CHOLESTEROL, STATINES ET CERVEAU
Suite à des billets concernant le cerveau et le cholestérol
mis en ligne sur ce blog, j’ai publié dans la revue mensuelle Alternatives Santé un article de synthèse comportant une bibliographie (Mars 2011 – pages 12-15 du no 286).
Les éditeurs m’ont autorisé à mettre cet article en ligne cholesterol-et-cerveau_AltSante386.pdf
Je remercie à l’avance tous et chacun de vos réactions et commentaires !
@mamymumu :
URGENT de lire mon livre "Prévenir l’infarctus et l’AVC", ça pourrait vous sauver la vie ! Et le cerveau !Vaut mieux avoir les deux en même temps !
Si vous ne voulez pas l’acheter, volez-le ! J’peux pas vous le photocopier !
Un ami qui vous veut du bien !
j’ai pris des fibrates pendant des années, puis les ayant arrêtées, mon cholestérol est monté à 3,4O, ce qui a semblé affoler mon médecin.
Depuis quelques mois je suis passée au CRESTOR 10,
je souffre de crampes : jambes pieds,contractures musculaires, maux de tête la nuit dans tout le crâne alors que jusqu’ici, j’étais migraineuse, et surtout, je perds la mémoire récente ceci depuis une dizaine de jours J’ai décidé hier d’arrêter les statines, que dois je faire d’autre pour me protéger de ce cholestérol ?
@pluidor :
Ceci n’est pas une consultation !
La lecture de votre témoignage m’indique que votre homme est suivi par un médecin conventionnel (traditionnel) qui fait certainement de son mieux, suit à ^peu près les directives des Académies … Vous n’avez rien à lui reprocher !
Mais si vous voulez vraiment échapper, vous et votre homme, aux maladies que vous semblez craindre, et à bien d’autres ennuis de santé que vous n’imaginez même pas (heureusement pour vous), alors il y faudra bien autre chose …
Si vous m’écrivez c’est que vous cherchez une solution car vous avez des doutes …
La solution c’est de prendre votre santé en main, et pour cela vous instruire et un blog ne suffit pas ! Il faut lire !
Commencez par mon dernier livre "Prévenir l’infarctus", méticuleusement, chaque ligne compte, et ensuite agissez !
Outre mettre le fénofibrate à la poubelle, et pourquoi pas le kardegic …
Il faudra réfléchir à votre mode de vie, ça pourrait lui sauver la vie ! URGENT !
Allez toutes les voiles dehors, il est temps de mettre le cap sur le grand large !
bonjour, j’aimerais avoir votre avis car mon homme prend du finofibrate depuis des années, suit un régime alimentaire, et marche 5km,3j/semaine, et cela n’a pas empêché d’avoir des plaques d’athérome carotide et fémorale, et des douleurs musculaires, actuellement sous kardégic 160mg, 1 sachet/j, il fait de TA donc sous spironolactone75mg 1comp le matin, ostram vit D et Uvédose car carence en D, aprés vs avoir lu, il décide d’en parler au docteur pr 1arrêt de finofibrate avec 1surveillance des analyses, qu’en pensez-vs? y’aurait-il autres choses à faire ?
Bonjour,
voici un article qui tend à démontrer que le cholestérol n’est pas notre ennemi, mais plutôt notre allié.
Désolé, c’est en anglais. Il s’agit d’une étude sur des souris, mais les réponses qu’elle apporte et les questions qu’elle soulève vont tout à fait dans le sens des propos du Dr de Lorgeril.
http://www.naturalnews.com/036258_c…
"High intake of cholesterol shown to actually repair damaged brains"
@Pollux :
Il n’y a pas de problème à remplacer l’aspirine par le clopidogrel, mais je ne suis pas sûr qu’il faille prendre ce risque hémorragique.
Il faut en discuter avec vos médecins …
Bon vent, matelot !
