LE MYSTERE "GLUTEN"
De plus en plus de consommateurs recherchent et consomment des aliments « sans gluten » …
Bizarre ?
Des prestigieux champions de tennis, des artistes et autres sommités médiatiques attribuent leur succès au régime sans gluten qu’ils se sont imposé.
Mystère ?
Tous se pensent atteints d’une sorte de maladie appelée « intolérance au gluten » !
D’autres évoquent une hypersensibilité au gluten.
Pour les docteurs ordinaires (dont je fais partie), la question du gluten est pourtant, et d’abord, celle d’une maladie infantile [la maladie cœliaque] caractérisée par une diarrhée chronique qui entraîne des formes variées de malnutrition due à l’élimination dans les selles (ou la non-absorption) de nutriments indispensables à la croissance et au développement des enfants.
La maladie cœliaque est désormais assez bien comprise : certains d’entre nous ont une prédisposition génétique à déclencher une réaction auto-immunitaire (notre système immunitaire s’attaque à nos propres cellules plutôt qu’à des « corps étrangers » hostiles) en réponse à la consommation d’une substance appelée « gluten ».
C’est quoi le gluten ?
C’est un ensemble protéique complexe essentiellement présent dans certaines céréales, le blé, l’orge et le seigle.
Les deux principales protéines sont la gliadine et la gluténine. Cette dernière est responsable de la structure du pain quand la pâte lève sous l’effet de la fermentation. Pas de beau pain sans gluténine.
La gliadine est responsable de la maladie cœliaque : c’est elle qui chez les sujets prédisposés provoque la production d’anticorps (les soldats du système immunitaire) anti-gliadine mais aussi d’anticorps dirigés contres d’autres cibles, des protéines ou des enzymes « normaux » de nos organes, notamment du tube digestif, qui sont donc attaqués par ces auto-anticorps.
En conséquence, pour faire simple, certaines parties du tube digestif sont détériorées, d’où la diarrhée chronique ! Chez les sujets atteints de maladie cœliaque, une biopsie du tube digestif permet le diagnostic, qui avait déjà été fortement suspecté, en principe, par l’identification des auto-anticorps dans le sang.
Malheureusement, les auto-anticorps attaquent d’autres cibles que la muqueuse de l’intestin grêle et les sujets atteints de maladie cœliaque ont parfois beaucoup d’autres symptômes que la diarrhée chronique.
Certains ont des douleurs à l’estomac, d’autres des douleurs articulaires, d’autres des signes neurologiques divers, il n’y a pas de limite précise à ces symptômes à part qu’ils disparaissent presque miraculeusement le jour où on adopte un régime sans gluten strict.
Pourquoi ai-je parlé de « mystère » à propos du gluten ?
Parce que la maladie cœliaque a longtemps été considérée comme une maladie rare.
Or, les dernières statistiques nous disent qu’environ 1 personne sur 100 pourraient en souffrir, ce qui est considérable !
Question : pourquoi y a t-il plus de sujets atteints maladie cœliaque depuis 2 ou 3 décennies ? Puisqu’il s’agit d’une maladie génétique, la cause de la maladie (nos gènes) n’ont pas pu changer en moins d’une génération. Qu’est-ce qui a pu changer ?
L’autre partie du mystère, comme indiqué au début de l’article, c’est que de plus en plus de gens prétendent qu’en adoptant un régime sans gluten, leurs symptômes variés (digestifs et articulaires notamment) et leur « mal-être général » se trouvent améliorés alors que leurs médecins leur ont affirmé qu’ils n’avaient pas de maladie cœliaque, c’est-à-dire qu’ils ne réunissaient pas les critères du diagnostic : une biopsie positive et des auto-anticorps.
Cette mode du « non-gluten » est devenue très préoccupante [un marché faramineux des aliments sans gluten est né] et a donné lieu à des controverses et empoignades entre spécialistes avec d’un côté ceux qui refusaient de considérer autre chose que la vraie maladie cœliaque (les autres pseudo-cœliaques étaient des psycho-somatiques à adresser aux psychiatres) et de l’autre côté ceux qui proposaient de décrire une nouvelle maladie qu’ils ont finalement appelée l’intolérance au gluten, sous-entendu non-cœliaque.
Peut-on être relativement intolérant au gluten, avec des symptômes variés, sans être un vrai cœliaque ?
Si on répond positivement, on doit admettre que cette symptomatologie est nouvelle, et il faut y trouver une explication …
C’est là que ça se complique, et à nouveau les experts se disputent : les campagnes de vaccination massive des enfants des années 1950-1960s ont fait des adultes à système immunitaire perturbé ; les pesticides de l’agriculture moderne ?
Plutôt sans doute les nouvelles races de blé (triticum aestivum, celui utilisé pour faire le pain) dont on a manipulé le génome pour les rendre toujours plus productifs sans jamais se poser la question de leur « sécurité alimentaire » !
Autrement dit on exige aujourd’hui des tests de sécurité sanitaire pour mettre sur le marché des OGM dans lesquels on a introduit UN gène !
Mais pendant 5 ou 6 décennies, par des techniques d’hybridation sophistiquées, on a construit de nouveaux blés possédant des centaines de gènes nouveaux sans qu’on se soit posé la question de leur sécurité …
Est-ce que le gluten de ces nouveaux blés est différent de celui des anciens blés ?
Réponse : oui !
Est-ce que les nouveaux glutens sont moins bien tolérés et donc stimulent notre système immunitaire de telle sorte que chez certains d’entre nous (avec une fréquence de plus en plus élevée de cœliaques) on voit apparaître de nouvelles maladies ?
Mystère !
Mais en attendant, nous voyons de plus en plus de personnes qui se disent améliorées par des régimes sans gluten plus ou moins stricts !
La suite au prochain numéro. Tous les commentaires sont bienvenus !
Bonne année à tous, et … Bonne santé !
Bons .. combats ? pour le docteur de Lorgeril.
Sur les effets putatifs du gluten, je rajoute un lien vers une discussion avec notamment le cas, publié, d’un enfant hospitalisé pour diabète de type 1, pour qui l’exclusion du gluten a permis d’éviter l’insuline pendant plusieurs mois. J’espère que l’équipe publiera de nouveau des éléments de suivi de cet enfant.
D’autres études avaient été menées sur les liens gluten/diabète de type 1, mais d’après ce que j’en comprends à travers l’abstract, un protocole trop précoce et inadapté.
J’espère que les médecins lecteurs et participants de ce blog se saisiront de ces informations. Même si les chances de succès peuvent être limitées, vu l’emm…. qu’apporte parfois cette maladie (je suis dt1 depuis plus de 33 ans maintenant), même si je vais bien, je conseillerais d’essayer l’arrêt du gluten dès les premiers signes du diabète, en parallèle du suivi et des mesures classiques.
http://forum.doctissimo.fr/sante/diabete/decouverte-diabete-type-sujet_172416_1.htm
Hors sujet – au passage : c’est devenu heureusement très très rare, mais il y a encore des médecins parfois très peu réactifs sur cette maladie, et l’urgence vitale qu’il y a au diagnostic chez les enfants ; si parmi les lecteurs certains se sentent concernés : (re)formez vous ! Ou encore quelques familles dont l’enfant a été correctement pris en charge, mais avec très très peu d’informations à la sortie, ils sont trop souvent livrés à eux même.
merci de cette info !
mais attention à doctissimo … ça n’est pas massimo le plus souvent …
je suis medecin homeo et conseille vos livres a mes patients depuis longtemps mais j’ai 1 patiente qui a 9.10 mM/l de cholesterol total or vous dites qu’en 1992 la valeur normale sup était de 7.5 : alors que faire ? ne plus le doser ?
merci de votre réponse
bien confraternellement
Sabine de M
J’ai dû écrire en effet que dans les hôpitaux universitaires (notamment à Lyon) la limite supérieure du cholestérol était autour de 7.5 dans les années 1990s et avant ; puis est passée à 5 (ou autour ça dépend des « experts ») sans aucune raison scientifique …
De même qu’ils viennent aux USA de décider qu’il n’y aurait plus de « cible » de cholestérol à atteindre en disant que les précédentes n’étaient pas scientifiquement fondées selon eux … donc que leurs prédécesseurs n’étaient pas scientifiquement compétents … ce que nous disions depuis 15 ans en se faisant traiter de « mal élevé » … mais la nouvelle stratégie n’est pas plus scientifiquement fondée que la précédente …
Bon ! A quoi servent tous ces chiffres ?
