a peu de chance de voir une différence dans la mesure du cholestérol. Mais le pronostic cardiovasculaire est totalement différent (pour un cholestérol semblable), au grand désarroi des idéologues du cholestérol qui concluent (devinez quoi ?) : qu’il faut prendre des statines car les régimes anticholestérol sont inefficaces !! « Plus con, tu meurs », comme disent les jeunes gens d’aujourd’hui ! Allez, à bientôt, et regardez pas trop les publicités à la télé !
Bonjour Docteur,
Si l’on admet vos thèses sur le rôle du cholestérol, est-ce qu’en toute logique une activité physique journalière et une diète méditerranéenne (bio) telles que vous les préconisez auront pour conséquence possible de faire baisser son niveau?
En tant que nutritionniste que pensez-vous de la consommation régulière de flocons d’avoine?
Amicalement
Chère Anouck,
C’est effectivement en parlant (en marchant) qu’on avance (qu’on progresse). Nul n’a la vérité ! Mais beaucoup trop ont comme unique préoccupation le « business », ceux-là hélas sont irrécupérables. Ce sont des ennemis de l’humanité et ce n’est pas de la psychologie. Le cynisme de certains est époustouflant, je le raconte dans mes livres. Mais tous les autres … Amicalement
Bonjour M. De Lorgeril, encore merci pour vos messages pleins de nuance et de bon sens.Je pense que le mieux est d’aller discuter avec ce cardiologue afin de trouver un terrain d’entente. Si il ne veut pas nous (le service diététique) aurons au moins essayé mais surtout nous allons mettre un document au point pour nos patients pour la prévention des maladies cardio vasculaires et nous lui montrerons. Dans ce débat, nous devons avoir à l’esprit qu’au bout il y a un malade, malade potentiel que nous serons peut-être un jour. Combien de phrases maladroites de la part des soignants restent comme une trace indélébile et perturbe psychiquement les patients pour longtemps. Ma fille est en 3ème année de médecine et j’essaie de la conseiller au mieux afin qu’elle nuance son langage.
La lecture de votre blog m’a fait beaucoup avancer et je vous en remercie vivement.
Amicalement
Chère Angèle, A dire vrai, je ne vois pas comment vous aider car si vous avez raison, sans aucun doute, il a raison aussi un petit peu ! Effectivement dans l’Etude de Lyon, nous fûmes assez « rigides » (comme il dit qu’il faut l’être car nous savions qu’il faut « profiter » de cette période du post-infarctus pour « imprimer » de nouvelles règles de comportement sans compromis, cela concerne aussi bien la nutrition que le tabac) ou selon un terme un peu psy, plutôt patriarchal.
Inversement, notre position avec les patients était très humaine, la diététicienne très « maternante » si vous voyez ce que je veux dire. On passait donc beaucoup de temps avec les patients (au moins deux heures pour la première visite avec un feu croisé du cardiologue et de la diététicienne (selon la technique de Watzlavick). Et ce fut efficace, personne ne le conteste ! Evidemment, on ne se contentait pas de « fiche », vous avez raison, c’est infantile comme technique ! La seule issue est de négocier avec ce cardiologue, mais si c’est un psycho-rigide, je vous vois mal partie. Hélas, voilà la médecine française de ce début de siècle. Imaginez vous que c’est encore plus absurde avec les médicaments et que là, ils se prennent pour des Dieux, tout en étant souvent (presque toujours) incultes scientifiquement, et plus ils sont incultes et plus ils sont arrogants (premier théorème de la sociologie médicale). N’abandonnez pas le combat ! Amitiés.
Cher lolo83, Je ne sais pas finalement ce qui vous tracasse : l’hypercholestérolémie, la famille, le crestor*, les antioxydants ?
Il faudrait au moins un livre pour essayer de vous répondre. Désolé, j’ai déjà fait le boulot et je ne vais pas recommencer juste pour vous, vous le comprendrez ! Vous avez quand même de la chance, car j’en ai écrit deux livres (et pleins d’articles mais surtout en anglais) pour informer de gens comme vous qui sont un peu perdus. En général, leurs médecins le sont aussi, mais ils ne vont pas le dire. Vous trouverez des réponses à vos interrogations, et à bien d’autres questions auxquelles vous n’avez même pas pensé, et vos médecins non plus probablement ! Aujourd’hui, c’est à vous de faire un effort pour prendre votre santé en mains ! En arrêtant de croire toutes les idioties qu’on entend et qui sont pour le business ! Je serai là pour vous épauler mais il vous faut vous y mettre en premier, bon courage, rien n’est perdu, au contraire, vous êtes au début de la prise de conscience, tout est possible ! Amitiés
Chère Anouck,
Vous avez remarqué que j’ai enlevé votre adresse mail de votre message, par prudence. Il y a des milliers de visiteurs tous les mois sur ce blog ! Sur le fond vous avez raison ! Pour la prescription de statines, n’oubliez pas que les médecins le font plus « pour se couvrir » que par conviction, en général ! Dans le fond, il y a une logique ! Maintenant, considérez que la majorité des médecins n’ont pas eu de formation en diététique et en nutrition, et pas en psychologie non plus. Ils appliquent en nutrition les mêmes méthodes qu’en pharmacologie, ils prescrivent ! C’est déjà pas si mal, peut-on dire ! On pourrait faire mieux, c’est sûr, mais en l’absence de dialogue entre professionnels, comment progresser selon vos propositions ? Bon courage !
Bonjour M. De Lorgeril, merci pour votre réponse rapide. J’ai lu attentivement votre réponse et je suis d’accord qu’il est important qu’un cardiologue s’intéresse au moins à la diète méditérranéenne mais je pense que savoir faire passer un message l’est d’autant plus et surtout évaluer si les patients arrivent à se plier aux consignes données. Sinon j’ai l’impression qu’en tant que soignant on se donne bonne conscience en disant j’ai fait passé le message j’ai la conscience tranquille. Pour ma part j’aime savoir si le patient a bien compris et ne se sent pas coupable mais responsable.De plus ce même cardiologue prescrit des statines, donc pas très logique tout cela.
Amicalement.Anouck
Bonjour M. de Lorgeril! tout d’abord félicitations pour rompre le silence entendu du système!
En ce qui me concerne, j’ai 51 ans avec un jumeau qui lui souffre aussi d’hypercholestérolémie (4,5g dont 4 de LDL). Nous nous sommes faits opérer le même jour l’année denière le 13 juin 2008 à 1000 km d’intervalle (incroyable non!) lui pour un triple pontage, moi simplement pour la pose d’un stent.