Bonjour Docteur,
Ce post, un peu long et vous voudrez bien m’en excuser, pour confirmer, si encore nécessaire, les effets délétères des statines que j’ai éprouvés après quelque 20 ans(depuis 1990) de prise de ce type de médicament à titre préventif (Sélipran puis une pravastatine et finalement Inegy), associés à un anti-hypertenseur (IEC)et une aspirine cardio :
1. douleurs musculaires et douleurs diffuses disparaissant dès arrêt de quelques jours (en général une semaine);
2. dysfonctions de la mémoire, diffuses d’abord, puis plus évidentes avec pertes d’attention et perte de la mémoire courte;
3. perte progressive de libido particulièrement marquée après quelques semaines sous Inegy – désintérêt pour toute activité sexuelle;
4. angoisses progressivement plus importantes sur des événements divers;
5. augmentation de réactions de type agressives;
6. réactions cardiaques inattendues (probables désordres sympathique/parasympathique avec malaises vagaux, sentiment de début d’évanouissement et à deux reprises pertes de connaissance (dans un cas à la fin d’un entrainement cardiovasculaire pourtant non forcé);
7. perte d’envie à démarrer/réaliser des activités habituellement motivantes;
8. signes dépressifs;
9. fatigue anormale malgré des temps de repos corrects;
10. Parallèlement aux statines, prise d’aspirine cardio à titre de protection cardiovasculaire sans événement préalable (pas de signes d’angine de poitrine, pas de douleurs, pas d’accidents ischémiques) et poursuite d’activité sportive (tennis) avec pour conséquences actuelles des évidences d’athérosléroses avec plaques athéromateuses diffuses, notamment aux bifurcations carotidiennes et fémorales. Un cholestérol constamment bas depuis 20 ans n’a pas empêché ces dégradations artérielles (CQFD ?)
Merci à vous et vos équipes pour toutes vos contributions et notamment vos livres qui m’ont permis de comprendre beaucoup de choses et m’ont fait arrêter les statines et renforcer une diète méditerranéenne partiellement appliquée. Je ne fume pas et je bois un bon verre de rouge presque tous les jours.
Conséquences : je n’ai plus de douleurs, j’ai retrouvé l’envie d’être actif et j’ose espérer que les Oméga3 (rapport actuel de 1 pour 3 suite à une analyse des acides gras) me protégeront des accidents cardio-vasculaires. Un premier effet concret après environ un mois d’arrêt est la disparition d’arythmies (extra-systoles), un rythme un peu plus lent, une pression qui tend à s’abaisser et moins de réactions cardiaques à des situations de stress ou d’angoisses. Je suis aussi sous Sintrom suite à un changement de valve aortique et encore sous aspirine cardio.
Peut-on remplacer l’aspirine cardio par du Clopidogrel (que vous préférez à l’Aspirine pour des raisons que je ne reprend pas ici) en combinaison avec le Sintrom ?
Avec mes remerciements réitérés pour tous vos efforts que je m’empresse de relayer partout où je peux.
Le milieu médical reste très circonspect et continue à prôner le principe du "moins de cholestérol possible" pour se protéger.
Je ne me suis pas fait des amis en me référant à vos "findings".
Le seul point positif est une recommandation de suivre une diète méditerranéenne. Je suis très irrité de constater quand je parle de vos travaux à des amis et connaissances que beaucoup de personnes de mon entourage, mais aussi de mon âge (69) sont sous statines et se plaignent des mêmes effets délétères que ceux que vous décrivez.
SM
@bkto :
Cher ami,
Vous avez été (et vos médecins probablement de bonne foi avec vous) victime(s) des mensonges et de la propagande diffusés par l’industrie et des autorités (notamment universitaires) conniventes (et ignorantes parfois).
J’en suis désolé !
Que cette neuropathie soit totalement irréversible, je l’ignore puisque tout est fait pour cacher la vérité, voyez votre neurologue qui n’a probablement pas "déclaré" cet effet secondaire à la pharmacovigilance …
Vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous voulez être en paix avec votre conscience …
D’un point de vue personnel, je vous recommande la lecture urgentissime de mon dernier livre, ça pourrait vous sauver la vie !
AMEN !
Bonjour Docteur .
Opéré pour un pontage coranarien sur IVA il y a 30 ans, on m’ a préconisé le tahor que je ne prend plus depuis un certain temps, d’autres médicaments à visée cardiologique.
Or j’ai une neuropathie de type axonal depuie 95, certes modérée mais toujours présente .
je fais donc des emg régulièrement, cette neuropathie est intriquée avec un sjsr, pensez vous à un caractère irréversible de cette neuropathie par statine que j’ai prise au long cours .
