Les vaccins obligatoires et le journal Le Monde
La rédaction du célèbre (et très sérieux) quotidien du soir semble avoir développé une sorte d’obsession vaccinale obligationniste jusqu’à en faire la une de son dernier numéro du Dimanche 10 Décembre 2017 LE MONDE.
2018, l’année des onze vaccins obligatoires
Y aurait-il quelques pressions exogènes venant du politique ?
Les politiques eux-mêmes commenceraient-ils à avoir quelques inquiétudes ?
Et, de ce fait, croiraient-ils utiles d’insister encore plus sur cette « obligation de bon sens » selon le raccourci subliminal utilisé par le lapin qui a rédigé l’Éditorial de ce puissant numéro du journal Le Monde (5ème colonne).
Sans être un militant anarchiste, il m’est difficile de comprendre comment une obligation coercitive peut être indispensable quand il ne s’agit que de simple « bon sens ».
Cher et brillant éditorialiste, à moins de prendre beaucoup de citoyens pour de parfaits crétins, comment se fait-il que votre « bon sens » ne soit pas plus convaincant ?
Effectivement, on a rarement vu une manœuvre quasi militaire d’un gouvernement pour « restaurer la confiance » (2ème colonne de la une) aboutir à un tel fiasco. La défiance n’a jamais été aussi grande, désolé Madame la Ministre !
Le pompon se trouve dans la 3ème colonne où, apparemment pour justifier les 11 vaccins obligatoires, il est dit que les autorités s’inquiètent d’une sérieuse épidémie de rougeole entre 2008 et 2012.
Ici l’absurde le dispute à l’irrationnel et au mensonge :
1) pourquoi faut-il forcer des familles à vacciner des bébés contre l’hépatite B (par exemple) si on craint la rougeole ? Pourquoi contre les oreillons ? La rubéole ?
2) de sérieuse épidémie de rougeole il n’y a pas eu, sauf à donner à l’adjectif sérieuse une connotation tragicomique… A titre d’exemple, quel adjectif dois-je utiliser pour qualifier les 500 décès annuels dus à la tuberculose ? Et pour les 100,000 décès dus aux cancers ?
La 4ème colonne n’est pas mal non plus où il est expliqué que le fer de lance de la nébuleuse anti-vaccinale se trouverait désormais chez les néoruraux de l’Ardèche… Ce n’est pas la 1ère fois que les néoruraux ardéchois sont la cible de la police politique. La dernière fois ils s’en sont bien tirés ; mais si j’étais eux, je quitterais l’Ardèche pour le Gers, par exemple.
Trêve de plaisanteries ; ce qui nous est montré là c’est la dérive autoritaire (et donc absurde) d’une administration sanitaire dont les vrais objectifs ne sont pas transparents.
Sont-ils avouables ?
Faut-il le rappeler une évidence à la Ministre et ses conseillers (à l’INSERM et ailleurs) ?
Dans les Sociétés modernes, il n’y a pas de confiance sans transparence !
Je crains fortement que la transparence en matière vaccinale soit impossible ; CQFD !
Je crains également que les citoyens ne tardent pas à siffler la fin de la récréation…