Non traités auparavant, il y a de quoi mesurer que le style de vie est très important, car personnellement j’ai changé de vie 10 ans avant lui, avec une femme aimante à la maison, une vie à la campagne, une bonne alimentation et de l’exercice (construction de la maison 240 m2!). Mais apparemment ce cas n’intéresse personne…Pourtant un bon sujet de thèse!
Deuxièmement, j’ai appris lors de ma coronarographie que 2 de mes coronaires s’étaient déjà bouchées (!) mais sans que je ressente la moindre douleur, et la nature avait (par quel heureux phénomène) elle-même revascularisé ces deux vaisseaux au coeur! Ce "miracle" n’intéresse personne non plus!…..
Depuis mon opération je prends crestor 10 et ezetrol 10, avec d’importants effets secondaires (vertiges, douleurs dans les articulations, etc.) et mon taux reste désespérément (pour mon docteur) élevé (2,16 dont 1,71 de LDL). Je ne sais plus quoi faire!
J’envisage de prendre des anti-oxydants mais apparemment vous n’avez pas l’air pour! Pourrait-on avoir la liste des études dont vous parlez et qui prouveraient l’inadéquation de ces méthodes (et même leur dangerosité!).
merci d’avance! malgré la tête qui tourne, j’ai décidé de reprendre le sport (vélo et marche). Mais je ne sais pas si je dois continuer à prendre mes médics!
Je suis diététicienne dans un centre de réadaptation cardiaque depuis une quinzaine d’année. Je m’occupe donc de patients venant de faire un IDM (prévention secondaire). J’ai beaucoup changé de discours en suivant avec passion toutes les etudes et livres sur le sujet, les votres et ceux de Theirry Souccar en particulier. J’essaie donc, par de multiples ateliers (boites factices, atelier petit dejeuner, cuisine, lecture des etiquettes…), de faire changer les habitudes alimentaires de mes patients…je leur conseille de remplacer le beurre par de la margarine (riche en AGMI) ou au moins de reduire la consommation de beurre à 10 g par jour, d’utiliser exclusivement les huiles d’olive et de colza, j’insiste sur la suppression du tournesol, pepins de raisin…, je permets l’huile d’arachide (riche en AGMI et supportant bien les fortes temperatures) pour les fritures occasionnelles (qu’en pensez vous?), le poisson 4 fois par semaine, la diminution de la consommation des viandes (boeuf et porc 1 à 2 fois maxi par semaine dans les morceaux maigres, mouton rarement, sinon gibiers, cheval et volailles le plus souvent), biensur legumes et fruits 5 fois par jour (PNNS oblige!), fromages gras 30 g par jour et 2 laitages maigres ou allégés maxi (dixit Souccar…avant je disais laitages à volonté…), lait demi ecrémé: 250 ml maximum sinon lait écrémé, crème légére 5% pour aggrémenter certains plats:3c. à soupe par semaine…mais voilà j’ai un gros problème: le cardiologue qui vient d’arriver dans mon service distribue une fiche où est relaté votre nom et la Lyon diet Study avec la liste des aliments autorisés et interdits…il ne veut donc pas que je rencontre les patients, la fiche suffit, ils n’ont qu’à supprimer le beurre, la crème, le boeuf, le porc et le mouton. Car qui dit éducation des patients dit compromis, ce qu’il ne veut pas car pour lui, si on commence à faire des compromis avec les patients, c’est leur permettre de ne pas suivre à la lettre vos conseils et donc c’est non assistance à personnes en danger! Pour ce cardiologue, il n’y a avait pas de beurre ni de boeuf ni de crème allégée dans l’etude Lyonnaise donc il faut carrément interdire ces aliments à nos patients. Si on leur en laisse même trés peu, ils vont en prendre davantage et on risque… un procès!! Notre chef de service est trés partagé entre nous 2, comment lui faire entendre que nos patients ne peuvent pas changer d’habitudes alimentaires du jour au lendemain, qu’ils ont déjà arrêter de fumer, commencer de marcher tous les jours, etc… Je suis donc trés malheureuse de ne plus m’occuper de ces patients pour lesquels, avec le cardiologue précédent, j’avais même écrit un livre avec tous ces bons conseils et des astuces et menus pour leur rendre la vie plus facile. Merci d’avance pour votre aide
Chère Anouck,
Merci de votre message et de votre confiance. N’en voulez pas trop à votre cardiologue, il veut bien faire, réjouissez vous d’en avoir un qui croit que la nutrition est importante, la plupart ne traitent que par des médicaments inutiles et dangereux ! Il n’est pas absurde d’être un peu « psychorigide » une fois qu’on a compris qu’une crise cardiaque sur deux est fatale ! Et que les médicaments sont totalement inefficaces, contrairement aux clameurs de quelques fanatiques inconscients ! Nous sommes nous-aussi préoccupés par la question du lait qui est sans aucun doute un aliment complet, notamment pour les bébés. Est-il utile pour les adultes ? Doit-on, comme vous le faites (et comme le fait l’industrie laitière) réduire le lait à son contenu en calcium ? Il faudrait écrire un livre entier sur la question DES laits (celui de brebis n’est pas celui de la vache, c’est sûr, au moins en termes d’acides gras) et sur la question DES produits laitiers, notamment les fermentés et les non fermentés ! Sans compter la façon dont les animaux sont nourris, paramètre déterminant ! Pas la place ici ! Trop de variables ! Comment faisons nous quand nous sommes dans le brouillard et que les données scientifiques sont insuffisantes pour décréter quoique ce soit ? Et il n’y a pas que le calcium du lait qui pose problème. Nous nous replions sur du solide en nous posant la question : que font (ou que faisaient) les populations protégées ? Et on fait comme elles, même si on ne comprend pas pourquoi ça marchait ! C’est notre recette, exactement comme je vous le dis. Amicalement
Merci beaucoup pour ce blog très enrichissant. Je suis cadre diététicien et avec l’équipe que je manage nous recommençons tous nos régimes de sortie et notamment celui sur la prévention des maladies cardiovasculaires(qui s’appelle régime hypocholestérolémiant mais que nous allons intituler autrement, ça c’est sûr) J’ai lu attentivement votre article sur la diète méditerranéenne car au CHU où je travaille, un cardiologue fait du terrorisme alimentaire avec cette diète méditerranéenne en disant que manger 10g de beurre par jour au Petit déjeuner, c’est comme manger de l’arsenic que le boeuf est à proscrire totalement, qu’il ne faut manger que du fromage de chèvre ou de brebis… et j’en passe et des meilleurs.Je ne pense pas que c’est avec ce genre de discours que nous faisons changer les habitudes alimentaires. Les conseils que les diététiciennes donnent vont beaucoup dans le sens de la diète méditerranéenne mais en tenant compte des habitudes antérieures et en laissant aux patients le temps de s’approprier cette nouvelle façon de manger. Le changement doit venir d’eux.