Vous semblez avoir compris qu’un chiffre ne veut rien dire ; c’est le mode de vie qui est important !
Logique. Merci Docteur. Gros mangeur de pain (pas de pain blanc…) et de pâtes ( idem…) je commence sérieusement à me poser des questions sur ce sujet en raison des douleurs chroniques que j’ai au niveau des épaules (coiffe des rotateurs droite notamment…) auxquelles rien n’y fait, ni repos (près de trois mois d’été) ni traitement par méso thérapie (emploi du Celestene par mon médecin traitant ) qui a juste réussi à diminuer d’1/chouia ( et encore..) la douleur mais qui a fait redémarrer mon Diabète que j’avais réussi à diminuer pendant 7 mois.(Encore un jeûne en perspective…). Vous m’aviez fait part de vos conseils à propos du Gluten et c’est pourquoi je m’y intéresse d’avantage. Il me faut du temps pour m’ habituer à l’idée de supprimer le pain…
Ce qui m’étonne c’est que je n’ai pas d’autres problèmes musculaires sachant que je continue à pratiquer la musculation,le vélo (VTC) et quelques footings de manière assez régulière.
Bonjour Inoxydable,
Je ne suis pas médecin mais je vous suggère de consulter, si vous ne l’avez pas déjà fait, les travaux du Dr Seignalet, le site de Madame le Dr Jacqueline Lagacé (http://jacquelinelagace.net/) qui en parle et fait part de ses expériences personnelles, ainsi qu’aux éditions Thierry Souccar (celles qui publient les livres du Dr de Lorgeril), le livre de Julien Venesson relatif au Gluten, ainsi que Lait, mensonges et propagande. Vous pouvez aussi vous inscrire sur le site de Thierry Souccar et accéder notamment à un textes très utile relatifs à la lutte contre l’arthrose.
Bonnes lectures.
Bonsoir Docteur de Lorgeril; Je reviens sur ce billet en raison d’un article que j’ai lu concernant la « lectine de blé » qui serait responsable de la maladie coeliaque et de divers problèmes semblables à ceux provoqués par le gluten mais en plus, semble t’il, elle attaque les reins. . Quelle différence avec le gluten SVP?
Effectivement, pour expliquer la « sensibilité au blé » (indépendamment du gluten) chez des sujets non-celiaques (j’espère que vous suivez), certains ont proposé que d’autres protéines du blé (possiblement « modifiées » comme me gluten l’a été) puissent être devenues « allergisantes » ou « intolérables ».
Rien ne permet de dire qu’ils ont tort !
Mais leurs arguments sont plus théoriques, à mon avis, que fondés sur des faits …
En pratique, ça ne change rien.
Bonjour Dr De Lorgeril,
Tout d’abord je voudrais vous dire merci et bravo pour tout ce que vous faites.
J’ai appris à vous connaître et vous lire suite à la collection: « mensonges et propagande », et grâce à vous j’ai déconseillé à mon mari de prendre lypanthyl , pour un taux de cholestérol juste au dessus de la « normale ».
J’ai arrêté le gluten suite à la lecture du livre de Marion Caplan : »Alimentation sans gluten ni laitages ». J’ai essayé de le supprimer pour voir et en moins d’une semaine, le problème qui me gênait le plus (douleurs comme des brûlures aux épaules au toucher, alors je vous dis pas la nuit!) a disparu, ainsi que d’autres plus ou moins mineurs.
Mais dans une de vos vidéos, vous disiez que le pain était très bon pour la santé et cela me gênait, et maintenant je suis très contente que vous reconnaissiez que ce n’est pas toujours vrai.
J’ai lu des livres sur le gluten, et un particulièrement qui m’a fait penser à vous car il est écrit (du moins c’est ce qui est indiqué) par un cardiologue américain Dr William Davis : »Pourquoi le blé nuit à votre santé ». Je crois que c’est un des pires anti-blé que j’ai lus, il y a les références bibliographiques pour chaque chapitre, mais je ne suis pas compétente pour savoir si elle sont fiables. Il donne des exemples d’améliorations de santé après suppression du blé (diabète, surpoids…) et il dit que le blé réduit les « petites particules de LDL », ce qui entraîne plein de problèmes cardiaques et AVC ensuite. C’est ce que j’ai compris en tout cas.
Voilà, je ne sais pas si cela peut vous intéresser ou non, je vous dis bonsoir et continuez votre combat.
Merci beaucoup.
Oui je connais le livre de Davis qui a des côtés excellents et d’autres moins bons …
Oubliez, par exemple, les « petites » LDL …
je ne suis pas sûr qu’il faille confondre « blé et gluten » et pas non plus « blé et laitages »
Et ne pas oublier que les céréales sont des éléments importants de la diète méditerranéenne …
Certes si on s’aperçoit que l’on est « sensible » au blé ou au gluten, il faut trouver des solutions alternatives : riz, patates, maïs …
Le plus souvent (à moins d’être un vrai caeliaque), il suffit de rationner ses portions de pain et on se sent beaucoup mieux !
Bon vent, matelot
Merci de m’avoir répondu.
C’est vrai que parfois je regrette un peu de ne pas avoir fait des examens avant d’arrêter le gluten, mais je n’avais pas le courage d’attendre et me suis sentie tellement mieux après. Et quand sans le savoir j’en mange, toujours à l’extérieur de chez moi, je m’en rends compte le lendemain car je ressens tous mes anciens symptômes, et accentués.
Quand aux laitages, j’évite le lait de vache car je le supporte mal, je mange régulièrement du fromage de chèvre surtout, ou de brebis.
Si j’ai l’air de mettre blé et laitages « dans le même panier », c’est parce que petite j’ai fait énormément d’otites, puis sinusites, soignées aux antibiotiques, et je pense que c’est cela qui a entraîné cette sensibilité intestinale.
Et pour les céréales, il y a comme vous dites les farines de riz, sarrasin, fécule de pomme de terre et maïs, c’est une habitude à prendre. Et les fruits secs, ça peut remplacer aussi et c’est très bon.
Bon vent à vous aussi.
Bonjour à tous,
Je suis depuis quelques temps un peu déçu par les échanges publiés sur ce blog… qui m’apparaissent parfois un peu agressifs, ironiques…
Un blog est un lieu d’échanges destinés à rendre service à tous les lecteurs… Ce n’est pas un théâtre d’opérations militaires… 🙂
Tout le monde n’est pas scientifique,
Tout le monde (même les scientifiques, ce n’est pas Michel qui me contredira sur ce point) peut se tromper.
Il faut savoir être tolérant, prendre sur soi, expliquer et réexpliquer avec patience… C’est sans doute comme ça que les grandes idées passent…
En un mot… et pour conclure : il faut savoir rester HUMBLE !
Amicalement,
Alain
Je suis peut-être allé un peu fort, mais à force de lire des commentaires (chacun son opinion quand même…) un peu agressifs postés par des gens qui disent suivre les conseil de MDL et en retirer un bienfait, cela m’agace. J’ai l’impression d’avoir le dos au mur : dans ce cas je fonce. Je vais tâcher d’être plus patient.
