STATINES ET CHOLESTEROL : ILLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MEDICALES
Les statines sont des médicaments qui abaissent le cholestérol du sang. Sont-ils utiles pour empêcher l’infarctus et diminuer la mortalité cardiovasculaire ? Ce texte vise à éclairer les lecteurs pressés sur ces deux points. Rien ne peut remplacer toutefois la lecture attentive de mes deux livres sur « l’innocence du cholestérol » et sur « cholestérol, mensonges et propagande ».
INTRODUCTION
Les statines sont des médicaments qui abaissent le cholestérol du sang.
Ce sont des médicaments très efficaces, très supérieurs à tout ce que l’on a connu auparavant comme régimes ou médicaments anti-cholestérol.
Ils représentent désormais un des plus gros chiffres d’affaire de l’industrie pharmaceutique avec près de 7 millions d’utilisateurs plus ou moins réguliers rien qu’en France. Plus prosaïquement, ils sont responsables à eux seuls d’un déficit d’environ un milliard d’euros par an de l’Assurance Maladie.
Ces médicaments anti-cholestérol soulèvent deux importantes questions:
– premièrement, est-ce que leur puissance anti-cholestérol se traduit effectivement par une diminution du risque de mourir d’une crise cardiaque ou de faire un infarctus du myocarde ?
– Deuxièmement, y a-t-il un prix à payer sous forme d’effet toxique, en parallèle à cette diminution du cholestérol ?
En d’autres termes, les statines sont-elles bien tolérées ?
Ce texte vise, après quelques généralités, à répondre simplement et brièvement à ces deux questions.
GENERALITES
Les statines agissent sur le cholestérol par un mécanisme biologique clairement identifié : blocage partiel du système enzymatique qui gouverne la synthèse du cholestérol dans nos cellules, notamment au niveau du foie.
Il y a en effet deux sources de cholestérol : le cholestérol de l’alimentation – qui ne joue aucun rôle sur le niveau de cholestérol dans le sang – et le cholestérol que nos cellules fabriquent elles-mêmes en fonction de leurs besoins.
Toutes nos cellules sont capables de synthétiser le cholestérol car elles ont toutes besoin de cholestérol pour structurer leurs membranes, et avoir une fonctionnalité optimale.
Mais certaines cellules ont besoin de plus de cholestérol que leurs besoins propres car, à partir du cholestérol, elles fabriquent des substances très importantes pour notre physiologie générale.
Elles exportent ensuite ces substances vers d’autres cellules. Par exemple, les ovaires et les testicules fabriquent les hormones sexuelles – indispensables à la reproduction, donc à la survie de l’espèce – à partir du cholestérol. Aussi à partir du cholestérol, les glandes surrénales fabriquent les stéroïdes, ou hormones du stress, indispensables, par exemple, pour échapper aux prédateurs ou bien pour chasser le gibier et se nourrir (et encore survivre).
Pour ces raisons, le cholestérol fait l’objet d’un transport permanent dans le sang des organes producteurs de cholestérol – notamment le foie – vers les organes gros utilisateurs du cholestérol, par exemple les glandes sexuelles.
Le cholestérol mesuré lors de la prise de sang ne renseigne donc que sur le transport sanguin du cholestérol, et pas du tout sur son rôle physiologique.
Ce sont des lipoprotéines – des complexes moléculaires – qui assurent ce trafic sanguin du cholestérol. La principale lipoprotéine est appelée LDL, de l’anglais Low Density Lipoprotein.
Le cholestérol est livré aux organes qui en ont besoin via un système de récepteurs appelés LDL-récepteur.
Les statines diminuent la synthèse du cholestérol essentiellement dans le foie, le principal organe producteur.
Information cruciale donc : le cholestérol est une molécule indispensable à la vie de nos cellules et aussi indispensable à notre santé.
Vouloir à tous prix, ou espérer inconsidérément, avoir un cholestérol bas ou très bas – ou le plus bas possible comme disent certains médecins inconscients ou victimes du marketing de l’industrie pharmaceutique – ne relève d’aucune rationalité scientifique.
De plus, comme je l’explique longuement dans mes livres, le cholestérol est innocent de tous les maux qui lui sont attribués – ce qui fait l’objet de la deuxième partie de ce texte.
Manquer de cholestérol, y compris de façon relative, peut avoir de graves conséquences pour notre santé et c’est l’objet de la troisième partie de ce texte.
Auparavant, il faut rappeler ce qu’est un déficit sévère et spontané en cholestérol, c’est-à-dire en l’absence de tout médicament ou régime anti-cholestérol.
Le plus fréquent de ces syndromes héréditaires est le Syndrome de Smith-Lemli-Opitz.
Ce syndrome nous apprend beaucoup et montre, en dehors de toute toxicité médicamenteuse, quelles sont les conséquences d’un cholestérol bas ou très bas. Ce syndrome est relativement fréquent, environ 1 cas pour 5000 naissances, en ne tenant compte que des cas très sévères détectés à la naissance du fait d’anomalies morphologiques. Les cas “bénins” sont probablement beaucoup plus fréquents. Dans ce cas, les manifestations infectieuses (faiblesse du système immunitaire) et psychiatriques – autisme, suicide, délinquance – sont au premier plan.
Ce tableau clinique rappelle les données épidémiologiques concernant la relation entre le cholestérol et l’espérance de vie à l’âge adulte : en bref, les sujets avec un cholestérol bas ont une espérance de vie diminuée par rapport à ceux qui ont un cholestérol dit normal ou modérément élevé (selon les nouvelles normes).
Les causes des décès associés à un cholestérol bas sont essentiellement des morts violentes (accidents et suicides) et des cancers.
Il nous reste certes beaucoup à apprendre sur ce syndrome mais il est urgent que les médecins et le public soient informés de ces notions médicales cruciales afin que l’actuel délire concernant l’absolue nécessité de diminuer le cholestérol cesse rapidement.
ABAISSER SON CHOLESTEROL EST-IL BON POUR LA SANTE ?
Cette question fait l’objet de nombreuses discussions et polémiques parmi les experts depuis environ 50 ans, comme raconté dans deux livres récents (ci-dessous) en français.
Michel de Lorgeril. “Cholestérol, mensonges et propagande” Editions Souccar, 2008.
Michel de Lorgeril. “Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent ” Editions Souccar, 2007.
L’idée qu’il faille avoir un cholestérol bas pour être en bonne santé est basée sur la théorie du cholestérol qui dit de façon schématique : plus on diminue le cholestérol et plus on diminue le risque d’avoir un infarctus.
Et aussi : plus le risque d’avoir un infarctus est élevé et plus la diminution du cholestérol est efficace pour l’empêcher.
Un examen lucide de cette théorie montre qu’elle ne tient pas debout scientifiquement, tout simplement.
