Que signifie la notion de « conflit d’intérêt » ?
Beaucoup, notamment dans les médias et les académies, soulèvent souvent la question des « liens d’intérêt« , possiblement conflictuels, mais l’expérience montre que bien peu savent de quoi il s’agit.
Je vais essayer d’être simple et concis ; car un philosophe (surtout dans la catégories des moralistes et autres stoïciens) ou un juriste pourrait écrire des volumes sur le sujet.
Bien sûr, je vais rester dans le domaine des sciences médicales ; ou plutôt dans le champ des pratiques médicales où les intervenants se pensent « scientifiques » ; ce qui est parfois comiques, mais ce n’est pas le sujet du jour.
Le commun pense généralement qu’un lien d’intérêt existe quand un médecin ou un scientifique reçoit des rémunérations (parfois déguisées) d’un industriel et qu’en échange, ce médecin ou ce scientifique prescrit et/ou fait la promotion (sous des formes variées) du produit de santé commercialisé par l’industriel.
C’est un exemple simple et il suffit en principe que ce lien d’intérêt [évidemment conflictuel puisque c’est comme si le médecin ou le scientifique recevait un % sur les ventes : il est « intéressé » au business de l’industriel et il y contribue] soit déclaré pour que chacun en tire les conséquences.
Les patients et les familles sont évidemment le plus souvent « bernés » puisqu’ils ne peuvent vérifier les liens d’intérêt cachés derrière chaque ordonnance.
Depuis des décennies, les médecins [qui souvent considèrent que le tarif des consultations n’est pas correct ; ce en quoi je suis d’accord : la coupe chez le coiffeur est mieux rémunérée] arrondissent ainsi leurs fins de mois, de façon très variée en fonction des médecins…
Du côté des scientifiques (et de ceux qui pensent l’être, notamment les hospitalo-universitaires), le processus est plus vicieux puisque, outre les rémunérations liées à des brevets et aux services rendus [participation à des essais cliniques, conférences, animation, article pseudo-scientifique] à titre personnel, ils contribuent à l’octroi de contrats de leur labo ou de leur unité de soin avec un ou plusieurs industriels.
En échange de quoi je teste le nouveau pace-maker de cet industriel ?
En échange de quoi, je teste une nouvelle prothèse de hanche sur mes patients ?
Il est bien rare que les patients impliqués sachent qu’ils servent un peu de cobaye…
A mon avis, ce type de procédés est discutable mais acceptable si on veut fluidifier le système d’innovation (dans la société spectaculaire et marchande dans laquelle nous vivons) et permettre quelques innovations technologiques. Le vice est ailleurs.
En effet, dès lors que pour assurer le travail proposé par l’industriel, on a accepté une rémunération non personnelle mais dédiée à l’achat de matériel ou aux salaires des techniciens ou ingénieurs (y compris les assistants de recherche clinique) qui font réellement le travail, on en est prisonnier.
C’est la même chose pour les contrats de recherche passés entre un industriel et des équipes de chercheurs INSERM ou CNRS. Le chef ou le patron doit, pour assurer l’avenir de son labo [c’est-à-dire sa propre carrière, son avancement, ses primes et salaires en hausse, ses ambitions, son prestige national et international (qui conditionne toutes sortes de petits et gros cadeaux…), bla bla…], il faut pérenniser les contrats, c’est-à-dire faire plaisir à l’industriel, ou au moins ne pas lui déplaire.
Car du côté de l’industriel, il y a une Loi d’airain : tout investissement dans un contrat exige un retour (sur investissement). Pour le financier qui dirige l’industriel : pas de retour (pas de profit) signifie arrêt du contrat !
Ce type de lien d’intérêt majeur ne figure pas (ou très peu) sur les déclarations des liens d’intérêt des individus qui ne disent que ce qu’ils reçoivent à titre personnel. Les plus malins ne reçoivent jamais rien à titre personnel : ils ont compris que leurs vrais rémunérations passent pas des canaux invisibles.
On peut ainsi rendre des services considérables à l’industrie des vaccins en étant le conjoint d’un(e) Ministre de la santé qui fait voter des lois très favorables au business des vaccins et en dirigeant soi-même des Instituts de recherche qui passent des contrats faramineux avec des industriels sous le label très comique de plate-formes public-privé de collaboration scientifique…
Seuls les imbéciles ou les complices (dans les médias) peuvent se laisser prendre.
Question : comment se débarrasser ce ces miasmes qui contaminent nos sociétés ?
Est-ce possible ?
Est-ce souhaitable ?
Nos sociétés contemporaines (et concurrentielles) dont l’équilibre repose sur la croissance et l’innovation technologique peuvent-elles s’en passer ?
Les Légions d’honneur octroyées à ces fonctionnaires et Ministres connivents dans la création de ces plate-formes public-privé sont-elles vraiment imméritées ?
On pourrait toutefois évoquer une autre forme de lien d’intérêt qui et encore plus vicieux que les précédents car il s’agit d’une internalisation personnelle du conflit, qui devient dès lors un conflit de conscience.
Ici le juriste et le philosophe ne peuvent rien. Les curés et autres confesseurs sur divan peut-être !
De quoi s’agit-il ?
Tout individu impliqué dans la recherche médicale ou les soins apportés aux patients pensent faire au mieux.
Mais, s’il a un minimum d’humilité et de prudence, il préfère s’entourer de précautions. Le meilleur moyen de parer à toute mauvaise éventualité c’est de « faire comme les autres » et de pratiquer de la façon la plus conventionnelle possible pour ne pas déroger aux règles (officielles ou officieuses) édictée par le pouvoir en place. J’espère être clair !
Un élément crucial doit être considéré ici : le pouvoir médical en place de nos jours est économique.