@ ours des neiges : Je pense que vous manquez vraiment de sommeil car vous êtes hargneux. Mais bon, passons. En ce qui concerne le Dr De Lorgeril, je crois avoir compris qu’il ne s’engage dans une polémique, ou un combat, que lorsqu’il détient des éléments SCIENTIFIQUEMENT expliqués et reproductibles. Or, en ce qui concerne le jeûne thérapeutique, d’après ce que j’ai compris du docu ou des écrits sur ce sujet, on ne connaît pas vraiment les mécanisme de son action. On sait que ça marche dans pas mal de cas, on peut aussi le pratiquer, mais pour l’instant il faut poursuivre les recherches avant de s’appuyer dessus de manière scientifique. Sinon, le Dr de Lorgeril n’étant pas un « Gourou » ni Dieu le père et n’ayant pas la science infuse et don d’ubiquité, je comprend qu’il ne s’engage pas à fond sur ce sujet qui rejoint aussi celui de « la restriction alimentaire »… Bonsoir, ou plutôt bonne nuit.
C’est assez bien résumé, Merci l’Inox …
C’est une chose de parler (sur un Blog ou ailleurs), c’en est une autre de prescrire ou d’user de son influence potentielle …
Il y a quand même des milliers de visiteurs sur ce Blog, donc attention, prudence !
C’est vrai que je n’ai rien d’un » toutou » , ni d’un porte-parole cauteleux…..
Mais concernant les effets produits par le jeûne thérapeutique, il vous faut revisionner le docu .
L’action du J.T. sur les cellules dès 48 h , est parfaitement expliqué dans le docu , scientifiquement démontré par une étude sur les souris cancéreuses , et conforme à l’évolution de l’espèce humaine au travers de millénaires . Ne pas l’avoir entendu est assez surprenant , vu qu ‘il s’agit de l’effet le plus » inoui » du J.T.
Que MdL ne veuille pas influencer les visiteurs de son blog , soit !
Mais as-t-il connaissance de ces mécanismes cellulaires surprenants ?
Faire silence face à une telle découverte me semble anormal de la part d’un homme de science ( on peut en parler sans en faire l’apologie , si on a des doutes ) .
A + les aminches.
Si je devais parler de tout ce qui est intéressant mais douteux, je passerais ma vie sur ce Blog …
Merci de votre mansuétude, y en a d’autres moins sympa, voyez le message d’un certain Joss à propos de « Cancers et insuffisance cardiaque » ; alors que mon seul but est de rendre service avec un minimum d’humilité …
N’est pas « Joss … Randhal » qui veut : On peut dégainer vite, mais tirer juste, ça c’est une autre histoire ( parole d’un ex tireur ayant fait parti d’un Groupe d’Elite en la matière…)
Bon, je vais mettre un casque…. Bonne journée.
Il semblerait que cette histoire de » Jeûne Thérapeutique » ait du mal a être digérée par MdL , qui fait silence .
Pas de curiosité ( un chercheur pas curieux, c’est rare ! ) ou peur d’un sujet trop » HENAURME » ?……
Je ne m’exprime clairement que quand j’ai des choses claires à dire, sinon j’apprécie de m’abstenir …
Même chose à propos de Wakefield et des vaccins …
J’ai mis 10 ans avant de m’exprimer sur le gluten et 25 ans avant de dire mon point de vue sur le cholestérol …
Je pense qu’il faut aussi savoir reconnaître son impuissance à identifier le vrai du faux !
Cher Docteur de Lorgeril : je ne sais pas ou trop poster mon commentaire, mais je pense qu’il rejoint un peu ceux relatifs à ce thème mais aussi à d’autres sur le Diabète etc… etle jeûne thérapeutique : Je viens de voir ce jour vers 11 heures un formidable documentaire ( que tous pourraient revoir sur REPLAY chaine ATE) à propos des études sur cette véritable méthode de soins….J’avais lu pas mal à ce sujet mais ce doc est tellement bien fait qu’il a réussi à convaicre totalement, moi qui était pour un jeûne maximum de 48 heures (que j’ai fait avec reussite….) et çà a même convaincu les membres de ma famille qui étaient sceptiques à ce sujet (certains travaillent en milieu hospitalier…) y compris mon plus jeune fils, chercheur qui a dit : incroyable, il doit y avoir un « truc » qu’il faut découvrir…).
Je vous laisse en juger. bonne soirée.
Ce docu qui est passé sur ARTE cette semaine , avait déjà était diffusé au printemps 2012 .
Tout ou presque est dit : le jeûne thérapeutique , sur une période de 12 à 18 jours et sous contrôle médical , élimine la plupart des maladies chroniques.
Mais le plus intéressant est à la fin du docu , quand un test est fait sur des souris cancéreuses : faire jeûner ces souris pendant 48 h , avant une très forte injection de chimio , les protège des effets secondaires du traitement .
Le mécanisme biologique est parfaitement expliqué : dès 48h de jeûne , les cellules passent en mode préventif ( fermées à toutes atteintes extérieures + métabolisme ralenti ).
Hérité de l’évolution , du temps ou les humains subissaient de longues périodes de disette , ces expressions génétiques ne sont quasiment jamais activées dans une vie normale, mais le » système » est bien présent et prêt à réagir à tout moment .
Voici le lien pour voir cette vidéo , qui comme le dit souvent MdL » peut vous sauver la vie » .
.http://www.arte.tv/guide/fr/resultats-de-recherche?keyword=le+jeune+th%C3%A9rapeuthique
Sur ce , je vais me servir un verre de Sauternes …….c’est dimanche !
L ‘ ITW de Thierry de Lestrade ( auteur du docu ) qi vient de sortir un bouquin sur le sujet /
http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20130921.OBS7954/thierry-de-lestrade-qui-peut-affirmer-que-le-jeune-affaiblit-l-organisme.html
Tout ça ressemble comme 2 gouttes d’eau à la @cig ou au Bacloflène , des découvertes hors BigPharma qui décoiffent les institutionnels , donc risque d’ étouffement à prévoir .
désolé si mon commentaires ‘écarte un peu du sujet, mais j’ ai une interrogation quant à la place éventuelle que peut prendre le chocolat noir dans un régime méditérranéen.
Peut on en consommer deux à trois carrés par jour et cette consommation « modérée » procure elle un bénéfice supplémentaire dans la prévention des maladies cardiovasculaires?
Cordialement
Le chocolat ne fait pas partie de « logiciel diète méditerranéenne » classique mais pourquoi pas un peu ?
Attention toutefois aux arguties développées par « l’industrie de la friandise » qui essaie de faire croire que le chocolat est « bon pour le cœur » …
… via les polyphénols qu’il (le beurre de cacao) contient.
Qu’à petites doses, il ne soit pas « mauvais » est assez évident, de là à en faire un presque médicament comme certains font …
Suite à de graves ennuis médicaux , je ne mange plus de céréales , sauf un peu de flocons d’avoine de temps à autres et m’en trouve fort bien .
J’ ai des brûlures d’estomac chaque fois que je mange , (exceptionnellement) un aliment à base de blé ;
Le gluten est une chose , mais il y a aussi l’amidon .
Sa composition a considérablement changé en quelques dizaines d’années . Les blés actuels sont d’amidon composé essentiellement d’amylopectine si favorable au travail de la boulange , mais qui fait fortement monter l’index glycémique ,
Les blés anciens étaient surtout composés d’amidon à dominante d’amylose , donc avec un I.G. plus bas ;
On a même inventé récemment une pomme de terre à amidon 100 % amylopectine .