En fait, la seule manière de montrer sans ambigüité que diminuer le cholestérol est bon pour notre santé, c’est de faire des essais cliniques avec un tirage au sort et constitution d’un groupe expérimental. Les patients dans ce groupe reçoivent le médicament et sont comparés à un groupe témoin qui reçoit un placebo.
Les autres études – chez l’animal, dans des tubes à essai ou chez l’homme mais sans tirage au sort – ne permettent pas de conclusions.
En particulier, les études épidémiologiques montrant une relation entre cholestérol et risque d’infarctus du myocarde ont une très faible validité scientifique (voir les livres cités ci-dessus).
Cette évidence a été parfaitement comprise par l’industrie pharmaceutique et ses alliés qui depuis quelques années basent l’intégralité de leur marketing sur les essais cliniques.
Malheureusement, il est devenu clair que des essais cliniques conduits par des sponsors souhaitant que – c’est la notion de conflit d’intérêt
– les résultats soient favorables au produit n’ont pas de valeur scientifique car ils sont contaminés par des biais méthodologiques.
Ceux-ci sont souvent manifestes pour des investigateurs expérimentés mais difficiles à détecter par les médecins, y compris les universitaires, qui tombent souvent dans ces pièges grossiers du marketing.
Aujourd’hui, de plus en plus de voix se font entendre pour dire que la majorité des essais cliniques testant les statines, notamment ceux présentant des résultats spectaculaires en faveur des statines, sont massivement biaisés.
Comme raconté dans les livres cités ci-dessus, il y a eu environ 25 essais cliniques testant une des statines commercialisées. Quand les essais publiés sont favorables au produit testé, tout observateur impartial ne peut manquer de constater que : 1) ils font l’objet d’un marketing intensif auprès des médecins ; 2) ils présentent très souvent des défauts techniques rendant extrêmement douteux leur validité; 3) ces défauts techniques sont plus ou moins masqués
rendant leur identification difficile par des médecins peu experts en statistiques.
Parmi les mises en scènes les plus caricaturales, on notera celles concernant les effets des statines dans :
1) l’insuffisance cardiaque,
2) l’insuffisance rénale,
3) le diabète,
4) la prévention des accidents vasculaires cérébraux,
5) la protection des patients avec une pathologie aortique.
Certains experts remettent également en cause l’efficacité des statines dans diverses autres circonstances, notamment chez les seniors (les plus de 70 ans pour faire simple), les femmes (quelque soit l’âge et la pathologie sous-jacente) et les enfants.
Comme il est impossible de faire un bilan des essais avec des statines dans un court texte, on va décrire, à titre d’illustration, un exemple récent : l’étude JUPITER.
JUPITER est le nom d’un essai testant la rosuvastatine chez des personnes indemnes de toute maladie justifiant un traitement et qui n’avaient même pas un cholestérol élevé dans le sang.
Les investigateurs et le sponsor posaient l’hypothèse que même en l’absence de cholestérol élevé et de maladies artérielles, il pouvait être très utile de prendre cette statine (probablement à vie) pour se protéger de l’infarctus et de l’accident vasculaire cérébral.
Avant JUPITER, aucun essai n’avait montré que la rosuvastatine pouvait sauver des vies ou diminuer le risque d’infarctus.
Au contraire, deux essais conduits chez des patients très malades (insuffisance rénale ou dysfonction cardiaque) – et chez lesquels il était initialement prétendu que, parce qu’ils étaient gravement malades, ils profiteraient d’autant plus d’une diminution sévère de leur cholestérol – s’étaient avérés totalement négatifs.
Autrement dit, des diminutions drastiques du cholestérol n’avaient eu aucun effet bénéfique, en contradiction totale avec la théorie du cholestérol.
Le plan d’analyse initial de JUPITER était que les patients devaient être suivis au moins 4 ans pour espérer voir un effet bénéfique du traitement.
Mais au bout de moins de deux ans, JUPITER a été arrêté par le sponsor et les investigateurs sous prétexte que les effets bénéfiques étaient extraordinaires.
C’était un peu comme si dans une course de chevaux prévus sur 4 tours d’hippodrome, les organisateurs (qui avaient eux-mêmes engagé un cheval et parié très gros sur lui) décident d’arrêter la course après moins de 2 tours sous prétexte que leur favori a une si grande avance qu’il ne peut plus être rattrapé !
Les investigateurs et le sponsor ont prétendu que les sujets recevant la statine bénéficient d’une “diminution importante de la morbidité et de la mortalité cardiaque”.
En fait, un examen attentif des chiffres, et quelques petits calculs, montrent sans ambigüité que le nombre de décès d’origine cardiovasculaire est identique dans les deux groupes.
Pire, si on admet qu’il y a eu réellement moins de complications non mortelles, cela signifierait il y aurait eu dans JUPITER une diminution des infarctus sans diminution de la mortalité par infarctus !
Pour un épidémiologiste, ceci est impossible car la mortalité de l’infarctus est d’environ 50% quelque soit la population étudiée. Un calcul rapide montre que cette mortalité de l’infarctus est inférieure à 10% dans le groupe non traité, ce qui est à nouveau impossible.
Ces incohérences cliniques, observées dans le contexte d’un essai arrêté prématurément sans raison, indiquent que les résultats de JUPITER sont sévèrement biaisés et peu crédibles.
Il faudrait une enquête quasi policière pour déterminer si ces biais ont été construits intentionnellement, ou s’ils ont été involontaires.
Ceci dit, les résultats de JUPITER sont sans intérêt pour les médecins.
Pourtant, ils ont fait l’objet d’un concert médiatique particulièrement bruyant, faisant même la Une de quotidiens d’information générale comme Le Figaro.
Tous les grands médias spécialisés ont repris les résultats de JUPITER sans aucune critique.
Très peu de voix se sont fait entendre pour émettre des doutes.
Mais il y a pire : trois mois plus tard, deux nouveaux articles publiés dans des revues prestigieuses rapportaient à nouveau des résultats de JUPITER, soit disant originaux, mais utilisant la même base de données biaisées. On fait comme si une nouvelle étude JUPITER a été réalisée. Cette répétition de résultats est utilisée systématiquement par le marketing industriel selon les techniques de la propagande.
Si JUPITER était un cas unique, ce pourrait être anecdotique. Mais presque tous les essais des statines présentent les mêmes défauts rédhibitoires.
L’inspection objective des essais testant les statines nous conduit à conclure qu’il n’y a pas de démonstration scientifique convaincante que diminuer le cholestérol avec une statine a des conséquences favorables pour la santé.
Y a-t-il des inconvénients des statines ?
LES EFFETS DELETERES DES STATINES
Beaucoup de médecins ont des doutes concernant les effets protecteurs des statines.
C’est leur pratique qui a suscité ce scepticisme : ils n’ont pas l’impression que les patients traités sont protégés par rapport à ceux qui ne sont pas traités.
