Le vaccin contre le mpox (variole du singe) est-il efficace ?
Tout le monde (ou presque) a entendu parler de la nouvelle flambée de variole du singe ; désormais appelée mpox suite aux plaintes répétées des corporations de singes (y compris les ouistitis) qui ne voulaient pas être « assimilées » à cette maladie infectieuse et honteuse.
Cette flambée sévit essentiellement en Afrique pour le moment.
Certains sont pessimistes et annoncent la nécessité de mesures préventives efficaces tandis que d’autres (optimistes) se moquent et accusent les premiers de vouloir « manipuler » l’opinion publique avec d’obscures intentions liberticides, à l’image de ce que nous avons vécu pendant la Covid-19.
Je ne suis ni optimiste ni pessimiste, je suis scientifique, un animal à sang froid ; et j’attends d’avoir plus de données sérieuses avant d’émettre un avis ; en particulier concernant la dangerosité réelle de ce nouveau « variant » de mpox .
Je ne dirai donc rien de plus sur cette flambée africaine de mpox qui, pourtant suscite de nombreuses questions, notamment d’où vient ce virus : aurait-il été, lui-aussi, fabriqué par des virologues fous ? Je penche pour la négative mais je n’en suis pas sûr !
Pour aujourd’hui, puisque les pessimistes disent qu’il ne faut pas vraiment s’inquiéter car nous aurions un vaccin anti-mpox, je me contente d’une seule question : le vaccin proposé est-il efficace ?
Les passionarias de la vaccination [ Lacombe, Autran et quelques autres…] et les autorités sanitaires les plus prestigieuses, y compris les experts de l’OMS, prétendent que ce vaccin est efficace ; sans l’ombre de la moindre hésitation.
Nos experts et les passionarias basent leur absolue certitude sur une publication du Lancet datée d’Octobre 2024 mais dont on connait le contenu en cette fin Août.
Les auteurs bravement concluent à une efficacité de presque 100% du vaccin. Je copie leur conclusion :“In multivariable Poisson regression model, only MVA-BN vaccination in 2022 remained significantly associated with mpox incidence, with a 99% risk reduction (95% CI 96.6–99.7).
Ça ne s’invente pas !
A écouter les experts et les passionarias (les auteurs de l’article sont plus prudents), il faudrait donc et d’urgence vacciner toute l’Afrique, et nous aussi bientôt si la flambée arrivait chez nous !
Le vaccin anti-mpox étant un produit de santé, nous savons parfaitement comment procéder pour évaluer son efficacité et avoir quelques idées préliminaires concernant sa toxicité : il faut un essai clinique randomisé en double aveugle et contre placebo.
C’est la seule façon de savoir si ce vaccin est efficace.
L’étude qui suscite l’enthousiasme des experts et des passionarias rapporte-t-elle les résultats d’un essai clinique randomisé en double aveugle ?
Pas du tout !
Je recopie le paragraphe « Méthodes » de l’abrégé de l’article en faisant le plus simple possible.
Pour les non-anglophones et toujours en simplifiant, cette étude vise à comparer de façon rétrospective – c’est une étude observationnelle ; donc très faible scientifiquement pour le dire gentiment – une même cohorte d’individus à risque de mpox avant et après l’introduction de la vaccination mpox.
Pas de tirage au sort, pas de groupe contrôle, pas de placebo !
Quasiment le niveau zéro de la médecine scientifique !
Un facteur de confusion majeur est analysé (le comportement sexuel avant et après l’introduction de la vaccination) mais considéré comme « négligeable » par rapport à la vaccination…
Pourquoi les experts et autres passionarias, face à cette étude d’une calamiteuse médiocrité, concluent-ils que ce vaccin est extraordinairement efficace ?
Pourquoi aucune réaction de la communauté scientifique, à l’image de ce que nous avons vu (aucune réaction) avec les vaccins antiCovid ?
Plusieurs hypothèses se présentent :
1) nous avons affaire à des analphabètes : ils ne savent pas lire et ne peuvent comprendre les articles médicaux ou scientifiques !
2) ils ont lu et compris ; mais pour d’obscures raisons sociétales ou politiques, préfèrent fermer les yeux (et se taire) ou répéter la conclusion de l’article comme des perroquets !
3) ils ont lu mais, ne comprenant pas la médecine scientifique, ils ont gobé l’hameçon : pas d’esprit critique…
Ma préférence va vers la 3ème hypothèse mais je n’en suis pas sûr.