Le neurologue qui m’a fait l’emg en milieu hospitalier était persuadé de la neurotoxicité des statines, mais ne ne voulant marcher sur le terrain de son confrère cardiologue.
Il a jugé que la balance bénéfice risque était plus importante ! Je dois signaler que dans mon pontage on a déjà mis un stent. je dois dire que chaque fois que je consulte mon cardiologue je fais de la résistance ouvertement contre son avis de me donner du crestor, mon cholestérol n’est pas plus "mauvais" pour autant.
Merci de me lire !
@de Lorgeril Michel :
Bourre n’est pas un nutritionniste "humanisé", je veux dire qu’il n’a jamais travaillé avec des humains et que la clinique et l’épidémiologie lui sont inconnues ; il ne comprend pas le concept de "diète méditerranéenne" et ne se risquerait pas sur ce terrain !
Vous vous le pouvez ! Ce n’est plus de la théorie et des rats ou des souris !
C’est votre vie qui est en jeu, ce que Bourre (qui n’est pas médecin) ne comprend pas !
Alors lisez effectivement (attentivement) mon dernier livre et vous aurez réponse à votre question !
Ho Hisse la Grande voile ! C’est lourd !
@Caution :
S’il-vous-plaît, oubliez l’étude du Lancet sur le Y, aucun intérêt, et en totale contradiction avec la génétique contemporaine !
Reportez-vous à mon chapitre sur l’hérédité dans mon dernier livre "Prévenir l’infarctus …"
Concernant les pro- ou les pré-biotiques, c’est une question importante que je ne peux discuter sur un Blog ; et nous travaillons ces questions au labo !
Ce sera pour mon prochain livre quand nous aurons des donnéeds solides (et pas seulement les notres) pour réellement aider les patients !
Amicalement
@de Lorgeril Michel :
Merci pour votre prompte réponse qui confirme ce que je commençais à soupçonner. Je n’ai fais le rapprochement entre la dégradation de l’état mental de ma mère et sa prise de statine qu’assez récemment après mon accident cardiaque et mon interrogation sur les statines (commencées 6 mois avant mon IM), le régime mediterrannéen, le "paradoxe français", pour finir par votre excellent blog.
Il ne "reste plus" qu’à convaincre le médecin traitant de ma mère, autant dire que c’est une cause perdue.
De plus, celui-ci soignant de nombreux(se) pensionnaires de maison de retraite, je doute qu’il fasse marche arrière sur le sujet.
Je ne sais pas où placer dans votre blog l’étude récente sur la génétique des MCV, en relation avec le chromosome Y :
http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2811%2961453-0/abstract
(Inheritance of coronary artery disease in men: an analysis of the role of the Y chromosome)
Par ailleurs, pourriez-vous donner votre position actuelle sur l’intérêt des probiotiques en prévention des MCV (pré et post accident), une étude que je ne retrouve pas à cet instant montrant un intérêt au moins pour la dépression post-IM ?
Désolé d’être si long pour mes premiers posts
@Caution :
L’article que vous citez n’a aucune valeur scientifique.
Pourquoi certains sont sous statine et d’autres non ? Telle serait la bonne question !
Depuis 40 ans maintenant, la science médicale s’appuie exclusivement sur des essais clinique en double aveugle pour oser affirmer le bénéfice "possible" d’un médicament, et en général on exige qu’il y ait plusieurs essais conduits par des experts indépendants !
Bref, l’article que vous citez est sans intérêt !
Concernant votre question (statines, cholestérol et dépression), il s’agit maintenant d’effet adverse (collatéral), et vous comprenez qu’on ne conduit pas des essais en aveugle pour démontrer des effets néfastes, et vous comprenez aussi que personne n’a intérêt (dans le sens conflit d’intérêt) à rapporter des effets adverses qui n’existent pas, ma réponse est positive !
Il ne fait aucun doute qu’un cholestérol abaissé est associé à un risque de déficit cognitif, de dépression et de suicide, et enfin de pseudo-démence.
Il y a même des témoignages sur ce Blog ! Désolé !