Mais ces impressions sont subjectives et par prudence ils continuent de prescrire en espérant que si ces médicaments ne font pas de bien au moins ils ne font pas de mal.
C’est une grave erreur !
Mais nul ne saurait le leur reprocher car tout est fait aujourd’hui pour leur donner l’illusion que les statines sont parfaitement tolérées. En effet, on peut lire sous la plume de scientifiques renommés que les effets secondaires des statines sont rarissimes.
Par exemple, selon ces drôles d’experts, moins d’un patient sur 1000 présenterait des symptômes musculaires ou ligamentaires sous statine.
Cette information est répétée ad nauseam dans les congrès et journaux médicaux.
A l’autre extrême, pour certains experts examinant cette question non pas dans des essais cliniques sponsorisés par l’industrie mais dans des consultations de patients non sélectionnés (bref, dans la vraie vie), près d’un patient sur deux se plaindraient de troubles musculaires sous l’effet des statines.
Le contraste est saisissant !
La question de savoir qui il faut croire ne se pose même pas.
D’un côté, des investigateurs désintéressés qui n’ont aucune raison de noircir le tableau, de l’autre, des employés de l’ind
ustrie avec des conflits d’intérêt si énormes qu’il n’est même pas utile de les commenter !
Cette toxicité musculaire a de graves conséquences car elle dissuade de pratiquer un exercice musculaire significatif qui pourrait être crucial voire salvateur dans certains conditions cliniques notamment dans le diabète, l’insuffisance cardiaque et après un infarctus du myocarde.
Outre les symptômes musculaires, ligamentaires, hépatiques ou digestifs qui peuvent empoisonner la vie quotidienne des patients, ou de sujets en très bonne santé par ailleurs s’ils ne consommaient pas ces médicaments, il y a aussi des effets sournois des statines – et des traitements anti-cholestérol en général – qui sont beaucoup plus inquiétants.
En bref, ces effets secondaires restent longtemps silencieux cliniquement.
Ils sont mal documentés car on n’a jamais vu des industriels se faire de la contre-publicité à moins d’y être contraints.
Cette absence de documentation – d’autant plus alarmante que rien n’est fait pour la corriger – doit nous inciter à la plus grande prudence. Un scientifique doit s’abstenir de déclarations intempestives en l’absence de documentation étayée. Inversement, la gravité des soupçons en l’absence de bénéfices de ces traitements, le Principe de Précaution et finalement le devoir d’informer les patients traités nous incitent à ne pas rester silencieux.
De fait, des données convergentes font penser que diminuer le cholestérol – notamment avec des médicaments – augmente le risque de cancers de façon substantielle dans certaines circonstances.
Quoique nous nous refusions à tout alarmisme, il semble que dans certaines catégories d’âge – au-delà de 60 ans– l’augmentation du risque puisse être importante (>50%) et sur une période de traitement brève, moins de 5 ans.
Il serait urgent que des experts indépendants de l’industrie se penchent attentivement sur cette question. Une incitation administrative y contribuerait.
D’autres effets secondaires, également difficiles à diagnostiquer et très mal documentés, concernent la toxicité neurologique des statines. Des données scientifiques solides et des témoignages multiples nous semblent très inquiétants.
Comme pour le cancer, les connaissances actuelles sur les effets des statines sur le déclin cognitif sont décrites et discutés dans le livre “cholestérol, mensonges et propagande”.
CONCLUSIONS
Les statines sont d’excellents médicaments pour diminuer le cholestérol. Les données scientifiques nous indiquent toutefois que diminuer le cholestérol ne sert à rien car il est dans la très grande majorité des cas totalement innocent de tous les vices qu’on lui attribue.
Un cholestérol élevé peut certes être révélateur d’un mode de vie délétère, mais le cholestérol est un témoin innocent.
Diminuer le cholestérol avec un médicament sans modifier le mode de vie ne réduit pas le risque d’infarctus et n’augmente pas l’espérance de vie.
Pire, les traitements anti-cholestérol, y compris les statines, ont des effets secondaires sévères et souvent torpides et un cholestérol bas est associé à une diminution de l’espérance de vie.
Bravo Emma,
Vous avez fait un grand pas pour vous débarrasser de l’état de fausse « bonne conscience » dans lequel vous vous trouviez. Mais il y a encore du chemin à parcourir, comme me l’indique ce que vous me dites à propos de votre alimentation ! Vous n’avez pas vraiment compris ce qu’il vous faut faire pour vous protéger, au moins apparemment. Certes, ça ne sert à rien, et vous l’avez compris, de vous attaquez à votre cholestérol. Mais, il ne faut pas plus suivre un régime anti-cholestérol, ce que vous semblez faire, probablement sur de mauvais conseils. Urgent de lire mes livres, donc ! Et pas seulement ceux sur le cholestérol ! Personne ne le fera à votre place. Courage, vous voyez le bout du tunnel, pas le moment de se décourager. la diètre méditerranéenne c’est pas compliqué. Amitiés
Merci tout d’abord de tous ces commentaires sur les statines. Je dois commencer un traitement sous cette forme parce ce que j’ai des plaques d’athérome sur la carotide gauche et ailleurs sans doute et mon dr m’en a prescrit. je n’y tiens absolument pas vu tous les effets secondaires des statines, mais que faire pour éviter que ces plaques augmentent sachant que j’ai de l’hypertension et un peu de LDL (mais beaucoupde HDL) et par voie de conséquence d’avoir peut être un problème cardio vasculaire ?
De plus j’ai une alimentation axée de plus en plus sur les légumes et j’évite le plus possible toutes les graisses saturées.
Cher Syldes,
Vous êtes visiblement mal tombé ! Vous pouvez toujours changer de médecin. Mais, le plus important n’est pas de refuser un traitement, c’est de prendre votre santé en mains, c’est-à-dire adapter votre mode de vie. Voyez mes livres ! Accuser le stress me paraît simpliste. Certes le stress peut induire des comportements délétères (sédentarité, tabac, mal-bouffe) mais le stress lui-même fait partie de notre vie quotidienne et il est peu utile de l’accuser ! Amicalement
Cher Syldes,
Vous devez parvenir à joindre le Dr martin Juneau à l’Institut de Cardiologie de Montréal. Amitiés
Bonjour,
je viens de terminer vos deux livres "dite à votre médecin……" et "Alcool, vin et santé".
J’ai commencé " choléstérol mensonge et propagande".
je ne dirais qu’une chose,
A CONSOMMER SANS MODERATION ( les livres bien sur )
Merci à vous
DR.Lorgeril.
Je suis désolé, j’ai vu qu’une question semblable à été posé précédemment. pouvez-vous me référer un cardiologue à Montréal. Vous aviez déjà donner un nom antérieurement martin B.mais je ne peux le rejoindre
Grand merci à vous.
