STATINES ET CHOLESTEROL : ILLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MEDICALES
Les statines sont des médicaments qui abaissent le cholestérol du sang. Sont-ils utiles pour empêcher l’infarctus et diminuer la mortalité cardiovasculaire ? Ce texte vise à éclairer les lecteurs pressés sur ces deux points. Rien ne peut remplacer toutefois la lecture attentive de mes deux livres sur « l’innocence du cholestérol » et sur « cholestérol, mensonges et propagande ».
INTRODUCTION
Les statines sont des médicaments qui abaissent le cholestérol du sang.
Ce sont des médicaments très efficaces, très supérieurs à tout ce que l’on a connu auparavant comme régimes ou médicaments anti-cholestérol.
Ils représentent désormais un des plus gros chiffres d’affaire de l’industrie pharmaceutique avec près de 7 millions d’utilisateurs plus ou moins réguliers rien qu’en France. Plus prosaïquement, ils sont responsables à eux seuls d’un déficit d’environ un milliard d’euros par an de l’Assurance Maladie.
Ces médicaments anti-cholestérol soulèvent deux importantes questions:
– premièrement, est-ce que leur puissance anti-cholestérol se traduit effectivement par une diminution du risque de mourir d’une crise cardiaque ou de faire un infarctus du myocarde ?
– Deuxièmement, y a-t-il un prix à payer sous forme d’effet toxique, en parallèle à cette diminution du cholestérol ?
En d’autres termes, les statines sont-elles bien tolérées ?
Ce texte vise, après quelques généralités, à répondre simplement et brièvement à ces deux questions.
GENERALITES
Les statines agissent sur le cholestérol par un mécanisme biologique clairement identifié : blocage partiel du système enzymatique qui gouverne la synthèse du cholestérol dans nos cellules, notamment au niveau du foie.
Il y a en effet deux sources de cholestérol : le cholestérol de l’alimentation – qui ne joue aucun rôle sur le niveau de cholestérol dans le sang – et le cholestérol que nos cellules fabriquent elles-mêmes en fonction de leurs besoins.
Toutes nos cellules sont capables de synthétiser le cholestérol car elles ont toutes besoin de cholestérol pour structurer leurs membranes, et avoir une fonctionnalité optimale.
Mais certaines cellules ont besoin de plus de cholestérol que leurs besoins propres car, à partir du cholestérol, elles fabriquent des substances très importantes pour notre physiologie générale.
Elles exportent ensuite ces substances vers d’autres cellules. Par exemple, les ovaires et les testicules fabriquent les hormones sexuelles – indispensables à la reproduction, donc à la survie de l’espèce – à partir du cholestérol. Aussi à partir du cholestérol, les glandes surrénales fabriquent les stéroïdes, ou hormones du stress, indispensables, par exemple, pour échapper aux prédateurs ou bien pour chasser le gibier et se nourrir (et encore survivre).
Pour ces raisons, le cholestérol fait l’objet d’un transport permanent dans le sang des organes producteurs de cholestérol – notamment le foie – vers les organes gros utilisateurs du cholestérol, par exemple les glandes sexuelles.
Le cholestérol mesuré lors de la prise de sang ne renseigne donc que sur le transport sanguin du cholestérol, et pas du tout sur son rôle physiologique.
Ce sont des lipoprotéines – des complexes moléculaires – qui assurent ce trafic sanguin du cholestérol. La principale lipoprotéine est appelée LDL, de l’anglais Low Density Lipoprotein.
Le cholestérol est livré aux organes qui en ont besoin via un système de récepteurs appelés LDL-récepteur.
Les statines diminuent la synthèse du cholestérol essentiellement dans le foie, le principal organe producteur.
Information cruciale donc : le cholestérol est une molécule indispensable à la vie de nos cellules et aussi indispensable à notre santé.
Vouloir à tous prix, ou espérer inconsidérément, avoir un cholestérol bas ou très bas – ou le plus bas possible comme disent certains médecins inconscients ou victimes du marketing de l’industrie pharmaceutique – ne relève d’aucune rationalité scientifique.
De plus, comme je l’explique longuement dans mes livres, le cholestérol est innocent de tous les maux qui lui sont attribués – ce qui fait l’objet de la deuxième partie de ce texte.
Manquer de cholestérol, y compris de façon relative, peut avoir de graves conséquences pour notre santé et c’est l’objet de la troisième partie de ce texte.
Auparavant, il faut rappeler ce qu’est un déficit sévère et spontané en cholestérol, c’est-à-dire en l’absence de tout médicament ou régime anti-cholestérol.
Le plus fréquent de ces syndromes héréditaires est le Syndrome de Smith-Lemli-Opitz.
Ce syndrome nous apprend beaucoup et montre, en dehors de toute toxicité médicamenteuse, quelles sont les conséquences d’un cholestérol bas ou très bas. Ce syndrome est relativement fréquent, environ 1 cas pour 5000 naissances, en ne tenant compte que des cas très sévères détectés à la naissance du fait d’anomalies morphologiques. Les cas “bénins” sont probablement beaucoup plus fréquents. Dans ce cas, les manifestations infectieuses (faiblesse du système immunitaire) et psychiatriques – autisme, suicide, délinquance – sont au premier plan.
Ce tableau clinique rappelle les données épidémiologiques concernant la relation entre le cholestérol et l’espérance de vie à l’âge adulte : en bref, les sujets avec un cholestérol bas ont une espérance de vie diminuée par rapport à ceux qui ont un cholestérol dit normal ou modérément élevé (selon les nouvelles normes).
Les causes des décès associés à un cholestérol bas sont essentiellement des morts violentes (accidents et suicides) et des cancers.
Il nous reste certes beaucoup à apprendre sur ce syndrome mais il est urgent que les médecins et le public soient informés de ces notions médicales cruciales afin que l’actuel délire concernant l’absolue nécessité de diminuer le cholestérol cesse rapidement.
ABAISSER SON CHOLESTEROL EST-IL BON POUR LA SANTE ?
Cette question fait l’objet de nombreuses discussions et polémiques parmi les experts depuis environ 50 ans, comme raconté dans deux livres récents (ci-dessous) en français.
Michel de Lorgeril. “Cholestérol, mensonges et propagande” Editions Souccar, 2008.
Michel de Lorgeril. “Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent ” Editions Souccar, 2007.
L’idée qu’il faille avoir un cholestérol bas pour être en bonne santé est basée sur la théorie du cholestérol qui dit de façon schématique : plus on diminue le cholestérol et plus on diminue le risque d’avoir un infarctus.
Et aussi : plus le risque d’avoir un infarctus est élevé et plus la diminution du cholestérol est efficace pour l’empêcher.
Un examen lucide de cette théorie montre qu’elle ne tient pas debout scientifiquement, tout simplement.
En fait, la seule manière de montrer sans ambigüité que diminuer le cholestérol est bon pour notre santé, c’est de faire des essais cliniques avec un tirage au sort et constitution d’un groupe expérimental. Les patients dans ce groupe reçoivent le médicament et sont comparés à un groupe témoin qui reçoit un placebo.
Les autres études – chez l’animal, dans des tubes à essai ou chez l’homme mais sans tirage au sort – ne permettent pas de conclusions.
En particulier, les études épidémiologiques montrant une relation entre cholestérol et risque d’infarctus du myocarde ont une très faible validité scientifique (voir les livres cités ci-dessus).
Cette évidence a été parfaitement comprise par l’industrie pharmaceutique et ses alliés qui depuis quelques années basent l’intégralité de leur marketing sur les essais cliniques.