J’ai une certitude toutefois : nos sociétés reproduisent avec le vaccin mpox ce qu’elles ont produit avec les vaccins antiCovid, témoignage de l’effondrement de la médecine scientifique !
On est mal barré, disent les jeunes, mais on s’en fout ; on a eu pleins de médailles aux jeux Olympiques, l’honneur est sauf !
Ah les vaccins : https://thecanadianindependent.substack.com/p/update-alexis-lorenze-the-woman-suffering
Alexis Lorenze was admitted to UCI Medical Center in California for Paroxysmal Nocturnal Hemoglobinuria. She was required to receive vaccines for tetanus, meningitis, and pneumonia prior to a blood transfusion. All three vaccines were allegedly administered simultaneously, leading to a severe reaction. Lorenze and her father, Todd, have been documenting her condition on social media. In one TikTok video, posted under the account lexxvuitton, Lorenze said she had contacted a lawyer.
Il est parfaitement documenté que les vaccins antiCovid exacerbent les hémoglobinuries paroxystiques nocturnes.
Vous trouverez les références dans mon livre « Dialogue de promeneurs en Covidie » bientôt en librairie.
C’est (presque) totalement ignoré de la pharmacovigilance institutionnelle ; entre autres choses…
Lorenze y a échappé. Pour combien de temps ?
Il faut avouer que le marketing du virus qui mettra fin à l’humanité à moins que l’on vaccine tout le monde s’améliore: MPOX, ça claque ! Au scrabble, vous pouvez placez un X en lettre compte triple. Car franchement, Covid19, c’était peu vendeur ! Et plus la régle des 2 syllabes est respectée, car les 4 syllabes du Co-Vid-Dix-neuf, c’est lourd. Difficile de faire une bon jingle avec ça. MPOX, c’est du rap !
Ensuite, les pustules, c’est top pour la communication ! Franchement, les personnes sous respirateur avec le Covid, c’était pas très clair. Ces patients pouvaient être malades d’autre chose. Il a fallu beaucoup de spot TV pour que les gens comprennent.
Mais les pustules sur le visage, c’est dégueu… n’importe qui serait prêt à s’enfiler 50 doses d’un vaccin non testé en double aveugle pour éviter ça ! D’ailleurs, il suffit de publier une photo d’un gamin atteint de la varicelle pour faire peur ! (authentique).
Donc l’argent a déjà été dépensé dans le budget de communication, il n’y en a plus pour tester les vaccins !
Bon, je me calme et j’en reviens aux faits:
– un gros virus à ADN double brin qui mute peu découvert en 1957 et qui partage une grande partie de son génôme avec d’autres orthopoxvirus (même famille que la variole et la vaccine).
– deux clades identifiés (familles de variants avec un ancêtre commun).
– le clade 2 provoque une maladie bénigne essentiellement transmise lors de contacts très rapprochés (en pratique quasiment une relation sexuelle). Ce virus représente l’écrasante majorité des cas en zone épidémique et à l’étranger.
– les patients ne sont pas contagieux durant la phase d’incubation (1-2 semaines). Seules les personnes symptomatiques (pustules sur le corps) sont contagieuses. Il faut un contact muqueuse (ou plaie)-pustule (ou pustule-main-muqueuse) pour se contaminer. Mais on ne peut pas exclure une contamination par goutellettes si on a des croûtes dans le nez.
– un nouveau variant dans le clade 1 (soi disant plus létal et plus contagieux) découvert il y a plus d’un an mais qui n’a provoqué aucune infection en dehors des zones épidémiques (les 3 cas découverts en un an sont importés).
– une protection croisée pour les personnes vaccinées contre la variole dans leur jeunesse (même principe que pour la variole où on utilisait le virus de la vaccine). Cette famille de virus partage, en effet, de nombreux épitopes communs.
A priori, pas de quoi paniquer. Quand à l’efficacité du nouveau vaccin (approuvé en urgence), l’OMS s’est tiré dans le pied: à la question, est-ce qu’une infection au MPOX protège contre une réinfection, la réponse est…. on ne sait pas, il faut être prudent et appliquer les mêmes règles qu’aux personnes « naives » à ce virus.
