Lettre d'Amérique

En mission aux USA, un petit bonjour de New York !
Je laisse de côté le professionnel.
Ça faisait plus de 10 ans que je n’étais pas venu.
Ville en remue-ménage permanent, des chantiers partout et pas seulement sur le site des ex-Twin Towers ; les deux immenses bassins s’ouvrant sur des Abymes sont très impressionnants ; et le nom de chaque victime inscrit sur le parapet, tant de nationalités, tant d’ethnies, tant d’innocents…
Tant de new-yorkais si différents, tant de visages et de couleurs de peaux différents, sans doute quelques riches et privilégiés invisibles mais surtout une immense foule d’agités, excentriques (pourtant fort civilisés et généralement très aimables) qui ne cessent jamais de courir et manger ; un grand peuple de malades et d’empoisonnés qui le sait et qui n’a pas encore trouvé de solutions…
Si parfois, depuis votre village ou petit bourg d’Europe [je laisse de côté les parisiens et les londoniens qui visiblement souffrent des mêmes maladies et empoisonnements, quoiqu’à un degré moindre], vous vous preniez à les envier, ceux-là qui font le monde [car c’est dans toutes ces tours et grattes-ciels que l’économie du monde se fabrique : les cours de la Bourse des valeurs à WallStreet, le cours de Sanofi grâce à son nouvel anticholestérol injectable, le cours du baril, le cours du blé (à Chicago), etc…], détrompez-vous ; c’est vous qui pouvez faire le monde de demain et c’est assez simple pour commencer ; penser global, agir local, disent certains ; et commencer par dire à votre médecin que vous ne voulez pas de ces nouveaux médicaments ; inutiles et toxiques ; et le dire autour de soi ; et l’écrire à son député ; et signer une pétition si une se présente ; bref, faire feu de tout bois, un peu comme des scientifiques font des expériences ; et si on fait ça, que se passe-t-il ?