Bonjour Dr. J’ai fait un petit infarctus en mai 2009.Ma cardiologue suit les recommandations officielles soit hdl en bas de 2.Avec 20mg de lipitor, je suis à 2.9 Elle voulait que je prenne 40 mg de crestor. J’ai du insister fortement auprès de son infirmière. je voulais un rendez-vous avec ma cardiologue ,mais elle refuse quand c’est seulement pour une prescription(quel intérêt pour un patient)Elle me donne 2 moisà 40 mg de lipitor et si je suis même à 2,1 ,elle me donnera 80mg.J’ai 58 ans,on dirait que je n’ai aucun droit sur ma vie.
. Puis-je refuser et si oui doit-elle continuer à me soigner?
J’aimerais que vous soyez au Quebec pour débattre avec les cardiologues de l’institut Mtl et autres.
Dans mon cas,mon infarctus provient d’un stress continu,élevé au travail..je trouve qu’on ne cherche pas beaucoup de ce coté là.Qu’en pensez-vous? je suis retraité.
LÂchez-pas ,on a besoin de vous.
À quand votre prochaine visite au Québec?
Bravo Marie,
Vous découvrez le monde avec des yeux nouveaux ! Intéressant, hein ? Amicalement
Merci pour votre réponse docteur . J’ai parlé de votre livre à mon entourage (amis et parents) car je suis choquée par le nombre de personnes qui prennent des statines soit disant qui ont un cholestérol familiale , et qui ne change pas d’alimentation ni de mode de vie . Le fait de prendre des statines tout est permis . Il y a un réel problème de prévention de la part des médecins généralistes , la médication est plus simple à prescrire ,la prévention leur demande trop de temps a consacré lors d’une consultation ! Je n’ose même pas imaginé les nombreuses pathologies qui vont en augmentant .Il y a certes une grosse responsabilité des individus mais les groupes pharmaceutiques et les médecins sont très concernés .J’ai l’impression d’être entourée que de cas d’hypercholestérolémie familiale
JE suis ravie que certains médecins se remettent en question mais c’est plutôt rare
Merci à vous Dr Lorgeril
Chère Marie,
En principe, je ne réponds pas au type de question que vous posez car cela relève d’une consultation médicale. De façon très générale, toutefois, je puis vous dire qu’une insuffisance thyroïdienne (dans votre cas un traitement insuffisant en hormone de substitution) peut entraîner une augmentation du cholestérol, et bien d’autres choses … Plutôt qu’une statine, il vaudrait mieux augmenter l’hormone, mais peut-être répondez-vous à une condition particulière qui ne l’autorise pas … J’en ai déjà trop dit sur un blog ! Amicalement
bonjour Dr Lorgeril
J’ai une hypercholestérolémie à 3.40 au dernier bilan j’ai toujours refusé de prendre les statines ,j"en suis encore plus convaincu depuis que j,ai lu votre livre .J’ai adopté un régime fruits légumes et très peu de viande mais il est vrai que l’hiver je suis assez sédentaire . J’aurai une question à vous poser ; est-ce que le lévthyrox et la ménopause peuvent être responsable .Je n’ai plus de thyroide
cordialement
Je suis bien satisfaite de votre réponse,je ne peux prendre le probleme de mon mari sur mes épaules,c’est a lui d’y voir claire avec son médecin,comme il lis votre livre ça vas peut-etre l’aider , merci beaucoup,
Chère Monik,
Je comprends votre désarroi et je suis sincèrement désolé que la médecine aggrave la situation de votre famille au lieu de vous soulager vous et votre mari. Le principe essentiel de la médecine « d’abord ne pas nuire » est foulé aux pieds par la façon de procéder de vos médecins. Mais je ne suis pas votre médecin à vos côtés et les choses sont peut-être plus compliquées que vous ne le pensez. La vie sexuelle d’un couple est aussi très compliquée, le bonheur est compliqué ! Certes les médicaments anticholestérol peuvent perturber la vie sexuelle, mais d’autres médicaments aussi … Les facteurs psychologiques également, indépendamment des causes hormonales, sont évidemment cruciaux ! Tout ça pour dire que vous devez vous orienter vers un médecin capable de vous écouter, et vous guider, et aussi évaluer ce que votre mari veut vraiment ! Il faut bien y réfléchir : les statines sont inutiles et dangereuses, c’est évident, mais je ne connais pas la position de votre mari concernant le viagra ou un équivalent, car ce peut être une solution à envisager si l’arrêt de la statine ne suffit pas à rétablir la situation, il ne faut pas en avoir peur ! Ne pouvant faire une consultation par blog interposé, je ne peux aller plus loin, mais je suis sûr que vous allez trouver une solution car vous le voulez. Amicalement
Bonjour,j’ai commencé a lire votre livre qui me confirme que c’ est bien l’exercise et notre façon de s’alimenter qui nous maintiennent en bonne santé,on a posé un stence a mon époux en 2006 et il prend deux médicaments pour la prévention d’angine ect…. depuis notre vie sexuelle a changé,il a beaucoup de difficulté a maintenir une érection ,alors il a abandonné toute pratique sexuelle,je peux vous dire que notre relation en souffre beaucoup ,il a peur d’arrêter ces médicaments,il en a parler a son médecin qui lui a recommandé de prendre du Viagra ,c, est d’un ridicule ,c’est tellement plus facile les solutions toutes faites aidez- moi comment rassurer mon époux sur la peur d,arrêter ces médicaments.merci vous êtes une personne qui n’a pas peur de dire la vérité.
Cher André,
Ecrivez-moi via e-mail et je vous donnerai une adresse (je ne peux le faire sur un blog). mais êtes-vous sûr d’avoir besoin d’un médecin pour changer votre mode de vie ? Votre cardiologue peut faire l’affaire pour des bilans réguliers, mais ça ne vous oblige pas à prendre ses médicaments « anticholestérol ». Amicalement
Je termine la lecture de " cholestérol Mensonge et Propagande " je suis convaincu par la démonstration et vais compléter mon information par la lecture du premier ouvrage. Je suis prêt à arrêter de creuser le trou de la CQ et d’enrichir les labos mais comme mon cardiologue est obnubilé par la limite de 1 g / L du LDL (comme le TAHOR 40, après le 10 puis le 20, ne suffit pas il m’a récemment prescrit de l’ EZETROL que je ne prends pas) je compte bien en changer et en profiter pour arrêter la prise de statines mais comment faire pour en trouver un qui soit un peu moins borné et pollué par la propagande que vous dénoncez? En existe-t-il en milieu hospitalier ? ( j’habite à Paris )
Cordialement
Cher André T,
Les deux livres sont très différents et ils se complètent. Le deuxième contient des informations plus récentes (il réagit un peu aux réactions suscitées par le premier) et il est plus polémique. Il est aussi plus simple, mais moins complet que le premier. Il va bientôt en falloir un troisième tant la situation évolue vite et dans le sens que l’on pouvait attendre. Bonne lecture. Amicalement
Sous statines depuis 11 ans je viens de commander vos deux ouvrages sur le sujet ; est ce qu’il y a un ordre préférentiel pour leur lecture?
