Vaccins et maladies autoimmunes : association confirmée !
A vouloir trop ne rien voir et rien faire, on en fait trop !
A trop vouloir démontrer que les vaccins ne provoquent pas de maladies autoimmunes, on suggère exactement le contraire.
Les supposés experts de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) et de l’Agence Nationale de Sécurité des médicaments et des Produits de santé (ANSM), très probablement commandités par leur hiérarchie et leur Ministère, viennent d’en faire la malencontreuse expérience.
On se doute bien, connaissant les barrages construits pour empêcher la divulgation de « fausses nouvelles » qui pourraient inquiéter le peuple (notamment par une utilisation rationnelle et indépendante des bases de données de la CNAM) que ce dont je vais parler n’a été publié qu’avec l’autorisation des plus hautes Autorités…
De quoi je parle ?
D’un article publié en Juillet 2017 dans la revue Vaccine, (l’organe officielle de la promotion de toutes les formes de vaccination) à propos des associations possibles entre les vaccins contre les virus Papillomas et certaines maladies autoimmunes.
C’est un article très intéressant qui conclue que décidément on aurait bien tort de s’inquiéter : les vaccins contre les Papillomas semblent dépourvus de toxicité importante ! Ça fait plaisir aux vaccinalistes mais ça n’est pas exact.
Certes, ils avouent avoir identifié une « apparente » (selon eux) augmentation du risque de Syndrome de Guillain-Barré (SGB), une dangereuse pathologie neurologique qui laisse environ 30% des victimes plus ou moins sévèrement handicapées à vie ; mais, selon nos optimistes investigateurs, leurs données sont rassurantes !
C’est bizarre, je conclue de façon totalement opposée. Les données publiées par ces jeunes gens (j’ignore si un seul d’entre eux est médecin) sont très inquiétantes. Je fais semblant de ne pas savoir qu’ils ne rapportent que ce qu’on les a autorisé à publier !
Qu’ont-ils fait ?
Ils ont plongé dans la base de données de la CNAM pour examiner chez toutes les jeunes filles enregistrées et âgées de 13 à 16 ans (années 2008 à 2012) s’il existait une association entre les vaccins contre les Papillomas et l’existence de données suggérant une maladie autoimmune, essentiellement des hospitalisations pour maladies de longue durée pour une quinzaine de pathologies clairement répertoriées, parmi lesquelles des maladies démyélinisantes du système nerveux (sclérose en plaque par exemple), des lupus, des sclérodermies, des maladies artérielles inflammatoires, le diabète de type 1, des colopathies inflammatoires, des thyroïdites, etc…
Ils ont comparé les dossiers d’environ 840,000 jeunes filles vaccinées contre les Papillomas avec ceux d’environ 1,400,000 jeunes filles non vaccinées. Un total d’environ 2 millions et 300,000 dossiers ! Le suivi moyen (c’est-à-dire la durée pendant laquelle on a cherché à identifier les effets toxiques éventuels de l’exposition aux vaccins) de chaque jeune fille a été de 2 ans et demi.
On aperçoit immédiatement une faiblesse majeure de l’étude : pourquoi les jeunes filles non vaccinées ne le furent point ? Avaient-elles, par exemple, quelques signes (discrets) qui auraient pu dissuader parents et médecins ? Faute d’information, on peut imaginer de nombreuses explications qui auraient pu influencer de façon négative l’évolution de l’état de santé de certaines non vaccinées. Pas toutes, bien sûr, mais certaines.
Évidemment, tous les dossiers examinés sont anonymisés afin de respecter la confidentialité exigée par la loi informatique et libertés de 1978. En effet, ce que ces investigateurs examinent ce ne sont pas des personnes (auxquelles on pourrait poser des questions pour se faire préciser des faits tangibles et vérifiables), mais des données informatisées. Ce qui, pour un médecin rompu aux multiples pièges des anamnèses reconstituées en l’absence des victimes, constitue une limite épouvantable à la crédibilité des données recueillies.
Autant chercher un périscope au milieu de l’océan ! La limite en l’occurrence n’est pas de voir trop de périscopes (des sortes d’hallucinations) mais de les manquer, sachant que le périscope n’est que le signe de l’existence d’un sous-marin menaçant avec ses missiles et ses torpilles.
Mais c’est un très beau travail. Félicitations !
Il fallait le faire, sans avoir trop d’illusions toutefois sur la capacité des ordinateurs à faire émerger des informations solides. Le risque, on l’a compris, était de « passer à côté » ; d’autant plus (c’est l’épidémiologiste et plus le sous-marinier qui s’exprime maintenant) que ce sont des données rétrospectives (donc faibles) qui n’ont pas été collectées de façon à tester une hypothèse spécifique a priori ; les données sont encore plus faibles.
Outre l’énormité de la base de données [empêchant toute vérification de cas individuels ; surtout si l’intention initiale n’était pas de voir les périscopes, mais de ne pas les voir ; et ainsi rassurer le Ministère…], une autre limite de ce difficile exercice est la brièveté (2 ans et demi) du suivi. Les maladies autoimmunes sont longtemps latentes avant d’avoir une expression clinique, surtout si on exige comme validation de cette « expression clinique » une hospitalisation de longue durée, synonyme de maladie grave.
Je résume : il s’agit d’un énorme et difficile travail ; si on m’avait demandé avant de commencer s’il y avait une possibilité de trouver quelque chose [avec la réelle intention de vraiment trouver un signal ; ce qui n’est pas le cas ici… On veut rassurer le Ministère !], j’aurais dit, comme disent mes collègues américains : Good Luck!
