La désinformation en santé à l’ère de la COVID. C’est quoi ?
C’est une bonne question par temps de « fake news » et autres « fact-checkers » qui prolifèrent aussi bien dans les médias officiels et conventionnels que sur les réseaux sociaux et autres plate-formes commerciales désormais lieux de censure…
C’est une question qui requiert une ou des réponses solides et évidemment les répondeurs doivent être au-dessus de tout soupçon.
On pourrait écrire des livres sur ce sujet car le concept de « désinformation » est complexe. D’autres parleraient de « mésinformation » ; mais pour ce bref message, je vais éviter de tout mélanger et espérer que les lecteurs comprendront qu’il s’agit de propagation (ou diffusion) de « fausses » informations, de façon intentionnelle ou pas.
Je laisse de côté pour le moment cette autre question fondamentale : qui a intérêt à propager des fausses informations ? Et dans quel(s) but(s) ?
Pas moins complexe la notion de « santé » au sens large. En simplifiant, veut-on parler de santé individuelle ou collective ?
Au sortir de la COVID-19, une pandémie qui a tué plus de 150,000 bons citoyens français, il est important de savoir de quoi on parle.
Outre des livres (ou des articles dans divers médias), on peut aussi organiser des colloques ou des tables rondes, voire des congrès tant le sujet de la désinformation agite nos sociétés.
C’est le choix fait par la Fondation Descartes associée à l’Académie Nationale de Médecine (très présente au cours de la COVID) : ce sera un colloque le 30 Novembre 2023 à Paris.
Ci-dessous.
Belle initiative !
C’est sympa de nous aider à comprendre notre monde à un moment de grande confusion.
Bravo !
J’ai donc jeté un œil sur le programme concocté par nos académiciens en santé.
C’est là : https://www.fondationdescartes.org/2023/10/colloque-2023-desinformation-en-sante-defis-et-perspectives-pour-une-information-fiable/
Le sous-titre de cet évènement est bien clair (voyez vous-mêmes) : « Défis et perspectives pour une information fiable »
A lire le programme, on comprend immédiatement qu’au centre de ce programme il y a les récents évènements de la pandémie COVID.
Nous avons des infectiologues et des virologues [très médiatisés pendant la COVID], des vaccinologues, des mathématiciens et des sociologues et même un psychiatre…
Pourquoi pas ?
Toutefois, à mon humble avis, si on veut propager une information fiable en médecine, il faut surtout de la médecine scientifique.
Les scientifiques travaillant en médecine sont les mieux placés [c’est leur travail de produire des données scientifiques, donc fiables selon Descartes] pour juger si une information en santé est fiable.
A moins de considérer qu’une infectiologue ou un vaccinologue est, d’emblée et sur la seule base de son titre hospitalo-universitaire, un ou une scientifique, je suis désolé de constater qu’il n’y a pas de scientifique sérieux dans le prestigieux panel réuni par la Fondation Descartes. C’est dommage !
Ci-dessous un extrait de la liste des intervenants.
Loin de moi l’idée d’outrager ces sublimes personnalités, mais je crains que leur passé en médecine scientifique ne les autorise pas à se présenter en experts de la désinformation en santé.
Je laisse de côté les « tables rondes » programmées le même jour…
Je crains donc qu’on « parle beaucoup pour ne rien dire« , comme dirait Shakespeare, histoire de se rassurer entre soi…
En fait, je m’attendais à être invité et je suis vraiment très très déçu.
Étant unique en mon genre (près de 12 livres sur les vaccins et les maladies infectieuses dont ils nous protègent en principe), il eût été intéressant de confronter mon point de vue avec ceux des superbes experts en tout genre invités pour faire tapisserie.
A mon avis, ce colloque et son contenu sont révélateurs.
Il y a dans nos sociétés un profond mouvement de scepticisme vis-à-vis de la science « officielle » [celle qui s’est beaucoup exprimée pendant la COVID] et aussi vis-à-vis de la pseudo-science frelatée qui s’étale sur les réseaux sociaux.
Que d’idioties déversées par toutes les sortes d’amateurs soudain auto-déclarés experts en la matière.
Que de grands professeurs (à Marseille et ailleurs), que de puissants universitaires (à Paris, Londres, Washington, Lille, Genève ou ailleurs), que d’académiciens sont venus contaminés les débats !