Bonjour Docteur de Lorgeril,
connaissez-vous d’autres études récentes avec ce type de résultat :
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2012-02/uoc–slw022412.php
(Statins linked with lower depression risk in heart patients) ?
Pensez-vous qu’une prise de statines sur plusieurs années puisse entrainer ou aggraver une dépression chez un sujet âgé, voire même un symptôme de démence vasculaire ?
@ictus :
Avec les statines, il y a de la pseudo-science faisant croire aux naïfs, crédules et autres victimes des perroquets savants que la diminution du cholestérol avec un médicament sauve des vies !
Une analyse objective montre que les données scientifiques favorables aux statines sont falsifiées … Voyez mes livres !
Avec les fibrates, il n’y a même pas de pseudo-science qui pourrait faire croire que … tout ce qui a été publié est négatif, ces médicaments devraient être retirés du marché, en toute logique …
Mais la logique des marchés n’est pas celle de la science ou de la protection des patients …
Isse Missa est !
Bonjour Docteur,
Je connais bien votre combat contre les statines.
Y incluez-vous les fibrates ?
Merci
Bonsoir,
aucun rapport avec ce fil de discussion mais je ne sais où mettre cette info
il y en a qui sont gonflés dans les professions médicales
lire ici : http://www.elle.fr/Societe/News/Afs…
@victor :
Faut pas trop écouter ces publicitaires qui se cachent derrière du faux journalisme ….
Bonjour Michel de Lorgeril.
permettez moi de ma rappeler à votre bon souvenir. je suis ancien visiteur médical …
je me permet de vous transférer ce lien sur un article du quotidien du médecin. on parle des traumatisés crâniens et d’effet anti-inflammatoire des statines …
… à ne plus rien y comprendre!
http://www.lequotidiendumedecin.fr/…
@Laurent :
Je n’ai en effet pas demandé mon affiliation à la Société française de cardiologie lors de mon retour en France, n’ayant jamais eu l’intention de pratiquer la cardiologie en France (sous la forme où elle est pratiquée actuellement) après mes nombreuses années passées hors de France (Suisse et Canada) où j’ai assuré ma formation et longuement pratiqué la cardiologie clinique.
Je suis revenu en France pour faire de la recherche (au CNRS), et pas pour faire des électrocardiogrammes ou des échocardiogrammes … quoique cela soit fort rémunérateur … et pas forcément inutile en fonction des patients et des circonstances.
Si je devais revenir à la pratique clinique, ce qui ne saurait tarder, je le ferais sous une forme totalement nouvelle, et inconnue de la cardiologie conventionnelle, et je le ferais sous l’étiquette "médecine générale", la seule qui convienne pour faire de la cardiologie préventive primaire.
j’espère que vous me comprenez.
Amicalement
Bonjour Docteur,
Je m’intéresse beaucoup à vos propos sur les statines que je consomme depuis environ 15 ans.
J’ai toutefois une précision à vous demander, pourquoi apparaissez vous en tant que médecin généraliste et non en tant que cardiologue sur le site du conseil de l’ordre ?
Merci par avance de votre obligeance.
Laurent.
DE LORGERIL MICHEL
Identifiant RPPS: 10003015160 (En activité)
Discipline exercée: MEDECINE GENERALE
Adresse:
L S C P A URF DE MEDECINE ET PHARMACIE
DOMAINE DE LA MERCI
38706 LA TRONCHE CEDEX
100% d’accord avec vous Michel…
Malheureusement les Statines pèsent des milliards.
Vos videos sont relayées sur Pharmasurf:
Merci pour ce que vous faites
@poilopo :
Les effets toxiques des statines sont multiples, et mal expliqués, mais patents ! Les effets toxiques des fibrates [comme le fénofibrate] sont patents, multiples et mal expliqués !
Les vendeurs de fibrates prétendent que leurs produits ont des effets comparables à ceux des statines.
Effectivement, on entend de plus en plus de patients traités par des fibrates se plaindre des douleurs musculo-ligamentaires !
je doute qu’il n’y ait pas de relations de causalité, mais ne comptez par sur les industriels pour clarifier la situation.