Ce n’est pas le Ministère de la Santé qui définit la politique vaccinale, contrairement aux apparences [c’est la Société du Spectacle dans toute sa splendeur], ce sont les industriels des vaccins !
Les véritables interlocuteurs des industriels (d’ici et d’ailleurs) ne sont pas les Ministres, contrairement aux apparences, mais justement les hospitalo-universitaires et les supposés scientifiques (qui peuplent les divers comités consultatifs après avoir été subtilement sélectionnés), les uns dans leurs unités de soin, les autres dans leurs labos.
Dit autrement, les industriels rémunèrent ces sommités intellectuelles (de façon plus ou moins évidentes : contrats de recherche, prix et récompenses, invitations variées…) de façon qu’ils participent au Spectacle de façon positive.
Parfois, pour les plus niais (et ils ne manquent pas), ils ne reçoivent rien sinon quelques invitations ou « reconnaissances » non monnayables : ce sont les dindons de la farce ! Ces niaiseux-là vont parfois jusqu’à se vanter de n’avoir rien touché…
J’abrège : toutes ces sommités hospitalo-universitaires et/ou scientifiques ont un cerveau et une conscience.
Peuvent-ils accepter, rémunérés ou pas, qu’ils puissent s’être trompés ou avoir été trompés ?
Ici se trouve le coeur du conflit d’intérêt à l’échelon individuel. C’est un dilemme personnel.
Tous les neurones de ces sympathiques personnes vont se mobiliser, en toute bonne conscience, pour se persuader qu’ils ont raison et qu’ils ont eu raison. Le raisonnement scientifique n’y peut plus rien, l’éthique et la morale non plus. Ces individus (bons pères ou bonnes mères, bons maris et bonnes épouses) ne peuvent accepter qu’ils aient empoisonné des patients (ou des bébés) qu’on leur avait confié…
Si un lecteur de ces lignes avait quelques doutes quand à mon fin raisonnement, je lui propose de se souvenir de la tragédie du sang contaminé par le VIH-sida : pratiquement tous les hématologues de France ont participé, activement ou passivement, à cet empoisonnement collectif invraisemblable ; mais pas un seul ne l’a admis ; pas un seul ne pouvait l’admettre… Sa conscience le lui interdisait ! La majorité ne sont plus là pour me contredire mais L’œil est dans la tombe dirait le grand Victor !
Je laisse à chacun le soin de tirer ses propres conclusions et je remercie pour les commentaires et addenda…
Bonjour Dr De Lorgeril et les lecteurs du blog.
Lecture edifiante d’une reflexion ancienne (2008) mais toujours d’actualité .
https://www.monde-diplomatique.fr/2008/02/GRIMALDI/15627?var_ajax_redir=1
Ce pôvre Grimaldi, grand défenseur des statines chez les diabétiques, est peut-être un brave type mais n’a jamais compris les sciences médicales ; peut-être comprend-il mieux la « faillite » humaniste et scientifique de notre système de santé ?
Vrai. Un gâchis. Il lutte pour la survie de l’hôpital public avec une mission d’hôpital public. Mais il se trompe sur les statines. Et les causes des artères « bouchées ». Sans compter que chez le diabétique il y a 2 maladies des artères dont les coronaires, il me semble.
L’actualité politique nous démontre sans ambages que si ce grrrand Professeur avait l’appui de notre ministre haut-commissaire (Dévoyé … je ne cite pas de nom ) aux nombreuses activités de conseils aux associations , dont onze (soit-disant bénévoles non rémunérées sur 13 , comme indiqué dans cet extrait d’article du monde > » ainsi qu’au comité stratégique de la Fédération française des diabétiques, ou encore un rôle dans deux associations musicales. » , il devrait lui aussi démissionner de ses diverses fonctions conflictuelles car personne ne me fera croire qu’il n’y a pas eu de « menue monnaie » dans ses conseils, ou alors, comme il est dit dans la l’association citée ensuite, il est, ils sont experts dans l’art du pipeau !
Et ça a la prétention de gérer nos retraites du futur … car bien entendu, ils n’ont pas de souci à se faire pour la leur !!!
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/r%c3%a9forme-des-retraites-quatre-choses-%c3%a0-savoir-sur-la-d%c3%a9mission-de-jean-paul-delevoye/ar-BBY2Uww?li=AAaCKnE
Ben v’la autchose :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/don-de-plasma-une-enqu%c3%aate-d%c3%a9voile-les-m%c3%a9thodes-douteuses-dune-multinationale/ar-AAGyMSa?li=BBoJDO5
Mais on vit dans un monde de copains-coquins permanent, de deni tout aussi permanent !
Y a pas comme un petit conflit d’intérêt là ?
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2660751407271393&set=a.101473293199230&type=3&eid=ARAvqNqeGilX8_nJFt2ioJ4uJjDVm7BiVC2R7MmAH9ll-GSrJ9L6o0SxpLTF2ycmvMRLqjNWtPn5KW9u
Ulrich.Laufs@uni-koeln.de, oweingartner@aol.com
Dear Sir,
Can you provide the Disclosure of Conflict of Interest for authors of the article:
Heart rate: A global target for cardiovascular disease and therapy along the cardiovascular disease continuum ?
In particular for Prof. Ulrich Laufs (MD), and Dr Michael Böhm (MD) , please.
I am worried if they received anytime in the life a dinner , a congress sponsorisation, hotel and travelling accommodation, money or any other advantages from a Company which is selling betablockers and/ or statins?
« M.B. and U.L. have no conflict of interest regarding this paper.” stated the second article on sterols which was sponsored by Oharma Industry directly interested in this paper.