Que de mensonges ou de bêtise de la part des politiciens (au gouvernement et dans les oppositions) et dans les médias !
Que de décisions et obligations impromptues et finalement constatées illégitimes et inutiles !
Il est ainsi évident que les plus puissants propagateurs de désinformation en santé pendant la COVID ont été les autorités sanitaires elles-mêmes ; et tout ce qui tourne autour : gouvernants, industriels, sociétés savantes, académies…
Mais ce n’est pas nouveau : un semblable et lamentable spectacle nous est servi depuis des décennies à propos de divers problèmes de santé : désertification médicale, pharmacovigilance, cholestérol, vaccins divers, médications variées…
Seuls des vrais scientifiques vraiment indépendants (des pouvoirs en place, des médias et de l’industrie des vaccins) auraient dû s’exprimer.
C’eût été une toute autre ambiance et c’était probablement inadapté à la situation économique et politique du moment. Le politique (au sens large) a prévalu sur la médecine scientifique et ce fut catastrophique !
Pour éviter la mise en cause des coupables (et autres idiots de service pendant ces 4 années), il est donc urgent de noyer le poisson ou « jeter un voile pudique » sur les réalités, selon sa façon de voir les choses…
Je crains donc que le Colloque de la Fondation Descartes ne soit qu’une tentative désuète, et probablement inutile, de cacher la réalité des faits !
Mais la Réalité les rattrapera, inéluctablement !
En attendant, la Société du Spectacle bat son plein !
Vous voulez du Spectacle ?
En voilà !
Une étude Suédoise conclu a l’efficacité du vaccin contre le Covid long. Il faut quelques minutes pour constater sa faiblesse et démontrer la non efficacité de la vaccination.
C’est une étude retrospective nationale donc tout se joue dans la qualité des données et l’élimination des biais (covariance). Elle porte sur environ 600’000 cas déclarés alors que la Suède compte 10 mio d’habitants dont 2.5 mio de cas rapporté jusqu’à mi-2022 (et un nombre réel probablement 3 fois supérieur).
En fait, l’étude compare les Covid longs provoqués par la souche originale et les variants les plus dangereux (dans une population peu vaccinée) avec les Covids longs post omicron dans une population largement vaccinée ! (Voir table 1). C’est presque malhonnête. Rappelons que la Suède a connu des taux d’incidence élevés lors des premières vagues.
On compare ainsi les séquelles des soins intensifs après une infection sévère avec d’autres symptomes post omicron.
Selon sa définition du PCC, les données brutes donnent 0.4 % de « Covid longs » chez les vaccinés contre 1.4 % chez les non-vaccinés soit 3.5 fois moins. En chiffre absolu, c’est 1201 chez les vaccinés en 3 ans contre 4118. Pas très significatif sur 600000 cas durant plus de 2 ans où de nombreux facteurs ont joué un rôle (hospitalisations, réinfections, nombre de tests/taux d’incidence réel, etc).
De plus, d’autres études ont démontré un taux de Covid long avec Omicron 6 fois inférieur par rapport aux
variants précédents: ça commence mal !
Après correction, l’étude donne une efficacité relative de 25 % à 75 % selon le nombre doses avec un facteur de 2.4 pour corriger l’effet des variants entre 2020 et 2022. Ce ratio semble provenir de l’étude statistique elle-même et ne correspond à rien.
De plus, les limitations et l’influence potentielle d’autres biais sont nombreux (surestimation des PCC avec une définition peu claire, influence d’autres infections, obesité comme facteur aggravant connu, etc).
Bref, cet étude a le seul mérite de nous confirmer l’inefficacité de la vaccination avec une explosion de cas chez les vaccinés durant la période omicron et des covid longs associés.
Je suis d’accord.
Les études rétrospectives sont très faibles…
Si c’est l’etude du BMJ, c’est en fait par design que l’etude donne le resultat voulu, à savoir l’amelioration du covid long par vaccination. La cohorte est faite de gens malades du covid, c’est a dire qu’ils mesurent P(PCC|covid). Leur conclusion provaxe parle implicitement de P(PCC|vacc). Mathematiquement, c’est incorrect car P(PCC|vacc)=P(PCC|covid).P(Covid|vacc) et on a besoin de connaitre le terme P(covid|vacc) pour conclure sur l’interet vaccinal. Et c’est dans ce détail qu’est le diable, car l’efficacité du vaxe est négative sur le long terme et c’est dans ce facteur oublié que le vaxe contribue négativement.
