La 5ème vague est-elle vraiment aussi bénigne que ce qu’on en dit ? Le harcèlement des nonvaccinés est-il contre-productif ?
Cela ne fait aucun doute, la plupart des pays Européens (notamment la France ; graphique ci-dessous) font face à une 5ème vague de COVID-19. Les numéros indiquent les différentes vagues sur la base des nouveaux cas journaliers diagnostiqués par une PCR.
La 1ère vague est donc presque inapparente sur le graphique car on ne faisait pas de PCR à cette époque tandis que la 5ème vague est explosive car on fait beaucoup (vraiment beaucoup) de PCR.
L’incidence évaluée par cette méthode n’est donc pas un paramètre pertinent pour comparer la sévérité des flambées épidémiques.
De plus, cette incidence (ou nombre de cas) ne dit rien (contrairement aux nombres de décès) sur la sévérité clinique de la maladie à l’échelle individuelle qui reste le critère primordial en termes de santé publique !
D’autres pays ailleurs qu’en Europe ont un profil similaire mais nous allons plutôt raisonner sur l’Europe, c’est plus facile car les populations se ressemblent et ainsi nous limitons l’impact de multiples facteurs de confusion et biais d’analyse.
Les experts et autres académiciens (et moi aussi) pensions que cette 5ème vague serait moins dangereuse que les précédentes.
Je propose comme d’habitude d’utiliser comme critère de sévérité (ou dangerosité) la mortalité (le nombre de décès) attribuée à la COVID-19.
Plusieurs arguments étaient proposés pour penser que le 5ème vague serait moins dangereuse.
Les deux principaux, à mon avis, étaient que :
1) le nombre de sujets hyper-fragiles était moindre qu’auparavant car beaucoup de ces personnes n’étaient plus là pour en être victimes…
2) la proportion de personnes immunisées naturellement (donc moins fragiles) avait augmenté avec le temps.
Les experts patentés voyaient surtout deux autres explications :
1) le variant Omicron serait moins méchant selon les tests biologiques en éprouvette ;
2) la couverture vaccinale exorbitante obtenue allait protéger la population.
A mon avis, ces deux derniers arguments sont « faibles ».
Peu importe, examinons les faits !
Examinons le seul paramètre qui nous indique la sévérité de la 5ème vague : le nombre de décès !
Que se passe-t-il en France ces jours-ci ?
Voyons le graphique du nombre de décès (ci-dessous).
Il est bien visible que le nombre de décès enregistrés pendant cette 5ème vague est supérieur au nombre observé pendant la 4ème vague.
Ce n’est pas aussi pire que les 1ère et 2ème vague mais on se rapproche des chiffres de la 3ème vague…
Ce phénomène, bien « décevant », est-il spécifique à la France ?
Examinons les chiffres Italiens.
La 5ème vague Italienne est comparable à celle de la France ; et notamment plus sévère que la 4ème vague.
L’Allemagne a toujours fait un peu exception pendant cette pandémie (pour des raisons qu’il faudra analyser) mais qu’en est-il de la 5ème vague chez nos cousins germains ?
L’Allemagne se distingue à nouveau : la 5ème vague est la plus forte de toutes les vagues à l’exception de la 2ème vague. On peut craindre, vue la reprise épidémique depuis quelques jours, qu’un rebond du nombre de décès surviennent dans les jours qui viennent. Nous verrons.
Je ne vais pas examiner les pays Européens les uns après les autres mais il est clair que le même profil se retrouve un peu partout.
La 5ème vague n’est donc pas bénigne, contrairement à la 4ème, et contrairement aux affirmations des uns et des autres ! Et elle n’est pas encore à son terme…
Comment expliquer ce phénomène inattendu ?
J’ai proposé, au début de l’article, 4 explications possibles pour une possible bénignité de la 5ème vague, au moins par comparaison avec la 4ème vague.
Laquelle de de ces explications pourrait s’avérer fausse ?
Alternativement, y a-t-il une autre possible explication ?