Funding to pay the Open Access publication charges for this article was supported by a research award for the study ‘Vascular effects of diet supplementation with plant sterols’ to Oliver Weingärtner (Alois-Lauer Förderpreis für Medizin 2008). Ethically speaking, all three authors are co-authors—and they published together, and received the funding together, and from legal stand point all three received the funding; Also who decided which is and which is “not” a conflict of interest with “this paper”? I think all liasons with INdustry should be disclosed and let the readers decide if it is related to this paper or not. The readers are not dupe. This makes a point that probably Mr Ulrich Laufs (MD), and Dr Michael Böhm have COnflict of Interests, but with other papers. The legitimate question is WHAT ARE THOSE Conflicts OF INTEREST?
Thanks you,
Anatol Botnaru, M.D.
P.S.
Prof. Ulrich Laufs is a prolific man, but I rarely found any Conflict of Interest disclosed by himself.
——————————
Heart rate: A global target for cardiovascular disease and therapy along the cardiovascular disease continuum Florian Custodis (MD) ∗, Jan-Christian Reil (MD), Ulrich Laufs (MD), Michael Böhm (MD) Klinik für Innere Medizin III, Kardiologie, Angiologie und internistische Intensivmedizin, Universitätsklinikum des Saarlandes, 66421 Homburg, Saar,
Journal of Cardiology
Official Journal of the Japanese College of Cardiology
May I advise you not to lose time in trying to investigate this kind of question?
Most if not all (around 99%) of people working as Head in the University hospitals and Schools of Medicine are linked to the pharma industry. They obtained their positions not because they were brillant researchers but because they got contracts with the industry.
It is easy to understand.
They were able to make some kind of investigation with the money provided by the industry.
And in the general ambiance of mediocrity that characterizes the field, even poor investigation is sufficient to get a well-paid position.
It is true in Germany, France, UK, USA and other countries…
The Prof Ulrich Laufs is a kind of prototype of people who can provide service to the Pharma and in the same time insure his own career…
Why do you want to fault him?
Bonsoir Docteur. Si ça interesse ce médecin, je vous remets mon commentaire de l’époque du documentaire sur ARTE concernant le Pr Laufs dans lequel figure ses conflits d’intérêts qu’il n’avait pas déclaré :
» Inoxydable 18/10/2016 à 23:27
Enfin voici ses déclarations de conflits d’intérêts dans un article du :
Aerzteblatt,de
DOI: 10.3238/arztebl.2016.0345
Prof. Dr. med Ulrich Laufs
Klinik Innere Medizin III, Kardiologie, Angiologie und Internistische Intensivmedizin, Universitätsklinikum des Saarlandes
ulrich@laufs.com
Interessenkonflikt
Prof. Laufs erhielt Berater- und/oder Vortragshonorare, Studienunterstützung (Drittmittel), Reisekosten- oder Kongressgebührenerstattung von ABDA, AkdÄ, Amgen, AstraZeneca, Bayer, Berlin-Chemie, BNK, Boehringer-Ingelheim, DACH, Daiichi-Sankyo, i-cor, Lilly, Medtronik, MSD, Pfizer, Roche, Sanofi, Servier, Synlab, UdS und UKS.
Pas besoin de traduction, ça parle tout seul. »
C’était en 2016, ça a du s’étoffer depuis…
C’est triste à dire mais nos contrées dites développées, on ne peut être professeur (ou statut équivalent) sans être « rémunéré » : plus le salaire est élevé et plus on est « récompensé »…
Pas belle le vie ?
Vous ne savez plus où vous avez remisé votre gilet jaune ?
https://twitter.com/Lilolaa_/status/1159085885507473408
Des médecins qui discutent de parents « barjos » car ils lisent le Dr De Lorgeril et le Pr Gherardi… « ces gens sont dans des religions » dit l’une d’elle.
Désolé pour le doublé.
Oher dixit :
» A quand votre chaine youtube (dans ce style clair et concis) Docteur De Lorgeril ?
C’est difficile d’être concis pour expliquer des choses qui restent compliquées evec de vrais argument.
MDL lorsqu’il a écrit « Sites à votre médecin etc » ou ses autres livres sur l’arnaque statinique, n’a pas été concis.
Il a eté clair.
Les démonstrations convaincantes s’accordent mal à concis.
Ce qui est concis et clair ce sont les affirmations péremptoires (affirmemptoires) et les dogmes.
« Eviter également les complications liées au vieillissement, les maladies graves (diabetes, arthrose, cholestérol, …) et beaucoup de cancers induits par des carences hormonales et en nutriments divers. ”
On est donc aussi dans le domaine de la prévention et pas seulement dans le domaine de la thérapie. »
Merci d’indiquer où l’on peut en trouver des arguments de démonstration plutôt que de affirmemptoires, ou ce que j’appelle « preuve » dont effectivement je sais en science la possible fugacité. C’est un abus (conventionnel, secteur 2) de language ….
En science dure les grandes lois durent apparemment restant « prouvées » longtemps, chez nous les mous ça caduque plus vite…
Quoique en chimie selon certains il y a des bulles quantiques dans l’eau… Mais je ne suis pas armé pour lire ça.
05/08/2019 Beauté du Monde / Economie / Sociétés
784 – FAUT-IL REINVENTER LE FUTUR?
Posted by Yves Ponroy
Le futur n’est pas toujours la poursuite du passé. Il arrive que les sociétés humaines arrivent à des carrefours, à des points de bascule, qui obligent à imaginer un futur autrement pour éviter le chaos et l’effondrement. Ce moment est-il arrivé?
Faut-il croire les nombreux auteurs qui observent les soubresauts d’un monde en crise et qui prédisent des jours sombres ? Sont-ils des prophètes de malheur qui cultivent une croyance en l’apocalypse, comme l’histoire de l’humanité en a toujours connu ? Ou sont-ils des phares qui éclairent le futur et nous avertissent des dangers à venir ?
L’Occident est-il en déclin ?