Je reprendrais certainement contact après leur lecture.
Dr DE LORGERIL,
Une de mes bonnes résolutions pour bien commencer cette année 2010 est d’avoir commandé ce matin vos deux livres "dite à votre médecin que le cholestérol est innocent et cholestérol mensonge et propagande" sur le site la nutrition.fr , mais aussi bien sur de suivre votre conseil sur la diète méditerranéenne.
il me tarde de recevoir ces deux livres( 2 à 5 jours ).
Bonne Année 2010
Cher Thalane,
Je comprends votre anxiété. On vous a bourré le crâne avec des idées fausses (qui peut dire que tous ces malheurs familiaux sont dus au cholestérol ?) et vous me demandez de vous rassurer en quelques lignes. C’est impossible évidemment mais votre prise de conscience, certes tardive (vous approchez des 70 ans) va certainement vous rendre service, ainsi qu’à votre famille. Mais votre prise de conscience salutaire doit être suivi d’une action qui sera toute aussi salutaire, comme dans un film américain. L’heure est à l’action pas aux chagrins ! Pour expliquer que le cholestérol est innocent et que les coupables (des crises cardiaques) sont ailleurs, j’ai écrit de nombreux articles scientifiques (trop compliqués pour vous et écrits en anglais) et surtout deux livres focalisés sur la problématique du cholestérol. Vous pouvez aussi parcourir ce blog et les nombreux témoignages, mais rien ne vaut une synthèse dans un livre écrit pour vous. Alors, courage, il n’est pas trop tard pour filer dans une librairie et vous faire le cadeau de votre vie, pour calmer votre anxiété y aura pas mieux, mais ce sera surtout utile pour vous sauver la vie car vous êtes indiscutablement dans une famille à risque ! Finie la rigolade et les idioties sur le cholestérol, l’heure est venue d’affronter vos vrais ennemis, et que cela ne vous empêche pas de boire à ma santé ce 31 décembre. Bonne Année 2010 !
Docteur,
J’ai 69 ans et fait partie d’une famille "hypercholesterolimique". J’ai perdu mon père d’une crise cardiaque à 60 ans, un frère a subi un triple pontage et est décédé à 61 ans, ma soeur a un stent depuis ses 60 ans et en a actuellement 79. Cette dernière vient de perdre son fils, grand sportif, à 45 ans, d’une crise cardiaque. J’ai 3 g de cholestérol dont 2,18 de LDL. Mon cardiologue affolé par la mort de mon neveu me demande instamment de faire baisser mon LDL et de le ramener au taux de 1 g 30. Il me donne de l’ezetrol. Dans un cas d’hérédité comme celui-là pensez vous que seuls le régime et l’exercice physique puissent éviter un problème cardiaque ou dois-je vraiment prendre ce médicament qui est dangereux en plus paraît-il ? J’attends votre réponse avec impatience car l’anxiété d’avoir un problème cardiaque ajoutée à celle des effets
secondaires possibles du médicament me perturbe énormément.
Merci de prêter attention à cette demande de conseil.
Cher Marchetti,
A la guerre, c’est la guerre, effectivement ! Je n’ai pas des « enfants de choeur » en face de moi, et le ton que j’utilise vous aura peut-être aidé à enfin entamer une réflexion sérieuse et autonome, peut-être seulement hélas ! bon vent l’ami !
Je vous crois très limite dans la recherche et dans les sciences biologiques. Et ceci clôt un débat qui prend une tournure tellement agressive que j’en reste étonné.
Cher Lalsaco,
Il était urgent que vous croisiez mon chemin effectivement. Je ne fais pas de consultation via ce blog et ne peux rester que dans les généralités, vous le comprenez. Vous êtes dans dans une famille à infarctus (certainement pas à cause du cholestérol) et vous êtes « à risque » élevé. Je ne peux rien dire concernant les mécanismes biologiques du risque dans votre famille, mais au moins on voit qu’il y avait un problème majeur de mode de vie. Vous avez déjà commencé votre prise de conscience, bravo, mais il faut aller plus loin pour être sûr d’y échapper. Le Toco 500 n’est pas une bonne solution c’est certain (arrêtez s’il vous plaît) et le sport (quoique très utile) est insuffisant. La solution, c’est l’adoption en urgence de la diète méditerranéenne, noix et vin rouge c’est bien mais il faut faire mieux ! surtout plus jamais de tabac ! Lisez moi, urgent ! Bon vent, matelot, « c’est portant » c’est bon pour vous ! Amicalement
Bonjour Dr DELORGERIL,
je vais avoir 40 ans en janvier et depuis ma jeunesse je suis sujet à l’hypercholéstérolermie, à mes 14 ans je dépassais les 3 g/l accompagné d’un mal être journalier nausée mal de tête brouillard devand les yeux, problème de digestion ect.
Faut dire qu’on mangait très bien chez mes parents la bonne vieille cuisine alsacienne, c’était très bon mais je pense pas toujours sain puisqu’on
mangeait à peu près 3 à 5 fois frites et viandes rouges en semaines + charcuterie le soir et choucroute bien sûr.
Ca à durer jusqu’à mes 18 ans ( 58 kg pour 1.75m donc jamais de problème de poid ) àge à partir duquel j’ai commencé à fumer ( je sais pas la meilleure des choses )et ne plus être aussi souvent à la maison pour manger, donc changement de comportement alimentaire et bien sur réduction alimentaire puisque tabac.
J’ai arrêté de fumer à 24 ans grâce au sport, salle de musculation 2 à 3 fois par semaines, footing, vélo, squash.
J’ai toujours gardé un taux de cholestérol entre 2.5 et 2.9 g/l et un poids entre 63 et 65kg donc IMC correct.
En sachant que mes parents sont sous statines depuis 15 ans mon père qui à aujourd’hui 66 ans à fumé jusqu’à environ 50 ans c’est aussi à cet âge là qu’il a fait un infarctus, mon frère de 4 ans mon ainé prend aussi des statines, mes différens médecin consultés ces dernières années voulaient tous me mettres aux statines j’ai toujours refusé.
Peut on parler là d’hypercholestérolémies familiales?
N’étant pas médecin mais un lecteur inconditionnel de toutes sortes de revues ayant attrait aux sciences et à la nutrition certaines revues étaient à
cette époque entre 1995 et 2000 déjà révélateur sur certains points comme le fait que des études montraient que les personnes avec hypercholestérolémie étaient moins sujets aux cancers.
