Vaccins et maladie auto-immune : nouvelle confirmation !

 
Je vais faire court car je sors de mon domaine de compétence.
Et donc, ça demandera confirmation ! De quoi que je veux causer ?
Je veux parler d’une maladie rare, la neuromyélite optique [ou Neuromyelitis optica spectrum disorder ( ou encore NMOSD) des anglophones pour ceux qui veulent faire de la bibliographie].
C’est une forme clinique de sclérose en plaque qui atteint préférentiellement le nerf optique ; c’est une maladie autoimmune. C’est rare. Heureusement.
J’en parle maintenant, dans le contexte de la controverse vaccinale, parce que les vaccinalistes maximalistes nient que des vaccins puissent provoquer des pathologies autoimmunes.
Pourtant et inéluctablement, pour ceux qui ont quelques notions de biologie et physiologie du système immunitaire, les vaccins (surtout certains) peuvent provoquer des maladies auto-immunes.
Ça dépend probablement autant du vacciné que du type de vaccin, mais c’est inéluctable, en termes de probabilité !
Que ce soit nié par les industriels des vaccins, dissimulé par des chercheurs affidés et claironné comme impossible par des académiciens et des bureaucrates acculturés ne changent rien aux évidences que de simples citoyens ont pu eux-mêmes constater. Les témoignages abondent.
Le déni n’a qu’un temps (qui peut être long) et même le Médiator a fini par se confesser après 35 ans d’une belle carrière et dans le silence assourdissant de tous les universitaires experts et cardiologistes de la plus haute renommée… qui n’ont d’ailleurs toujours rien dit…
Le silence est roi dans ce monde-là ! Les seuls témoins furent les victimes !
Les experts du Médiator et des cardiopathies provoquées par le Médiator n’ayant toujours rien vu, il est très significatif que des experts de la sclérose en plaque osent rapporter des données concernant les vaccins et la sclérose en plaque.
Si les experts voient les mêmes choses que les victimes, c’est que le signal est très fort !
Pour les vaccins et leur rôle dans les maladies auto-immunes, les chose s’accélèrent, j’en parlais il y a peu sur ce site, et d’autres en parlent aussi ; et même très officiellement, par exemple à un récent Congrès dans notre belle capitale. Si nos ministres et ministrables avaient su… mais ils étaient occupés à de plus dignes labeurs. C’était là !
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Ceux qui s’expriment dans ce genre de réunion professionnelle à propos des traitements et des pronostics de maladies à forte connotation émotionnelle le font généralement avec prudence.
En anglais, « multiple sclerosis » signifie « sclérose en plaque » ; c’est une maladie rare ; il est donc très difficile de faire émerger des signaux d’alerte ; mais quand signal il y a, il faut les prendre très au sérieux.
Ce que des neurologues de Johns Hopkins University à Baltimore rapportent c’est que la fréquence des récidives de poussées démyélinisantes est plus élevée dans les 30, 60 et 90 jours qui suivent une vaccination par rapport aux non-vaccinés.
Il ne s’agit pas de la maladie elle-même, on l’a compris, mais de rechutes ou de poussées récidivantes chez des patients dont la maladie a déjà été diagnostiquée. Autrement dit, la longue route qui précède le diagnostic a été parcourue ; ce qui probablement explique pourquoi le signal parait si fort dans ce contexte d’une maladie rare.
Il est en effet difficile d’affirmer un lien entre vaccination et maladie auto-immune si cette dernière maladie met beaucoup de temps à s’exprimer cliniquement (avec des symptômes) ou si les médecins prennent beaucoup de temps avant de poser fermement leur diagnostic, vu ce que cela implique pour le patient et sa famille. Ce n’est pas un reproche ; j’approuve cette attitude prudente. Mais ça rend la démonstration d’une relation de causalité entre vaccin et maladie auto-immune très difficile.
De même, le Médiator ne provoquait pas les complications cardiaques du jour au lendemain ; on sait la suite : 35 années d’une belle carrière !
Un aspect intéressant de ce rapport est que les auteurs ne sont pas des anti-vaccinalistes (pas d’a priori idéologique qui aurait pu guider ou biaiser leurs analyses) : ils utilisent (si je puis dire) leurs données non pas pour critiquer (ou dissuader) la vaccination mais pour inciter à traiter avec des médicaments immunosuppresseurs les patients en phase quiescente afin de prévenir les rechutes. En effet, les patients traités avec ces médicaments immunosuppresseurs ne font pas plus de rechutes post-vaccinales !
Certes, les chiffres sont petits ; ce qui n’est pas étonnant car la pathologie est rare. Ce n’est pas une preuve (comme disent les policiers) ; ce n’est pas définitif (comme dirait un scientifique) mais c’est une information très importante pour les médecins.
J’en tire deux leçons pour le moment :
1) c’est une très mauvaise idée de vacciner (quel que soit le type de vaccin) des patients connus pour avoir (ou suspectés d’avoir) une maladie auto-immune [chez ces patients déjà diagnostiqués, les vaccins vivants ne sont pas utilisés] ;
2) toute (notion de) prédisposition à une maladie auto-immune est une contre-indication à toute vaccination ; même si ça déplait à quelque experts stipendié ou bureaucrate acculturé…