La plupart des articles triche davantage grossièrement, par exemple en declarant un vacciné comme nv si le vaxe est depuis moins de 15 jours. Cet article du BMJ fait partie des qq articles aux tricheries plus subtiles, ou il faut discuter le modèle pour bien comprendre l’erreur.
Je n’avais pas d’avis avant la crise, mais mon impression maintenant, c’est que toute la creativité de méthodes statistiques est là pour noyer le poisson et tromper le lecteur. On fait un modele non standard, compréhensible seulement par les mathématiciens. Il faut que la variable de sortie suggère une amélioration ( comme ici) mais qu’en fait ce soit une illusion.
Ce qui est pénible, c’est que pour debunker proprement et etre bien compris, il faut parfois ecrire le modele entierement, ce qui est difficile en qq lignes. Comment écrire au BMJ et formuler la critique. Si t’es technique, c’est ignoré. Si t’es pas technique, c’est pas facile d’être clair…
J’ai écrit un probleme pour mes étudiants inspirés d’un autre article frauduleux en formalisant completement la tricherie en question. On peut construire une modele avec des odds ratios qui s’améliorent d’autant plus que y’a des effets indesirables. C’est un odd-ratio, mais appliqué à une sous-population pas habituelle…. Biais de selection de cohorte. Un oeil exercé à la modélisation en proba voit le pb rapidement, et se demande si l’odd ratio favorable signifie une amelioration des malades ou une augmentation des effets indesirables. Pour les non matheux, ça passe crème, puisque y’a des odd ratios qui s’améliorent…
Vous dites : « Je n’avais pas d’avis avant la crise, mais mon impression maintenant, c’est que toute la créativité des méthodes statistiques est là pour noyer le poisson et tromper… »
Vous n’aviez pas lu les livres du Dr de Lorgeril ?
Bon Dieu !
@le Lama,
Si vous en avez la capacité, ce serait vraiment bien d’écrire à l’éditeur une lettre de réponse sur cet article !
On utilise beaucoup trop peu cette possibilité des réponses soumises aux éditeurs sur un article.
Aussi, bien sûr : vous avez le droit d’être technique… même si cela nécessite de développer.
Et si l’éditeur refuse, il doit argumenter son refus !
Et vous gagnerez forcément la partie, même si cela requiert 2 ou 3 échanges !
Qu’en dites-vous ?
Subtile ? J’aime votre humour au 2ème degré !
L’échantillon étudié de non-vaccinés comporte 80 % (227’710) de victimes en 2020 (Wuhan+Alpha) contre celui des vaccinés 80 % (224’33) de malades (Omicron) en 2022.
Ce n’est plus un biais. Comparer les séquelles des malades des deux premières vagues aux simple refroidissements provoqués par Omicron, fallait vraiment oser !
En terme de létalité, taux d’hospitalisations et gravité des symptomes, on avait presque affaire à une autre maladie.
Le nombre de complications respiratoires (SARS) a fortement chuté (75 à 90 %) avec Omicron même chez les non vaccinés. Or, la plupart des séquelles classées Covid longs en sont les conséquences.
L’anosmie et agueusie étaient aussi des symptomes « vedettes » des premiers variants qui se classent désormais en fin de liste avec Omicron. Or, ils font partie de la définition du Covid long s’ils persistent après 3 mois.
Fallait vraiment oser ! Le BMJ devrait retirer l’étude.
C’est dommage car une étude qui donnerait ces risques par symptôme et par variant serait vraiment utile pour améliorer les traitements.
Pour information seulement
une pétition concernant le projet de loi pour lutter contre les dérives sectaires, tout du moins son article 4.
https://www.abolition-article-4.com/signature
Formidables de désinformation aussi les sites qui presentent l’obligation vaccinale de facon a tromper le lecteur. L’obligation concerne les vaccins avant 18 mois, il n’y a pas ambiguité je crois (article R3111-2). Pour les rappels suivants, ils sont verifiés, sans que cette verification n’induise obligation. Le but est de mettre la pression sur les parents.