Cependant en ayant lu tous les articles de votre blog, une chose m’interpelle: "aucune étude n’a montré que le Ca++ des produits laitiers diminuent les fractures des os". Mais aucune étude ne montre l’inverse et la richesse en Ca++ des produits laitiers n’est pas à prouver ou alors les analyses sont fausses. J’ai toujours lutté contre le pouvoir de l’agroalimentaire et j’ai toujours lu les articles avec beaucoup d’esprit critique mais ce point sur le Ca++ me perturbe peut-être parce que j’ai des origines paysannes et qu’enfant je buvais le lait que ma grand-mère était en train de traire. Entendre dans la bouche de beaucoup de personnes que le lait est un poison et déminéralise, est-ce prouvé par des publications sérieuses et ce discours n’est-il pas exagéré? D’avance merci pour votre réponse
Chère Sosthène,
Personne ne nous oblige à allumer le poste ou à éteindre la télé ! Nous sommes libres ! Y compris d’émettre des opinions qui ne sont pas conformes. Vive la liberté !
Or blog. La radio est europe 1 et la journaliste Marie Drucker. Ou est le temps ou Marc Menant pouvait s’exprimer or du politquement et médicalement correct. Merci bon courage et salutations
Cher Juan,
Je suppose que vous n’avez pas arrêté TOUS vos médicaments sans l’avis de votre cardiologue. Si il était d’accord, c’est que ces médicaments étaient vraiment inutiles ! En aucune manière, l’arrêt de chacun de ces médicaments ne peut être tenu pour responsable de problème sexuel. Il est par contre possible que vous soyez dans une phase de « rétablissement métabolique » après des années d’empoisonnement et que votre physiologie soit un peu paresseuse pour se remettre en place. La patience, notamment du côté de votre partenaire mais aussi du vôtre, devrait être le meilleur remède. Si votre cardiologue vous propose une petite aide pharmacologique, pour passer ce cap difficile, pourquoi s’en priver ? Ce peut être une expérience amusante pour votre couple, et rien de mieux que l’amusement pour une sexualité épanouie … Cher Juan, je vous souhaite beaucoup de plaisir !
Cher André,
Je ne parle pas des triglycérides dans mes livres car c’est un tout autre sujet que le cholestérol. Une augmentation des triglycérides (sans doute n’est-ce pas une anomalie isolée de votre bilan biologique ? Cholestérol normal ? Sans doute avez-vous d’autres manifestations « anormales » comme un surpoids, une surconsommation d’alcool ou autre chose ?) J’ose espérer qu’on ne s’est pas contenté de vous donner un médicament sans vous expliquer pourquoi les triglycérides peuvent augmenter et ce qu’il faut faire, en termes de mode de vie surtout, pour y remédier. En effet, une augmentation de triglycérides est, un peu comme le cholestérol, surtout révélatrice d’un mode de vie délétère. S’y attaquer avec un médicament sans s’occuper de la cause, c’est comme un coup d’épé dans l’eau, ça ne sert à rien sinon à récolter les éclaboussures (les effets secondaires nocifs) du médicament. Urgent de prendre votre vie et votre santé en mains. J’espère que vous trouverez un médecin compétent ! En attendant, tout ce qui est dit sur le cholestérol dans mes livres est valable pour protéger votre santé si il s’avérait que c’est votre mode de vie qui est en cause. Bonne route, camarade !
Bonjour Dr de Lorgeril! Mon médecin à trouver mon taux de triglycérides élevée 5.1. Il m’a prescrit du Bezalip 400 mg j’ai eu des maux de ventre et des gaz intestinaux à n’en plus finir… J’ai cesser la médication car ce Médecin à pris sa retraite depuis, devrais-je aller consulter un autre Medecin à cause de mes triglycérides…J’achète votre livre cette semaine ,en parlez vous des triglycerides dans votre livre? Merci de votre écoute!
Docteur: je vous ai déjà écrit (112), où je vous ai raconté mon cas. J’attend encore vos livres, lequels normalement j’aurais la semaine prochaine. Je voudrais connaître votre avis sur la question suivante: Depuis à peu près un mois j’ai arreté de prendre les médicaments pour baiser mon cholesterol, dont je vous parlais dans mon dernier mail. (Lipitor , Atenolol, aspirine et Lipistat) Curieusement ces jours-là, (après 3 ans de prendre du Lipitor, 10 gr par jour), j’ai commencé à avoir des fortes signes d’impuissance, chose que la note du médicament indiquait comme effet sécondaire possible. (Avant cette date je perdais progressivement l’envie d’avoir des rapports, mais peut-être c’était lie à d’autre choses, en tout cas je n’avais pas de problème au moment de l’acte même) Depuis un mois, j’ai des difficultés pour avoir des rapports normaux. Ce que je me demande, c’est si peu à peu je vais retrouver les capacités que j’avais avant, (maintenant que j’ai arreté de prendre ces médicaments) ou à cause de les avoir pris regulièrement pendant si longtemps je devrais a partir de maintenant prendre d’autres comme me le conseille mon cardiologue, comme le vimax (50 grs) a chaque fois que je vais avoir des rapports . ¿Qu’on pensez vous? (Peu-être vous en parlez dans vos livres à ce sujet?) (Sinon connaissez vous de sites où je pourrais me reinseigner?) Je vous remercie une fois de plus pour votre attention.