Que dans de telles conditions un signal significatif ait émergé me parait très inquiétant : ils ont vraiment vu des périscopes ! Il y a donc des sous-marins ennemis dans nos eaux et nous sommes sous une menace qu’on aurait tort de négliger.
Qu’ont-ils vu ?
1- ils ont détecté une multiplication par 4 des SGB chez les vaccinées par rapport aux non vaccinées. C’est une pathologie neurologique rare et sévère impliquant le système immunitaire, ce qui induit un rôle probable des vaccins contre les Papillomas dans la survenue des SGB. Ça ne veut pas dire que les vaccins soient la seule cause dans tous les cas, certaines jeunes victimes étaient sans doute prédisposées et les vaccins ont peut-être précipité le SGB. Peut-être.
Certes la technique rétrospective utilisée ne permet pas d’affirmer la causalité mais c’est très évocateur. Faire semblant de ne pas voir, ou minimiser, cette observation serait absurde. Il s’agit d’un signal hautement significatif indiquant que des vaccins contenant (entre autres choses) de l’aluminium peuvent être neurotoxiques. Ce n’est pas nouveau ; c’est une confirmation !
Il s’agit avec le SGB d’une toxicité aigüe ou subaigüe laissant penser qu’avec une surveillance appropriée (suffisamment longue) une toxicité chronique pourrait être identifiée ; ce que l’étude que nous analysons ici ne permet pas. Cette observation indique clairement que chez certaines jeunes filles des substances toxiques ont pénétré le système nerveux et exercé une quasi immédiate toxicité. Ça n’est qu’un périscope ou, autre illustration, le sommet visible de l’iceberg ; et rien ne permet de deviner (sur la base de ces données fragmentaires et fragiles) la taille qu’a réellement, ou que peut prendre avec un suivi plus long, l’iceberg.
Dit autrement, les nombres en valeurs absolues sont de peu d’intérêt dans ce genre d’étude : ils donnent un signal d’alerte !
Le jour où nous serons devant les Tribunaux pour faire les comptes, ceux qui auront négligé ces alertes devront rendre des comptes.
2- ils ont aussi détecté une augmentation significative du risque de développer une maladie autoimmune du système digestif. Une augmentation de 30% peut sembler peu importante (les auteurs de l’étude ne le mentionnent même pas leur résumé des résultats) mais elle n’est pas due au hasard (selon les données fournies) et elle est également inquiétante car cela concerne des pathologies beaucoup plus fréquentes. Que ce signal émerge avec un suivi de moins de 3 ans est encore un motif d’inquiétude car la base de données enregistre des hospitalisations. Dit autrement, des pathologies encore bénignes ou débutantes ne sont pas prises en compte dans cette étude, ce qui entraîne une sous-estimation de la toxicité réelle des vaccins.
3- ils ont enfin observé des augmentation d’autres pathologies autoimmunes mais elles ne sont pas suffisamment significatives pour être relevées (selon nos sympathiques athlètes de la technologie statistique qui signent cet article) mais un peu de patience (un suivi plus long) ou de culture médicale leur aurait peut-être permis d’apercevoir d’autres périscopes. Ils relèvent, par exemple, plus de thyroïdites autoimmunes mais seulement chez celles recevant l’un des vaccins.
4- en résumé, cette étude présentée comme rassurante (et commentée comme telle par les habituels médias subventionnés par l’industrie) détecte plusieurs signaux d’alerte qu’on peut estimer très inquiétants au vu des techniques utilisées.
Cette étude confirme que la vaccination contemporaine provoque certainement des maladies autoimmunes dont la sévérité et surtout la fréquence sont considérablement sous-estimées.
Pour illustrer mon analyse, je vais prendre l’exemple des diabètes autoimmuns (dit de type 1) enregistrés dans cette étude. Les investigateurs n’observent pas de différence entre les vaccinées et les non vaccinées. Est-ce rassurant ?
Le diabète de type 1 [dû à un conflit immunologique chez des sujets prédisposés et qui s’expriment cliniquement avant l’âge de 10 ou 15 ans] s’opposent au diabète de type 2 qui est plutôt hormono-métabolique (sans lien évident avec le système immunitaire) et s’exprime après 50 ans en général.
Depuis le début du siècle, nous observons de plus en plus de diabète de type 1,5 : c’est un diabète autoimmun (comme le type 1) mais il ne s’exprime qu’après l’âge de 30 ans en général. Le conflit immunitaire est donc latent pendant une vingtaine d’année ; c’est pourquoi on l’appelle aussi LADA pour Latent autoimmune Diabetes of the Adult. Une fois déclaré, ce type de diabète 1,5 nécessite un traitement (injection d’insuline) et une surveillance aussi lourde que le type 1.
Autrement dit, si la vaccination induit une dérégulation du système immunitaire chez certaines personnes (comme le montre cette étude avec plusieurs signaux d’alerte), la traduction clinique peut en être très retardée [plus de 20 ans de latence comme avec le diabète type 1,5] et c’est avec un retard considérable que nous en prendrons conscience.
Les victimes auront payé leur dû bien avant que les Autorités réagissent. Pour ces victimes, comme pour celles du Médiator, ce sera trop tard !
Il est temps de s’arrêter !
Les vaccins contre les Papillomas ne valent pas qu’on prenne le risque de maladies autoimmunes. D’autant que les maladies autoimmunes ne constituent qu’un volet des complications possibles des vaccinations.
Madame la Ministre, une fois de plus, permettez-nous de vous dire que vous devez cesser de clamer que les vaccins sont sûrs et sans complication. Vos propres services vous démontrent, certes contre leur gré, l’exact contraire.