Sur a peu pres tous les sites, sites de l’etat francais, maif, … ( les exceptions sont rares), la presentation est trompeuse et joue sur la confusion pour faire croire que le rappel est obligatoire. On omet de dire que le rappel n’est pas obligatoire, et on presente le rappel dans le meme paragraphe que les primo-vaccinations obligatoires pour jouer sur la confusion. Voici par exemple ce qu’on lit sur le site de la maif, qui est crapuleux, mais pas davantage que moult autres exemples:
« L’inscription d’un enfant à l’école maternelle puis à l’école élémentaire sera soumise à la vérification du respect de ces obligations vaccinales. Il est demandé que les vaccinations figurent sur le carnet de santé de l’enfant. Dans la suite de la scolarité, les vaccinations et les éventuels rappels seront vérifiés régulièrement. »
On voit des dizaines de formulations trompeuses du même tonneau quand on parcourt les divers sites. Et c’est là qu’on se rend compte de la puissance de l’industrie pharmaceutique. Les pharmas sont capables de peser sur la tres grande majorité des sites présentant les vaccins pour faire écrire des présentations savamment rédigées, destinées à tromper, mais pas vraiment fausses si on les lit à la lettre avec une mentalité d’avocat qui pèse chaque mot.
Il paraîtrait que le dépistage cardiovasculaire ne sert à rien….
Une étude danoise randomisée (LA) parue dans le NEJM :
Suivi pendant 5 ans d’une population d’hommes âgés de 65 à 74 ans. Ils sont assignés de façon randomisée à un groupe dépistage (n=16736) et à un groupe contrôle (n=29790)
Le groupe dépistage : score calcique, recherche d’anévrismes, de FA, mesures de la pression artérielle et de l’index de pression bras/cheville, recherche sanguine de diabète et d’hypercholestérolémie
Le groupe contrôle n’est pas informé sur l’attribution des groupes
Pas de différence sur le nombre de décès toutes causes.
https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2208681
Vous êtes étonné ?
Vous n’avez donc pas lu les livres (en français) et les articles scientifiques (en anglais) du sublime Dr de Lorgeril ?
Attention ! Il y a « dépistage » et dépistage. Le « bon » dépistage est très informatif…
Finalement, ce qui se passe en Science n’est que le reflet de la société dans son ensemble? Améliorer la Science sans améliorer les autres pans de notre société n’est à mon avis que pure utopie.
OK !
Bravo, et c’est ça qui est effrayant !
C’est effrayant, oui ; mais c’est aussi ça qui pourrait tout faire basculer d’un coup, d’un seul… un ras-le-bol latent qui un jour va faire que le volcan va entrer en éruption. Chaos, c’est sûr, alors. Mais peut-être qu’après, on reconstruira en mieux… ou pas. A suivre, ça risque d’être passionnant, même si anxiogène.
par Louis Fouché et auteurs associés :
https://www.researchgate.net/publication/375415480_AUTORISATION_DE_MISE_SUR_LE_MARCHE_DES_VACCINS_ANTI-COVID_ARGUMENTS_PRELIMINAIRES_POUR_UNE_REVISION_-_TOME_1
Bon !
Je n’ai pas le temps de vérifier tout ce qui est dit ; mais je suis à peu près sûr qu’ils n’ont pas compris le fond du problème…
Je les aime beaucoup quand même ; mais je ne suis pas sûr que le « Pavan » m’aime beaucoup !
Il n’est jamais trop tard…
Intéressante intervention de Laurent Mucchielli sur la corruption de la science par Big Pharma.
Ce commentaire me valant probablement une forte amende …
https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/comment-big-pharma-corrompt-la-science-les-medecins-et-les-politiques-publiques-de-sante/
Intéressant mais réveil tardif.
Dès mars 2021, le subtile Dr de Lorgeril avait déjà montré comment le simulacre d science médicale avait « berné » les experts patentés à propos des vaccins anti-Covid…
Où étaient les amis de Mucchielli (Raoult, Perronne et quelques autres niaiseux) ces jours-là ?
Bon, mieux vaut tard que jamais…
J’ai vu la résistance tres active des octobre 2020.