Malheureusement, il est devenu clair que des essais cliniques conduits par des sponsors souhaitant que – c’est la notion de conflit d’intérêt
– les résultats soient favorables au produit n’ont pas de valeur scientifique car ils sont contaminés par des biais méthodologiques.
Ceux-ci sont souvent manifestes pour des investigateurs expérimentés mais difficiles à détecter par les médecins, y compris les universitaires, qui tombent souvent dans ces pièges grossiers du marketing.
Aujourd’hui, de plus en plus de voix se font entendre pour dire que la majorité des essais cliniques testant les statines, notamment ceux présentant des résultats spectaculaires en faveur des statines, sont massivement biaisés.
Comme raconté dans les livres cités ci-dessus, il y a eu environ 25 essais cliniques testant une des statines commercialisées. Quand les essais publiés sont favorables au produit testé, tout observateur impartial ne peut manquer de constater que : 1) ils font l’objet d’un marketing intensif auprès des médecins ; 2) ils présentent très souvent des défauts techniques rendant extrêmement douteux leur validité; 3) ces défauts techniques sont plus ou moins masqués
rendant leur identification difficile par des médecins peu experts en statistiques.
Parmi les mises en scènes les plus caricaturales, on notera celles concernant les effets des statines dans :
1) l’insuffisance cardiaque,
2) l’insuffisance rénale,
3) le diabète,
4) la prévention des accidents vasculaires cérébraux,
5) la protection des patients avec une pathologie aortique.
Certains experts remettent également en cause l’efficacité des statines dans diverses autres circonstances, notamment chez les seniors (les plus de 70 ans pour faire simple), les femmes (quelque soit l’âge et la pathologie sous-jacente) et les enfants.
Comme il est impossible de faire un bilan des essais avec des statines dans un court texte, on va décrire, à titre d’illustration, un exemple récent : l’étude JUPITER.
JUPITER est le nom d’un essai testant la rosuvastatine chez des personnes indemnes de toute maladie justifiant un traitement et qui n’avaient même pas un cholestérol élevé dans le sang.
Les investigateurs et le sponsor posaient l’hypothèse que même en l’absence de cholestérol élevé et de maladies artérielles, il pouvait être très utile de prendre cette statine (probablement à vie) pour se protéger de l’infarctus et de l’accident vasculaire cérébral.
Avant JUPITER, aucun essai n’avait montré que la rosuvastatine pouvait sauver des vies ou diminuer le risque d’infarctus.
Au contraire, deux essais conduits chez des patients très malades (insuffisance rénale ou dysfonction cardiaque) – et chez lesquels il était initialement prétendu que, parce qu’ils étaient gravement malades, ils profiteraient d’autant plus d’une diminution sévère de leur cholestérol – s’étaient avérés totalement négatifs.
Autrement dit, des diminutions drastiques du cholestérol n’avaient eu aucun effet bénéfique, en contradiction totale avec la théorie du cholestérol.
Le plan d’analyse initial de JUPITER était que les patients devaient être suivis au moins 4 ans pour espérer voir un effet bénéfique du traitement.
Mais au bout de moins de deux ans, JUPITER a été arrêté par le sponsor et les investigateurs sous prétexte que les effets bénéfiques étaient extraordinaires.
C’était un peu comme si dans une course de chevaux prévus sur 4 tours d’hippodrome, les organisateurs (qui avaient eux-mêmes engagé un cheval et parié très gros sur lui) décident d’arrêter la course après moins de 2 tours sous prétexte que leur favori a une si grande avance qu’il ne peut plus être rattrapé !
Les investigateurs et le sponsor ont prétendu que les sujets recevant la statine bénéficient d’une “diminution importante de la morbidité et de la mortalité cardiaque”.
En fait, un examen attentif des chiffres, et quelques petits calculs, montrent sans ambigüité que le nombre de décès d’origine cardiovasculaire est identique dans les deux groupes.
Pire, si on admet qu’il y a eu réellement moins de complications non mortelles, cela signifierait il y aurait eu dans JUPITER une diminution des infarctus sans diminution de la mortalité par infarctus !
Pour un épidémiologiste, ceci est impossible car la mortalité de l’infarctus est d’environ 50% quelque soit la population étudiée. Un calcul rapide montre que cette mortalité de l’infarctus est inférieure à 10% dans le groupe non traité, ce qui est à nouveau impossible.
Ces incohérences cliniques, observées dans le contexte d’un essai arrêté prématurément sans raison, indiquent que les résultats de JUPITER sont sévèrement biaisés et peu crédibles.
Il faudrait une enquête quasi policière pour déterminer si ces biais ont été construits intentionnellement, ou s’ils ont été involontaires.
Ceci dit, les résultats de JUPITER sont sans intérêt pour les médecins.
Pourtant, ils ont fait l’objet d’un concert médiatique particulièrement bruyant, faisant même la Une de quotidiens d’information générale comme Le Figaro.
Tous les grands médias spécialisés ont repris les résultats de JUPITER sans aucune critique.
Très peu de voix se sont fait entendre pour émettre des doutes.
Mais il y a pire : trois mois plus tard, deux nouveaux articles publiés dans des revues prestigieuses rapportaient à nouveau des résultats de JUPITER, soit disant originaux, mais utilisant la même base de données biaisées. On fait comme si une nouvelle étude JUPITER a été réalisée. Cette répétition de résultats est utilisée systématiquement par le marketing industriel selon les techniques de la propagande.
Si JUPITER était un cas unique, ce pourrait être anecdotique. Mais presque tous les essais des statines présentent les mêmes défauts rédhibitoires.
L’inspection objective des essais testant les statines nous conduit à conclure qu’il n’y a pas de démonstration scientifique convaincante que diminuer le cholestérol avec une statine a des conséquences favorables pour la santé.
Y a-t-il des inconvénients des statines ?
LES EFFETS DELETERES DES STATINES
Beaucoup de médecins ont des doutes concernant les effets protecteurs des statines.
C’est leur pratique qui a suscité ce scepticisme : ils n’ont pas l’impression que les patients traités sont protégés par rapport à ceux qui ne sont pas traités.
Mais ces impressions sont subjectives et par prudence ils continuent de prescrire en espérant que si ces médicaments ne font pas de bien au moins ils ne font pas de mal.
C’est une grave erreur !
Mais nul ne saurait le leur reprocher car tout est fait aujourd’hui pour leur donner l’illusion que les statines sont parfaitement tolérées. En effet, on peut lire sous la plume de scientifiques renommés que les effets secondaires des statines sont rarissimes.
Par exemple, selon ces drôles d’experts, moins d’un patient sur 1000 présenterait des symptômes musculaires ou ligamentaires sous statine.
Cette information est répétée ad nauseam dans les congrès et journaux médicaux.
A l’autre extrême, pour certains experts examinant cette question non pas dans des essais cliniques sponsorisés par l’industrie mais dans des consultations de patients non sélectionnés (bref, dans la vraie vie), près d’un patient sur deux se plaindraient de troubles musculaires sous l’effet des statines.
Le contraste est saisissant !
La question de savoir qui il faut croire ne se pose même pas.
D’un côté, des investigateurs désintéressés qui n’ont aucune raison de noircir le tableau, de l’autre, des employés de l’ind
ustrie avec des conflits d’intérêt si énormes qu’il n’est même pas utile de les commenter !
Cette toxicité musculaire a de graves conséquences car elle dissuade de pratiquer un exercice musculaire significatif qui pourrait être crucial voire salvateur dans certains conditions cliniques notamment dans le diabète, l’insuffisance cardiaque et après un infarctus du myocarde.
Outre les symptômes musculaires, ligamentaires, hépatiques ou digestifs qui peuvent empoisonner la vie quotidienne des patients, ou de sujets en très bonne santé par ailleurs s’ils ne consommaient pas ces médicaments, il y a aussi des effets sournois des statines – et des traitements anti-cholestérol en général – qui sont beaucoup plus inquiétants.