De nombreux essais sont parus récemment pointant du doigt les failles qui menacent l’occident d’éclatement. Il s’agit, selon eux, d’une grave crise culturelle et identitaire parce que les pays occidentaux ont oublié leur histoire commune, ils ont oublié d’où ils viennent et, en particulier, ils ont voulu ignorer leurs racines chrétiennes qui constituent le ciment qui les unissait.
L’Occident serait en état d’auto-asphyxie en refusant d’admettre d’où il vient. Les citoyens seraient ainsi désabusés et cyniques, trahis par les élites, laminés par la mondialisation et un certain capitalisme sans entrave, entrainés dans un relativisme moral sans espérance, déçus par l’épuisement des politiques et effrayés par le totalitarisme islamique.
On pourrait dire que l’Occident manque d’âme et d’une spiritualité capable de lui redonner l’espérance. La vacuité existentielle de la modernité inhibe toute transcendance et le condamne à quitter cette terre sans s’être élevé vers plus d’humanité. Telle est en particulier le constat de Robert Sarah dans son dernier livre dont le titre donne le frisson : «Le soir approche et déjà le jour baisse ».
Le monde est-il proche du chaos ?
On peut considérer que le déclin de l’Occident n’empêche pas la terre de tourner et qu’il ne s’agit que d’un soubresaut de l’Histoire de l’humanité qui en a vu d’autres ! Par contre, le chaos généralisé qui surviendrait suite à un effondrement cataclysmique majeur serait d’une autre nature…
C’est le scénario envisagé par des futurologues très sérieux, après avoir ausculté l’état de notre planète et la mentalité de l’humanité. C’est ainsi que l’Institut Momentum envisage très sérieusement un point de bascule qui interviendrait entre 2020 et 2040 et qui entrainerait le système Terre dans une zone de turbulence de type catastrophique, dans une sorte de fin des temps !
Il est vrai qu’à l’échéance de 2050 la terre devrait compter deux milliards de bouches à nourrir supplémentaires avec toutes les conséquences environnementales qui en découlent. On risque donc d’assister à une augmentation de la vitesse de fonte du permafrost sibérien, à une saturation des terres et des mers en CO2, ainsi qu’à la poursuite de la déforestation en Amazonie et dans les forêts boréales.
L’effondrement global qui suivrait le passage de ce seuil climatique est impossible à se représenter dans son ampleur et excède nos capacités de compréhension. Selon de nombreux sociologues, cet « effondrement est inévitable, non pas parce que la connaissance scientifique de son advenue est trop incertaine, mais parce que la psychologie sociale qui habite les humains ne leur permettra probablement pas de prendre les bonnes décisions au bon moment… c’est le déni de masse qui garantit que l’effondrement est certain ».
Il est vrai que notre incapacité actuelle à modifier nos modes de vie de façon significative semble donner raison à ce scenario. Nous semblons condamnés au stress pré-traumatique et à la peur du futur qui conduisent à une sorte d’inhibition de l’action génératrice de maladies, tel un rat en cage qui attend la décharge électrique, sans échappatoire possible…
Renoncer à la croissance
Pour soulager nos angoisses et ne pas sombrer dans un pessimisme total, l’Institut Momentum propose trois pistes qui peuvent nous aider à préparer une société plus apaisée et organiser la résistance.
La première voie envisage un retour à la nature par la pratique de la permaculture, c’est-à-dire une approche globale de l’agriculture. Il ne s’agit pas seulement d’une technique agricole intelligente, qui renonce en grande partie à la mécanisation énergivore et à la chimie, mais aussi d’une approche philosophique et éthique des sociétés futures.
Il s’agit d’une nouvelle orientation sociale et culturelle qui privilégie la lenteur et les circuits cours, à proximité des consommateurs. La permaculture a l’immense avantage d’être à la fois, très performante en termes de rendements, de régler définitivement le problème de la pollution des sols et de résoudre le défi du chômage. (lire chronique 536 « La nouvelle révolution agricole »)
L’autre piste nous orienterait vers la disparition des découpages administratifs actuels au profit de la constitution de Biorégions, entités situées au plus près de la population et de la nature. Il s’agit de se réapproprier les territoires. Une Biorégion étant une entité à taille humaine, ayant des caractéristiques spécifiques et habitée par des gens qui partagent certaines valeurs communes.
Ces biorégions seraient à la fois chargées de prendre soin des paysages, de nourrir les gens avec des produits locaux et d’œuvrer à la restauration des écosystèmes perturbées par l’hyper-industrialisation. Ce travail de fond devant amener à une décroissance organisée, à la désurbanisation et à la renaissance globale de notre planète et des milieux qui la composent.
Vers une société résiliente
La troisième voie, complémentaire des deux précédentes, devant amener vers une société plus solidaire, plus conviviale et plus lente, suppose une modification profonde des mentalités et des modes de vie.
Ces modifications, devant conduire à une lente résilience, nous seraient imposées par des évènements tragiques susceptibles de réveiller nos consciences et de nous faire enfin passer à l’acte vers des changements radicaux de survie, sur le modèle de ce que propose depuis longtemps Pierre Rabhi : « « Un jour, l’humanité devra choisir entre une miche de pain et un lingot d’or. Elle sera forcée d’arrêter la croissance pour sa survie« .
Il s’agirait de tourner le dos au nihilisme, au découragement et à l’autodestruction pour se tourner vers une action réfléchie, consciente et déterminée. Notre statut de mortel, radicalement vulnérable, devrait nous ramener à l’humilité et accepter cette vérité fondamentale, à savoir que nous sommes totalement interdépendants avec tout ce qui nous entoure.
