Un certain Robert Kennedy (Junior) à la tête des autorités sanitaires US

Dans le petit (tout petit) monde des affaires sanitaires on s’inquiète.

Beaucoup !

Quand j’écris « petit » ou « tout petit » je me réfère à un certain roman du siècle dernier (de David Lodge pour les intimes) qui décrivait les milieux universitaires anglo-saxons comme étant « petits ».

Les personnages étaient délicieux… Déjà !

Je veux dire, comme aujourd’hui : « petits », voire « minables » mais délicieux pour un roman satirique.

Les gens cultivés – je ne sais pas si ça existe encore – auront compris de quoi je parle.

Bref, avec l’arrivée de Trump (un personnage grossier, imprévisible, versatile, macho et bien d’autres choses… Beurk !) aux USA, on voit aussi arriver Robert Kennedy Junior, préposé aux affaires sanitaires de l’Empire américain.

A mon avis, c’est la seule bonne nouvelle de l’année finissante car c’est quelqu’un d’intéressant sur le plan médical (bien qu’il ne soit pas médecin) ; son seul défaut bien visible étant d’avoir rejoint Trump.

Nul n’est parfait !

De mon point de vue (je suis sévère en général), après avoir suivi pendant plusieurs années les textes publiés par son « Association pour la Défense des enfants » [avec parfois de remarquables auteurs], je pense que sa vision de la médecine des vaccins (d’une part) et de l’industrie des vaccins (d’autre part) est assez proche de la mienne ; et je n’ai pas encore entendu (ou lu) un de ces médiocres conventionnels venir me dire que j’écrivais des bêtises… En toute simplicité… J’attends…

Les conventionnels qui gouvernent les affaires sanitaires depuis des décennies aux USA (et aussi en France) sont donc très inquiets.

Curieusement, Kennedy est attaqué par les conventionnels pour son manque de rigueur scientifique. C’est vraiment très curieux car justement son point fort (comme le mien) – ainsi que celui de ses coauteurs – est d’être scrupuleusement rigoureux. Certes, je n’ai pas tout lu et il y a eu peut-être des erreurs.

Nul n’est parfait !

Cette inquiétude des conventionnels (généralement incompétents en médecine des vaccins) est donc encore une bonne nouvelle. Si ceux-là sont inquiets – inquiétude se reflétant sur les cours des industries de santé à la Bourse – c’est bon signe.

Les médias « conventionnels » sont aussi très inquiets car ils ne savent pas à quoi s’attendre.

Ne sachant rien de la réalité (sinon ce que les pseudo « sachants » conventionnels veulent bien leur laisser savoir ; pas grand chose), ils ne savent pas quoi dire en attendant le proche futur.

C’est risible, dit poliment.

Que peut-on espérer de Kennedy nous qui avons des idées bien précises sur la réalité du terrain, d’une part, et aussi sur la faillite de la médecine scientifique ?

Kennedy a dit plusieurs choses intéressantes concernant la dépollution des eaux de boisson ou la « malbouffe » à l’américaine. Bon, il sera facile de faire quelques changements utiles. Je n’entre pas dans les détails, nous verrons. Le business agro-alimentaire prépare certainement quelques missiles…

Mais il a dit quelque chose de beaucoup plus tranchant et qui risque de lui attirer des ennuis, voire d’abréger sa carrière ministérielle.

Il veut que la politique sanitaire soit (devienne) indépendante des lobbys industriels.

Dit autrement, il voudrait casser le lien incestueux entre la médecine – la scientifique comme la pratique clinique – et le business

Oups !

L’intention est belle mais je redoute le pire : soit il sera rapidement « bloqué » et sera mis « au coin » du cabinet et privé de toute initiative, soit il démissionnera rapidement ; et courageusement !

Je n’imagine pas une seconde en effet que Trump se mette à dos l’industrie pharmaceutique en plus de déclencher la haine de l’industrie agro-alimentaire…

Dans le monde capitaliste, c’est littéralement impossible !

Ce qui ne veut pas dire qu’on y mettra pas les formes comme la Société du Spectacle l’exige !

Nous pouvons nous attendre à tout sauf que le monde de l’économie (y compris mais pas seulement les industriels) ne gardent pas le pouvoir aux USA ; et aussi chez nous.

Peut-être (j’espère) que je me trompe, l’avenir va nous le dire, mais à titre d’exemple, je doute que Pfizer, Merck, Sanofi (et d’autres) lâchent l’os vaccinal qu’ils rongent depuis tant d’années et encore plus depuis la Covidie décrite dans le déjà célèbre opus « Dialogue de promeneurs en Covidie ».