Pourquoi la rougeole fait la "une" de l'actualité ?
On meurt en France 500 fois plus de la tuberculose et cent mille fois plus du cancer ou de maladie cardiovasculaire que de la rougeole.
La rougeole est donc une maladie relativement bénigne d’un point de vue sociétal ou de santé publique, c’est-à-dire par rapport à d’autres pathologies.
Pas d’autre urgence ou priorité vraiment que la rougeole ?
Pourtant, pas un jour sans une nouvelle alarmante avec des « une » et des images qui frisent la tragicomédie. Exemple récent ci-dessous.
Le 15 Février 2018.
Heureusement, personne n’a bougé une oreille.
Cet appel du 15 février ne fut donc pas celui du18 Juin depuis Londres.
Ce coupable manque de réactivité de la population est une information majeure : les français n’entendent pas ce que les experts et Ministres leur hurlent dans les oreilles !
Urgent de les appareiller !
Pourtant ici et là dans les médias des images (ci-dessous) supposées les faire réagir…
Les français ne voient pas non plus. Urgent de changer leurs lunettes !
Cette indifférence est troublante et s’oppose à la frénésie médiatique et institutionnelle à propos de la rougeole.
Pourquoi un tel contraste ?
Réponse : dans la Société Spectaculaire et Marchande, la frénésie spectaculaire est toujours une diversion ; qui veut afficher le contraire de ce que la réalité montre.
En parlant beaucoup et bruyamment de la rougeole, on veut cacher (étouffer) ce que la rougeole nous dit effrontément. Car la rougeole a quelque chose à nous dire en 2018.
Taisons-nous et écoutons la rougeole !
Ce bébé rougeoleux sur la photo (ci-dessus) est une complication de la vaccination anti-rougeoleuse. Avant la vaccination massive, les bébés étaient protégés par l’immunité transmise par leurs mamans. La médecine moderne a créé une maladie qui n’existait pas.
Merci de ne pas ébruiter cette sorte d’évidence.
Ainsi s’explique la cacophonie actuelle. Elle sert à masquer la réalité.
De la même façon, les rougeoles adultes étaient rarissimes. Ce sont devenues des complications de la vaccination car, chez l’adulte fragile, l’immunodéficience induite par le virus de la rougeole peut créer des complications, notamment bronchopulmonaires, nécessitant parfois les soins intensifs. Je répète : ce sont des conséquences de la vaccination, et pas l’inverse!
Les institutions nationales et internationales disent aujourd’hui que c’est le défaut (ou l’insuffisance) de vaccination qui est le problème. C’est l’exact opposé.
La stratégie vaccinale contre la rougeole proposée, notamment par l’OMS, il y a 30 ans aurait (peut-être, pas sûr) pu être utile si les vaccins eux-mêmes avaient été efficaces. Ainsi les mamans vaccinées protègeraient leurs bébés et les adultes vaccinés seraient immunisés à vie.
Ce n’est pas le cas, les vaccins actuels (on les appelle des ROR) ne sont pas (ou pas assez) efficaces. Les flambées de rougeole, ici et ailleurs, disent l’échec des politique vaccinales. Des populations vaccinées à 99% ne sont pas épargnées. Des personnes travaillant en milieu hospitalier et qui ont reçu les deux doses standards du vaccin font des rougeoles cliniques et sont contagieuses ; mettant en danger ceux qui ne sont pas encore immunisés (bébé de moins de 12 mois par exemple), ceux qui ont perdu leur immunité vaccinale (adultes, séniors et parfois adolescents) et ceux dont le système immunitaire ne répond pas (immunodéficients sévères ou modérés).
Non seulement les vaccins ROR sont peu (ou pas assez) efficaces contre la rougeole clinique mais ils sont potentiellement toxiques ; quoique tout soit fait pour minimiser ou dissimuler les faits : innocuité parfaite, dit-on.
Pourtant, les alertes se multiplient dans tous les pays et il devient de plus en plus difficile de faire croire que ces lanceurs d’alerte sont tous des obscurantistes ou des complotistes.
Ces évidences sont perçues (quoique souvent mal comprises) par des proportions de plus en plus larges de la population. Les autorités soupçonnent qu’on ne les croit plus et s’affolent.
D’où l’urgence du brouhaha médiatique, d’une part, et de nouvelles règlementations et Lois obligationnistes, d’autre part.
Pourquoi des discussions sérieuses et sereines pour trouver une solution sont aujourd’hui impossibles ?
Parce que la triplette responsable de cet état de fait [(1) industrie du vaccin ; (2) institutions nationales (corporations médicales) et internationales (OMS); (3) les gouvernements] ne peut pas reculer et admettre ces erreurs ; ou encore renoncer aux perspectives (industrielles, commerciales et politiques) qu’offrent les stratégies vaccinalistes maximalistes.
En plus, leur vision de la médecine et du monde s’oppose frontalement aux tenants d’une nouvelle société écologique (au sens large) et aux nouvelles médecines basées (au sens large) sur le « moins on en fait et mieux c’est » quand c’est possible…
Pour la triplette qui détient aujourd’hui tous les pouvoirs, la seule solution est la fuite en avant : c’est-à-dire vacciner plus !
Avec cette prétention et illusion qu’en vaccinant plus, on parviendra à éradiquer les virus, l’éradication étant devenue la seule façon de protéger.
Aux USA et au Canada, pays qui prétendent avoir éradiquer la rougeole depuis 20 ans, les flambées sont fréquentes, y compris dans des communautés vaccinées, et les autorités désemparées, plutôt que d’admettre leur échec, accusent un ennemi extérieur…
Dans les temps très anciens où la Société Spectaculaire et Marchande était encore peu développée, on avait su admettre les erreurs commises avec la vaccination et changer de stratégie pour vaincre la variole, une maladie autrement plus menaçante que la rougeole.
Qui va réussir à faire bouger la triplette ?
Quand va-t-on réfléchir et chercher une vraie solution ?