Comme je suis réticent au statines mon médecin actuel m’a préscrit du toco 500 1 par jour, qu’en pensez vous Dr Delorgeril?
J’ai consulté un angiologue à mes 35 ans tout était bon.
Avec internet je suis maintenant abonné au site lanutrition.fr c’est d’ailleurs à travers ce site que j’ai découvert le votre.
J’ai aussi lu le livre de David Servan-Schreiber Anticancer, très bon livre que je recommande à tous.
Je n’ai pas encore lu vos livres mais ça ne saurait tarder, rien que votre site internet me procure déjà beaucoup de satisfaction.
C’est rare qu’un cardiologue réponde aux questions sur le forum de son site, donc un grand merci à vous pour le temps que vous vous prenez pour
satisfaire vos internautes.
Aujourd’hui je garde mon choléstérol de 2.9g/l et 66kg pour 1.75m.
Mais j’ai une hygiène de vie assez strict.
-Beaucoup de sport
-Le moins de viandes rouge possible en remplacement de la viande blanche pauvre en graisses saturées et presque toujours associé à une salade.
-2 à 3 fruits et légumes par jour.
-4 à 5 noix par jour.
-2 à 3 fois du poisson par semaine.
-j’ai remplacé le chocolat au lait par du noir à 70%.
-1 à 2 verre de vin rouge le mercredi et week end.
Je ne sais pas si je vais éviter les problèmes cardiovasculaires puisque la hantise d’un infarctus à 50 ans comme mon père est présente, mais en tout
cas je me sens bien dans ma peau et en forme pour l’instant sans statines.
Si jamais vous êtes à une conférence publique aux alentours de STRASBOURG merci de me le faire savoir je ne manquerai pas d’y assisté.
Cordialement
Cher Marchetti,
Décidément, la recherche médicale vous est inconnue. Ou bien vous la voyez à travers le prisme des industriels et du business. Faites donc cet effort de lecture dont je vous parle et vous comprendrez que : 1) les statines et la théorie du cholestérol sont la plus grosse arnaque médicale et scientifique jamais achevée et ; 2) il y a d’autres perspectives (les vraies et bonnes) que vous ne voulez pas voir. Ostracisme vous disiez ? Bon vent, camarade !
la cicatrisation est plus musculaire et sous endothéliale, apparentée, gossièrement dans son évolution, à une chéloide: la plaque. Pourquoi un ostracisme aussi déterminé contre un produit qui est le seul à ouvrir des perspectives. Avec ses défauts et ses avantages. A nous de peser les avantages
Cher « sincèrement »,
Merci de votre témoignage ! Vous êtes « en rage » dites-vous ? Moi-aussi ! Je connais aussi la difficulté du métier que j’ai probablement plus pratiqué que vous. Ceci dit, ne faire aucun reproche aux médecins serait par contre un peu « facile », car les 7 millions de prescriptions de statines ne tombent pas du ciel ! Que certains de vos patients soient « difficiles », j’en ai conscience, mais ce n’est pas une raison pour leur prescrire une statine ! Cela ne sert à rien sauf à les empoisonner. Mon but est de vous réveiller, pas de vous enfoncer ! Vous devriez lire mes livres, vous comprendriez mieux ma problématique. Je n’ose pas vous demander de lire mes articles scientifiques en anglais. Finalement, j’évite au maximum de « consulter » par blog interposé et je me contente de seulement aborder des généralités. La première partie de votre message est donc très injuste, mais c’est pas grave, j’ai l’habitude ! Bonne route l’ami !
Cher Jean-Pierre,
Ce que peut dire l’HAS sur les statines ne peut venir que des experts de l’AFSSAPS, je suppose. A dire vrai, dans l’un et l’autre cas, je n’ai pas de temps à perdre à aller vérifier. Il n’y a pas d’expert indépendant et « respectable » (au sens où je l’entends, ce qui demanderait certes quelques développements) dans ces milieux-là. Si vous en connaissez un (ou une) qui soit respectable (à votre avis), merci de me dire ses noms et références scientifiques, et je me précipiterai pour vérifier, et vous donnerai mes avis et opinons sur … ceux qui y sont (et que je connais évidemment) ne diront jamais autre chose (un peu comme des perroquets) que ce qu’on peut lire dans les « rapports de consensus » officiels (c’est rigolo !) recopiés de rapports américains, eux-mêmes dictés par des experts de l’industrie. C’est ce que je dis dans mes livres d’une façon ou l’autre. bon courage !
Cher marchetti,
Vous êtes très gentil de me donner des conseils, vous n’êtes pas le seul d’ailleurs, c’est amusant ! Mais, les exemples que vous trouvez « faciles » à propos des statines sont surtout des références « faciles » au bon sens, le simple bon sens. Quand nous devons, nous médecins, aider des patients et soulager des souffrances, notre première bouée de sauvetage c’est notre « bon sens ». Des concepts brumeux (je suis gentil) comme « la cicatrisation de l’endothélium » qui semble vous plaire, ne reposent hélas sur pas grand chose. Il suffit de se poser la question de qu’est-ce qu’une « cicatrice » au sens pathogénique du terme (faites cet effort) puis de la rapprocher de notre couche monocellulaire endothéliale artérielle pour comprendre que cette association de mots nécessite pour être censée (why not?) une acrobatie intellectuelle qui nous éloigne trop du bon sens médical pour être utile à quoi que ce soit, sauf à donner l’illusion d’une pseudo science médicale nauséabonde. A mon tour un conseil : si vous voulez comprendre quelque chose, ne vous éloignez pas trop des exemples « faciles ! Amicalement
Cher Michel,
Vous avez probablement connaissance du rapport de la HAS sur l’«Efficacité et efficience des hypolipémiants, une analyse centrée sur les statines».
La HAS recueille les commentaires sur son site, lien
consultation.has-sante.fr…
Est-ce que quelqu’un s’y est déjà collé?
Occasion de contribuer utilement à la science? ou piège à c…?
Jean-Pierre,
médecin à Lyon.
sincèrement,
je peux comprendre les doutes et positions que vous soutenez au sujet des statines.
Etant médecin aussi, je reste vigilant sur bon nombre de médicaments, trop facilement employés, et dans de nombreux domaines.
Que répondez vous aux patients vasculaire obèses et diabétiques, qui ne peuvent plus marcher ou soutenir la moindre activité physique? "mangez bio? faites du sport? maigrissez?" Car ce sont eux que l’on a le plus souvent dans le cabinet… malheureusement… ça me révolte aussi, mais ça c’est la réalité…
Par pitié, cessez de faire du conseil médical par internet…pour les conseils, la place du médecin est dans le cabinet!