En bref, ces effets secondaires restent longtemps silencieux cliniquement.
Ils sont mal documentés car on n’a jamais vu des industriels se faire de la contre-publicité à moins d’y être contraints.
Cette absence de documentation – d’autant plus alarmante que rien n’est fait pour la corriger – doit nous inciter à la plus grande prudence. Un scientifique doit s’abstenir de déclarations intempestives en l’absence de documentation étayée. Inversement, la gravité des soupçons en l’absence de bénéfices de ces traitements, le Principe de Précaution et finalement le devoir d’informer les patients traités nous incitent à ne pas rester silencieux.
De fait, des données convergentes font penser que diminuer le cholestérol – notamment avec des médicaments – augmente le risque de cancers de façon substantielle dans certaines circonstances.
Quoique nous nous refusions à tout alarmisme, il semble que dans certaines catégories d’âge – au-delà de 60 ans– l’augmentation du risque puisse être importante (>50%) et sur une période de traitement brève, moins de 5 ans.
Il serait urgent que des experts indépendants de l’industrie se penchent attentivement sur cette question. Une incitation administrative y contribuerait.
D’autres effets secondaires, également difficiles à diagnostiquer et très mal documentés, concernent la toxicité neurologique des statines. Des données scientifiques solides et des témoignages multiples nous semblent très inquiétants.
Comme pour le cancer, les connaissances actuelles sur les effets des statines sur le déclin cognitif sont décrites et discutés dans le livre “cholestérol, mensonges et propagande”.
CONCLUSIONS
Les statines sont d’excellents médicaments pour diminuer le cholestérol. Les données scientifiques nous indiquent toutefois que diminuer le cholestérol ne sert à rien car il est dans la très grande majorité des cas totalement innocent de tous les vices qu’on lui attribue.
Un cholestérol élevé peut certes être révélateur d’un mode de vie délétère, mais le cholestérol est un témoin innocent.
Diminuer le cholestérol avec un médicament sans modifier le mode de vie ne réduit pas le risque d’infarctus et n’augmente pas l’espérance de vie.
Pire, les traitements anti-cholestérol, y compris les statines, ont des effets secondaires sévères et souvent torpides et un cholestérol bas est associé à une diminution de l’espérance de vie.
En mars 1990 j’ai eu un infarctus (39 ans).Sauvé par un médecin de garde et le SAMU,j’ai subit une angioplastie à l’hôpital de la X ROUSSE,sur la coronnaire droite
Pendant 5 ans,j’ai participé à votre étude à l’INSERM de LYON et je viens d’en
imprimer le compte-rendu paru dans le LANCET an 1994.
Mes analyses de sang règulières relèvent un taux anormal de choléstérol et d’acide urique dû certainement à une hygiène alimentaire pas très exemplaire :
j’aime bien manger et boire.De plus,après 12 ans d’arrêt,j’ai repris la cigarette.
Les plaques qui obstruent les artères sont-elles dues uniquement au choléstérol?
Le stress professionnel est-il facteur de ce choléstérol ?
En 2005,j’ai subit 2 pontages artériels (fémorales) ,traitement actuel :
Plavix-Ténormine-Coversyl-Zyloric-Crestor ,l’un de ces médicament fait-il partie
des statines?
De plus je suis atteint d’une maladie neuro-musculaire (myoglobinurie) qui fait
que je pratique aucun sport.Cette maladie,en cas de crise,peut-elle avoir un
effet sur le muscle cardiaque? Je précise que j’ai un taux de CPK anormalement
élevé.Qu’elle en est l’influence néfaste ?
Il ne me reste plus qu’à me procurer votre livre
Bien amicalement
dr lorgeril
mon kiné m’a mis la puce à l’oreille sur les statines.
j’ai bien l’intention de les arrêter car je souffre depuis
quelque temps de douleurs musculères,et cela fait plus de 8 ans que je prends ce remède. mon cholestérol étant redevenu normal je pense que c’est un bon choix
de l’arrêter. tous ces témoignages m’encouragent en tout cas. merci
Bonjour Docteur,
J’aimerais savoir s’il y a des études qui établissent une corrélation entre le taux de cholestérol et l’occurence des plaques d’athérome ?
Pour ma part mon médecin me prescrit ezétrol 10mg tous les deux jours!depuis que j’ai lu vos commentaires j’ai arrêté .Pouvez-vous me communiquer l’adresse d’un médecin dans la région bordelaise qui partage vos analyses.D’avance merci.
Mon cher betoul,
Je comprends votre agacement. Vous n’êtes pas très bien conseillé, probablement. Votre problème est pourtant assez simple. Et l’enquête commence avec la question : pourquoi avez-vous eu besoin d’un stent ? Est-ce que les conditions qui vous y ont conduit ont changé en dehors des médicaments qu’on vous a donné pour empêcher que le stent se bouche ? Si, comme moi, vous pensez que le cholestérol ne joue aucun rôle dans l’affaire (il suffit de lire mes livres pour le comprendre), qu’est-ce qui est en cause chez vous ? Les hypothèses et mécanismes possibles sont nombreux, mais je ne peux faire ce travail par blog interposé et je suis trop occupé par des recherches compliquées pour « entretenir » une consultation où l’on s’occupe en général de problèmes et de patients assez simples. Je vous propose la stratégie suivante : commencez par comprendre (en me lisant par exemple), puis vous prendrez votre santé, c’est à dire votre vie, en main. Le médecin et le cardiologue vous aideront certes mais c’est vous qui déciderez de qui vous est utile et acceptable. On peut très bien guérir totalement de ce que vous avez (réduire le risque à presque zéro) à condition de prendre sa vie en mains ! Lisez attentivement puis revenez vers moi si vous avez des questions particulières. Bon vent l’ami ! Vous êtes désormais loin des tempêtes car vous avez compris l’essentiel : votre vie vous appartient, vous en êtes le seul responsable, la médecine et les médecins sont des adjuvants en cas de coups dur !
Bonjour docteur,
Je découvre votre site. 66 ans, un stent en 2008 à l’entrée du tronc commun, mais tout le reste du réseau coronarien est nickel. Je ne supporte plus les statines quelles qu’elles soient (vertiges, jambes faibles ou douloureuses-CPK un peu forts, …) et peut-être aussi le Kardegic à 160 mg (plus le Plavix pendant la première année), malgré beaucoup de sport. Je vais me procurer votre livre que l’on m’a recommandé, mais connaitriez-vous un médecin à Toulouse (mon mail joint) qui m’aiderait à abandonner éventuellement le traitement actuel. Comme un des interlocuteurs précédents, je me sens condamné soit à vivre mal (assez longtemps ?) ou à vivre bien (mais moins longtemps), ou ai-je tout faux et est-ce l’inverse ?
Est-il envisageable que je vienne en consultation chez vous ?
Cordialement.
Et oui ! Médicamenteurs !
Et c’est dit gentiment !
Bonjour Docteur,
Il est urgent que vos lecteurs regardent cette émission instructive sur Public Sénat, les médicamenteurs. Voir ici :http://www.publicsenat.fr/emissi...
Edifiant, consternant, écoeurant.