On peut nier le risque de catastrophe imminente ou proche, on peut considérer que ce scenario de résistance réfléchie et de résilience est particulièrement utopique. Mais nous ne pouvons plus nier que nous sommes tous solidaires, tous sur le même bateau, totalement interdépendants de la folie ou de la sagesse des uns et des autres. Donald Trump est probablement le seul terrien qui nie les causes humaines du réchauffement global. Le problème, c’est qu’il est aujourd’hui le maître du monde !…
Et ça, c’est rejoint le problème des conflits d’intérêts :
https://formindep.fr/societe-civile-contre-secret-des-affaires/
Upton Sinclair : Il est difficile de faire comprendre quelque chose à quelqu’un quand ses revenus dépendent de ne pas comprendre.
Je pense que le monde anglophone a parfaitement compris le problème du conflit d’intérêt, mais en France, on est bouché. D’ailleurs quand les journalistes français parlent de conflit d’intérêts, il s’agit en général d’affaires de corruption, mais comme la pratique des petites enveloppes indiquant le motif de la rémunération se fait rare, ils se protègent en parlant de conflit d’intérêts, qui lui est légal.
Le conflit d’intérêt aboutit à une altération majeure du jugement, et il est désolant qu’une ministre de la Santé puisse affirmer qu’un expert qui n’aurait pas de lien avec l’industrie ne serait pas bon. C’est comme ça qu’on aboutit à trouver des experts pour dire que les vaccins sont efficaces et sans risque.
Comme Samir Barahj, je pense qu’une certaine forme de conflit d’intérêts est inévitable. Mais, s’il y a débat scientifique, la vérité peut avoir sa chance. Dans le cas où tous les financements dans un domaine sont dépendants de l’industrie, les conflits d’intérêts signent la fin de l’activité scientifique. Or, on est arrivé à cette situation en France, où les chercheurs en médecine ont beau être payés par l’argent public, leur activité est entièrement dépendante de financements extérieurs. Il est intolérable qu’un pays qui dépense un budget important pour la recherche médicale ne puisse pas procéder à une évaluation indépendante.
Merci de cette addition !
Je ne sais pas si il y a des conflits d’intérêt mais parfois on entend des propos ahurissant de certains médecins ainsi sur Arte dans un débat sur l’antibiorésistance un certain Didier Raoult nous explique qu’il n’y a pas de problème d’antibiorésistance en France et qu’il a fait une statistique : résultat 0 mort par infection à germe multirésistant, cela me rappel le cas du vioxx au US 20.000 victimes des milliards d’indemnisation en France 0 morts !
Effectivement, parfois tonton Didi (notre prochain Nobel pour sa découverte des méga virus) est un peu « lourdingue » ; très mauvais aussi en épidémiologie (qu’il ne comprend pas [nobody is perfect ; mais ce n’est pas le genre de personnes qui peut admettre ses faiblesses…] et encore très mauvais quand il cause des vaccins…
Pourtant ce tonton-là je l’aime bien !
Une grande gueule affublée d’un ego inutilement boursouflé (il n’a pas besoin d’en rajouter).
Et un nombre de publications qui témoigne de l’application du principe « travaillez et publions ». Il signe (pas forcément en premier) environ 90 papiers par an…. Il a une très grosse équipe qui travaille bien (bien dirigée donc). C’est pas à Paris et toc !
Mais sûrement un mec trèèèès méritant malgré tout .
Ce qui est malheureux dans tout cela, c’est qu’importe le domaine (médical, banquier, agroalimentaire, nucléaire ou autre) on ne peut plus faire confiance dans notre interlocuteur car ce qui le guide c’est le business. Dans votre description du médecin qui suit les recommandations officielles, il cherche à protéger son cabinet médical et à continuer à faire entrer de l’argent. D’ailleurs le système de sélection des étudiants en médecine pousse à la concurrence et à l’individualisme. Les étudiants qui n’ont pas cette mentalité se font écraser par les autres ou finissent pas se détourner pour d’autres métiers.
Bien que ne travaillant pas dans la coiffure, je trouve ce type de comparaison sur le prix de la coupe inutile et énervant. C’est comme les médecins qui disent être mal payés vu leur niveau d’étude bac+8. Si vous saviez tous les bacs+8 qui gagnent mal leur vie !
Bon heureusement tout le monde n’est pas mauvais dans ce monde et essaye de faire avancer les choses comme vous.
Vous êtes coiffeur ou barbier ?
La comparaison coiffeur est très bienvenue.
Il est assez agaçant pour les médecins de se faire dire qu’ils s’en mettent (tous, car « yenadéki ») plein les poches avec leur consultation à 25 euros en convention secteur 1.
25 euros dont 40-60% selon les cas partent en frais (local, secrétariat assurances etc. et cotisations sociales . Le taux de rémunération du chirurgien en clinique privée pour une prothèse de hanche si je ne me trompe pas est de 460 euros. Sur lesquels il doit payer son aide opératoire et une redevance avant de passer aux frais standard et cotisations sociales.
Une entreprise de peinture vous fait quoi pour 460 euros (elle a aussi des frais) ?
Tout n’est pas comparable.
C’est quasi impossible de ne as avoir de conflit d’intérêt. Ca ne veut pas difre qu’on ne puisse en sortir gagnant (dans la vérité et l’honneur).
Lorsque je me vois dire que ma façon de faire que je croyais le top, est en fait erronée voire dangereuse et qiue la démonstration est convaincante ma première réaction est le déni. Ma seconde aussi. Ce n’est que difficilement que je finis par admettre la nouvelle façon et ç’est pénible.
C’est un peu comme le chirurgien face à une complication post -opératoire et ça arrive aux meilleurs, je l’ai vu . Il a du mal a ne pas evoquer une autre diagnostic. SAuf les vraiment bons.
Et si par exemple on nous démontrait que le cholestérol est responsable de l’athérosclérose (ça y’est ) et que les statines nous en protègent , on aurait du mal (beaucoup ici) à l’admettre, pour autant qu’on l’admette.