Et cessez je vous en prie la démagogie en mettant tout le corps médical dans le même sac! Nous ne sommes pas des âne! Evidemment, nos chers agrégés, lors de lors communications, ne comptent plus leurs conflits d’intérêts, vous devriez savoir que les médecins de terrain sont plus pragmatiques que vous ne le pensez.
Combien sont capables de communiquer en commençant par "i have no disclosure"….?
Oui, une bonne partie du professorat fait plus que doubler son salaire en communicant pour l’industrie pharmaceutique ou en participant à leurs travaux "scientifico-marketting".
Mais oui aussi, les médecins qui travaillent, eux, auprès des patients, relativisent tout ça depuis bien longtemps!!! et ne sont pas dûpes!!
Oui, les AINS sont connus pour le risque cardiovasculaire, mais oui aussi ils sont utiles chez les patients atteints de PR ou de SPA… posez leur la question….!
Oui aussi, chez l’obèse avec une belle arthrose, ils ne servent pas à grand chose….
Tout cela, le médecin le sait bien…
Mais vous, les communiquants, vous devriez aussi expliquer à nos instances bureaucratiques, aux patients, à nos gouvernants, que la médecine se mérite et n’est pas un bien de consommation. ça changerait largement nos colloques singuliers…….!!!
Bordel réveillez vous tous, la médecine est en péril!
Pourquoi toujours la faute au médecin?
Le français est devenu consommateur de soin. Ouvrez tous les yeux, où le système de soin va péricliter.
Les gouvernements reportent de plus en plus de remboursements sur les mutuelles…. mauvais signe…
Je suis en rage!
A bon entendeur!
Le plus important est de quitter la pathogénie fausse et monotone du cholestérol. Vos deux exemples sur les statines sont trop faciles. Ne laissez pas au rebus tous les travaux connexes à d’autres pathologies ainsi que les études bio-histologiques sur l’endothélium et sa cicatrisation.
Cher Marchetti,
Quoique vos opinions sur l’effet dit « pléiomorphe » des statines, ainsi que sur l’origine inflammatoire des pathologies coronaires, soient tout à fait respectables, je suis désolé de vous dire que cela ne concorde pas avec la réalité observable. Considérez simplement que : 1- les médicaments anti-inflammatoires (anti-cox et stéroïdes entre autres) augmentent le risque cardiovasculaire, et ne le diminuent pas 2- les traitements immunosuppresseurs (cyclosporine par exemple) augmentent le risque également. Autrement dit, les choses sont plus compliquées et nous échappent pour le moment. Quand aux effets des statines autres que la diminution du cholestérol (anti-thrombotique ou anti-inflammatoire), ils sont simplement risibles pour un clinicien qui a les yeux ouverts. Prenez donc une statine lors de votre prochaine entorse à la place de l’ibuprofene ou bien voyez l’effet de votre statine (y compris aux plus fortes doses) sur le saignement des gencives au brossage des dents par simple comparaison avec l’effet de doses pédiatriques nourrisson d’aspirine. Suffit d’ouvrir les yeux, premier stade de la démarche scientifique ; autre chose que la fabrication de la médecine dans un cabinet de bureaucrate ou le bureau d’un PDG de l’industrie pharmaceutique ! Bon entendeur ?
Sur la 2° édition de l’Encyclopedie Médicale, nous mettions déjà en doute la pathogénie officielle de la maladie athéromateuse car totes les Etudes tendaient vers un seul but: la mise à l’index du cholestérol et le panygérique des hypocholestérolémiants.
Nous avons été méprisés et il est amusant de voir que le produit phare (les statines et leur action pleiomorphe) vole au secours de nos idées.Il faut prescrire des statines pour leur action endothéliale car je suis certain que les atteintes coronariennes sont dues à un phénomène inflammatoire (virus.atteinte auto-immune…) et faure de mieux…
Cher Alexis,
Il vous suffit de prendre un peu de temps, et parcourir ce blog pour comprendre que vous n’êtes pas le seul dans votre situation. Les statines ne protègent pas le coeur et vous empoisonnent. Mais arrêter la statine ne résout pas pour autant votre problème principal qui est de vous protéger d’une (nouvelle ?) crise cardiaque. Et voilà pourquoi il est important que vous compreniez très bien (mieux que la grande majorité des médecins) pourquoi vous êtes à risque ou pas. Votre risque dépend de votre mode de vie et pas de votre cholestérol. Cessez de mesurer ce dernier, adoptez un mode de vie protecteur et vous serez sauvé, je ne peux pas le dire plus simplement. Pour la marche à suivre, il vous faut lire mes livres. Désolé, il en faut au moins 4 car je n’ai pas eu le temps de faire un résumé ! Amicalement.
docteur,
il y a quelques mois, j ai acheté votre livre interpelé par le titre je souffre de s effets secondaires des statines je prends du tahor depuis 20 mg depuis2003 suite à un double ,pontage coronarien . jai développé d un cancer de la prostate l année passée ( prostatectomie ) .
les douleurs musculaires n’étant plus supportables j’ai arreté le tahor 2 mois environ cet été mais suite à une prise de sang le taux de cholestérol ayant monté, le médecin traitant s’est faché et m’a remis le traitement . évidement les douleurs reviennent. hier, j’ai eu une visite chez monsieur Guy da neves da rocha à Lyon; il m’a dit de prendre contact auprès de vous, pour m’aider à règler ce problème qui m’enpoisonne la vie.
J’ai essayé de prendre de la levure de riz rouge mais souffrant d’une colopathie j’ai du arreter.D’un tempérament anxieux +++, j’ai vraiment besoin de me sentir guider , aidé sur ce problème de cholestérol. pourriez vous s’il vous plait m’aider. je pense que vous etes enfin la personne qualifiée que j’attendais. Dans l’attente et avec mes remerciements je vous adresse mes salutations respectueuses. Alexis Dumas.
Cher Stratus,
Je crois en effet que vous ne comprenez pas très bien votre situation, et moi je ne comprends pas ce que veut dire « être discipliné pour la nourriture » ! Si la lecture de quelques billets à propos du cholestérol et des statines sur ce blog (c’est gratuit) ne vous suffit pas, inutile d’aller plus loin, prenez votre statine et cessez de penser, c’est plus facile de laisser les autres penser à votre place. En toute amitié
À 30 ans je faisais 8.32 mmol/l (cholesterol total), pour votre information, je suis une personne très disciplinée au niveau de la nourriture.
Si je comprends bien malgré, mon bilan lipidique, je ne devrais pas prendre des statines ?
Et avant de me demander de lire vos livres donnez moi au moins un argument convaincant pour que j’aille me les procurer.