Attention ! Nous sommes dans le spéculatif. Pas de science dure dans ce qui va suivre.
Pour les deux premières explications (l’acquisition d’une immunité collective croissante et la diminution du nombre de cas hyper-fragiles), je pense que c’est tellement évident que personne ne peut les remettre en question.
Pour les deux autres explications, je serais plus sceptique.
L’amabilité du variant Omicron évaluée dans des éprouvettes me parait aléatoire. Seules des données cliniques solides pourraient nous satisfaire !
Quant à l’efficacité des vaccins par eux-mêmes, elle n’a pas été clairement démontrée dans des essais cliniques bien conduits.
Ce que cette 5ème vague démontre, c’est que la protection vaccinale est au mieux (et faute de science) douteuse, jusqu’à preuve du contraire.
Les meilleurs experts ont déjà admis que ces vaccins n’empêchaient pas la contagiosité ; il va peut-être falloir admettre qu’ils n’ont pas d’impact non plus sur la mortalité.
Avons-nous une explication alternative non évoquée initialement ? J’en vois deux :
1) la saison froide. La 5ème vague (contrairement à la 4ème) survient pendant l’hiver, saison des affections virales multiples dans l’Hémisphère Nord. Il est possible que des virus non identifiés s’associent au COVI-19 et rendent le tableau clinique plus sévère ;
2) la lassitude, voire la grande fatigue des populations avec un impact négatif sur le système immunitaire. C’est un fait classique que le système immunitaire est sensible aux états de « fatigue » (définition médicale) physique et psychique. Je pense que c’est un facteur majeur dans cette 5ème vague.
Beaucoup, vaccinés et nonvaccinés, n’en peuvent plus !
Mais cet effet délétère est certainement plus actif chez les nonvaccinés qui doivent affronter, outre une grande anxiété vis-à-vis du virus et surtout vis-à-vis des vaccins (principale raison de leur scepticisme et hésitation), l’hostilité combinée des autorités sanitaires, des professions de santé et de proportions importantes des vaccinés (jusqu’au cœur des familles).
Cette hostilité prend, du côté politique, des formes de harcèlement qui peuvent être très difficiles à vivre pour certains d’entre nous.
Nul doute que que l’ensemble de ces facteurs puisse avoir un retentissement clinique significatif et engendrer une fragilisation de certains bon citoyens, puis des formes sévères de COVID-19.
D’une certain manière, ce que subissent les nonvaccinés est assimilable de la part des gouvernants (en l’absence d’argument scientifique et médical solide légitimant ce harcèlement) à une « mise en danger de la santé d’autrui »…
Cela pourrait se régler devant les Tribunaux s’il n’y avait pas une épouvantable connivence, voire une complicité, entre les gouvernants et les bureaucrates des Institutions dites républicaines en charge du respect des droits fondamentaux des citoyens en démocratie.
Quoiqu’il arrive chez les « emmerdés » comme chez les « emmerdeurs » dans les semaines et mois qui viennent, des traces vont rester et il faut s’attendre un retour de bâton que les « emmerdeurs » trouveront bien inopportun…
En attendant clarification, reposons-nous un instant avec ce « Chant de l’amour triomphant » qui est aussi un Poème pour violon et orchestre d’un certain Ernest Chausson :
Je préfère la version (avec le même orchestre et le même chef) de la violoniste américaine Hilary Hahn qui vient de l’enregistrer : seul le violon peut « remplacer » la voix humaine…
@ melimalimalo : Comment pouvez vous dire que les vaccins sont efficaces ? regardez autour de vous, j’ai de nombreux exemples de personnes plus ou moins proches qui, après la 3è dose ont non seulement eu des effets « nocifs », ( cécité de plusieurs heures et maintenant dépression par ex. ) et qui, dans leur entourage professionnel ( hôpital, formatrice bio en lycée professionnel) ont eu et ont encore de nombreux cas contaminé par l’Omicron ou son sous variant; D’autres, proches professionnellement de 3 de mes enfants dont un chercheur, non vaccinés, en maintenant simplement quelques gestes barrières et « complémentation » alors qu’ils sont pour deux d’entre eux très proches du public et dits » personnes à risques » n’ont RIEN eu depuis le début de la « pandémie » alors que parmi leurs collaborateurs vaccinés 3 doses ( bientôt 4 non ?) la plupart on « chopé » l’Omicron avec pour certains curieusement une gravité ayant nécessité une courte hospitalisation;
Puisque vous êtes médecin, lisez cet article d’un autre médecin : https://www.covid-factuel.fr/2022/03/07/covid-19-ou-en-est-on-dans-le-monde/ et particulièrement le paragraphe VACCINATION. Peut-être réviserez vous votre mantra « le vaccin est sûr et efficace et protège les autres ».