Il ne pouvait pas leur échapper que les soit disant essais clinique étaient du pur marketing- il a fallu ensuite du temps pour constater la gravité des effets indésirables – jusqu’à ce jour le spectacle s’emploie a les nier –
Laurent Mucchielli a très tôt fait partie des résistants qui ont tout mis en œuvre pour contester la dictature sanitaire « En marche » …
Voir à ce sujet notamment
https://blogs.mediapart.fr/le-blog-de-boris/blog/150821/contre-la-censure-de-mediapart-pour-laurent-mucchielli
https://basta-covid.fr/adieu-mediapart/
J’ose dire que Mucchielli est un ami (il m’a interviewé et vous trouvez ma trace sur son site) mais il n’est ni scientifique (dans les Sciences de la Vie) ni médecin et son admiration pour le Grand Savont de Marseille et autre Perronne témoigne de cette limite « ontologique » de ce révolté…
Il va falloir se bouger et vite: https://www.senat.fr/leg/pjl23-111.html
Lisez l’article 4. Si ça passe, l’auteur de ce blog ainsi que de nombreux commentateurs s’exposeraient à 3 ans de prison et 45’000 EUR d’amende,
Par exemple, inciter quelqu’un à abandonner un traitement de statines tomberait directement sous le coup de cette loi. C’est assez effrayant.
En effet.
Il faudra être malin !
Pour voter contre :
https://www.abolition-article-4.com/signature
J’ai signé ; mais je ne suis pas sûr que ça ne soit pas un hameçon pour prendre mon courriel…
Bon !
Il y a peu de chances que « ça passe » :
« Si l’objectif de protection de la santé (…) peut justifier des limitations à la liberté d’expression », considère le juge administratif, il s’agit de « ne pas remettre en cause, par une incrimination de contestations de l’état actuel des pratiques thérapeutiques, la liberté des débats scientifiques et le rôle des lanceurs d’alerte ». Par conséquent, le Conseil d’État propose « ne pas retenir les dispositions en cause » dans le texte à venir.
https://www.tf1info.fr/sante/le-gouvernement-prevoit-il-d-interdire-de-critiquer-les-vaccins-2277216.html
C’est aussi mon avis !
Ce ministre Darmanin (et ses copains) sont « au ras du sol »…
Mon impression toutefois c’est que toute la classe politique est au ras du sol ; et quel que soit le sujet…
Oui, et c’est ce qui est inquiétant: le Conseil d’Etat a rendu un avis négatif dans la consultation car des lois couvrent déjà le charlatanisme et l’exercice illégal de la santé. Il s’agit donc d’un outil qui vise la simple expression.
Et, dans ce cas, le conseil relève que c’est non seulement inconstitutionnel mais aussi contre les traités des droits de l’homme.
Et malgré cela, le ministre présente cette loi en urgence sous la pression de Mme Borne. Le gouvernement décide donc de s’assoir sur la constitution comme il l’a déjà fait.
Certes, il suffira à un personne condamnée, après avoir épuisé les recours en appels (quelques années), de monter à la CEDH qui condamnera la France…
Bonne chance au cobaye qui tentera l’expérience: c’est dissuasif pour un médecin ou une victime d’effet secondaire.
Vous voulez dire « exercice illégal de la médecine »; je suppose…
Bonjour Docteur,
Dans l’article suivant, Ray Peat remet en question la conclusion des Burr selon laquelle les acides gras polyinsaturés (PUFA) sont essentiels. Peat suggère que les symptômes que les Burr ont attribués à une carence en acides gras pourraient en fait être dus à des carences en vitamines et minéraux. Ces éléments étaient moins compris à l’époque des travaux des Burr. De plus, il mentionne que des études ultérieures ont remis en question certaines des conclusions des Burr, notamment en ce qui concerne la soi-disant « maladie de Burr » causée par une carence en acides gras.
Je voulais savoir ce que vous pensiez de son argument
Merci d’avance!
https://raypeat.com/articles/articles/unsaturatedfats.shtml
C’est intéressant, potentiellement…
Mais je n’ai pas le temps de tout reprendre à zéro.
Que certains des arguments des Burrs soient réfutables ne m’étonnerait pas.
L’argument « général » que ce soit d’autres nutriments que les PUFAs qui seraient déficients quand on prive les animaux de PUFAs me paraît « difficile » à admettre.
Bon !