Les céréales ne sont pas indispensables , on se nourrit très bien avec des fruits , légumes et légumineuses .
OK !
Mais essayons de sérier : 1) si je comprends que des anticorps (produits en réaction au gluten) puissent provoquer des brûlures d’estomac, plusieurs mécanismes sont possibles … 2) l’amidon c’est autre chose, l’IG (concept contestable comme vous le savez) encore une autre …
Concernant la proportions d’amylopectine dans les blés modernes, vous avez une référence sérieuse à me donner à consulter ?
Bien à vous, camarade !
Non , Docteur , je ne savais pas que l’IG est un concept contestable .
Il est basé sur des mesures de la glycémie , alors que les anciennes notions de « sucres lents » n’étaient basées que sur des suppositions , on pensait que la molécule de l’amidon était plus lente à agir sur la glycémie puisque complexe .
Mais je suis très curieuse de savoir en quoi l’IG est contestable .
Pour l’amylopectine , voici une source :
http://www.lanutrition.fr/bien-comprendre/le-potentiel-sante-des-aliments/index-et-charge-glycemiques/quest-ce-qui-determine-lig-dun-aliment.html
Merci.
Ce qui est « contestable » c’est ce que « représente » l’IG pour le physiologiste ou le médecin.
A quoi ça sert ?
Ou bien, est-ce utile pour mon patient ?
Comment ?
Je ne vais pas refaire l’histoire mais pour palier aux défauts de l’IG, d’autres ont proposé la notion de « charge glycémique », ce qui n’est pas satisfaisant non plus …
Vous pouvez suivre ça sur PubMed, y en a qui passe presque leur vie à se disputer pour ça …
Bon !
Pour les tenants de la diète méditerranéenne, c’est d’un intérêt secondaire, vous comprenez …
Pour les références sur le composition des blés (de toutes les sortes) en divers amidons, j’espérais mieux !
Bon vent, matelot !
Bonjour Cher Docteur,
Désolé de poster ce commentaire dans la rubrique concernant le gluten mais les commentaires de la rubrique « diète méd » sont fermés.
J’ai une question : j’ai l’idée de de « fabriquer » le cocktail suivant, un peu à la manière d’un pesto :
0,75 l. huile d’olive
0,25 l. huile colza
du curcuma bio
du poivre
Ce cocktail serait destiné à assaisonner les plats (du type pates complètes, salades etc…)
Ce mélange que j’espère « santé » peut-il se conserver longtemps ? Quelle proportion doit-on prévoir pour curcuma et poivre (pour 1l d’huile) ? Les propriétés nutritionnelles vont-elles être conservées ?
Merci par avance !
Amicalement,
Alain
Un cocktail de bonnes choses !
A conserver 2 à 3 semaines au frigo, mais pourquoi pas « extemporané » en fonction des goûts de chacun ?
Un litre d’huile à la fois c’est trop, je vous conseille de le faire « à la demande » ; et de respecter finalement les proportions correspondant aux goûts de chacun des convives !
Merci !!
Bonjour,
il faut effectivement considérer que le gluten peut poser problème, sans qu’ une maladie ceoliaque soit forcément établie. La maladie coeliaque est très symptomatique au niveau du système digestif mais il y a souvent intolérance avec des désordres intestinaux atténués ou non décelable sans biopsie…
Par contre nombre de désordres disparaissent en supprimant gluten , voire Caséine ou les deux..
En tant que praticien MTC et nutrition, j’ ai très souvent vérifié que les pathologies telles qu’ arthrites, fibromyalgies, SEP, dépression, TOC, épilepsie (suppression des crises) cessent lors d’ un régime d’ exclusion. Ceci est incontestable dans un délai de 3 semaines et est vérifié dans le temps quand l’ exclusion se poursuit pour des durées de 4 ans pour certains.
Pour ce qui est des maladies comportementales et psychiatriques, ces éléments sont vérifiés par la présence de peptides opioides spécifiques de chacun des troubles énoncés.
J’ ai rencontré une bonne dizaine de cas qui sont venus me voir avec un diagnostic de dépression,schizophrènes, de parents d’ enfants autistes et épileptiques et une analyse faite par leur soin démontrant des taux très élevés de casomorphines ou de glutenmorphines. (remarque: non médecin je ne peux préconiser d’ analyses , ni poser de diagnostics donc les patients arrivent avec leur diagnostic médical et ont fait leur analyse de leur propre chef…)
Malheureusement, l’ incidence du gluten et de la caséine a été balayé par un rapport de l’ effsa en 2009, dont le président du groupe de travail, Professeur de médecine, est salarié (responsable du comité scientifique de Syndifrais) du plus gros syndicat laitier français. Il est donc très difficile de ne serait-ce dialoguer avec les professionnels de santé sur cette thématique pour les problèmes autistiques ou psychiatriques. La réponse est systématique : » gluten et caséine ne sont pas du tout en cause dans tous ces désordres.
Pourtant le nombre d’ autistes ( 1 enfant sur 80 aux USA désormais) peut être corrélé à l’ évolution des maladies neuro-sensorielles et des pathologies gastro-intestinales.
Le Dr Wakefield a réalisé une étude , à partir de biopsies intestinales d’ enfants autistes, dans lesquelles ont été retrouvé pour 85% d’ entre eux des désordres immunitaires associés à la présence du virus vaccinal de la rougeole. Ceux qui connaissent le dossier , savent qu’ il a été lynché et contraint à l’ exil , son étude ayant été invalidé 7 ans après avoir été accepté dans le Lancet…
Il faut noter que son étude a été invalidé sur un prétexte déontologique, pour biopsie inutiles, alors que c’ est un autre médecin qui les avait réalisé. Sur le fond de son étude, rien ne lui a été repproché. Mais l’ essentiel est sauvé pour l’ industrie la vaccination ROR a pu reprendre de plus belle.
Totalement d’ accord avec l’ évolution génétique des céréales ( et du lait ), mais il ne faut pas oublier de parler des levures industrielles comparé à la technique du levain qui permettait de réaliser un prédigestion enzymatique que l’ on ne retrouve plus que très rarement en boulangerie
bien sincèrement
Olivier
totalement ok avec olivier. quelques précisions tirées de mon expérience clinique.
ce sont les patients du groupe sanguin O qui sont avec ceux du groupe A les meilleurs répondeurs au régime d’exclusion du gluten et/ou des protéines de lait. groupe O : cueilleurs , chasseurs et pêcheurs; sédentarisés les « groupes A » ont commencé à cultiver des céréales et y sont adaptés (avant qu’on ne les transforme). ceux qui ont le maximum d’ennuis avec le gluten et/ou la caséine sont ceux qui ont reçu le vaccin rougeole très tôt et cela aggravé par celui de la polio…contenant du mercure et de l’aluminium.
par ailleurs, les patients porteurs d’amalgames dentaires au mercure sont intoxiqués par ce mercure et cela les rend hyper fragiles, entre autre, des intestins. relire le livre de marie grosmann et lenglet aux éditions acte sud « menaces sur nos neurones », qui reprend les travaux du Pr André Picot un des plus grands toxicologues français que michel à rencontré au cours du séminaire que j’avais organisé il y a un an. surtout qu’un caucasien (un « blanc ») sur deux manque de l’enzyme de détoxification hépatique majeur (GSTM1 pour les intimes). la prise de glutathion réduit ou de zéolite améliore grandement l’élimination de tous ces toxiques environnementaux. dernier point les raisons de ne pas consommer du blé: 1_il contient du gluten 2_il contient des glucides (d’où prise de poids , élévation des triglycérides, addiction au blé et aux glucides…) 3_il est recouvert de cadmium (le plus toxique des métaux sur terre, avant le mercure (c’est le pr picot qui nous l’a siognalé et il dit que c’eqst un grand sc. la zéolite détoxique de tout cela y compris le métal l&éger aluminium…
Wakefield un martyr ?