Bien amicalement
Cher Jorris,
Merci de votre témoignage, et ceci de la part de tous les visiteurs futurs de ce blog. Je ne ferai pas de commentaires supplémentaires. Votre cas est assez compliqué quoique je ne sois pas sûr que vous soyez aussi gravement atteint que vous le pensez ! En effet, la sévérité d’une maladie vasculaire ne se mesure pas au nombre de stents posés par des cardiologues plus ou moins vertueux quand il s’agit des ressources financières de l’Assurance Maladie. Mais sans document je ne peux rien dire de plus. Adoptez en urgence la diète méditerranéenne, c’est réellement ça qui vous protègera. Rien d’autres et cela quelque soit la sévérité réelle ou supposée de votre maladie. N’oubliez pas le verre de vin par repas c’est le meilleur médicament connu et aussi le Plavix puisque maintenant vous avez des stents. Il est urgent que ces médecins praticiens soient instruits de ce qu’est la maladie des coronaires par d’autres instructeurs que ceux qui ont des liens trop étroits avec l’industrie du cholestérol ou celle de stents ! Amicalement
Merci, cher ccmiens, d’être une source inépuisable d’information.
Ceci dit, P. Gilbert et moi-même n’avons pas la même approche. Et pas la même formation, et pas la même pratique professionnelle, et probablement pas le même « passé » personnel et politique. Apparemment, il croît aux chiffes publiés. Je ne vais pas le lui reprocher, je l’ai longtemps fait ! Le problème c’est que nous sommes face à une véritable mise en scène et que les chiffres publiés ne sont pas crédibles ! Il faut être d’une extraordinaire naïveté pour croire à ces balivernes. Je l’ai été ! Amicalement
Bonjour, j’ai été mis au courant de vos travaux par votre dernier article dans le Monde. Il contenait une phrase qui a fait tilt : "Pour ceux qui ne le savent pas encore, le cholestérol n’est pas responsable des maladies cardio-vasculaires." J’ai ensuite retrouvé votre interview de 2007, puis j’ai acheté et lu votre livre : " Dites à votre médecin —". J’ai trouvé ensuite d’autres informations convergentes : par exemple la synthèse de Gebbers d’études de la composition des plaques d’athérome par autopsie, intitulé : ‘Le cholestérol n’a rien à voir avec le développement de l’athérosclérose’, (indiqué sur Wikipédia). J’ai alors décidé, en accord avec mon médecin traitant, d’arrêter la prise de statines (Tahor 10 quotidien) pendant trois mois, histoire de voir. Ceci s’est passé fin août. J’ai alors constaté en septembre ce qui est maintes fois relaté par les gens qui se confient dans votre blog : arrêt des douleurs musculaires et des crampes, dynamisme et joie de vivre retrouvés, etc… Ce qui me donne peu d’envie de reprendre ce médicament.
J’ai apparemment les artères bien colmatées : pose d’un stent sur l’artère iliaque droite début 2006, de sept stents sur les coronaires à l’automne 2006 également, présence de plaques d’athérome sur les carotides (bouchées de 20 à 40 %). Depuis 2006, je vis avec du Plavix (d’abord 75 mg, puis doublé, car lors d’une analyse génétique on a trouvé qu’il n’était pas efficace). Ensuite Kardégic, arrêté parce que lui non plus ne servait à rien selon la même investigation. Enfin Tahor, débuté à 40 mg et que j’ai fait descendre à 10 avec le suivi de mon médecin traitant.
La semaine dernière, mon test d’effort annuel m’a permis de discuter de tout cela avec le cardiologue : la fin de non recevoir a été nette et sans bavures. Il ne m’a pas laissé la possibilité de lui parler. Il me faut donc en chercher un autre. D’où cette première question, que je vous poserai par mail et qu’on doit vous poser bien souvent : en connaissez vous qui soit compréhensif de vos idées et qui travaillerait dans ma région ?
J’ai une deuxième question, plus subtile. J’ai peu de cholestérol, même sans traitement anti-cholestérol, étant toujours au niveau du seuil inférieur des fourchettes. Le cardiologue m’a expliqué que dans mon cas, il n’est pas possible de raisonner comme pour les gens ‘ordinaires’. Je serais trop gravement à risques. Selon lui, la seule solution consiste à faire tout ce qui est possible pour que mon cholestérol soit le plus bas possible. Le dilemme où il m’enferme est donc le suivant : ou je vis à moitié pendant plus de temps, ou je vis pleinement pendant pas longtemps. J’indique que j’ai 66 ans. D’où cette deuxième et dernière question : Y a-t-il lieu de séparer dans les prescriptions les gens particulièrement atteints, comme moi, de la population ordinaire ? Concrètement, si le régime méditerranéen vous semble suffisant pour les gens faiblement atteints, le serait-il aussi selon vous pour les personnes plus sévèrement touchés ? Je ne demande que votre opinion, qui me permettrait d’en discuter plus sereinement avec mon futur cardiologue.
Merci d’avance pour votre réponse. Et merci de m’avoir déjà apporté tant d’éclaircissements
Statinator et les Laborators.
Il était une fois un pays appelé Statinie. Ce nom lui a été donné par un méchant dictateur appelé Statinator. Statinator prit le pouvoir il y a bien longtemps quand les gens se mirent à manger devant la télévision de la nourriture provenant des usines de ses copains les Fastfoodators. A force de ne plus bouger et de manger cette mauvaise nourriture, souvent dans le sang des gens du gras, appelé Cholestérol, a augmenté. Leur cœur devenait paresseux et fonctionnait moins bien et souvent s’arrêtait.
Statinator décida alors que le coupable était le fameux Cholestérol, surtout le méchant Cholestérol, appelé Eldéel. Statinator pensait que l’homme était un gros lapin. Car un lapin avec du sang plein du vilain Cholestérol a le cœur fragile. Il avait aussi remarqué que certains malades du cœur avaient beaucoup de vilain Cholestérol. Il n’avait pas d’autre idée et il était paresseux pour chercher.
Statinator et ses copains les Cardiologuatorts décidèrent alors de mettre dans les biberons, dans les réservoirs d’eau et même dans le vin, des Statines fabriquées par d’autres copains les Laborators. La Statine est un médicament qui empêche la fabrication par le foie du méchant Eldéel. Tout le monde fut gavé de Statines.
Pendant longtemps Statinator cacha au peuple que ce remède ne servait à rien et qu’il pouvait rendre très malade. Les Laborators dépensèrent beaucoup de sous pour étudier les effets des statines. Mais comme les résultats étaient mauvais ils dirent des mensonges. Les Mercators, copains des Laborators, répétaient et répétaient encore que les statines c’est bon. Tout le monde gagnait beaucoup d’argent.
Mais beaucoup de gens qui avalaient des Statines avaient des crampes, des cancers et devenaient un peu débiles. Ils bougeaient de moins en moins, mourraient de plus en plus tôt et posaient moins de questions, c’est normal.
Comme dans toute dictature, le peuple se révolta. Il déclara Eldéel et Cholestérol innocents. De plus en plus de gens ne prirent plus leur Statine ou refusèrent d’en prendre. Du coup ils se mettaient à bien manger et à courir et à vivre plus vieux et bien portants.
Mais Statinator n’était pas content. Il fit du chantage. Si vous ne prenez pas vos statines vous mourrez d’un arrêt du cœur. On traita les résistants de Théoricienducomplot, c’est à dire des gens arriérés qui voient le mal partout. On les empêcha de parler dans le petit monde des Cardiologuatorts. On les priva d’argent pour faire des recherches sur les maladies du cœur.
Au bout d’un certain temps le peuple, comme toujours, gagna. Plus personne ne prit de Statines. On fêta cette victoire avec de bons plats de légumes biologiques à l’huile d’olive et des fruits biologiques et des poissons gras. On bu aussi un bon coup de vin rouge. Et on couru, on couru tous les jours jusqu’à être essoufflé et trempé de sueur. Les Laborators disparurent. Statinator perdit le pouvoir et fut condamné à manger correctement et à courir une heure par jour. Les Cardiologuatorts retournèrent à l’école pour apprendre à soigner les maladies du cœur sans médicaments.