Il faudrait refaire toutes les manip…
Peut-être…
Une recherche, qui vaut sans doute aussi pour les autres pays, dit que s’accorder une marge d’interprétation des règles pendant la crise de la covid était garant d’un meilleur état psychologique à la sortie. On ne dit pas quelle proportion d' »agentivité » relevait de la lecture de ce blog… mais, dans mon cas du moins, ce fut salutaire.
https://www.theguardian.com/world/2023/nov/21/people-who-stuck-by-uk-covid-rules-have-worst-mental-health-says-survey
Merci ; ça m’aide…
Parlant de vous aider, je constate que le bouton pour faire un don sur la droite du menu semble avoir disparu. Avez-vous fait un héritage ou s’agit-il d’une disparition momentanée?
Je ne sais pas.
C’est géré par le webmaster.
A propos de la répétition des boosters anti-covid et des réactions allergiques observées au bout de 2 ou 3 doses, j’ai trouvé une ressemblance avec le mécanisme de certains champignons, comme le « paxille enroulé », longtemps considéré comme comestible, et dont la toxicité serait d’origine allergique :
« Le mécanisme immuno-allergique a trois arguments en sa faveur : la consommation
de ce champignon pendant de nombreuses années sans signe apparent de toxicité,
l’apparition individuelle des symptômes, et la mise en évidence d’anticorps spécifiques
« anti-extraits paxilliens ». Tout se passe comme si l’ingestion répétée de ce champignon provoquait l’apparition dans certains organismes humains d’anticorps dont l’action, de type hémolytique, serait néfaste sur les globules rouges. Les conséquences seraient de plus en plus importantes après chaque ingestion, entraînant une anémie hémolytique et une tubulopathie. »
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01025662/document
Je pense en particulier à cette histoire de sang qui s’épaississait chez certains vaccinés, dont on n’a toutefois pas la preuve absolue, ou à ces embolies massives.
Bon !
Il s’agirait d’hypersensibilité de type II (cytotoxique), différente de l’anaphylaxie (observée aussi après vaccination), non immédiate.
« Elle s’observe quand un anticorps (immunoglobuline G) circulant réagit avec un antigène adsorbé sur une membrane cellulaire ou avec un de ses constituants naturels. Cette rencontre entraîne la destruction de la cellule (cytotoxicité) par activation du complément et par phénomène d’ADCC (antibody dependent cellular cytotoxicity = immunité innée). »
Cela correspondrait bien au fonctionnement des vaccins ARN, et pas seulement les cellules musculaires ou nerveuses.
Je profite de l’occasion pour ajouter quelque chose à ce qu’on a dit ici sur la possible immunosuppression transitoire chez certaines personnes. C’est parce que l’immunité innée est non spécifique, qu’empêcher une réaction immunitaire contre un seul ARN (découverte des prix Nobel 2023) pourrait entraîner cette immunosuppression.
Peut-être.
Merci !
Je reviens une dernière fois sur le sujet, car je viens de lire ceci chez Martin Zizi :
« Un autre prob, est que les produits de Pfizer, Moderna, et BioNTech ont le même effet secondaire [hyper- et hypocoagulation de l’Astra Zeneca et du Janssen] mais RETARDÉ. Pourquoi?
Car cela se passe après ‘tapissage ‘ dans les parois de tous les vaisseaux par des complexes immuns circulants puis activation massive de la coagulation en UN coup.
Ce tapissage se passe chez les gens chez qui il y a TROP de spike produite pdt TROP longtemps et les D-dimères sont un bon marqueur de ces risques. »
Dans ce cas, il s’agirait d’une hypersensibilité de Type III, à complexes immuns, responsable (même hors vaccination) de vascularites.
Donc pour résumer, les 3 types d’hypersensibilité seraient concernés dans la vaccination anti-covid, le n°1, l’anaphylaxie, c’est sûr, les 2 autres fort probables. La toxicité de la protéine spike, c’est autre chose. Je n’y crois pas trop.
Cela dit, il existe aussi une immunotoxicité indirecte. Ex. avec les shiitaké (doc. cité plus haut) : « La réponse éosinophile n’apparaît pas comme une réaction allergique typique : impossibilité de détecter des IgE anti-shiitaké et apparition graduelle des symptômes. Cependant, cette réaction est médiée de façon immunologique : elle est associée aux cytokines qui augmentent la viabilité des éosinophiles, et une élévation des IgG anti-shiitaké s’est produite chez 2 des répondeurs. »
Voilà, c’est tout ce qui me restait à dire sur le sujet. L’avenir dira peut-être ce qu’il en est, du moins si cette plate-forme ARN continue à être utilisée.