Ce médicament ne sert à rien, arrêtez-le (après avis de votre médecin traitant) et vous verrez bien si vous guérissez …
Amicalement
bonjour , je prends du fenofibrate depuis une dizaine d’années , j’ai 64 ANS , et j’ai des douleurs ligamentaires , y a -t-il un rapport ? les statines et les fibrates sont-ils equivalent dans les méfaits qu’ils peuvent produire sur l’organisme ? ce que vous observer pour les statines , est-il aussi d’actualité pour les fibrates , merci , pour votre precieux temps .
poilopo
A notre vénéré et infatiguable chercheur !
merci pour la retransmission de ce passionnant et incroyable article sur le lien cerveau/cholestérol
ce sont des données géniales qui viennent d’un coup éclairer quelques suspicions qui "planaient" dans mon cabinet en la présence de patients sous "certaines molécules" avec des plaintes curieuses… Pour illustrer mon propos, rien de mieux qu’un cas clinique de ce matin, mon copain et patient Auguste, 81ans, DNID,qui poursuit (pourquoi ?) un traitement par statine, très efficace car il un cholestérol total à 1.39 ! et sa femme dit que plus le temps passe, plus elle le trouve déprimé (il ne va plus au bois, il adorait bricoler, il le fait bcp moins, …) il n’y a pas de raison évidente à cet état; son TTT par statine est peut être en cause ?! et combien d’autres qui me viennent à l’esprit !
c’est décidé, je déterre à nouveau la hache de guerre !!!
merci mille fois et salutations jurassiennes bien amicales
Un seul mot :
Merci
Merci Docteur de publier un article sur ce sujet.
Merci Docteur pour votre travail .
Nous allons pouvoir être écouté et pris au sérieux.
Ayant une Hypercholestérolémie de type bénigne, (cholestérol total de 5 gr avec 80% de soi-disant mauvais cholestérol), et après 15 ans de traitement avec statines, je peux confirmer par ma propre expérience que oui les statines introduisent des syndromes dépressifs
Depuis bientôt 1 an, j’ai arrêté les traitements suite au décès de mon cousin à 39 Ans (arrêt cardiaque), il était comme moi sous statines (Hypercholestérolémie de type bénigne).
Le déclencheur a été son décès et la lecture ensuite de tous vos ouvrages et autres sources.
Depuis 1 an je vis de nouveau, je n’ai plus les idées noires, plus de mal de dos, plus de problèmes musculaires, libido retrouvé :-), meilleure santé.
Tous ces symptômes ont disparu rapidement (1 à 2 semaines) après l’arrêt des statines.
J’ai même expérimenté moi même l’arrêt et la reprise plusieurs fois par coupure de 3 à 4 semaines afin de valider l’apparition des symptômes dépressifs et musculaires sous statines
Note : mes tests ont été fait avant lecture de vos livres et site web, sans accord du médecin traitement car pour lui je courrais au suicide 🙂
A 42 ans , je suis seulement en colère d’avoir un peu perdu 15 ans de ma vie bouffé par ces symptômes dépressifs.
Mon cousin après discussions avec ces proches, je pense pouvoir dire, qu’il était aussi bouffé par ces symptômes dépressifs.
Un seul mot au pseudo malade : écoutez vous, prenez vous en charge
Voilà encore merci Docteur.
Cordialement,
Marc
@Kenobi460 :
Cette étude de 2007 n’est pas récente et a fait l’objet de discussions variées à l’époque puis plus tard quand l’INSERM en a repris sans aucun sens critique les conclusions.
Je me suis exprimé à cette époque, y compris avec un article dans le journal LE MONDE, pour expliquer que cette étude était massivement biaisée par ses statistiques et donc sans intérêt ! Je suis un peu désolé de vous dire que je ne vais pas "remettre la table" maintenant car le nouveau débat sur vin et cancers montre que :
1) ils n’ont rien compris, ce qui n’est pas étonnant puisque, grosso modo, ce sont les mêmes Autorités intellectuelles que pour le Mediator [vous suivez mon regard !]; 2) ce nouveau "débat" sans contradicteur montre qu’il s’agit de "bourrage de crâne" !
Laissons passer l’orage ! L’eau de pluie dure jusqu’au prochain rayon de soleil !