témoignage personnel( vous n’êtes pas obligée de me croire…) j’ai eu le Omicron sous variant B a 2 très certainement refilé par une Dermato. que j’ai eu le malheur de consulter et qui m’a toussé et soufflé dessus malgré son masque F.. et m’examinant le front pour une kératose que j’avais depuis des années et en la traitant ( azote) ..; 4 jours plus tard j’ai eu tous les symptômes. je ne dirai pas comment j’ai coupé l’herbe sous les pieds du Virus au bout de 24h ( pas de bon aloi ici ) à tel point que tous les tests et même la recherche d’anti corps ont et NEGATIFS.Comprenne qu pourra.
Bonjour,
J’ai été très intéressée et impressionnée à l’époque de votre travail sur les statines. Moi même crèches en sciences, normalienne, ayant travaillé au CNRS, actuellement en dernière année d’internat en médecine générale , je suis surprise par cette analyse qui mets de côté les conditions de vie de chaque vague (confinement, masques obligatoires, saison etc…) correspondant aux conditions de contamination par le virus! Si je suis d’accord pour dire que les données des cas sont en deçà de la réalité (vague 1 et 2 pas de tests si pas grave, vague 5 bcp bcp de test) , on sait qu’il y avait beaucoup beaucoup moins de cas en vague 1 puisqu’on a stoppé les contaminations part le confinement, alors qu’en vague 5 cela a été l’inverse, sans le dire officiellement, il s’est justement agit de le laisser circuler avec 500 000 cas avéré par jour ie encore plus.
Pour la sévérité de la maladie, c’est le rapport entre nombre de cas et décès qui doit être analysé. Et même avec un nombre de cas imprécis (sauf bon rapport fait par l’IHU en vague 1 avec 0,5%de décès), il y a une vraie baisse de mortalité (et d,oxygeno dépendance) avec la vaccination (ou covid antérieur)! Comment pouvez vous mettre cela de côté???
Après, d’autres questions se posent, en terme d’éthique, en terme de vie dans la société que l’on veut (masques toute la vie???horreur) etc…
Hum…
Je vois que vous n’avez pas été « instruite » dans les sciences de la vie.
Cela ne m’étonne pas car vos « instructeurs » n’ont probablement pas été instruits non plus.
En deux mots, vos arguments sont intéressants mais très faibles scientifiquement :vous nagez, vous ramez, c’est sympa ; mais c’est très insuffisant si vous voulez vraiment comprendre.
Un exemple. Vous écrivez : « Pour la sévérité de la maladie, c’est le rapport entre nombre de cas et décès qui doit être analysé« .
Et vous ajoutez : » Et même avec un nombre de cas imprécis… »
Chère amie, que vaut un paramètre, un ratio en l’occurrence, si l’un des deux termes du ratio est imprécis ?
Vous comprenez la faiblesse du raisonnement ?
Je termine : le seul paramètre pour évaluer la sévérité, c’est la mortalité !
Monsieur,
Ce mépris exprimé dès le début de votre réponse n’est, à mon sens, pas digne de vos titres, et non à propos, je ne crois pas vous avoir méprisé, moi.