Chère Sosthène,
Merci de votre message. Je ne sais pas de quelle radio vous parlez ni de quels « experts » il s’agissait, mais me faire traiter de « farfelu » n’est pas aussi humiliant qu’on peut le croire. Tout dépend de qui ça vient ! En admettant (hypothèse amusante) qu’il s’agisse de personnes hautes placées dans la hiérarchie universitaire, vous constaterez avec moi qu’il y a réellement une crise de l’université et qu’une réforme s’impose ! Mais contrairement à l’administration actuelle qui pense qu’une réforme administrative pourrait être utile, et contrairement aussi à l’opposition politique (et syndicale) qui prétend que c’est le manque de moyens matériels qui explique l’atonie actuelle, je pense que nous sommes surtout face à une indicible médiocrité intellectuelle et à une inculture médicale et scientifique sidérante ! Sans même parler d’éthique, un concept qui a disparu des formes de pensée actuelle dans ces milieux-là, hélas ! Je ne connais pas de solution ou de recette pour nous sortir de ce bourbier ! Amicalement
Docteur’ j’espère que vous avez entendu l’émission du 5 septembre sur le cholestérol de 14heures à 15hoo avec 2 de vos confrères vraisemblablement envoyés par les laboratoires au cours de laquelle vos thèses ont été balayées dès le début et ou l’on vous a qualifié de farfelu(entre autres) et ou la thèse des bienfaits des statines a été à nouveau sacralisée. Quelques auditeurs apparemment soigneusement choisis sont intervenus mais bien s^^ur aucun n’avait d"effets secondaires et sont plutot allés dans le sens voulu par la journaliste et vos confrères. Je ne vous cache pas que cette station commence à sérieusement m’inquiéter et particulièrement cette journaliste qui a pris l’habitude de couper la parole aux journalistes dès que l’un d’entre eux émet la moindre critique . Ce fut le cas lors d’une émission peu avant menée par la mème journaliste ou un journaliste a osé parler des dangers des ampoules basse consommation; il n’avait fini dire qu’elles contenaient du mercure qu’aussitot la parole lui a été coupée . Tout cela est préoccupant . Salutations
Cher Daniel,
Je parle de l’ezetimibe à propos de l’essai « ENHANCE » au début de mon second livre, le jaune ! Retournez-y ! URGENT ! Amitiés
Bonjour, j’ai lu avec un grand intérêt votre livre au moment de sa parution.Les arguments exposés n’ont pas été pour rien dans ma décision de ne plus avoir recours aux statines dont je faisais usage depuis 15 longues années de douleurs musculaires…. sans que pour autant mon taux de cholestérol atteigne les valeurs admises pour des analyses "normales".En dernier recours, mon médecin qui avait associé les statines à de l’EZETROL 20 mg continue à m’administrer ce médicament censé agir sur le cholestérol de l’intestin.Vous ne parlez jamais dans vos publications de ce dernier .Qu’en pensez vous ?.Merci de votre point de vue.
Cher Daniel,
Merci de vos remarques. Avant de vous répondre sur ce point précis de psychiatrie, je veux vous avertir d’une chose en toute humilité et modestie. J’ai conscience de déplaire profondément à des gens qui ne sont pas seulement très puissants mais aussi très méchants ! Chaque jour je m’attends au pire de leur part, paranoïa mise à part. En conséquence, je fais attention à tout ce que j’écris (afin de ne pas être pris en défaut) et jusqu’à aujourd’hui je puis me flatter de n’avoir eu aucune critique digne de ce nom sur les points que je rapporte, hors des vagues généralités qui ridiculisent leurs auteurs ! Concernant les études conduites chez les malades mentaux hospitalisés, vous avez raison : dans les années 60-70 on avait déjà des médicaments psychotropes puissants qui permettaient de « sortir » des patients des asiles d’aliénés, comme on disait encore. Les patients qui étaient encore « à l’intérieur » des murs de l’asile étaient trop malades pour sortir, malgré ces médicaments … Il ne fallait donc pas trop leur demander … Quand à l’étude publiée en 1989, attention : elle fut aussi conduite dans les années 70 mais ne fut publiée qu’avec un très long délai après l’arrêt. C’était une habitude jusqu’en 2005, le scandale du Vioxx et les nouvelles régulations des essais cliniques de ne publier que les essais favorables à l’hypothèse testée ; et pas seulement dans le domaine du cholestérol ! Le plus étonnant sans doute est que l’étude du Minnesota ait été publiée finalement … Amicalement
Docteur,
Je suis en train de lire votre second ouvrage, je n’avais pas lu le premier.
Arrivé au quart de l’ouvrage je ne sais encore trop quoi penser si ce n’est que c’est incontestablement extrêmement intéressant comme point de vue.
Concerné au premier chef puisque, avec un taux de cholestérol total plusieurs fois mesuré tournant autour de 310-320 mg/dl je prends 40 mg de pravastatine par jour depuis une quinzaine d’années, il est évident que je vais me renseigner autant que possible avant d’éventuellement envisager un arrêt du traitement. J’ai 50 ans.
J’ai cependant repéré dans votre ouvrage une contradiction ponctuelle due à votre ardeur à convaincre et que je tiens à vous signaler.
Lorsque vous parlez des essais nutritionnels en milieu psychiatrique vous écrivez page 89: "Ces malades mentaux n’étaient pas ceux d’aujourd’hui. En l’absence de puissants médicaments calmants autorisant une vie quotidienne à peu près normale (comme actuellement) leur enfermement constituait la solution la plus pratique." Ce qui est étonnant puisque les dates que vous mentionnez pour ces essais vont de 1970 à 1989 et que les neuroleptiques étaient alors largement entrés dans les mœurs. D’ailleurs, page 91: "C’est certainement un peu trop demander à des patients traités avec des fortes doses de neuroleptiques."
Rien de grave, j’en conviens, je tenais juste à le faire remarquer.
Je vous souhaite une bonne journée.
Cher Sixfrancs,
Les statines sont-elles toxiques pour le muscle cardiaque ? Très bonne question ! Du temps (lointain) où nous pensions qu’il était important de diminuer le cholestérol pour protéger son coeur, nous avions persuadé un industriel (c’était donc à l’époque où nous pensions qu’il était possible de travailler sereinement avec des industriels) de financer un essai randomisé double aveugle pour tester l’hypothèse d’une toxicité possible des statines sur le myocarde chez des patients. Vous voyez que ce n’est pas une idée récente ! Le protocole n’était pas parfait (c’est difficile d’étudier le myocarde d’un humain) mais n’était pas si mal ! Nous n’avons pas pu mettre en évidence (sur une période de quelques semaines) d’effet délétère de la statine testée, à plutôt faibles doses. Doit-on pour autant exclure tout effet nocif avec les fortes doses prescrites actuellement et sur le long terme ? Des essais récent sur des milliers de patients sont plutôt rassurants, mais les investigateurs nous disent que ce qu’ils veulent bien, c’est à dire ce que les sponsors acceptent que l’on dise ! Ceci dit, quand des effets délétères importants existent, ils finissent par se voir, par « transpirer » des données brutes publiées. C’est le cas par exemple avec les effets des statines (ou des traitements anti-cholestérol en général) sur le risque de cancers et de déclin cognitif … Concernant le myocarde, je n’ai pour le moment rien vu. Une possible explication (car il faut bien expliquer pourquoi c’est tellement toxique pour le muscle non cardiaque et le serait si peu pour le myocarde), serait que le myocarde est tellement important pour notre survie qu’il développerait des défenses spécifiques vis à vis de ce type de toxicité que les autres muscles ne pourraient pas développer. Joli sujet de thèse ! Amicalement
Docteur bonjour,
Les statines sont toxiques pour les muscles, (page 204).