Non.
Wakefield a triché, il a falsifié , truqué les données de son étude.
Son article « génial » a été décrit comme « an elaborate fraud » une tromperie sophistiquée.
Le but ? Apparemment faire du fric en vendant des tests ensuite après avoir foutu la trouille aux parents.
Ah et je peux, moi, vous démontrer que l’autisme est dû aux aliments bio . Bon en fait je peux faire semblant, vous montrer une courbe convaincante. Mais les vrais scientifiques ne se laisseront pas tromper comme la masse des médecins. Corrélation n’est pas causalité.
Personnellement, je n’ai pas étudié le cas « Wakefield », je ne dispose pas de document me permettant de dire quoique ce soit d’intelligent, et le dossier est devenu énorme, je n’ai pas le temps …
Prudence, quand même !
Cher Mr je ne sais pas qui vous êtes mais vous devriez nous dire qu’elle est la nature de votre métier…
Je conseille au lecteur de ce blog de lire chez Th Souccar : « vaccins, mensonges et propagandes de la journaliste Sylvie Simon.
On apprend ainsi qu’il existe une plainte de plusieurs familles depuis 1991 en Angleterre ; que le Dr Andrew Wakefield publie dans le Lancet en 1998 une étude sur 8 enfants atteints d’affections intestinales et d’autisme dans les suites d’une vaccination par le ROR ; que le directeur du Lancet Sir Crispin Davis deviens directeur non executif chez GlaxoSmithKline en 2003 ; qu’en fevrier 2004 le Lancet rejette la publication de Wakefield prétextant qu’il n’avait pas déclaré des fonds donnés par le Legal free Board pour cette étude (en fait, les fonds auraient été donnés pour un autre travail) ; qu’en février 2004 le juge Nigel Anthony Lambert Davis qui n’est autre que le frère de Sir Crispin Davis retire l’assistance judiciaire des plaignants ; que le fils de Rupert Murdoch (James Murdoch) qui possède le Sunday Times ayant « trainé Wakefield dans la boue » est engagé par Sir Crispin Davis pour rejoindre le groupe GlaxoSmithKline …
Tout cela a une certaine odeur vraiment désagréable : ne la sentez vous pas ?
De plus, de quel test parlez vous ? je ne vois pas trop le rapport avec une étude concernant des enfant atteints de maladie inflammatoire intestinale et d’autisme dans les suites d’une vaccination par le ROR ?
Bien à vous
La nature de mon métier ? La belle affaire !
Ce qui compte n’est pas tant qui le dit que la nature de ce qui est dit; le message pas le messager. Le recours à cette question est parlant.
Lisez ou écoutez simplement :
http://www.bmj.com/multimedia/video/2009/06/22/vaccine-disputes-wakefield-and-mmr-crisis
http://www.bmj.com/search/wakefield
ou encore http://en.wikipedia.org/wiki/Andrew_Wakefield
Méfiez-vous des corrélations: ce lien vous montre que l’on peut faire croire que l’autisme est lié à la consommation d’aliments bio.
http://www.science20.com/quantum_diaries_survivor/correlation_causation_independence-98944
Le livre sur les vaccins des éditions Souccar m’est tombé des mains tant le niveau de preuve des déires soutenus est nul. Il dépare la collection Mensonges propagande souvent excellente.
Mr Barahj,
vous ne répondez pas aux questions même si votre temps de réponse rapide laisse supposer que répondre sur les Blogs est une activité professionnelle :
1-de quel test le Dr Wakefiel aurait soit disant profité ?
2- Quels éléments précis vous font dire que la publication de Wakefield est mensongère ?
Vos propos sont très généraux ; certes « corrélation et causalités ne sont pas la même choses » (notion qu’on apprend dans le 1er cycle des fac de médecines, pas besoin d’avoir fait beaucoup d’études) mais en quoi cela démontre que la publication de Wakefield est frauduleuse ?
De plus, le ton insultant de vos propos ressemble et évoque une officine de propagande pharmaceutique : je répète que faites vous dans la vie ?
selon vous wakefield aurait falsifié son étude?
Faux , cet argument est celui du lobbye vaccinaliste qui a vu les ventes du Vaccin ROR s’ effondrer en Angleterre..
Le seul point qui a pu lui être reproché porte effectivement sur le financement de son étude, tel qu’ en parle plus haut « Chevalier » et sur l’ utilisation soit disant disproportionnée de biopsies.
Ces deux derniers points ne tiennent pas une seconde mais ont tout de même suffit à « dépublier » l’ étude de wakefield et à l’ exclure de la communauté médicale au royaume uni.
En aucun cas, son étude a été jugée invalide sur un plan purement scientifique… la responsabilité du virus vaccinal de la rougeole dans les pathologies intestinales est clairement établie, elle explique une partie de l’ intolérance au gluten et à la caséine.
Selon wakefield , ses ennuis ont commencé le jour ou la responsabilité juridique des effets de la vaccination sont passés des fabricants vers une responsabilité des états qui préconisent le calendrier vaccinal
Olivier , Chevalier,
Une fois encore qu’importe mon métier ? Je cultive mon jardin.
En tout cas je ne vends pas de vaccin ,et je ne bénéficie d’aucun conflit d’intérêt dans le domaine biomédical ni ailleurs.
Oui j’ai été bref mais à quoi bon recopier/traduire les liens indiqués ?
Je vous ai donné des références du British Medical Journal (voir plus haut), et Wikipedia fait un résumé assez concis.
Ce n’est pas « selon moi » que Wakefield a fraudé. C’est selon les faits et témoignages révélés par une enquête journalistique. On peut s’en faire une idée en lisant l’enquéteur.
Donc tout ou du moins , suffisamment, sur la fraude volontaire (maquillage de données déja au départ, c’est pas joli – joli ) a été expliqué par , honte au corps médical, un journaliste « d’investigation » (en principe ce devrait être un pléonasme): Brian Deer.
Voyez ses trois articles dans le British Medical Journal 2011.
La révélation par des entretiens avec les parents des enfants « étudiés » dans l’article fameux de Wakefield est assez émouvante et a de quoi rendre furieux ( http://www.bmj.com/content/342/bmj.c5347 ).
Puis ( http://www.bmj.com/content/342/bmj.c5258 ) ou Deer montre que Wakefield et complices ont fait ça pour de l’argent.
Enfin on est effaré de voir que le Lancet ou du moins un de ses prestigieux rédacteurs en chef pourtant un pourfendeur de la fraude scientifique, essaie de couvrir la fraude de Wakefield, pour au bout du compte être contraint de retirer l’article de Wakefield et complices. ( http://www.bmj.com/content/342/bmj.c7001 )
Et ce blog sur les rétractations (ce sont les liens qui sont importants):
http://www.h2mw.eu/.services/blog/6a011168a6e300970c011168a6e305970c/search?filter.q=wakefield
ce pauvre barhaj s’enfonce avec sa naiveté:
le journaliste brian deer était véreux et avait oublié de donner ses conflits d’interet avec le labo smithkline et l’empire murdoch dont on sait que le propriétaire est en prison pour escroquerie.
heureusement wakefield est en train de vaincre et est presque réhabilité aux USA avec confirmation de ses travaux qui ne sont pas trafiqués ni décriés par les labos.
il mérite un prix nobel pour avoir ralenti la campagne mensongère sur l’efficacité et surtout l’inocuité du ROR; il faut savoir que les personnalités impliquées remontent jusqu’à blair lui même !!! qui n’a jamais dit qu’il avait fait vacciner ses deux enfants….
dr laurent hervieux
Ah , hé bien c’est intéressant ça.