Contrairement à ce que vous dites, j’ai un doctorat de chimie bien que je sois biologiste au départ, j’ai enseigné la physique et la chimie à l’université, j’ai travaillé comme chercheur au CNRS, et je suis maintenant médecin en médecine générale bientôt deuxième fois « docteur », pour le côté académique …
Je suis une femme libre de ma pensée, et insinuer que personne (d’autre que vous?) ne puisse réfléchir librement et autrement est … effectivement très fréquemment retrouvé chez les médecins universitaires, et chez les chercheurs hahaha
Voyez cette vidéo que j’ai faite sur l’aluminium et les vaccins … qui bien évidemment ne trouve pas beaucoup de preneur en médecine car changer la mentalité médicale est difficile, et la formation en soi de pensée la science est totalement différente en médecine et en sciences dures : la rencontre est difficile.
https://youtu.be/-Jp51YfSI10il y a une version plus orientée pour les non-professionnels (mais qui reste pointue)
https://youtu.be/rL1OtcrormM
A propos de ce qui nous intéresse, vous conviendrez qu’il est obligatoire de se baser sur des estimations pour le nombre de cas, et donc que c’est « imprécis » – puisque pour que ce soit juste il faudrait tester la population entière, tous les jours, et avec des tests à 100% fiable : cela n’existe pas, et n’existera jamais….
Ensuite, vous conviendrez que le nombre des cas (1ère vague)<<> décès/nbre de cas (5ème vague) ?! (ce sont des maths que je n’ai pas à vous apprendre)
Vous ne voulez toujours pas ?
Et bien discutons alors uniquement des décès puisque c’est ce que vous voulez :
Vous conviendrez que si on veut comparer les décès avec les statuts vaccinaux, on est obligé de rapporter cela à la population des vaccinés et à celles des non-vaccinés pour comparer quelque chose de comparable! et ainsi, le résultat est sans appel: les vaccins sont efficaces.
Comparer les chiffres brut des décès comme vous le faites introduit des faux raisonnements comme :
Prenons une population de 1000 chats, dont 100 sont blancs (10%). Sur 50 décès, on retrouve 20 chats blancs. Il y a bien moins de chats blancs qui meurent (20) que d’autres couleurs (30), on dirait ainsi que les chats blancs meurent moins que les autres? (réponse que vous connaissez : et bien non, sur la population des chats blancs il y a 20% de mortalité, contre seulement 3,3% des autres couleurs).
C’est la même chose pour les vaccinés et non-vaccinés, avec environ 90% des >18ans qui sont vaccinés actuellement. Alors oui, il y a plus de morts vaccinés que de non-vaccinés en absolu mais c’est logique. Et en plus, ce sont surtout des gens chez qui les vaccins fonctionnent mal, allant aussi dans le sens de l’efficacité…
On peut critiquer beaucoup de choses, quelle efficacité veut-on, combien de mort est-on prêt à accepter du covid, quel coût est-on prêt à payer par la solidarité nationale pour enrichir les labos ou pour sauver des vies, pour qui prend-on le risque des effets secondaires et à quel bénéfice (mais alors il faut accepter les morts du covid, et augmenter les cotisations de SS pour faire face aux frais), comment laisse-t-on la liberté aux gens de se vacciner ou non, mais aussi la liberté aux gens de vivre normalement et libre de mettre un masque ou non (notamment pour les enfants et l’impact incroyable sur eux et leur développement), de la manière dont les tests ont été réalisés etc….
mais au moins ne dites pas des choses fausses comme celle-là, qui sont des mathématiques et des statistiques.
Je n’ai aucun lien d’intérêt avec les firmes pharmaceutiques, et je n’ai rien contre les chats blancs 😉
et désolée, ce n’est pas bref du tout 😉 je ne vous embêterais plus !
page 12 table S4 https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMoa2110345/suppl_file/nejmoa2110345_appendix.pdf
Vous conviendrez que si on veut comparer les décès avec les statuts vaccinaux, on est obligé de rapporter cela à la population des vaccinés et à celles des non-vaccinés pour comparer quelque chose de comparable! et ainsi, le résultat est sans appel: les vaccins sont efficaces.