Le coeur est un muscle.
Peut-on en déduire que les statines peuvent altérer les fonctions de ce muscle?
Pour ma prise de tahor, je vais comme vous le conseillez en parler avec mon généraliste et l’arréter progressivement
Plus dangereux que la statine, ces informations sur le cholestérol et les maladies cardiaques.
Heureusement Il y a encore des penseurs du droit chemin
Cher Sixfranc, Par pitié, laissez tomber ces balivernes sur les LDL oxydées. Je l’explique d’ailleurs dans mes livres : l’échec tragique des thérapies antioxydantes pour prévenir les complications cardiovasculaires, malgré des effets spectaculaires sur les LDL oxydées, constitue une des démonstrations les plus impressionnantes de la fausseté de ces théories basées sur l’oxydation des lipoprotéines. Mangez des tomates, de préférence avec des oignons et de l’ail, et du basilique, cuites ou crues, et oubliez le lycopène ! Bonne lecture, et c’est urgent maintenant !
Docteur,
Merci pour votre réponse, j’aurais de la lecture pour cet été
Mais j’ai trouvés ce jour, sur internet, cette info: quelles valeurs donnez-vous a celle-ci ?
La tomate en pilule contre les maladies cardiovasculaires
LaNutrition.fr, le 02/06/2009
Une nouvelle étude suggère qu’un complément contenant du lycopène de tomate serait efficace pour diminuer le risque de maladies cardiovasculaires.
Sylvain DUVAL
Une société de biotechnologie dépendant de l’Université de Cambridge a mis au point un nouveau complément alimentaire à base de lycopène, le pigment qui donne la couleur rouge aux tomates, censé diminuer le risque de maladies cardiovasculaires. Le lycopène présent en grande quantité dans les tomates possède des propriétés anti-oxydantes ce qui limite l’oxydation du LDL cholestérol («le mauvais ») et pourrait diminuer le risque d’athérosclérose. Problème : le lycopène sous forme naturelle est peu absorbé. Les chercheurs du laboratoire Theranostics ont donc mis au point un complément alimentaire qui contient du lycopène sous une forme plus assimilable par l’organisme. Ils affirment que ce complément baptisé Ateronon pourrait être efficace pour diminuer le risque de maladies cardiovasculaires. Pour vérifier l’efficacité de leur produit, les chercheurs ont recruté 150 volontaires qu’ils ont séparés en deux groupes, les uns recevant leur nouvelle pilule et les autres ayant droit à un placebo. Au bout de 2 mois les auteurs ont mesuré le taux de cholestérol LDL oxydé dans le sang des volontaires et se sont aperçus que ceux qui avaient reçu l’Ateronon avaient 90 % de cholestérol LDL oxydé en moins. Cette supplémentation fait débat. Le docteur Peter Kirkpatrick, neurologue à l’hôpital Addenbrooke de Cambridge et impliqué dans l’étude, déclare que cette pilule serait plus efficace que les statines habituellement utilisées dans le traitement hypocholestérolémiant. Mais le professeur Peter Weissberg de la British Heart Foundation est moins enthousiaste et recommande la prudence. « Pour le moment, notre conseil pour les patients à risques est de profiter des bienfaits du régime méditerranéen en mangeant beaucoup de fruits et légumes chaque jour. » Des résultats prometteurs mais à interpréter avec prudence : le laboratoire qui a réalisé l’étude est précisément celui qui commercialise l’Ateronon. Réunion de la British Cardiovascular Society, Londres, lundi 1er juin 2009 Site de la société commercialisant l’Ateronon
Site de la British Cardiovascular Society
Cher Sixfranc,
Je suis désolé de ne pouvoir vous donner un nom de médecin totalement « ouvert » avec certitude sur la région lyonnaise. Je pense que si vous faites l’effort de vous instruire (par vous-même) sur la meilleure façon de vous protéger pour ne pas renouveler la triste expérience de votre papa, vous devriez vous arranger avec votre cardiologue ou médecin généraliste habituel. Mais il faut que vous preniez votre santé en mains afin que votre médecin ne soit qu’un auxiliaire de la gestion de votre avenir. En procédant ainsi, il n’aura plus l’impression qu’il faut absolument vous donner des médicaments. Au risque de paraître mercantile (mais vous avez compris que je n’en avais cure), je vous encourage à lire attentivement mes livres et à les faire lire à votre médecin ! Courage ! Rien n’est perdu ! Tout dépend de vous ! Amicalement
Docteur bonjour,
Habitant région lyonnaise, vous serez t’il possible de m’adresser l’adresse d’un de vos confréres de même sensibilité. Mon pére est décéde d’un infractus, moi même (62 ans) suit un traitement/jour 1 Tabor (10mg),1 enalapril(20g), et depuis 1 an 1 cardensiel(2.5g). Je testais Vascunet, mais a votre lecture, je vais sortir de cette "utopie". Merci pour votre réponse
Cher Christian, Je vous remercie beaucoup de vos commentaires concernant les manipulations des droites de données épidémiologiques par notre brillant expert parisien ; et que je décris aux pages 79-80 de mon livre « Mensonges et propagande » . Votre interprétation est tout à fait juste ; mais ne contredit pas ce que moi-même j’écris. Vous avez raison d’insister sur l’origine de la manipulation (le changement d’échelle des ordonnées), ce que je ne fais pas dans mon texte, préférant sur les conseils de l’éditeur, rester un peu évasif. Du coup, la seconde partie du raisonnement télescope un peu la première (la manipulation) car elle vise simplement à montrer que l’on pourrait raisonner différemment (une seule courbe ou bien deux droites, à titre d’exemple) pour représenter la réalité des faits. C’est juste une question de choix de modèle de représentation … Tel était le message ! Vous avez raison, j’aurais pu mieux faire, comme dans bien d’autres passages du livre, mais l’essentiel c’est que vous ayez compris que nous avions affaire à des manipulateurs … Bonne route, camarade !