Cordialement
Cher Stratus,
Comme je le dis souvent à mes visiteurs ce blog n’est pas une consultation « sauvage » ! La médecine se pratique dans des circonstances particulières pas au téléphone ni via un blog ! Quand même, une réponse à votre question : oui les statines (dont le lipitor*) peuvent être toxiques pour les cellules du foie, du cerveau, des muscles, des glandes sexuelles, etc … Et donc augmenter les concentrations de nombreux enzymes dans le sang ! Pour votre question « que faire ? », il est urgent que vous lisiez mes livres ou mes articles scientifiques, la lumière semble poindre au bord de vos paupières et neurones endormis … Bonne route, matelot !
Bonjour Dr de Lorgeril
Je suis un consommateur de Lipitor depuis quelques années maintenant et les 3 dernieres analyses mon medecin m’a dit que mon ALT est elevé, pensez vous qu’il ya un rapport direct avec la prise du Lipitor? Si oui quelle serait la solution.
Merci
Cher jp33,
Merci de votre témoignage. Bien sûr, je ne peux faire plus de commentaires en l’absence de dossier médical complet. Je noterais toutefois que de fortes doses de statines pendant longtemps n’ont pas empêché la survenue de complications vasculaires. J’ajouterais que vous avez 62 ans et que vous êtes toujours parmi nous ce qui est très rare dans les hypercholestérolémies familiales (HF) malignes. Je renvoie les lecteurs de ce blog à mes livres sur le cholestérol pour qu’ils comprennent bien ce qu’est une HF. Votre HF est donc relativement bénigne et rien ne prouve que ce soit votre cholestérol élevé qui soit responsable de vos ennuis. Les cardiologues voient tous les jours des patients qui ont les mêmes problèmes que vous, et même en pire et bien souvent beaucoup plus jeunes que vous, et qui ont pourtant un cholestérol normal, voire bas ou très bas ! Pour se protéger des complications vasculaires, il faut autre chose que des médicaments anti-cholestérol ! Amitiés à tous
Bonjour à tous,
Voici mon témoignage concernant les statines:
Je fais partie d’une famille « fabricante de cholestérol ».
Ma mère est décédée d’une angine de poitrine en 1972 à l’âge de 62 ans.
Une partie de mes frères et sœurs, neveux et nièces, petits neveux et petites nièces ont des doses importantes de cholestérol (certains + de 5 grammes à 10 et 8 ans).
J’ai aujourd’hui 62 ans et j’ai subi 3 angioplasties :
– février 2002 avec pose d’un Stent,
– juin 2002 avec pose d’un Stent,
– novembre 2002 (angioplastie simple)
J’ai été traité par statines depuis 1995 :
– ZOCCOR en 1995
– TAHOR en 1998
– LESCOL en février 2002
– CRESTOR en juin 2004
Parallèlement à çà j’ai été atteint d’hypotension orthostatique sévère avec pertes de connaissance fréquentes. Certains jours, j’avais du mal à rester debout.
J’ai été en arrêt maladie de juin 2006 à juin 2009 date de ma prise de retraite.
J’ai été hospitalisé en décembre 2006 et février 2007 afin de subir toutes sortes d’examens pour recherche de l’origine de cette hypotension.
Le diagnostic a été : dysotonomie neuro-végétative pure et primaire (neuropathie des nerfs périphériques).
Je suis allé en consultation auprès de 2 professeurs de neurologie qui ont confirmé le diagnostic.
J’ai demandé à 2 cardiologues et à ces 2 professeurs si les statines ne pouvaient pas être en cause.
Tous m’ont répondu par la négative avec certitude.
Je suis actuellement sous traitement de 4 GUTRON et 3 FLUDROCORTISONE 50µg par jour.
Il y a quelques temps en faisant des recherches sur Internet j’ai trouvé que, selon une étude danoise, les statines pouvaient entrainer cette maladie dans certains rares cas.
En mai 2009, j’ai demandé à mon cardiologue de faire un essai d’arrêt du CRESTOR. Il l’a remplacé par du LIPANTHYL.
Depuis cette date mon état s’est «miraculeusement » très sérieusement amélioré. Je ne mets même plus de bas de contention alors que je les portais depuis de nombreuses années.
Je souhaiterais savoir si d’autres personnes ont été atteintes par les mêmes effets secondaires.
Cordialement.
Cher Jean-Claude,
Je ne suis pas certain que vous ayez besoin d’un cardiologue, mais ne pouvant faire une consultation via un blog, je n’en dirais pas plus concernant votre cas. L’important, dans tous les cas de figure, est de vous prendre en charge vous-mêmes car les médecins traditionnels ne le peuvent. Si vous tenez absolument à contacter un médecin qui connaît et approuve mes idées sur Paris, faites m’en la demande via un e-mail dont vous trouverez l’adresse sur mes bouquins. Amicalement
bonjour Dr de Lorgeril
j’ai lu avec intérêts votre livre" Cholesterol mensonges et propagandes".
Il m’a été prescrit de l’Elisor à 20 mg pour atteinte athéromateuse diffuse (fémoral, aorte,carotide) avec un bilan lipidique normal. Je n’ai pas l’intention de prendre ce traitement. Je souhaiterais vous consulter mais je n’ai pas trouvé vos coordonnées sur internet. Pouvez-vous me les communiquer? Si non m’indiquer un confrère cardiologue sur la région parisienne qui partage vos points vue.
cordialement
Cher Lucien,
Oui des statines pour les enfants, ils le font ! C’est bien ça que vous dites ? Je prépare un texte à ce sujet mais faudra attendre un peu car j’aime les missiles qui ne ratent pas leur cible ! Amicalement
cher Philippe,
Il est en effet urgent que vous lisiez mes livres…. Oui vous êtes sous statine avec le crestor ! Revenez discuter après avoir lu ! Amitiés
Cher Jean-François,
Bravo pour votre saine réaction à propos de l’ezétrol. Il vous reste maintenant à vous protéger vraiment ! Si vous avez lu mes livres, vous savez ce qu’il faut faire ! Amicalement
http://www.radio-canada.ca/audio...
http://www.radio-canada.ca/audio...
Voici deux parties d’émission d’information sur le cholestérol et sur les statines en francais et du canada. L’infromation progresse mas à pas de tortue………… et bien sur les résultats de l’Étude Jupiter sont interprétés comme étant BÉTON et très prométeuse pour supporter la prescription de statine en mode prévention OH AHOY!!! et rien sur les effets secondaires…… désastreux ????
Les compagnies pharmaceutiques font bien leur travail et les spécialistes médicaux en remettent…
Y a beaucoup de travail a faire pour ramener la communauté de médecin qui écrive des prescriptions a la tonne à une pratique sensée…….
Bonne poursuite de combat
Jefix
PS. Mon médecin voulait me prescrire des Crestor en mode préventif et il a été bien surpris de ma réaction avec vos référence…… que j’avais en main lorsque je l’ai rencontré .
Cher Docteur,
Des Statines pour les enfants ?
http://www.pediatrics.org/cgi/content/full/122/5/e1053
Mais oui!
Amicalement.
Lucien Grange