C’est ce que Kühn appelait la paralysie paradigmatique
http://www.whatdoyaknow.com/Paradigms/Paradigm-page001/paradigm001.htm
Je cite le blog :
« When obvious isn’t obvious…
Kuhn noticed that there were times when very intelligent people working around him were performing experiments that had obvious results and simple conclusions that the experimenter couldn’t see and didn’t conclude! Oh, when the results confirmed what they (the experimenters) wanted to find they saw that data very easily. But when the data differed from the expected results the experimenters had real perceptual problems. « How could someone so intelligent not see the obvious results of their experiments? » was a question Kuhn asked himself. Hmmm…
He concluded that the experimenters in question were quite literally blind to the results of their experiments. They COULD NOT SEE the obvious because they were blind! Blinded by their mental models, their paradigms. »
« Paradigm Shift–Think of it as a reboot
Think of a Paradigm Shift as a change from one way of thinking to another. It’s a revolution, a transformation, a sort of metamorphosis. It just does not happen, but rather it is driven by agents of change. Mavericks. Outsiders. »
Lorsque l’on investit sa vie professionnelle dan sune thérorie ou une pratique et que l’on est confronté à une réfutation , on a du al à l’accepter ou on la rejette. On se pète la tête conter un mur de dissonance cognitive. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive
PArmi les acteurs de la dissonance cogbnityive : le conflit d’intérêt qu’il soit sonnant et trébuchant ou peurement intellectuel et raisonné ou trivial « j’ai toujours fait comme ça »
Cf :
https://fs.blog/2011/09/how-scientific-advancement-happens/
Donc il n’est pas étonant que des « outsiders » des dissidents ou marginaux (mavericks) soient ceux qui vont accepter le changement de paradigme voire le provoquer, non paralysés qu’ils sont par le paradigme en cours qui est de fait un conflit d’intérêt.
Ce qui a amené Max Plank à grincer. (https://en.wikipedia.org/wiki/Planck%27s_principle. ) :
“A new scientific truth does not triumph by convincing its opponents and making them see the light, but rather because its opponents eventually die, and a new generation grows up that is familiar with it.”
Certes !
Mais le simple fait d’utiliser l’expression « new scientific truth » [traduction : « nouvelle vérité scientifique »] indique que le prestigieux Plank, tout génial physicien qu’il était, n’avait pas compris la démarche scientifique…
Ou que c’etait juste un raccourci de langage comme on en fait beaucoup.
Planck a ecrit sur les limites de la science a la fin de sa vie et je serais tres surpris qu’on puisse affirmer de lui qu’il n’avait pas compris la demarche scientifique !!
On peut être surpris mais les mots trahissent le fond de la pensée.
On peut être un grand physicien et ne pas « saisir » la démarche scientifique dans sons sens philosophique.
On a tous nos limites !
Ni Totem, ni Tabou !
Objection.
On peut dire (mais je n’ai pas assez lu Plank pour m’en assurer):
qu’écrire « New scientific truth » porte implicitement la vulnérabilité / fragilité , transitoiritude de ce qui se veut « vérité ». Puisqu’elle implique qu’existent de défuntes vérités.
Maitre Barahj Avocat au barreau de Shezzh, défenseur de M Plank.
Objection acceptée, Votre Honneur !
Mais Planck n’en était pas moins une vieille pute loufoque qui n’a cessé de faire chier ce pôvre Albert qui faisait des équations non moins loufoques pour faire oublier qu’il était autiste grave…
« Peuvent-ils accepter, rémunérés ou pas, qu’ils puissent s’être trompés ou avoir été trompés ? »
On reconnait l’homme intelligent celui qui admet ses erreurs.
Pour les autres, faut-il parler d’égo surdimensionné (stupidité). Est-ce aussi une des caractéristiques des chimpanzés ?
Pour l’évolution des dossiers, je fais confiance à Anti-cor :
https://www.anticor.org/2019/07/11/anticor-depose-une-plainte-avec-constitution-de-partie-civile-contre-des-experts-de-la-haute-autorite-de-sante/
En plus je connais bien les deux coupables…
Et là, c’est autre chose que ce que je décris : naïfs surtout !
Il faut avoir un minimum de responsabilité et de bon sens pour prescrire un médicament. C’est à dire à minima avoir quelques notions de pharmacologie (pharmacodynamie) et ne pas s’arrêter à la colonne « indications » du médicament dans le Vidal.
Quand « certains » pensent que les IPP aident à la digestion (gloups !!!) en diminuant l’acidité au niveau de l’estomac, ça veut tout dire !!!
Le Pr Even a raison en justifiant le fait que les professionnels de santé médecins et pharmaciens devraient davantage travailler ensemble.
« Lors de l’étude de la médecine, un étudiant apprend qu’un manque de magnésium peut entraîner des crampes, la constipation, la fatigue, les palpitations, l’augmentation de la pression artérielle, etc.
Lorsque ses études sont terminées, avec les leçons du cours de pharmacologie qui se tient fermement à L’Esprit, il / elle vous prescrira ce qui suit :
– pour les crampes : une benzodiazépine (Myolastan, valium, etc.) avec des effets secondaires tels que la fatigue, l’accoutumance, etc.
– pour la constipation : un laxatif.
– pour les palpitations et la pression artérielle élevée : un bloqueur de bêta avec des effets secondaires tels que la fatigue, le gain de poids, la perte de libido, l’hypotension, etc.
– fatigue : Amphétamines, arrêt du travail, etc. »
https://www.facebook.com/docteur.resimont/posts/1469713446486665
Pour justifier mes propos précédents 🙂
Les déficits en magnésium sont rarement documentés et leur fréquence surestimée…
Supplémentation = petit business mais business !