Donc Deer a des conflits d’intérêt et était véreux (ne l’est plus ? )
Je suis près à reconsidérer tout ça , pouvez-vous me donner quelques sources / liens ?
Ceci dit il est très fort d’avoir convaincu les parents des enfants de l' »étude » de Wakefield de témoigner des heu… discordances entre la réalité et ce qu’il a écrit de leurs enfants dans l’étude en question.
Incidemment, ce n’est preuve de rien, mais avez-vous noté les propos incendiaires en général tenus dans le British Medical Journal , qui publie les articles de Deer, contre le vaccination antigrippale ? Bizarre pour un journal au service du lobby vaccinaliste. Et qui a souvent la dent dure contre BigPharma.
Signé: « pauvre Barajh » « naif », suppôt d’une « officine de propagande pharmaceutique » « kiveutpasdire ce qu’il fait dans la vie », « dont le temps de réponse rapide laisse supposer que répondre sur les Blogs est une activité professionnelle » (même pas vrai! ). What next ?
Bonjour Docteur,
Fidèle lectrice de vos livres et votre site, j’aimerais connaître votre point de vue, à propos d’intolérances alimentaires, sur le test « imupro » sensé les dépister. Ce type de test est-il valide et justifié scientifiquement ?
Bien cordialement
Je n’ai pas de notion scientifique sérieuse concernant ce test ; soit elles n’existent pas, soit je suis trop « idiot » pour les trouver …
Ça sent un peu l’arnaque … mais je n’en suis pas sûr à 100 % … mais assez sûr pour ne pas y perdre du temps pour…
Ça vous suffit ?
J’avais entendu parler de ce test en suivant votre réseau, sur une page d’un site lié au docteur Dominique Rueff : http://www.immunominceur.com/immunosante/
Merci de votre réponse !
Merci mille fois de lancer ce questionnement / débat.
Dans un processus scientifique (je me risque, reprenez moi si vous n’êtes pas d’accord), en général, il y a la recherche de compréhension de phénomènes, l’établissement d’une théorie qui explique au mieux le maximum de phénomènes observés, et la vérification expérimentale.
Quand elle est vérifiée à plusieurs reprises, de façon conforme à la théorie, c’est que la théorie est bonne … jusqu’à ce qu’elle soit remplacée par une meilleure théorie. Reste ensuite la validation par les pairs, notamment en reprenant la vérification expérimentale, en recherchant la validité, les biais possibles, d’autres significations, etc.
Les travaux du Dr Seignalet correspondent à mes yeux à la plupart de ces critères, sauf notamment la validation par les pairs. C’est logique, aucun n’a lancé d’étude randomisée à ce sujet.
Du coup, chaque témoignage, quel que soit le nombre de témoignages, leur ressemblance, leur accompagnement par des analyses cliniques, biologiques, etc. leur suivi par un médecin (docteur hervieux qui témoigne plus haut, Dr Poinsignon pour les polyarthrites rhumatoïdes, d’autres médecins plus isolés) est très souvent considéré comme un témoignage unique, sans signification.
Pourtant, que ce soit sur les sites spécialisés, comme celui donné plus haut, ou sur des sites plus généraux, l’accumulation et la relative ressemblance de témoignages, est plus qu’impressionnante.
Mais c’est un long travail de les lire un à un. Par exemple, il y a quelques années, j’avais demandé des témoignages sur ce type de régime et l’asthme et la BPCO (en indiquant que les mesures classiques telles qu’éviction du tabac, etc. restent nécessaires). N’en ayant pas obtenu, je les ai cherché (positifs comme échecs du régime). Voici les résultats obtenus, récapitulés sur un site où il est très souvent difficile d’aborder des visions un peu différentes de la médecine, et où j’ai du batailler un jour où tout avait été supprimé :
http://forum.doctissimo.fr/sante/asthme-bronchite/asthme-bpco-alimentation-sujet_149596_5.htm
En résume, à mon dernier décompte : « à ce jour, 116 messages comptabilisés :
– 77 cas de réussite franche
– 3 cas d’échecs francs
– 36 cas de réussite partielle
Pour les réussites franches, plusieurs témoignages sur plusieurs années.
Soit :
66 % de réussite franche (disparition à quasi disparition des crises)
31 % de réussite partielle (diminution nette des crises)
3 % d’échecs nets »
Bien sûr, ce n’est pas de la recherche clinique, ça vaut … ce que ça vaut, les témoignages à long terme ne sont pas si nombreux, mais toutefois parlants. Au début je cherchais des témoignages avec des régimes type seignalet, j’en ai eu un certain nombre aussi, anglo-saxons surtout, uniquement avec éviction du gluten.
Pour chaque maladie potentiellement concernée : il n’y a pas à ce jour d’autre solution pour un médecin, que de compléter ses connaissances par recherche et lecture critique de ces témoignages, et pour un patient, d’essayer, au mieux pendant au moins un an, sinon pendant plusieurs mois, en restant suivi par son médecin.
Pour un médecin, il y a aussi la solution de se lancer dans un essai clinique, en adaptant je pense la méthodologie pour que l’essai puisse être considéré comme valable et reproductible, ou tout simplement lu par les confrères.
Message déjà un peu long, je ne témoignerai pas en plus de toutes mes pathologies peu graves, mais assez motivantes pour que je suive cette alimentation strictement depuis plus de 13 ans, en travaillant, sortant, vie sexuelle très épanouie, faisant du sport (faut que je n’y remette cette année), etc.
Des médecins (j’ai déménagé depuis) me disaient que l’accumulation de problèmes de santé à cette époque n’étaient pas forcément dues à l’ancienneté de mon diabète de type 1 (ça faisait 20 ans), mais quand même, peut être, … Même les statines avaient été citées, j’avais refusé tout net, l’argumentation ne me paraissait pas logique (c’était en 99 ou 2000!), à un moment où on me proposait un symptôme ou une analyse non conforme = un médicament.
Maintenant j’ai 33 ans d’ancienneté de diabète, pas de complication à ce jour, (saut peut être 2 capsulites rétractiles il y a quelques années), et on me dit que l’amélioration de ma santé … c’est dû à … l’évolution naturelle de ces pathologies ! Et l’absence de complications (j’ai été dopplérisé de fond en comble, electrocardiogrammé, fond’oeilisé, etc. etc.), c’est maintenant dû à la bonne gestion de mon diabète (considérée comme mauvaise dans des discussions pré-bilans !).
Bref, quand vos confrères ne veulent pas se pencher sur quelque chose d’un peu inhabituel … ils y arrivent très bien, quelles que soient les implications potentielles pour la santé.
J’approuve tout, sauf concernant le paragraphe suggérant qu’un médecin fasse son propre essai …
Merci de votre réponse.
Vous dites ça dans le sens où les responsables de l’essai ne peuvent être les commanditaires, pour ne pas être juge et partie ?
En même temps, rien, ou peu, n’est fait dans ce domaine depuis longtemps, malgré les implications énormes pour la santé des patients. Les programmes de recherche financés hors secteur privé le sont à ma connaissance par des programmes publics, type 7ème programme cadre de la commission européenne, avec des thématiques prédéfinies, dans lesquelles il semble difficile d’insérer ce type d’essai clinique, hors thématique prédifinie. Ceci dit, en simple citoyen avec peu de moyens, avec l’aide d’une autre personne, nous allons essayer de creuser cette possibilité, histoire de déclencher quelque chose. Beaucoup de naïveté sûrement dans cette démarche, en espérant que la goutte d’eau, pour reprendre la métaphore du colibri, en entraîne d’autres.