Dictionnaire :
Cardiologuatort : médecin spécialisé dans le cœur, mais qui n’en a pas toujours. Surtout quand il demande aux gens de prendre des Statines.
Cholestérol : témoin innocent d’une mauvaise nourriture et d’une absence d’activité physique régulière.
Eldéel : partie du Cholestérol déclarée vilaine parce que dans les contes il y a toujours un vilain ou une vilaine.
Fastfoodator : fabrique et vends de la très mauvaise nourriture, c’est Cholestérol qui en profite.
Laborator : fabrique des Statines, médicament dangereux qui ne sert à rien mais qui rapporte beaucoup.
Mercator : bonimenteur professionnel. Il faut retenir surtout le mot « menteur ».
Statinator : dictateur de la Statinie, assoiffé de pouvoir et d’argent.
Bravo Lucien, vous avez compris comment nous étions arrivés à suspecter une véritable toxicité des oméga-6.
Parcourez ce blog encore un peu et vous trouverez de quoi satisfaire votre curiosité ou de quoi flatter votre votre amour-propre pour avoir trouvé quelque chose qui est aujourd’hui contestée par d’autres à la solde des marchands de soja ou de tournesol. Amicalement NB Lisez quand même le deuxième bouquin, vous vous amuserez ! C’est pas de trop à l’approche de la « fin du monde » !
Plymouth, mardi 6 octobre
Cher docteur,
D’abord je vous remercie de votre aimable reponse (68) du 25 septembre. Vous suggeriez qu’apres avoir
lu Le Cholesterol est Innocent, je pourrais lire Mensonges et Propagande. Je ne crois pas que cela sera
utile. Votre premier bouquin est entierement convainquant : je garde mon cholesterol de 6 et je ne
prendrai jamais de statines.
Mission accomplie !
Par contre je viens de lire Le Pouvoir Des Omega-3 et cela fait longtemps que je n’ai eu entre les mains
un ouvrage si compact, si pratique, si clair sans etre simpliste. Toujours le respect du lecteur. Merci.
Comme je suivais deja beaucoup vos conseils, ce que j’ai appris de plus nouveau n’est pas l’avantage
des omega-3 mais le caractere nocif des omega-6 dont je n’etais pas assez conscient. Est-ce que
cela seul n’expliquerait pas pour une grand part l’echec des grandes etudes americaines. Je pense par
exemple a MRFIT ou un groupe d’intervention reduit sa consommation de graisses saturees, fait du sport,
mange des fruits et des legumes, arrete de fumer et pourtant compte plus de morts que le groupe
temoin qui est laisse a sa derive habituelle. Les enqueteurs avaient trouve le resultat incomprehensible.
S l’on sait que le groupe d’intervention avait diminue sa consmmation de graisses saturees en leur
substituant des huiles et des margarines bourrees d’omega-6, on comprend peut-etre mieux.
Si cela etait vrai au moins en partie, quel impact pour ces omega-6 !
Je sais que vous devez etre un homme fort occupe et je vous promets de ne pas multiplier mes
reflections.
Je note que les autorites competentes ont decide de celebrer le dixieme anniversaire du rapport final
de l’ Etude de Lyon en ouvrant un McDonald au Louvre. Cher docteur, votre equipe et vous n’en
meritiez pas moins.
Amicalement
Lucien
Chère Micheline,
Qu’il y ait un lien (qui n’est pas démontré) ou pas entre cholestérol et Alzheimer (ou autre type de démence) ne veut pas dire que ce lien soit une causalité. Il n’y a aucune raison de donner un anticholestérol à un patient ayant des problèmes cérébraux (quelque qu’ils soient). Cela ne pourrait qu’aggraver ces problèmes. Amicalement
Bonjour docteur,
Y-a-t il un lien entre excès de cholestérol et démence sénile. Les personnes âgées souffrant de démence sénile ou d’Alzheimer sont elles systématiquement traitées avec des statines.
Merci
Cher Monsieur ccmiens,
Vous commencez à devenir franchement arrogant, et même insolent avec la FACULTE ! Vous avez totalement raison ! Toutes vos remarques sont parfaitement judicieuses. Certes, il y a encore pire pour un scientifique : c’est la vision de ces prétentieux (on se croirait dans Molière) se faisant passer pour des savants alors qu’ils ne comprennent strictement rien aux statistiques qu’ils prétendent vous imposer. SPARCL est de ce point de vue illuminant ! Mais cessez ces interrogations répétées. D’ici peu, vous risqueriez d’attraper la terrible maladie qui me consume jour après jour : la rage que l’on puisse faire confiance, souvent les yeux fermés, à ces escouades d’imbéciles et de menteurs ! Allez bonne route !
chère nanou,
Vous avez le bonjour de votre gourou, mais celui-ci n’est pas content de vous ! Je ne crois pas que le stress soit un facteur causal important de l’AIT, même si il peut sans doute jouer un rôle précipitant. Si c’était le cas, nous ferions tous des AIT à un moment ou un autre. Je ne veux pas minimiser l’importance du stress que vous avez subi, mais sachez que le Bon Dieu (les docteurs et les curés le savent bien) épargnent bien peu d’entre nous de toutes les misères. Ne vous croyez pas seule à ce niveau-là même si on en parle pas ! Donc, vous avez d’autres facteurs en jeu et il est important de les identifier ! très important et très vite de façon à vous libérer de votre chimiothérapie. Courage, rien n’est perdu, vous êtes sur la bonne voie puisque vous vous prenez en mains !
Bonjour cher ami,
Je ne vous appelle pas docteur, je trouve qu’ici le mot "ami" est plus adapté.
J’ai fait un AIT le 1er novembre 2008 à la suite d’un gros stress et suis traitée depuis par kardegic 75, cokenzen 16, et biensur tahor 10 .
En fait je ne prends le tahor que depuis quelques mois (après avoir cédé à la pression de mon medecin traitant et de mon neurologue ) et la tendinite et l’arthralgie sont devenues de bonnes copines très fidèles .
J’envisageais déjà d’arrêter les statines avant de tomber sur votre blog, mais là, je dois reconnaitre que ma décision est prise .
Je vais de ce pas me procurer votre " Dites à votre medecin que… " et suivre vos instructions correctement afin de ne pas prendre de risques, mais je reste persuadée que mon AIT n’a pour origine que le stress .
J’ai honte pour notre système de santé dont tant de politiques et autres requins sont si fières… Bref je m’égare!
Je vous remercie pour vos travaux ( vous voyez, vous êtes bien un gourou, je suis convertie avant d’avoir lu vos livres !!).
Bien amicalement
Bonjour Docteur,
Je reviens sur l’étude SPARCL. On ne peut qu’être d’accord avec vos conclusions.
Je me demande naïvement, mais je me trompe peut-être, si un autre biais ne peut pas être décelé sur les caractéristiques de l’échantillon de cette étude. Il me semble qu’à l’époque on ne pouvait pas ignorer l’importance de facteurs de maladies cardiovasculaires tels que l’alimentation et l’activité physique. On ne sait rien sur l’échantillon à ce sujet.
De plus au cours de la période d’observation certains patients ont peut-être changé de mode de vie. Certains ont-ils pensé que, protégés par un médicament, ils pouvaient rester sédentaires et s’alimenter n’importe comment? D’autres au contraire ont-ils suivi une hygiène de vie moins risquée?
Ce silence pose une autre question. Si on savait à l’époque l’importance de ces facteurs, on n’a pas donné toutes les chances aux patients!
Bien amicalement.
Merci pour elles !