Merci.
Cela dit, Martin Zizi n’est pas la Bible !
Oups !
Ce colloque n’est qu’un exemple parmi des milliers. Le futur traité sur les pandémies qui devrait être ratifié en mai prochain (puis appliqué un an plus tard) comporte un important volet sur la propagande. Les Etats membres seront alors obligés de les appliquer. Les modifications légales ont donc déjà débuté. Parmi celles-ci, la récente loi européenne de lutte conte la « désinformation ».
La santé étant définie dans un sens large, d’autres sujets comme le changement climatiques voire politiques sont aussi couverts (car la santé doit primer sur les conflits armés en cas de pandémie mondiale).
Nous nageons donc en plein délire. Le sarcasme c’est donc plus une réponse appropriée.
Quand ces outils contraignants auront été déployés, des blogs tels que celui-ci seront fermés et les bouquins non conformes au narratif officiel tout simplement interdits. Critiquer la prise de statines sera un crime.
L’application de cette interdiction sera simple: bloquer le financement. Au Canada, on n’a pas hésité à faire usage de l’interdiction bancaire de ceux qui supportaient les « résistants ». C’est très simple à mettre en oeuvre: plus personnes n’osera souscrire un abonnement en ligne ou acheter un ouvrage.
Il est donc temps que les scientifiques que vous mentionnez se réveillent car les choses avancent à une vitesse sans précédent.
Certains « désinformateurs » l’ont anticipé et écrivent désormais des fictions (qui racontent la même chose qu’avant). Irons-nous aussi jusqu’à censurer aussi ?
Il se passe quelque chose de bien plus grave que la pandémie du Covid et qui marque la fin de nos sociétés démocratiques modernes.
Des centaines d’ouvrages ont traité de ce sujet et l’actualité semble leur donner raison. Pour être heureux, il faudra être idiot. Préparez-vous !
Pour éviter de devoir devenir idiot pour être heureux, que devons-nous faire ?
Je crains qu’il n’y ait aucune alternative:
Eva Russo (30 ans), décède en décembre 2021 d’un problème cardiaque une semaine après la vaccination Pfizer. Un rapport vient de conclure à un lien de causalite direct du vaccin. C’est sa mère qui a porté de terrible combat: 2 ans pour aboutir à cette reconnaissance.
Ce qu’une personne moyennement intelligente attendait en 2021: alerte pharmaco rapide vu le contexte (vaccins à peine testés), pause de la vaccination dans ce groupe d’âge à faible risque Covid et études complémentaires pour analyser le problème (si c’est arrivé une fois, ça peut recommencer).
Ce que les idiots ont applaudi: pass vaccinal un mois plus tard, explosion des cas, explosion sans suivi des effets indésirables, non-vaccinés traités de criminels par des médecins, censure de victimes d’effets indésirables, surmortalité inexplicable chez les jeunes, 4ème dose en automne 2022 recommandée pour toute la population.
Et, fin 2023: suspensions des médecins qui appelaient à la prudence, censure renforcée au niveau européen contre ceux qui critiquent ce vaccin, déclaration du ministre de la santé « qu’il n’y a pas d’effets indésirables et prix Nobel pour le vaccin ARNm.
Toutes individu dont le Q.I. dépasse 80 a deux options: le suicide ou la dépression. Ou alors, on pourrait revenir à la lobotomie qui a aussi été récompensé par un prix Nobel de médecine en 1949 (je sais c’est un coup bas mais il est mérité).
Et oui !
Et, pour ceux qui ont vécu de près la votation de la Loi d’obligation vaccinale des nourrissons, tout cela était prévisible…
Où étaient alors ceux qui se plaignent aujourd’hui ?
Qu’ont fait les grands anti-héros de la Covid (les Grands Savonts de Marseille et autres rigolos « laissez-nous prescrire »…) ?