Merci on a bien ri 🙂
Je suppose que vous voulez dire qu’en termes de mortalité (au minimum), ce vaccin ne sert à rien ?
absolument !
Vous êtes sympa et je suis désolé de vous avoir vexée !
Je reprends une seule de vos phrases ci-dessus : « on est obligé de rapporter cela à la population des vaccinés et à celles des non-vaccinés pour comparer quelque chose de comparable! et ainsi, le résultat est sans appel: les vaccins sont efficaces. »
Ce n’est pas moi qu’ai(t) écrit ça, c’est bien vous !
Donc, je maintiens mon diagnostic : « vous ne comprenez pas la médecine scientifique… »
Pour comparer deux populations, il est impératif de les constituer par tirage au sort ! Merci de vous rapporter à mes livres plutôt qu’à vos « formateurs » ; cela dit en toute simplicité ; je connais vos formateurs, hélas (ils se sont beaucoup exprimés depuis deux ans sur les plateaux TV) et mon diagnostic est sans appel : il faut d’urgence réformer (au sens militaire du terme) les formateurs…
tirage au sort entre vaccinés et non vaccinés, ce n’est plus une démarche scientifique mais une position quasi religieuse pour l’EBM…
C’est simplement rationnel !
Tout médecin ayant une certaine expérience en recherche comprend vite que c’est absolument indispensable pour éviter erreurs et déconvenues.
Il faudrait surtout interdire l’enseignement de la médecine aux patrons qui ont des conflits d’intérêt permanents avec l’Industrie pharmaceutique.
Beaucoup de travaux faits par ces patrons ne servent à rien sur le plan scientifique mais permettent « d’entretenir » de bonnes relations!
Je suis bien désolée de voir qu’encore, on rapporte mes propos à des « formateurs » et à des gens qui essayerait de me « faire penser » etc…
Si je n’étais pas libre de ma pensée, et si je n’étais pas clairement compétente en sciences (mais experte pas au point de publier un article scientifique sur le sujet) je ne me permettrais pas de réagir.
Nous sommes bien d’accord sur un point, et merci Cha47 sur ce point, les facteurs doivent être pris en compte et rende les vagues 1 et 2 très difficilement comparable.
Et oui, pas la peine de m’apprendre l’EBM: derrière mon ordinateur, mon cerveau n’a pas les moyens de faire une étude avec tirage au sort, mais vous non plus.
mon propos n’était pas de montrer des preuves dans un sens ou un autre.
ET surtout : « efficacité » ne veut pas dire « utile » (cf statines)
Pas très clair tout ça…
Je ne comprends toujours pas comment l’on peut, »raisonnablement », comparer les vagues 1 et 5 ? Il y a tant de variables différentes. Les fragiles sont déjà décédés. Les variants ne sont pas les mêmes ! Beaucoup d’entre nous avons déjà rencontré le virus, quelle qu’en soit la version.
Franchement, pour arriver à invoquer l’effet du vaccin sur la comparaison vague 1 versus vagues 4 ou 5, là, il faudrait arriver à discriminer l’effet de tous ces facteurs, ce qui est possible au prix d’énormes approximations qui rendent l’entreprise peu réaliste… ou alors, pour invoquer l’effet des vaccins, il faut vraiment avoir les yeux de la foi 🙁
Loin de moi l’idée de vouloir tirer sur l’ambulance mais juste une remarque en passant, il y a quelques temps on avait un peu discuté sur ce blog de la difficulté de faire comprendre à tout un chacun l’intérêt du double aveugle dans un essai … ici, il s’agit de la difficulté à comprendre l’utilité de la randomisation pour obtenir des groupes comparables … difficulté de compréhension qui semble de toute évidence affecter aussi des scientifiques de haut niveau multi-diplômés … que dire … stupéfiant, consternant …
Merci de ne pas en rajouter !