Bien que ce rapport soit un peu ancien, et aussi anciennes les références utilisées, c’est une approche intéressante. On peut effectivement constater que les sponsors (et leurs investigateurs) ont pris moins de précautions qu’avec les hommes pour leur mise en scène des « miracles des statines » ! Et oui, mêmes les criminels les plus intelligents ne pensent pas toujours à tout ! Amicalement
Bonjour,
Une information pour les femmes ici : http://www.whp-apsf.ca/pdf/stati...
Cordialement
Je fais du cholesterol depuis des années …..
Cela fait 9 a 10 mois, depuis la lecture de vos livres , arrêt du Lipitor , changement d’alimentation pour le régime méditéraneen ,
perte de 13 Kg , etc … Pour faire plaisir a mon amie … qui s’inquiétée de mon cholesterol , je suis aller passer un controle,
malgrès que j’ai compris que cela ne servait pas as grand chose , mais pour la rassurer … a ma grand surprise mon doc m’as annoncer un cholesterol tout a fait dans la normale tout est parfait !!!!!!!
c’est vrais que ce n’est vraiment pas facile de changer de vielles habitudes mais le jeux en vaut la chandelle !!!!
Merci Docteur pour vos travaux !!! et continuez ça vaut la peine !!!! merci encore.
Serge
Merci beaucoup docteur ! Vous êtes vraiment sympathique ! Gros "poutous" gascons du pays du foie gras…
Zorritita,
Oubliez le cholestérol ! A 71 ans, vous avez autre chose à faire ! Grosses bises de la faculté !
Merci docteur. Je suis allée voir mon médecin, je ne lui ai pas parlé de vous, je lui ai dit que malgré mes "restrictions" alimentaires et la tisane (qu’il prescrit), le cholestérol avait monté, mais que pour l’instant je ne voulais plus m’en occuper. Ma tension est bonne (avec un médicament), mon coeur va bien, je ne fume pas, je fais du sport (marche, un peu de vélo, natation quand je peux, équitation),etc. Je discutais avec la pharmacienne à qui j’ai donné une copie de votre article, elle me disait que peut-être si j’avais fait dans quelques jours une autre prise de sang, j’aurais eu moins de cholestérol, et que mon organisme (privé de certains éléments que je lui donnais avant !) faisait peut-être du "déstockage". Le médecin m’a dit qu’on referait un bilan l’été prochain. En ce qui concerne la levure de riz rouge, je trouve que j’ai un peu moins de ventre depuis que j’en prends, ce qui me fait plaisir car je râle sur mon "bedou"… Je précise que j’ai 71 ans. Sur ce je vais relire un peu ce que vous dites. En tout cas je me sens très bien. Merci encore !
Bonjour,
"Non Jef t`es pas tout seul"
http://www.thincs.org/
Bien amicalement
Chère Zorritita,
Les fibrates sont des médicaments qui diminuent le cholestérol comme les statines le font mais en un peu moins efficace. Par contre, nous n’avons aucune étude ou essai clinique montrant un effet significatif sur le risque d’infarctus ou d’accident vasculaire cérébral. Conclusion simple, et basée sur le principe proclamé de « la médecine par la preuve », ces produits ne servent à rien !! Sauf à creuser le déficit de la sécurité sociale ! Cela montre également, pour ceux qui veulent bien ouvrir les yeux, que diminuer le cholestérol ne protège pas ! CQFD Amicalement
Cher Gilles,
Je ne fais pas de consultation via un blog. Mauvaise médecine. Je puis seulement vous dire que ce que vous faites ne me semble pas suffisant pour vous protéger réellement, et à long terme. Mais, votre description est trop sommaire pour que je sois sûr de mon opinion, je préfère en conséquence ne pas en dire plus, vous le comprendrez facilement !! En deux mots, si je ne suis pas en faveur de médicaments inutiles et dangereux, je suis POUR une modification aussi radicale que possible du mode de vie qui vous a conduit à vos stents. Bonne route !
ATTENTION, Zorritita, vous ne faites pas ce que je vous dis de faire ! Vous ne pourrez pas dire que vous avez suivi les recommandations du Dr de Lorgeril ! Pour vous protéger, et pouvoir résister à votre docteur (et ne plus prendre ces médicaments) il faut faire autre chose que consommer de la levure de riz rouge, bien autre chose … Allez retournez à me lire, sur le blog ou encore mieux, c’est plus facile dans mes bouquins. Bonne route !
J’ai oublié de vous demander votre opinion sur les fibrates ?
j’ai 55 ans et je suis porteur de trois stents depuis 13 ans jour ou j’ai fait un infarctus , j’ai une hypercholesterolemie familiale à 3gr50 — j’ai tout arreter depuis deux ans mes traitements et je prends au jour d’aujourdhui levure de riz rouge au coenzyme 10 et des omegas trois , je mange mediterraneen et fais du jogging minimum 10kms tous les deux jours bien sur je me sents en pleine sante , j’aimerai connaitre votre point de vue sue ce que je prens ça vient de chez solaray , si vous pouvez me repondre personnelement à mon email je vous en serez reconnaissant . merci pour votre franchise dans vos livres ,votre humanite et votre desinteret financier et lutte contre les maudits des industries pharmaceutiques
Cet après-midi je dois aller voir mon médecin, en partie pour renouveler le médicament pour la thyroïde et un autre pour la tension. Quant au cholestérol… il m’avait prescrit du Lipanthyl 145, j’étais crevée… je lui ai dit que je ne voulais plus en prendre ; j’ai à la place pendant plus d’un mois pris une tisane concoctée par une pharmacienne, tous les après-midis en dehors des repas. J’ai selon les conseils du médecin changé un peu mon alimentation, à savoir que je n’ai plus mangé de biscuits (que je prenais avec les compotes par ex.), de crème fraîche (j’en consommais un peu dans des légumes, potages ou desserts), j’ai mangé un peu moins de charcuterie, j’ai acheté parfois des yaourts ou fromages blancs à 0 %, je mange juste un peu de beurre au petit déjeuner… Eh bien, dernier bilan sanguin : mon cholestérol a augmenté au lieu de diminuer ! Je n’ai pas l’intention de céder aux sirènes médicales et je vais lui dire que je ne veux pas de statine ! Je prends une gélule de levure de riz rouge (à 600 mg) par jour, et à la fin de la cure je compte faire une cure avec un désintoxicant végétal (sève de bouleau et plantes).
C’est embêtant de devoir résister à son toubib… mais je vais le faire !
Cher Lucien,
Bravo sur toute la ligne. La « polypill » est effectivement un truc absurde contraire à toutes les règles élémentaires de la bonne médecine pratique. Presque aussi idiot que de mettre du lait dans son thé ! L’avantage de la « polypill » c’est qu’elle nous permet d’identifier immédiatement un médecin valable ou pas . Puis je me permettre de vous recommander la lecture de mon second livre « cholestérol, mensonge et propagande » où je fais une analyse historique (plutôt que transversale comme dans le premier bouquin) des aventures très romanesques du cholestérol. Maintenant votre question concernant les graisses saturées. C’est une question complexe que je ne peux traiter en 3 lignes. D’abord il y a des saturées animales et végétales. De quoi on parle ? Ensuite, parmi les animales, il y a les viandes ou aliments apparentés et les produits laitiers et parmi ceux-ci les fermentés et les non fermentés. Puis, il y a une perspective historique, puis une analyse biologique (dans le tube à essai) et physiologique (l’animal d’expérience ou le témoin cobaye). On fait quoi avec tout ça si rien n’est définitif, ce qui est le cas ? On ne joue pas avec le feu ! On s’appuie sur des expériences conduites chez des humains, par exemple la Lyon Diet Heart Study, essai clinique de référence que personne ne conteste sauf quelques niais incultes. Dans cet essai, les patients les plus protégés avaient une faible consommation de graisses saturées animales et pas de saturées végétales du tout. Ce n’était peut-être pas le point le plus crucial de la protection (70% de réduction du risque) mais ça en faisait partie. Vous citez les français et les suisses comme référence. Attention, ils font relativement peu d’infarctus c’est vrai, mais ils font beaucoup de cancers ! vous citez les japonais ! Certes, mais ils sont partis d’une consommation tellement basse après guerre que même en doublant les doses au cours des 20-30 dernières années, ils sont restés très bas ! Amicalement
Cher Monsieur,
Je finis une premiere lecture de votre Cholesterol est innocent et je veux vous dire a quel point ce genre
de livre qui respecte et informe son lecteur est utile. Ah, le mepris mal cache du docteur qui croit que
vous avez le toupet d’avoir une opinion !