Dans ce cadre, je me demande si un essai clinique de dimensions modeste, en termes de nombre de patients et d’équipe de recherche, mais pas de méthodologie !, malgré toutes les imperfections, ne pourrait pas avoir un rôle d’aiguillon pour le monde médical et de la recherche, susceptible de générer dans un second temps un essai randomisé plus conforme.
Ceci dit, je spécule, je ne connais pas de médecin capable et volontaire de lancer un tel essai. Des médecins favorables m’ont dit qu’ils n’étaient pas habilités à lancer ce type d’étude, je ne savais pas que cette possibilité est contrôlée. J’ai discuté avec deux médecins de CHU, en leur disant qu’ils pouvaient être prescripteurs de ce type de recherche …. un regard glacial s’est abattu sur moi ! alimentation et santé … que n’avais je pas dit !
En fait, il y a des essais cliniques de très bonne qualité, on appelle ça des « rechallenge tests » qui sont conduits en double aveugle …
Très bonnes équipes aux USA et en Italie !
Nous publierons prochainement un article sur ce sujet (en anglais) dans une grande revue de médecine et il y aura un gros chapitre su ce sujet dans notre prochain livre …
Laissez donc « ruminer » (en regardant passer les trains) tranquillement ces pauvres universitaires que vous terrorisez …
Merci (avec du retard!) pour cette information. J’attends l’ouvrage avec impatience … c’est pour quand?
Le rechallenge test consiste, si j’ai bien compris, dans le cas de l’alimentation, à supprimer un aliment, voir les effets, le réintroduire, voir à nouveau les effets. Ce qui permet de tester les aliments un à un, et aussi de trouver une relation dose/réponse.
Dans le cas cité (arrêt de produits laitiers et du gluten), je suis dubitatif selon les pathologies et les personnes. Certaines n’ont vu leurs symptômes, et les signes cliniques, diminuer qu’au bout de quelques mois. et repartir en flèche à la moindre réintroduction, volontaire ou involontaire (mauvaise lecture d’étiquette par ex.).
D’un point de vue scientifique et déontologique, ne vaut il pas mieux un premier essai « à fond », avec exclusion totale, pour tenter de montrer qu’un lien fort existe, et qu’on diminue les crises et les risques liés (si on parle d’asthme) quitte à se servir de rechallenge test ensuite pour affiner? Sinon, je pense que en raison de l’hétérogéneité des réponses physiologiques (temps de réponse différents, comment le fixer au départ? Différences selon les personnes des doses tolérées) un essai de ce type soit peu significatif. Qu’en pensez vous, ou les autres médecins/chercheurs qui interviennent ici ?
Que des bonnes questions !
Pas sûr qu’il y ait des réponses à toutes
A se voir, et en parler … les avis d’autres nous aideront …
Cher Docteur
Ces différents symptômes (liés à cette sensibilité) ne devraient donc pas être rencontrés en Asie ? Puisqu’ils sont presque en régime sans gluten, mangeant principalement du riz.
A t’on des informations sur ce point venant de ce continent ?
Merci d’avance
Nous commençons à avoir des informations sur l’Asie puisque de plus en plus de scientifiques asiatiques travaillent et publient de façon « occidentale » ; c’est particulièrement vrai de la Chine qui, d’ici peu, fera « jeu égal » avec les occidentaux ; et grâce à ces nouveaux chercheurs [pas encore trop contaminés par les mauvaises manières des occidentaux – vous voyez de quoi je veux parler …], nous apprenons beaucoup !
Dans le domaine du « microbiote intestinal » sur lequel nous travaillons actuellement (en relation avec les polyphénols, voyez je vous dis tout !), mon meilleur conseiller est chinois …
Bon, pour répondre à votre question, je vous recommande la lecture de : J Gastroenterol Hepatol. 2009 Aug;24(8):1347-51. Prevalence of celiac disease in the Asia-Pacific region. Par Cummins AG, Roberts-Thomson IC.
Pour ceux qui ont la flemme, je résume : les pays mangeurs de riz ont beaucoup moins de cœliaques évidemment. Sauf que le blé est une denrée de plus en plus recherchée, notamment chez les mangeurs de riz.
Selon mon collègue chinois, tous les chinois ne sont pas des exclusifs du riz, ça dépend des régions en fait.
Surtout, comme vous le savez, un chinois qui « réussit » adopte souvent un mode de vie américain avec son « hamburger », sa viande de bœuf et son pain ; et les médecins chinois voient la prévalence de la maladie cœliaque exploser en Chine … Pour la « non-celiac gluten sensitivity« , il va falloir attendre un peu !
Bonjour chez vous.
Monsieur de Lorgeril,
Si vous souhaitez faire un tour par ici : http://www.lappart-des-spasmos.fr/
C’est le forum/blog ou des gens vivent leur régime sans gluten et plus.
Des temoinages qui pour « nous » prouve qu’il n’y a pas de mystère sur le gluten.
Une réalité, le gluten n’est plus pour nous.
Ce n’est pas une mode, c’est le remède tant attendu depuis très longtemps.
A vous scientifiques d’essayer de le faire entendre.
Le Dr Seignalet en a beaucoup parlé dans son livre « l’alimentation ou la troisième médecine » et récemment un livre est sortie intitulé « comment réduire au silence 100 maladie avec le régime Seignalet ».
Un ami atteind de polyarthrite rhumatoide est en train de le suivre et ça se passe trés bien. Diminution des douleurs.
« Beaucoup parlé » c’est beaucoup dire !
Seignalet a été un incontestable précurseur, nul ne saurait dire le contraire, mais ses données scientifiques restaient faibles.
Je comprends qu’on ait des doutes sur les scientifiques, il y a toujours eu cette terrible (et justifiée) réticence à leur égard mais j’en fais partie et je pense que toute médecine « agressive » (d’une façon ou l’autre) doit être basée sur un minimum de démonstration scientifique, ce que certains appelleront des « preuves » mais le mot n’est pas exact.
Il y a actuellement une nouvelle vague de données scientifiques (timidement abordées dans l’article) qui confortent les vues de Seignalet, et qui vont même plus loin parfois, mais parfois aussi nous laissent dans le mystère …
Et d’ailleurs, dans ce dernier livre de J.M. Magnien, Michel de Lorgeril est cité (diète méditéranéenne).
Comme d’habitude dans notre alimentation d’aujourd’hui ce sont les excès qui sont en cause. Sans gluten et sans dairies on se porte mieux il n’y a pas de doute. Mais j’ai un jour entendu un théorie d’un médecin qui disait que les regimes sans sont dangereux parce que notre corps s’habitue à ne plus avoir a digérer certaines substances et si tout d’un coup on en mange, alors notre corps n’est plus capable de l’absorber. Alors je mange de tout, mais surtout des fruits et légumes, de temps en temps de la viande, poisson et le moins possible de gluten et de produit laitier. Mais je mange du pain au levain, de la crème crue, et le tout en quantité raisonnable. Je ne mange pas de sandwich du commerce, pas de pizza grande distribution…. pas de yaourt, ni de lait pasteurisé. J’ai remplacé les pates par du quinoa au moins une fois par semaine. Le gluten est un acteur agressif de notre alimentation moderne (SAD) et les nouveaux blés avec une haute teneur en gluten ne sont pas là pour nous aider.
Bonjour,
j’ai fait ma thèse avec un pédiatre qui a suivi des malades coeliaques jusqu’à l’âge de 27 ans pour certains : on reste intolérant au gluten à vie mais la symptomatologie s’amende même si le régime n’est pas strict ; les lésion histologiques ne sont pas toujours majeurs et on peut ne retrouver qu’une augmentation de la densité lymphocytaire dans le chorion. La sensibilité des anticorps est faible : 60% ! Je me suis mis au régime sans gluten en faisant ma thèse… Disparition d’une asthénie chronique, de trouble du transit modérés étiquetés « trouble fonctionnel » (concept fourre tout quand on ne sait pas ), d’un psoriasis à minima.