Ah ? Alors je vois même pas la raison de conduire des essais en double aveugle avec un vaccin. Si la maladie ne protège pas, je ne vois pas comment un vaccin pourrait faire mieux. Surtout si ce vaccin utilise un virus atténué de la vaccine pour provoquer une protection croisée contre la variole et MPOX
(Smallpox/monkeypox vaccine JYNNEOS™ is made using weakened live vaccinia virus and cannot cause smallpox, monkeypox, or any other infectious disease.)
Bref, la seule chose qui m’inquiète, c’est que l’épidémie de bêtise permette aux autorités de nous imposer à nouveau des mesures sanitaires.
Quand à ces vaccins, même s’ils devaient passer la barre des essais en double aveugle, leur indication serait limitée aux individus de moins de 44 ans qui se frottent à des personnes avec des pustules.
Probablement pas aussi lucratif que les boosters trimerstriels du Covid.
Merci de ce résumé. On peut vous classer dans quelle catégorie : optimiste ou pessimiste ?
Cela dit, vous écrivez : « une protection croisée pour les personnes vaccinées contre la variole« …
Ah ? Vous êtes dans la catégorie des passionarias ? Oups !
Optimiste sur cette maladie car je n’y vois pas un danger à l’heure actuelle ni dans un proche futur.
Pessimiste car le gouvernement vient de mettre des sous pour 250 sites de vaccination inutiles alors qu’il coupe le budget de l’hosto de 15 % (rappelons que des jeunes sont décédés par manque de prise en charge aux urgences l’an dernier). Si on divise ce nombre de morts par 0 (nombre de décès de la variole du singe en France), on peut affirmer que la bêtise du gouvernement est infinie,
Quand au vaccin, c’est plutôt un raisonnement par l’absurde: si une infection antérieure ne protège pas, comment imaginer qu’une vaccination avec un ancien cousin disparu puisse être d’une quelconque utilité ?
En fait, le danger réside peut-être dans ce qui motive mon optimisme… je pense que c’est une maladie bénigne dans une écrasante majorité de cas avec une population à risque très réduite. La gravité en Afrique ainsi que la transmission plus élevée est certainement liée aux conditions de vie qui impliquent une plus grande proximité (tout le monde n’a pas sa chambre privée et sa literie changée chaque semaine).
Mais avec une bonne propagande, on peut faire monter la mayonnaise et obtenir progressivement une vaccination mondiale obligatoire (la 1ère étape sera l’obligation pour se rendre dans ces pays contrôlée par la nouvelle carte d’identité vaccinale de l’OMS).
Donc, on se fiche de savoir si le vaccin est efficace ou non car de toute façon il ne servira absolument à rien … il suffira d’une bonne mise en scène pour convaincre la population que grâce à leur altruisme, une terrible catastrophe a pu être évitée.
In every sociodemographic group in this survey study among 443 455 unique respondents aged 18 years or older residing in the US, trust in physicians and hospitals decreased substantially over the course of the pandemic, from 71.5% in April 2020 to 40.1% in January 2024. Individuals with lower levels of trust were less likely to have been vaccinated or received boosters for COVID-19.
https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2821693
Merci de ce rappel que chaque jour travaillé (en contact avec des familles en France) nous confirme…
Dur d’être docteur ou soignant ces jours-ci !
Peut-être avons-nous ce que nous méritons ?
Une phrase de l’abrégé vous a peut-être échappé mais témoigne de l’idéologie rampante des auteurs : « …lesser likelihood of pursuing vaccination »
Le gros problème selon eux serait que le % de sceptiques augmentant, le % d’antivax augmenterait aussi.
Eux sont pessimistes mais moi, basant mon point de vue sur l’idée que plus il y a des sceptiques et moins on se fait « avoir » par les gouvernants et leurs experts, je suis plutôt optimiste…
Je suis d’accord avec vous que la phrase “Individuals with lower levels of trust were less likely to have been vaccinated or received boosters for COVID-19” témoigne l’idéologie des auteurs. Cela ne m’a pas échappé, mais peut-être a-t-il échappé aux auteurs que cette phrase va à l’encontre de leur idéologie : Beaucoup de gens ne se sont pas fait vacciner parce qu’ils n’avaient plus confiance dans le système médical. Ici, il convient de mentionner le proverbe « un chat échaudé a peur de l’eau froide »
Même le Pape exhorte gouvernements et industries privées à partager les traitements disponibles pour que personne ne manque de soins. Il faut l’abonner au blog !
Je vais aussi enregistrer une vidéo sur notre chaîne vidéo suisse [https://secure.tsapublications.com/tsaemdl/order-form/index.html] tellement c’est grossier…