Je vis en Angleterre ou la situation est la meme qu’en France. J’ai 68 ans. Je jouis d’une bonne sante.
Neammoins l’annee derniere mon docteur me propose, comme en passant, de prendre une statine.
Oh, la plus petite dose possible, 10 mg de Simvastatin. Il appelle cela une mini-statine de precaution !
Ignorant des usages de la medecine moderne, je croyais toujours que les medicaments etaient destines
aux malades. Je n’avais pas ententu parler de la POLYPILL miraculeuse, 5 medicaments d’un coup,
tous les jours, a tous les citoyens ages de plus de 50 ans !
Naturellement, je me renseigne :
J’ai lu le livre fort et drole du docteur Kendrick,
J’ai approfondi avec le nouveau livre du docteur Ravnskov,
J’ai frequente THINCS le site des Cholesterol Skeptics,
De pres en pres, je vous y ai trouve.
Maintenant, je vous relis. Comme c’est important d’avoir une information qui permette a chaqu’un
de se prendre en compte et de prendre une decision raisonnee.
Vous me permettez egalement d’examiner et de raffiner un mode de vie deja assez bon malgre
l’absence de soleil mediterraneen ou j’habite.
Je ne fume pas,
Je ne suis pas gros,
Je marche partout,
Je reduis les omaga 6,
Pour les omega 3 je suis deja en tete du peloton : est-il casse-croute plus facile pour l’affame paresseux
que les sardines a l’huile d’olive sur toast pain complet avec une pomme et un verre de vin rouge. J’ai
l’impression de suivre tous vos preceptres et de faire des economies !
En somme, je merite peut-etre 7 ou 8 sur 10.
La seule chose sur laquelle je butte encore, c’est votre refus relatif des graissses saturees qu’en tant
qu’espece nous avons probablement consomme depuis l’aube des temps. Apres tout en France nous
en consommons plus qu’ailleurs avec un taux favorable de deces cardiovasculaires ; de meme en Suisse
qui a des taux presqu’aussi favorables que le Japon. Je vois enfin que depuis le guerre la Suisse et le
Japon ont augmente leur consommation de graisses saturees et ont vu leur mortalite cardio baisser
encore.
Le beurre et le fromage seraient-ils nocifs ici, a Plymouth, et pas a Grenoble ? Je vais lire vos Omegas 3
pour peut-etre tout comprendre.
Avec mes remerciements et mes bons voeux.
Cher ccmiens,
Je ne puis évidemment pas commenter toutes les études publiées chaque semaine, un déferlement ! Pour vous spécialement je fais une exception à propos de l’étude que vous citez : « EXPRESS Transient Ischemic Attack Study — Speed the Process! » par, entre autre, l’inoubliable (depuis l’essai SPARCL) Pierre Amarenco. Ce n’est pas un article récent et c’est une resucée presque mot pour mot de l’article anglais de 2007 par Rothwell. Ou comment faire croire qu’il y a beaucoup de travail (faux articles originaux) alors qu’il n’y a qu’une seule étude. Depuis cet article, Amarenco a publié sa propre version de l’affaire sous forme d’un essai clinique que j’aurais pris très au sérieux si ce n’était pas lui. Un peu comme si on vous demandait de croire de nouvelles allégations d’honnêteté et de clairvoyance par quelqu’un qui sort de prison pour escroquerie. C’est vrai ça se voit tous les jours : Madof va probablement publier sa propre version de la crise (Carignon de la sienne), les experts économistes qui n’avaient rien vu venir de la crise financière sont toujours là pour donner leurs avis éclairés, et les experts climatologues qui pendant 30 ans ont dit que rien ne changeait sont aujourd’hui les premiers à nous décrire la situation terrible où nous sommes … L’affaire c’est quoi ? Faut-il examiner et éventuellement traiter en urgence les AIT ? Un peu comme les cardiologues le font avec les infarctus (dits mineurs) depuis environ 15 ans ? Le processus pathologiques étant à peu près le même dans les deux circonstances (en simplifiant beaucoup), la réponse devrait être évidente. Mais les experts neuro-vasculaires (et pas seulement en France) sont un peu lents au démarrage, la mise en place des unités de soins adéquates a un coût et/ou nécessite un surcroît de travail des équipes actuelles, donc ça traîne …. D’autant qu’il n’y a aucune compétence au ministère (ou à l’assurance-maladie) pour accélérer la démarche. Bref, ce que dit Amarenco n’a rien de bien original et ne devrait rencontrer aucune opposition. Je propose d’économiser chaque année un million d’Euros de prescription inutile de statines et consacrer cette manne à la mise en place des unités dont rêve Amarenco et qui n’existent pas encore faute de volonté et probablement de moyens. Je propose également de coupler les unités de cardiologie et de neuro-vasculaire d’urgence afin de faire des économies d’échelles. Il faudrait que Amarenco délègue ce pouvoir hospitalier nouveau (auquel il aspire) aux cardiologues et vice versa. Il faudrait qu’ils se parlent entre eux et/ou que des directeurs d’hôpitaux qui ne soient pas que des comptables les poussent un peu … Bref, il faudrait une perfusion d’intelligence à cette « nomenklatura hospitalo-universitaire » qui a visiblement la tête ailleurs ! Ne désespérons point le peuple ! Bonne route
Bonjour Docteur,
Pouvez-vous commenter l’étude EXPRESS.
stroke.ahajournals.org/cg…
Amicalement
Cher Thierry,
Vous avez bien fait d’arrêter l’ézétrol car il n’y a aucune donnée scientifique sérieuse montrant un effet de ce médicament sur le risque cardiovasculaire. Tous les essais testant ce médicament sont négatifs (en termes de prévention d’infarctus) malgré une diminution du cholestérol. Comment peut-on encore croire que diminuer le cholestérol est utile quand on connaît l’histoire de l’ézétrol ? Par contre, les mêmes essais cliniques font penser qu’il y a avec ce médicament une augmentation très significative des cancers ! Peut-être n’est-ce pas le médicament lui-même qui est responsable des cancers mais la diminution du cholestérol ? Amicalement
Chère chaa,
Merci de votre message d’encouragement. Je ne suis pas content avec vous. Car ce n’est pas en arrêtant le médicament que vous allez améliorer votre pronostic. Il vous faut donc, pour m’aider, ne jamais avoir d’accident cardiovasculaire. Car on dira que c’est ma faute et que si vous aviez suivi le conseil de diminuer le cholestérol avec un médicament, vous n’auriez pas, bla, bla … Alors, faites le maximum pour changer votre mode de vie en oubliant le cholestérol : stop tabac ! Exercice (optimal) ! Diète méditerranéenne ! Amicalement NB j’ai enlevé votre adresse e-mail de votre message … Un blog est un lieu public !