Mangez méditerranéen !
un étudiant apprend qu’un manque de magnésium peut entraîner des crampes, la constipation, la fatigue, les palpitations, l’augmentation de la pression artérielle,
En logique : A => B ne signifie aps que B=> A mais Non B => non A et en médecine c’est vrai en plus relatif:
« Pas de crampes » ne permettant pas d’exclure une « hypomagnésémie »
CEux qui prescrivent comme vous citez, j’espère qu’ils sont minoritaires Mais ce sont des mauvais élèves.
@ MdL. Oui mais quand la D.M ne suffit pas ? Quelque conseil de l’ami Vincent () à propos du chlorure de magnésium me permettent de maîtriser quelques tremblements journaliers de la main gauche qui subsistaient encore un peu après l’arrêt de Statines ..; Peut-être un peu trop d’exercice physique ? Mais en tous cas ça fonctionne en outre, je mes souviens d’une carte de France datant d’il y a quelques années sur laquelle se superposaient les départements les plus touchés par les cancers et ceux dont le sol notamment, était déficient en magnésium. Causalité ? Peut-être que oui mais relation certes, alors dans ce cas un petit supplément, non ? Manger Bio et Med est si cher…
Ce qui est sûr c’est qu’un petit supplément ne vous fera pas de mal ; surtout s’il est « accompagné » d’un peu de vitamines B (surtout la B6) et quelques autres substances qu’on trouve dans certains comprimés mais pas dans d’autres…
Allez, je fais un peu de Pub : le D-stress c’est le bon ! Chuis pas chur de l’orthographe mais votre pharmacienne vous dira… Je ne touche pas un cent sur les ventes…
Mais je ne ferai pas de pub pour une « accompagnatrice » ; une autre fois…
J’ai jeté un oeil au blog du Dr Résimond, c’est dogmatique et fou. Premez des suppléments de potassium, de magnésium . What else ?
Il n’y a pas un truc nommé alimentation et un adjectif « raisonnable » ou « optimale » ? En effet manger « méditerranéen tradition » (pas comme la baguette) modernisée ?
Gélule ! Vous avez dit gélule ?
Si on est ce qu’on mange (Hippocrate ?) on va avoir une tête de gélule. Gélule ? Gélule ? Estce que j’ai une tête de géluuuuuleeeeee ?
https://www.youtube.com/watch?v=O9KLHl47R04
« Premez des suppléments de potassium, de magnésium . What else ? »
Le Zinc, la vitamine D. ça vous parle ?
ah non c’est vrai il n’y a aucune formation en micro-nutrition chez nos chers médecins et autres professionnels de santé dans le cycle de formation de base.
Et quand je vois les « doses de nourrissons » que les praticiens prescrivent à leurs patients adultes, ça me fait bien rire aujourd’hui : avec une ampoule d’Uvedose de 100 000 UI tous les 3 mois soit approximativement 1000 UI/jour, en effet pas de risque de surdosage mais aussi peu de risque d’un quelconque effet thérapeutique sur le long terme. Juste de quoi approche les 30 ng/ml synonyme de déficit. Les « experts de la HAS ne connaissent d’ailleurs que la norme basse sur cette « vitamine » !!!!
La vitamine D pour moi c’est « the highest the best ! » 😉 Doc De Lorgeril sait de quoi je parle.
Non je ne sais pas de quoi vous parlez.
En fait, je ne comprends pas si vous êtes au 1er ou au 2nd degré.
J’ai l’impression (la science est pauvre en ce domaine) que les compléments nutritionnels vendus dans nos pharmacie sont d’un faible intérêt de façon générale (cette notion de « généralité » est importante) pour quelqu’un en bonne santé et qui suit un régime méditerranéen modernisé.
Évidemment, un individu âgé ou malade ou atypique et dont les différents systèmes sont « enrayés » peut certainement bénéficier de compléments nutritionnels. Le meilleur exemple est le végétalien obscurantiste qui…
Vous connaissez la suite !
Pour ma citation concernant la vitamine D « The highest is the best » c’était pour m’opposer à la citation de Big Pharma au sujet du LDL-C « The lowest is the best ». Je pensais que vous auriez vu de quoi je parlais.
Pour la médecine orthomoléculaire, la micro-nutrition, certains médecins la pratiquent déjà sous le terme de médecine fonctionnelle.
« La médecine fonctionnelle vise à optimaliser l’alimentation, la micro alimentation (vitamines, oligo éléments, anti oxydants, phytothérapie, etc.) Ainsi que le statut hormonal afin que le corps fonctionne au mieux et ainsi éviter et guérir des maladies de la civilisation telles que dépression, burn-out, surpoids, fibromyalgie.
Eviter également les complications liées au vieillissement, les maladies graves (diabetes, arthrose, cholestérol, …) et beaucoup de cancers induits par des carences hormonales et en nutriments divers. »
On est donc aussi dans le domaine de la prévention et pas seulement dans le domaine de la thérapie.
J’invite tous vos lecteurs à suivre les liens suivants :
https://www.docteur-resimont.com/medecine-fonctionnelle
https://www.youtube.com/watch?v=ygRYUZv7Vkc&t=1607s
https://www.docteur-resimont.com/micro-nutrition
https://drpeterosborne.com/
Une publication récente du Docteur Osborne sur Youtube sur le cholestérol d’ailleurs ici :
https://www.youtube.com/watch?v=6DC3yTV8bFM&feature=share
A quand votre chaine youtube (dans ce style clair et concis) Docteur De Lorgeril ?
Hum….
Vous dites : « beaucoup de cancers induits par des carences hormonales et en nutriments divers ». Beaucoup de blabla et peu de sciences à ce propos…
Vous dites aussi : « les maladies graves (diabetes, arthrose, cholestérol, …) ». J’avoue ignorer que le cholestérol est une maladie grave…
« Le Zinc, la vitamine D. ça vous parle ?
ah non c’est vrai il n’y a aucune formation en micro-nutrition chez nos chers médecins et autres professionnels de santé dans le cycle de formation de base. »
Hum. Voyons.