Cher Dr de Lorgeril.
Je trouve votre livre <<Cholestérol, mensonges et propagande>> à la fois très intéressant et utile. J’ai noté cependant un défaut dans l’analyse que vous faites à la page 80 en comparant les figures données aux pages 77 et 79. Si on regarde bien l’abscisse, celle-ci va d’environ 150 à 300 mg/dL dans les deux cas. Il s’agit donc de la même échelle. Par contre l’échelle des ordonnées va de 0 à 45 à la page 77 et de 0 à 14 à la page 79. C’est ce changement d’échelle qui a considérablement amplifié la pente apparente de toute la courbe. Il s’agit d’une astuce ancienne et bien connue de manipulation des données statistiques, qu’on s’attendrait à trouver dans les domaines de la politique et du marketing mais pas en sciences.
En sciences, la pente absolue, faible ou forte, ne veut rien dire en elle-même si elle n’est pas accompagnée d’un intervalle de confiance, d’un coefficient de détermination empirique et d’un ou plusieurs modèles explicatifs possibles (suggérés ou hypothétiques). Si le coefficient de détermination est fort, cela suggère la présence d’un lien de nature causale ou statistique, à expliquer. Le lien peut être réel ou illusoire. Si le coefficient est faible, le lien éventuel, de nature causale ou statistique, est peut-être masqué par divers facteurs ou par la dynamique des variables en interaction.
Pour la prochaine réimpression de votre ouvrage, je recommande de retravailler la discussion de la page 80. Il ne s’agit pas d’un zoom sur la partie B de la courbe par votre expert. C’est la pente de toute la courbe qui a été amplifiée par le changement d’échelle de l’ordonnée.
Chère Lionne, Vous en dites trop peu pour que je puisse vous aider. Effectivement, le mieux est de lire mes livres puis de revenir vers moi si vous avez des questions d’ordre théoriques ; car je ne pratique pas la médecine (art individualisé par excellence) par blog ou téléphone interposé. Ceci dit, je crois comprendre que le fait que les maladies cardiovasculaires frappent votre famille à chaque génération à peu près au même âge vous a incité à penser qu’il y avait une maladie congénitale sous jacente. Vous avez peut-être raison mais ça n’est pas sûr à 100% car les modes de vie délétères se transmettent eux-aussi de génération en génération : familles de fumeurs, de sédentaires, et surtout de « mauvais » mangeurs, etc … C’est le dernier point le plus important sans aucun doute ! Ceci dit, même si c’est une maladie familiale (transmise génétiquement) qui vous menace, ce n’est pas forcément le cholestérol qui est en cause. Il y a même très peu de chances que ce soit lui, y compris si le cholestérol est élevé. De nombreux autres facteurs « congénitaux » peuvent jouer un rôle, notamment certains interférant avec la coagulation et le risque de thrombose … N’oubliez pas finalement que les maladies cardiovasculaires sont des maladies très complexes, jamais mono-factorielles, et qu’elles sont le résultat de facteurs multiples et combinés avec des facteurs familiaux (non modifiables) et des facteurs d’environnement et de mode de vie qui sont eux modifiables. CQFD ! Bon courage ! Il n’y a pas de fatalité !
je decouvre et je vais lire vos livres ;Je trouverai peut etre la reponse pour l hypercholesterolemie congenitale :dans notre famille malgre une vie saine et sportive des le plus jeune age sans prise de statines les accidents cardiovasculaires arrivent à la cinquantaine et les statines n ont pu etre supportés creant des tendinopathies handicapantes qui persistent 10 ans apres .
Cher Juan, Il est effectivement urgent que vous lisiez mes livres ! Je ne peux pas faire une consultation par blog interposé vous le comprendrez. je peux quand même faire quelques commentaires, un peu vagues à dessein, puisque dans votre cas il ne s’agit pas d’une consultation individualisée ! On s’est bien compris, j’espère ! Le lipistat* contient des stérols végétaux et la majorité des nutritionnistes « éveillés » sont aujourd’hui contre ce type de produits, même si ils sont « naturels » et même si ils font l’objet d’un marketing sensationnaliste à la télé. Donc, c’est pas bon pour vous même si ça peut faire baisser le cholestérol ! Les autres substances sont soit inutiles (vitamine E) soit à prendre, si vous en avez vraiment besoin, sous une forme plus adaptée. Votre cholestérol n’est pas donc élevé et il n’est donc pas responsable des sténoses (et du besoin de stents) dont vous parlez. Donc, baisser votre cholestérol n’empêchera de nouvelles sténoses et peut-être un infarctus. L’aténolol et l’aspirine n’empêcheront pas non plus la formation de nouvelles sténoses même si ces deux médicaments peuvent avoir un faible effet protecteur (que certains contestent) dans votre cas. Pour protéger votre coeur et vos artères, il faut donc autre chose. Tout est dans le mode de vie ! Il est urgent de lire mes livres, même si c’est en français ! Bon courage ! Amicalement
Bonjour docteur, j’ai un stent depuis deux ans, et depuis ce temps-là je suis à peu pres le indications de mon cardiologue, donc je prends chaque jour une aspirine (100 mg), 25 mg d’un medicament que s’appelle Atenolol, et pour baisser le taux de cholesterol, au lieu de prendre tout le jour comme il me l’a indique, j’alterne en prenant seulement 3 fois par semaine 10 mg de Lipitor avec un médicament que je prend tout le jours que s’appelle Lipistat du labortoire Knopp. Ce dernier me l’a conseillé un autre médecin naturiste qui me suis en même temps, (le cardiologue m’a prescrit du Lipitor tout le jour). Le Lipistat est un medicament de medicine alternative, a base des produits naturels. Pour le Lipitor j’ai lu ce que vous dites sur ce type de medicaments, mais j’aimerais savoir si l’aspirine, l’atenolol est le Lipistat que je prend chaque jour sont ils aussi nocifs pour quelqu’un comme moi qu’apparement a un cholesterol trop elevé. Avant de prendre ces medicaments j’avais autour de 240 de cholesterol , avec 165 mg de Ldl / et 51mg HDL . (J’ai 54 ans et ma mère est decedé d’une thrombose à l’age de 74 ans). Je n’ai jamais fumé, je n’ai pas de diabète, pas d’hypertension, je fait attention a ma nourriture et mon poids est normal ). Je lirais vos livres, bien que je suis un peu loin de la France. D’autre part, sont-ils traduits en espagnol? En attendant, j’aimerais bien savoir si tous ce que je prends en ce moment est inutile. Merci a l’avance sur votre reponse et felicitations pour votre lutte.