Je devais faire la fibroscopie mais sans anesthésie je n’ai pas toléré l’examen ; je dois toujours en faire une… Les médecins sont souvent de très « mauvais malades »
Bien à vous
Vous êtes un bon exemple de ce que l’on peut qualifier d’encore « mystérieux » dans cette problématique.
Merci de votre témoignage !
pour la coloscopie , j’ai découvert et passé le coloscanner (clinique de l’alma à paris): un dixième de l’irradiation d’un scanner normal et c’est une coloscopie virtuelle (gold standard aux USA) qui permet en plus de voir la colonne, les sacro iliaques, le foie, la vesicule, les reins la rate et le pancreas et les éventuels ganglions abdominaux.pas d’anesthésie ni de risque de perforation.
juste injection de gaz carbonique par l’anus (rejeté par les poumons dans la journée).c’est génial!
du coup, j’ai découvert, au même endroit, le coroscanner qui permet de voir ses coronaires en direct (je pense que Michel de Lorgeril connait) et de savoir votre degré d’imprégnation en calcium dans votre coeur. en plus, on voit votre colonne vertébrale, les poumons, la plèvre et l’existence de ganglions éventuels. il y a juste une injection intraveineuse d’un vasodilatateur. irradiation minime.
un seul appareil en france. partiellement remboursé par la SS. je reviendrai sur les prédispositions à la sensibilité au gluten plus tard;
dr hervieux
Certes, mais avec une colonoscopie « virtuelle », on n’a pas la biopsie …
Et pour la maladie cœliaque, c’est pas l’image « reconstituée », c’est la biopsie qui compte.
Bonjour chez vous
C’est bien en raison de ce genre d’information, que cette maladie a mis longtemps à être diagnostiquée chez une adulte que j’ai reçue en consultation, et qui a eu le temps de perdre 30 kg en 1 an avant que la cause ne soit trouvée… (heureusement pour elle qu’elle avait des réserves)
Je suis d’accord pour la prédisposition…
Raccourci malheureux… très peu de maladies sont 100% génétiques… vu l’interaction permanente entre nos gènes et notre environnement !
Par contre notre flore intestinale est assurément de plus en plus malmenée : antibiotiques (médicaments, mais aussi résidus retrouvés dans les aliments d’origine animale – même si c’est sensé être interdit pas la loi), part de plus en plus réduite de fibres (qui servent de nourriture à cette flore)…
Et je suis bien d’accord avec le Dr Hervieux… dans nos études, on apprend :
> « l’intolérance au lactose » (dont je croyais jusqu’à présent qu’elle ne se traduisait que par des manifestations digestives, mais l’expérience d’une collège montre que non : http://www.dieteticienne-amiens.fr/temoignage-intolerance-alimentaire )
> « l’allergie aux protéines de lait de vache »
… et pourtant entre les deux, il semble exister des choses… comme l’intolérance à la caséine (ni allergie, ni intolérance au lactose, puisque dans le Comté ou le Beaufort, il n’y plus de lactose), ou des personnes qui voient une rechute de leurs symptômes après avoir mangé (sans le savoir) des aliments cuits avec du beurre (le beurre ne contenant que des traces de lactose et de protéines…).
Donc oui mystèreS !
… enfin vous y arrivez au gluten docteur, enfin …
Le gluten est un poison, pour moi.
Du coup, le blé est un poison, pour moi.
Et puis en fait, quand je me retourne, mon voisin est empoisonné, mon collègue de derrière est empoisonné.
Empoisonné ?? oui, nous avons atteind notre dose limite admissible par nos corps.
Mais vous aviez quoi comme maladie ?
Ben euh, je sais pas, personne ne sait, des trucs bizarres.
Et maintenant ?
Tout va mal
Comment ça tout va mal, vous mangiez du blé vous aviez mal, vous ne mangez plus de blé vous avez mal ?
Oui, j’ai mal, car déjà BigConso s’est engoufré dans le marché alors je me doute que BigPharma est en train de travailler dessus, elle est dans une éprouvette la molécule anti contre gluten …
Il ne faut pas, il ne faut pas, il ne faut pas …
Gens, personne, individu, documente toi, expérimente et retourne à la terre maraichère chercher ta substance cru.
Moi.
Problèmes digestifs, articulaires, musculaires
Pas de maladies déclarés
42ans, noglu, nolactose, nobarbak, nocarence
Cher Noglu, no… etc…. Je veux bien croire que brouter de l’herbe dans les prés soit la panacées pour garder le forme. Certes, le système digestif de l’homme n’est pas tout à fait adapté pour la digestion de la « barbaque ». Mais il s’y est un peu adapté par la force des choses au cours de son évolution (si j’en crois quelques documentaires ou la littérature sur la question).
Vous avez 42 ans et aucune carence, ni problèmes musculaires, digestifs ou autres… Tant mieux. Mais vous n’avez ENCORE QUE 42 ans. Attendez la suite avant de crier victoire! Mes ennuis coronariens ont commencé à 55 ans sans doute par quelques erreurs alimentaires et de mode de vie; Ma coronaire ne se débouchera jamais, mais enfin, depuis environ un an et depuis les conseils du Dr de Lorgeril et la suppression des de ces maudites STATINES, tous les effets secondaires qui sont en réalité primordiaux ont disparus, à l’ exception de la tendinite de la coiffe des rotateurs qui, TRES LENTEMENT, et après divers traitement, a tendance à se calmer. A poursuivre.
Mais en ce qui concerne une éventuelle intolérance au gluten en ce qui me concerne, comme suggeré par le Dr. M.d.L, je n’y crois pas : Je suis un gros mangeur de pain mais j’ai supprimé tout pain blanc en raison du diabète que j’avais, je mange presque toujours autant de pain, mais complet, multi-céréales et surtout à basse « Petit-Epeautre », quelques compléments (coQ10, AAL) et malgré mes séances de musculation, de vélo, voire de footing, je n’ai AUCUN problème musculaire. J’ai 65 ans et j’ai retrouvé une forme que bien peu n’ont même pas à votre âge. Alors…
Je crois que chacun cependant peut trouver son équilibre alimentaire ou autre, en faisant ces propres expériences c’est vrai, mais ne faut surtout pas faire croire à tous qu’un régime à sens unique est valable pour tous, Bonne journée.
bravo cher ami pour cette alerte, déjà lancée par le journaliste venesson avec son livre paru en juillet 2013 chez thierry souccar « gluten: ces blés modernes qui nous intoxiquent ». Dans ma clientèle, j’ai tous les jours des cas spectaculaires de disparition de symptomes parfois graves, par éviction du gluten.
rectocolite hémorragique, arthrose, arthrite, diabète, fatigue, autisme….aucune analyse ne permet d’en faire le diagnostique c’est le test d’éviction qui permet d’avoir la certitude: mais l’essai doit être de trois à neuf mois pour être fiable. Un hypersensible au gluten sur deux est en plus intolérant au protéines des produits laitiers (et non pas au lactose). Cela tombe bien : on n’a pas besoin de produits laitiers pour être en bonne santé…et pour y rester. Dr hervieux laurent
Merci beaucoup de votre témoignage !
La « nouvelle » maladie est plutôt appelée « sensibilité au gluten » il me semble. Le terme d’intolérance étant réservé à la maladie cœliaque justement.
En anglais, ils disent « non-celiac gluten sensitivity » ou NCGS …
En fonction des écoles, on pourra trouver dans la littérature différentes appellations, pas sûr que certains NCGS ne soient pas franchement intolérants ; et on croise de vrais « celiac » assez « tolérants » …
Mystérieux tout ça et en pleine évolution !