On est un peu cons c’est vrai (j’ai vérifié j’ai le droit de mettre un s à con défini par on). L’un et l’autre se dit ou se disent.
Qu’est-ce qui vous dit qu’on s’en tient à la formation de base …. heureusement on a le droit de lire, s’inscrire à ci ou ça .
Pour la micronutrition je n’ai pas fouillé le domaine.
Mais le peu que j’ai lu ne comportait que des affirmenptoires , ou au mieux des hypothèses basées sur des études de corrélations observationnelles donc de faible niveau de preuve voire de pas de niveau de preuve, et pas d’étude contrôlée interventionnelle avec des critères de jugement cliniques pertinents (« patient oriented ») plutôt que des critères de substitution.
Pour la vitamine D en particulier on n’a pas (encore) d’étude (j’ai encore cherché il y a 2-3 mois) ayant ces qualités pour affirmer que les très fortes doses protègent contre des cancers, les écrouelles, ou quoi que ce soit. Il me semble que l’une est en cours. Espoir.
La structure de la vitamine D (1-25-OH-D3) et des études de labo laissent bien augurer de toutes sortes de « bienfaits » (« » parce que ça fait publicité yaourt) mais on manque de données cliniques non ?
Il est vrai que les études disponibles sont à dose incroyablement faible.
En plus il est difficile de savoir l’équivalent de l’exposition solaire, avec bien des contradictions, 15 000 UI par jour ? Quelle exposition ? Quel degré de nudité ? L’humain nu vit-il plus longtemps et mieux que le couvert ? Pourquoi il est nu ? Et s’il est poilu ? S’il est au chaud et dénudé il noirci et fabrique moins bref c’est quoi la fabrication de 1- 25-OH-D3 optimale ? On nous cache tout (surtout avec les vêtements) on nous dit rien .
Tout se passe comme si les « Experts » décideurs des doses minimales alimentaires des vitalines dans leur grande sagesse et extrême courte vue avaient décidé de juger la vitamine D comme l’hormone contre le seul rachitisme et la vitamine C la vitamine contre le scorbut , et rien d’autre.
Univers simpliste de simplets ?
Absence d’étude bien faite n’étant pas une preuve d’absence d’effet on ne sait pas. Alors que les experts disent qu’il ne sert à rien de prendre un supplément de vitamine D sauf à dose de moineau.
Quant au ZINC je sais très bien ce que c’est , j’y vais disserter tous les soirs après le boulot, un peu de respect s’il vous plaît !
Même le molybdène je connais, Môssieur!
Et vous vous connaissez le Crs-O2 ?
M’enfin !
NB je suis avide de preuves contraires (en particulier des expériences contrôlées sur l’animal, et des études cliniques avec tirage au sort etc . de ce que je viens de hasarder.
Je ne voudrais pas rester con (sans s) .
Très bien raisonné.
Juste une question de vocabulaire qui (comme vous le savez) trahi l’idéologie sous-jacente : il n’y a pas de « preuve » en science !
Ce terme (preuve) doit être réservé à la police : la preuve irréfutable qu’il est l’assassin, blabla…
Dans les sciences, on n’a jamais de preuve, on ne condamne personne…
Il est vrai, comble du ridicule, qu’on aurait une « police scientifique » ; et là ça ne plaisante plus : c’est la confusion lamentable entre sciences et technologies.
Mais s’ils le disent ainsi c’est pour se faire de la pub et essayer d’impressionner le bon citoyen, le coupable et la victime. C’est la « preuve » que la police sert à quelque chose…
Bof … preuve est juste une traduction de l’anglais academique « evidence ». Tu proposes quoi a la place ?
Hum…
Je vois qu’on ne comprends pas la démarche scientifique. Jamais de preuve ! Utiliser plutôt le mot « évidence » au sens français du terme qui laisse entendre qu’on est prêt à changer d’avis…
Dans les science de la vie, puisque la Vie ne cesse de changer les choses, nous devons être prêts à changer nos théories. Parfois, c’est évident au sens français du terme ! Rien à voir avec la « preuve » du policier !
Et ce n’est pas de l’enculage de mouche comme disait Bobby après deux verres ; c’est crucial !
» J’avoue ignorer que le cholestérol est une maladie grave… »
En effet, je m’en vais avertir le Docteur Résimont de cette erreur de texte 😉
Mais en fait, Je pense qu’il utilise les mêmes techniques de persuasion que Big Pharma pour que ses patients adhèrent aux traitements qu’il préconise. (et oui le mot CHOLESTEROL fait peur chez la plupart des personnes même chez les médecins généralistes quand on voit les prescriptions massives de Statines et autres analyses sanguines sur le cholestérol)
« C’est la “preuve” que la police sert à quelque chose… » dixit MDL
C’est un peu à ça que je faisais allusion avec une nouvelle oligomolécule un occidant puissant lorsqu’il est utilisé aux USA ou en Chine…
Le Crs O2
Bioxyde de Gendarmium
qJe sais bien cela Amiral …
D’ailleurs la representation de la pipe n’est pas plus une pipe en physique qu’en science du vivant. De ce point de vue la, c’est pareil.
La carte n’est pas le territoire pour les adaptes de Ouelbeque (qui a emprunte la citation a Philip K. Dick qui l’a lui meme empruntee a Korzybski – Science and Sanity).
Putain de wellbeck
Fichtre, amiral !!
C est u. changement de port ou de marée qui vous cause ce soudain attrait pour la chose peripateticienne ?!?
Sans parler des cocktails dînatoires ou des liens familiaux via lesquels les gentils laboratoires embauchent le fils, l’épouse, le gendre…