Amicalement
Bonjour Docteur,
Ayant fait un Infarctus en octobre 2010, j’ai sur vos conseils adopté la diete medit. et arreté les statines /sectral / coversyl…. depuis, plus de douleurs musculaires, plus de nausées , je me borne à prendre de l’aspirine … et je me porte comme un charme…. J’ai qd même une interrogation quand au régime dans la mesure ou je bois ( avec grand plaisir ) un verre de bon vin chaque jour alors qu’à nouveau on diabolise le "nectar des Dieux" … Que pensez vous des affirmations qui suivent :
"Alors qu’il était considéré, dans les années 1990, comme bénéfique pour la santé à petites doses, le vin fait partie des alcools qui favorisent le développement d’un cancer s’il est consommé quotidiennement.
Transformé dans l’organisme en molécule cancérigène, l’alcool accroît de 168 % la possibilité de cancer de la bouche, du pharynx et du larynx.
C’est une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui aiment boire, juste un peu, et qui pensent être «raisonnables». Les études les plus récentes montrent en effet qu’il n’y a pas de consommation d’alcool sans risque de cancer. Ainsi, le seul fait de boire un verre de vin par jour majore ce risque de 9 % à 168 % selon la localisation. Mardi, les Pr Dominique Maraninchi, directeur de l’Institut national du cancer, et Didier Houssin, directeur général de la santé, ont présenté une brochure destinée aux médecins et consacrée aux recommandations alimentaires pour prévenir le cancer. Ces recommandations, basées sur un rapport international de 2007 qui a analysé plus de 7 000 enquêtes scientifiques, insistent sur le lien entre alcool et cancer. Environ 10,8 % des cancers chez l’homme et 4,5 % chez la femme sont dus à l’alcool.
Dans les années 1990, cette boisson était considérée comme bénéfique pour la santé à petites doses. Les temps ont changé. Les risques liés aux faibles doses d’ondes électromagnétiques, de dioxine, de radioactivité font l’objet de débats et d’inquiétudes intenses dans la société. Le risque de cancer lié à la consommation d’un verre ou deux de vin par jour apparaît lui patent et ne fait l’objet d’aucune controverse. Même les «bienfaits» du vin sur le cœur commencent à être contestés…
Les boissons alcoolisées sont associées à une augmentation des cancers de la bouche, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, du côlon-rectum, du sein et du foie. Le risque augmente avec la dose. Un verre d’alcool consommé par jour augmente de 168 % le risque de cancer de la bouche, du pharynx et du larynx, de 28 % le risque de celui de l’œsophage, de 10 % celui du sein et de 9 % celui du côlon.
Whisky, vin ou bière
L’augmentation du risque est significative à partir d’un verre par jour, expliquait mardi Paule Martel (directrice de recherche à l’Inra). L’effet dépend de la quantité d’alcool consommée et non du type de boisson alcoolisée.» Un verre d’alcool correspond à 3 centilitres de whisky, à 10 centilitres de vin ou de champagne, 25 centilitres de bière…
Comment l’alcool accroît-il ce risque ? Un rapport de 2007 de l’Institut national du cancer fait longuement le point sur ce sujet. Ainsi, l’alcool ou éthanol est transformé dans l’organisme en acétaldéhyde, qui est une molécule reconnue comme cancérogène pour l’homme, principalement par une enzyme, l’alcool déshydrogénase (ADH) présente dans le foie, la bouche… L’acétaldéhyde finit par être finalement éliminé par une autre enzyme. Cependant la concentration de cette molécule cancérogène qu’est l’acétaldéhyde peut rester très élevée longtemps dans l’organisme chez les personnes qui ont une forte consommation d’alcool ou chez des personnes génétiquement programmées pour dégrader très lentement l’acétaldéhyde. L’alcool agirait aussi directement, localement (au niveau de la bouche, du pharynx, du larynx, de l’œsophage) comme un solvant qui augmenterait la perméabilité des muqueuses aux cancérogènes comme le tabac ce qui expliquerait la synergie entre ces deux facteurs. En 2007, le Centre international de lutte contre le cancer a classé l’alcool dans la catégorie des agents cancérogènes pour l’homme."
Merci de votre disponibilité
Bonjour Docteur,
Comme d’habitude c’est bien écrit et percutant. Espérons qu’un doute s’instillera dans le cerveau de nos médecins malades des laboratoires.
Amicalement