Cher Jean-Pierre, Merci de votre information concernant PLS et bravo d’avoir réagi ! Je ne l’ai pas lu, mais j’imagine … La seule question importante, peut-être, serait de savoir si l’article a été commandé ! Et rémunéré, évidemment ! Ne pas se contenter du témoignage du journaliste qui probablement n’a pas touché un centime. Amicalement
Cher Romain, A ma connaissance, il n’existe pas de données médicales et scientifiques sérieuses reliant cholestérol et pancréatite. Les données concernant les « hypertriglycéridémies » sont généralement faibles scientifiquement, ce qui veut dire qu’une relation de causalité est peu probable, sauf peut-être à des taux vraiment extraordinaires et très rarement rencontrés en pratique clinique. Traiter des taux de triglycérides « modérément » (terme à comprendre par rapport à la notion d’extraordinaire ci-dessus) élevés avec des médicaments sous prétexte de prévenir une pancréatite n’est pas scientifiquement fondé ! Merci de votre confiance ? Amicalement
Bonjour!
Vous n’avez probablement pas pu rater l’article de Philip Rea "Les Statines: de la moisissure aux médicaments" dans la livraison de mai-2009 de la revue "Pour la Science", article qui est une véritable hagiographie des statines. Il est impossible de ne pas réagir! Tout comme il est impossible que la rédaction de PLS ne soit pas au courant des voix discordantes qui s’élèvent dans ce concert de louanges.
J’ai donc réagi, en tant que médecin, et la Rédaction de PLS a promis de donner une suite.
A suivre, effectivement.
Cher Docteur,
Le cholesterol eleve peut-il etre la cause ou provoquer une pancreatite?
Merci.
Chère Helenitsa (je ne sais pas si c’est la bonne orthographe), Merci de votre message. Je ne ferais aucun commentaire à vos propos et je ne me risquerais pas à une « consultation sauvage » via Internet, mais il est clair qu’il est venu le temps de consulter (de façon adéquate) et de changer de stratégie préventive sinon c’est la médecine qui va vous tuer ! Bonne lecture, bon courage et à bientôt
Bonsoir Docteur Michel de Lorgeril. C’est étrange, je recherchais justement des infos concernant les statines particulièrement et les médoc. en général.. et je découvre votre existence et surtout vos travaux ! Alors là ! c’est un coup du Ciel !
Je suis bien tombée ! née en France et d’origine crétoise, j’en ai perpétué la cuisine auprès de mes enfants et de nos amis..
Pour soigner les "refroidissements" ma maman nous faisait la soupe de poule avec sa graisse et au citron ! Quoi qu’elle prépare, elle y mettait toujours une tonne d’oignon, d’ail, d’herbes, de thym ! et de girofle ! et de canelle !… et de la salade fraîche !… Je ne parle pas de la couenne bien cuite dont elle se (nous) régalait…. (alors qu’aujourd’hui on nous la fait jeter) ! Elle me disait "si tu jettes la graisse tu jettes le meilleur, c’est bon pour la santé !"… Mais elle nous faisait aussi manger des fruits et des légumes crus : les navets, les carottes, le céleri, les fèves, les artichauts, en les nettoyant pour les cuire, on en prélevait des morceaux par ci- par là, qu’on croquait à belles dents !…
Et on allait au marché surtout pour le poissonnier ! les merlans, les sardines (qu’on faisait à l’escabèche ou frites à la poèle..) parfois les bonites, du mérou (on en trouvait encore !..) et les coquillages, les moules d’Espagne ou de Bouchot !… les praires, les oursins qu’on dégustait avec du citron, du pain, du beurre… et du Muscadet…
Oui. la santé c’était cela chez nous… La bonne "bouffe", les fêtes en famille et avec les amis.
Et puis la Vie, le Stress, le Job, le Mari, les Soucis, la Famille, les Sous….. et crack !
Voilà plus de 10 ans que j’avale de l’Isoptine 240 LP et Kardegic 75 pour l’angkor (stabilisé aujourd’hui mais alors pourquoi je dois encore en prendre ?) plus des fibrates qu’on m’a changé pour des statines (simvastatine 20) depuis 4 ou 5 ans. Mon cardiologue trouve qu’il faut encore baisser mon tx de LDL (1.9 aujourd’hui) par "sécurité" pour mon coeur; j’ai changé pour Crestor 5 depuis 3 mois.
Mais je ne sais plus ce qui se passe. je décline réellement chaque jour : très grande fatigue, de plus en plus mal à ma vieille entorse du genou, vertiges si je bouge la tête trop vite.. ça me lance dans l’avant-bras, oups maintenant c’est dans la cuisse… je prends un antalgique ou un anti-inflammatoire parce que je n’en peux plus de souffrir… ça va mieux… et ça repart ailleurs : ça lance dans la tête, dans l’abdomen…
Mon généraliste m’a fait faire les dosages sanguins qui découvrent une carence en vitamine D…
Alors Orocal tous les jours, plus 4 ampoule de stérogyl en 3 mois !
C’est pire ! déclenchement de pseudo-goutte, douleurs dans le dos…
J’ai interrogé les médecins pour savoir s’ils me cachent quelque chose tellement je me sens "partir"… des "sommeils" de plus de 10 heures !…. (moi qui sautais au premier rayon de soleil !).
Ce n’est pas possible, à 67 ans, de décliner si vite !
Pourtant je ne suis pas une "popotte" ! j’ai toujours été très active même après la retraite et seul mon état m’empêche de continuer à m’investir dans les associations…
CONCLUSION : je me suis mise à suspecter tous les médoc. que je suis "obligée" de prendre… et VOUS voilà !…
J’ai la plus grande considération pour les chercheurs et particulièrement pour le CNRS…
Je vais acheter vos livres. "Ma" libraire les commandera. Ce sera un bon début mais je vous demande la permission de vous recontacter 1/puisque, si j’ai bien compris, vos Editeurs sabrent dans vos écrits (!?), 2/ parce que je vais avoir besoin d’affermir ma décision
Franchement, je suis heureuse d’avoir fait votre connaissance ! MERCI !