Bonjour Docteur,
J’ai 59 ans et avec un taux de cholestérol total variant entre 2,4 et 2,8, mes médecins traitants successifs m’ont prescrit des fibrates puis des statines que je n’ai pas bien supportées. J’ai donc arrêté de mon propre chef. Puis j’ai consulté un cardiologue (en routine) qui m’a grondé de ne pas me soucier de ce taux trop élevé. Il m’a prescrit de l’ézétrol qui n’a pas eu les inconvénients des statines et a diminué mon cholestérol total à 1,8. Mais cet été j’ai lu votre livre et j’ai décidé tout seul de stopper ézétrol sachant que j’essaie depuis longtemps de respecter la diète mediterranéenne( moins en hiver où il est plus difficile de trouver des fruits et légumes frais). Mon cardiologue m’a vivement recommandé de reprendre ce traitement sous peine d’avoir de sérieux problèmes cardio-vasculaires( je lui ai précisé que mes 2 parents ont 86 ans et se portent encore bien..). J’ai bien envie de lui recommander la lecture de vos livres qui m’ont totalement convaincu!! Merci en tout cas de vos révélations.
Désolée, un petit oubli dans mon premier commentaire :
j’ai trouvé sur internet la référence à une étude sur l’utilisation des statines chez les HF, qui annonce des bienfaits mirifiques, voici l’adresse mais je n’ai pas accès à l’étude elle-même (http://www.bmj.com/cgi/content/f...). Si j’ai bien compris, leur étude montre une normalisation du risque lorsqu’on met les HF sous statine; sauf qu’il ne semble pas y avoir de groupe placebo pour des raisons d’éthique médicale !! le second groupe ayant pris des statines plus tard. S’il y a normalisation du risque, ils se sont donc servis d’une courbe de référence mais laquelle et sur quel type de population ? Les personnes avec HF sont-elles réellement plus en risque ?
Connaissez-vous cette étude et qu’en pensez-vous ?
Merci d’avance et très sincèrement pour vos réponses.
Bonjour Docteur,
Vous pouvez inviter vos lecteurs à consulter la liste édifiante et effarante des retraits sur le marché français ici :
fr.wikipedia.org/wiki/Lis…
J’espère vivre assez longtemps pour apprécier les pirouettes intellectuelles de mon entourage et du monde médical quand l’heure du bilan des statines aura sonné. Tant pis pour les morts et les blessés comme disent les généraux.
Bien amicalement
Chère Laura,
Votre question est très importante. Je consacre deux chapitres de mon livre « Dites à votre médecin que … » à la question des hypercholestérolémies familiales. Puis-je vous suggérer de les lire attentivement avant de revenir vers moi éventuellement ? Amicalement
Je viens de commencer a vous lire et j’ai une question.
Est-ce que vos theories s’appliquent egalement a l’hypercholesterolemie familiale?
Comment traiteriez-vous une hypercholesterolemie familiale dans une femme de 40 ans (350-400 mg depuis l’age de 18 ans) qui ne repond pas (ou pas assez – min tot 280 mg) aux changements d’alimentation?
Personne dans la famille n’a de cholesterol aussi eleve mais la tendence est quand meme a des niveaux plus eleves que la norme, et mon pere a eu un infarctus a 67 ans.
Il prend des statines a dose plutot basses (apres vous avoir lu).
Un lipidologue m’a conseille de commencer a prendre du Lipitor, a dose tres basse (5 mg).
Cher Jacques,
Merci de votre visite, et aussi de votre contribution à nos réflexions. Vous me faites des recommandations sur deux points : 1) l’effet cancer des traitements « anticholestérol » qui, selon vous, serait dû à autre chose qu’une relation de causalité. J’aimerais que vous ayez raison ! Malheureusement, un flux continu d’informations suggère que la diminution du cholestérol augmente le risque de présenter un cancer. Nous n’en aurons jamais la démonstration totalement indiscutable, un peu comme pour le tabac, car nous n’aurons jamais l’étude adéquate. En attendant (Godot sans doute), il me semble urgent d’alerter la population que ces médicaments et ces régimes sont inutiles et dangereux, probablement en termes de cancers, et même si ça ne nous fait pas plaisir. 2) vous craigniez que je perde de la crédibilité en me faisant soupçonner d’être un « crypto-anti-capitaliste » ! A dire vrai, les évènements récents dans le monde économique, et ce que j’observe chaque jour dans les mondes parallèles de la santé, de l’agroalimentaire et de la pharmacie (notamment aux USA), m’indiquent que effectivement il n’y aura pas de réforme possible et que lentement ce système (cette civilisation) s’autodétruit, comme l’Empire Romain en son temps. Je ne sais pas le temps que ça mettra mais ça n’ira pas mieux … A mon âge, je n’ai vu pour le moment que décadence accélérée, avec de brefs sursauts ! Peu d’espoir que cette trajectoire change !
Cher Monsieur,
je pense que le point clef de votre argumentation est la notion de biais statistique (intentionel ou pas) et le fait que les scientifiques (mal formés aux stat dans les sciences de la vie, par ailleurs) confondent les relations de causalité (comme cholestérol => accidents cardio) avec les relations de corrélation (Cholestérol = marqueur de comportement). Je suis convaicu par votre argumentation mais je vous suggèrerais deux choses pour être encore plus percutant et pour éviter le soupçon de "crypto-anti-capitaliste" et vous démarquer définitivement du reste de vos collèges
– ne faites pas référence à des études qui prouveraient l’aspect cancérigène des statines, car ici aussi le biais statistique peut être déterminant
– cesser de blâmer systématiquement l’industrie pharma et le marketing. Les scientifiques, vos pairs, sont les principaux resposables, leur arrogance intelectuelle et leur manque de méthode est la clef du problème. De nombreux cas montrent que les "managers" des grandes pharma se sont fait abusé par leur staff scientifique avide de pseudo-découverte et esclaves de leur égo.
Merci de votre contribution contre les idées reçues et dangereuses
Cordialement
MERCI BEAUCOUP ! Mais c’est trop tard, j’ai tout lu. Cela servira à d’autres visiteurs, j’espère !
LISEZ MES LIVRES ! Oubliez Ross ! Par pitié !
cher ccmiens,
Les maladies ne sont pas des dessins animés de Walt Dysney avec des bons et des méchants … Les belles histoires doivent être concrétisées par des essais cliniques correctement conduits … Je pense urgent que vous lisiez mes livres plutôt que de recopier les idioties publiées ici ou là ! Très amicalement
Selon la théorie prévalente (que le perroquet répète très bien), les LDL oxydées joueraient donc un rôle cruciale dans la formation de la plaque et le risque de complications cardiovasculaires.
Dans ce cas, il nous faut tester la théorie qu’en diminuant l’oxydation des LDL (ou en diminuant le nombre de particules LDL oxydées, ce qui revient au même), on devrait obtenir un bénéfice clinique magistral. Ceci a été fait ! Nous avons un bonne dizaine d’essai cliniques de bonne qualité testant les effets des antioxydants (de type et avec des doses variables) sur le risque de complications cardiovasculaires. Ces traitements ont effectivement diminué les LDL oxydées ! Mais, hélas, il n’y a eu aucun effet protecteur cardiovasculaire et dans certains essais, on a observé une AUGMENTATION du risque ! Pire, ces traitements ont, en moyenne, entraîné une diminution de l’espérance de vie ! Plus personne de sensé ne préconise des traitements antioxydants pour la prévention des maladies cardiovasculaires. RIDEAUX !
Bonjour,
J’ai lu et relu depuis mes questions votre deuxième livre, dans lequel j’ai trouvé toutes les réponses. C’est ce que je vous écrivais dans ma dernière intervention sur votre blog.
Bien amicalement