Cher Pierre-Marie, De plus en plus de patients (notamment des jeunes) prennent conscience des multiples effets secondaires, parfois très invalidants, des statines. Les pires effets, car encore plus sournois, concernent l’augmentation des risques de cancers. En effet, dans votre cas, on peut parler de réversibilité. Avec les cancers, … Ceci dit, votre témoignage est important et je le mets « en ligne ». D’autres visiteurs du soir sauront en profiter je l’espère. Amicalemnt
Bonjour Dr de Lorgeril,
Voici ma petite histoire.
J’ai subi un triple pontage des coronaires suite à de l’angine de poitrine à 41 ans en 1998. Le cardiologue m’a mis sous atorvastatine 10mg. Puis en 2005, mon nouveau cardiologue a augmenté le dosage de l’atorvastatine à 40mg (« Plus le LDL est bas, mieux c’est », m’a-t’il dit ; le LDL oscille entre 0,6 et 0,8g/L).
Depuis plusieurs années, je me plaignais de fatigue chronique auprès du cardiologue et du généraliste.
Depuis six mois, je perdais la mémoire. J’ai 52 ans.
J’ai récemment lu plusieurs de vos ouvrages et en particulier « Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent […] » qui m’a fait beaucoup réfléchir. Je suis sensible à votre approche globale : mode de vie et régime méditerranéen (que je suis depuis 1999 avec plaisir).
Début mars, j’ai décidé d’arrêter la statine pour voir. Voici ce que j’ai constaté :
– dès les premiers jours, après passage de l’atorvastatine 40mg à 10mg pour un arrêt progressif, je dors un cycle de moins par nuit. (j’en étais arrivé à dormir de 10 à 11 heures), je me sens moins fatigué et je reprends plus d’activités physiques.
– puis après l’arrêt total, en quelques semaines, j’ai retrouvé progressivement la mémoire.
– j’ai également constaté que ma vision intermédiaire s’est un peu améliorée et que, lorsque je relève la tête brutalement, je n’ai plus la sensation d’un début de vertige.
Mon médecin généraliste n’apprécie pas du tout cet arrêt. Il considère qu’il n’y a plus de lien de confiance entre lui et moi.
Pouvez-vous me conseiller un cardiologue et un médecin généraliste qui partagent votre approche? J’habite à Saint-Brevin, près de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique.
Merci.
Cher Georgette, Je suis tout à fait désolé de ce qui vous arrive. Ceci étant dit, je ne me risquerais pas à une consultation via un blog puisque je n’ai pas tous les éléments du dossier en main. Je vais donc vous répondre sous forme de généralités et vous en ferez ce que vous voulez (ou pourrez) avec l’aide de votre médecin traitant. De plus en plus de médecins traitent des chiffres (cholestérol) ou des images (une plaque sur la carotide) plutôt que des patients, c’est-à-dire des personnes avec des vraies MALADIES et de vraies souffrances. C’est catastrophique puisque bien souvent ces chiffres et images évidemment ne sont ni des maladies ni même des bons indicateurs de risque. Et on utilise des médicaments puissants et toxiques qui font des dégâts chez les patients, ce qui fait qu’au total des gens bien portants deviennent des malades. Merci Dr Knock ! Et la base la plus primaire de la pratique médicale énoncée dans le serment d’Hippocrate [Surtout ne pas nuire, « primum non nocere »] n’est plus respectée par des médecins qui pensent bien faire pourtant. Ceci dit, il n’y a aucune donnée scientifique sérieuse qui justifie de donner une statine à une personne présentant quelque chose qui peut ressembler à un rétrécissement sur une artère tel que visionné par u appareil à ultrasons, aucune donnée scientifique montrant que ce rétrécissement est réellement dû au cholestérol et qu’il est utile de baisser le cholestérol dans cette condition. Mais il y aurait peut-être bien d’autres choses à faire dans votre cas, mais je ne connais pas le dossier, donc je ne puis rien dire de plus. J’espère vous avoir un peu aidé ! Bon courage !
cher docteur,j’ai lu vos livres très intéressants et courageux.je n’ai pas bien compris ce qu’il en est de l’athérome et des statines.
Depuis 5ans je suis traitée par des statines (sortis )à cause d’un taux de cholestérol élevé malgré un régime adéquat et sport.J’ai un problème de syndrome métabolique ( hypothyroidie, résistance à l’insuline ) L’IMT des carotides montrait un début de plaque.Il y a 1 an malgré le traitement une des carotides présentait une plaque d’athérome avec sténose à 60%. la dose de statines a été doublée + presciption d’aspirine cardio. Les coronaires n’ont pas de plaque.J’ai des effets secondaires des médicaments :fatigue,douleurs musculaires et tendinites avec des kystes dans les tendons d’Achile. Je n’ai pas compris ce qu’il en est de la prévention des plaques d’athérome dans les carotides par les statines…?ont elles tout de même une utilité?
Qu’en est-il du stress et soucis par rapport au cholestérol et problèmes artériel ?
Je vais parler avec mon médecin pour arrêter les statines.
merci pour vos recherches face à la puissance du commerce des médicaments.
Bonnes salutations Georgette
Cher Ramdane, En deux mots, une réponse à vos questions. Le « gemfibrozil » n’est pas une statine. C’est un fibrate qui fait diminuer les triglycérides mais est peu actif sur le cholestérol par comparaison avec les statines (lipitor par exemple) qui sont peu actives sur les triglycérides. Votre problème n’est donc pas très clair car on ne sait pas si vous voulez diminuer le cholestérol ou les triglycérides. Si vous voulez diminuer les deux en même temps, cela signifie que vous avez une dyslipidémie mixte. Je ne peux évidemment pas faire de consultation sur un blog et discuter un cas particulier. Je peux simplement dire que le risque de pancréatite dû à des triglycérides élevés est très théorique, et si cela existe (ce n’est pas mon avis de scientifique), c’est uniquement pour des taux vraiment très très élevés (>10 ou 15 mmol/L), et donc très très rarement rencontrés en pratique clinique. Les effets secondaires des fibrates (avec notamment l’augmentation du risque de thrombose – récemment rappelé par un message du gouvernement américain aux médecins américains – sont par contre incontestables. Quelque soit votre situation, votre priorité doit être d’adapter votre mode de vie, selon les conseils que je donne dans mes différents livres, et les médicaments ne sont qu’un recours ultime, généralement inutiles ! Les hyperlipémies mixtes notamment (si c’est cela votre problème) répondent souvent très bien aux modifications de mode de vie. A condition évidemment de ne pas être « plus royaliste que le roi » et d’exiger des taux de lipides sanguins très bas, ce qui n’est pas bon pour la santé, comme vous le savez fort bien maintenant. Bonne route, bon vent !