Il y a du pain sur la planche, pain sans gluten bien sûr ! Prendre le temps de soigneusement le préparer, depuis la cueillette jusqu’à sa diffusion. Pas question de vivre en idiotie heureuse. Ni suicide, ni dépression, ni lobotomie. Q.i. et prix Nobel aux oubliettes ! Une intelligence d’une autre nature est à incarner…
Ce que nous disons peut être taxé de « désinformation » : il suffit que ca ne soit pas conforme aux directives de l OMS.
Et pour le cas ou cette stigmatisation ne suffirait pas, les parlementaires prevoient d en faire un délit :
Projet de loi de renforcement de la lutte contre les dérives sectaires (compte-rendu du Conseil des ministres du 15.11.2023) :
https://www.gouvernement.fr/conseil-des-ministres/compte-rendu-du-conseil-des-ministres-du-15-11-2023#a30c62f6-86ac-4c67-8824-3698b8850643-2
« Dans l’hypothèse de l’adoption de cette loi (sur les « derives sectaires ») il vous sera interdit de critiquer la politique de santé publique sous peine de sanction pénale et/ou ordinale.
« Le projet de loi permet aussi de réprimer la provocation à l’abandon ou à l’abstention de soins, ainsi que la provocation à l’adoption de pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon, cette abstention ou ces pratiques sont présentés comme bénéfiques pour la santé des personnes concernées alors qu’ils les exposent à des risques d’une particulière gravité pour leur santé. L’infraction nouvelle doit ainsi faciliter la poursuite et la répression de la promotion auprès de publics souvent fragiles de pratiques faussement présentées comme bénéfiques pour la santé alors qu’elles sont particulièrement dangereuses pour ceux qui les mettent en œuvre, sans pour autant interférer avec la liberté de chacun de choisir de se soigner ou de ne pas se soigner ni interdire, sauf risque grave et avéré, de promouvoir des pratiques alternatives qui relèvent de la liberté individuelle. Les sanctions disciplinaires à l’égard de professionnels de santé qui commettent des atteintes aux personnes liées à des agissements sectaires seront facilitées. Le texte prévoit à ce titre l’obligation pour le ministère public d’informer sans délai les ordres professionnels concernés des condamnations ou placements sous contrôle judiciaire par un juge de ces praticiens pour des infractions en lien avec les dérives. »
Tout cela, d’un côté, représente une atteinte aux libertés ; mais on ne sait pas très bien qui est visé…
D’un autre côté, il y a réellement propagation dans la société d’informations aberrantes et totalement incontrôlées par des médecins ou des non-médecins proches du délire.
Finalement, pendant la COVID, nous avons vu des universitaires prestigieux (à Marseille, Paris ou Moscou…) sombrer dans la réaction antiscientifique qui…
Bref, je dis « bonne chance » à ceux qui prétendent légiférer car l’époque est à la plus grande confusion les pseudo-scientistes se disputant avec des experts « officiels » aculturés.
Comment identifier les experts crédibles ?
1- il est préférable d’être médecin ;
2- d’être un vrai scientifique vraiment indépendant.
Finalement, y a t-il un test infaillible permettant d’identifier ces oiseaux rares ? Réponse : OUI !
Comment ? Poser la question : avez-vous critiqué [approuvé ?] les vaccins antiCOVID ?
Alternativement : que pensez-vous des essais cliniques qui ont conduit à la commercialisation de ces vaccins puis au passe vaccinal ?
La question « que pensez vous essais cliniques ? « est particulièrement discriminante , la reponse pourrait etre
1- je fais confiance a pfizer
2- je fais confiance a la Fda
3- je fais confiance à l Ansm
4- les essais n’ont pas été publiés
5- dans l’urgence, il faut bien se passer d’essais
6- cette question est complotiste
7- les essais sont complètement bidonnés ne prouvent ni l efficacité ni l’innocuité
– 8 les données que pfizer et moderna ont été obligés de reveler montrent de nos mbreux effets indésirables graves.
-8 les essais montrent une efficacité negative: les vaccinés sont plus souvent malades que les autres.
10- les essais ont été interrmpus frauduleusement en vaccinant tous les membres du groupe placebo.
Ce qui ouvre à toutes les sortes d’interprétation…
Comme disait Péricles : « Qui surveillent les surveillants ?«
Apres tous ce mots écris noir sur blanc, la qestion demeure : On fait quoi comment…….
« Art. 223-1-2. – Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique.
« Est punie des mêmes peines la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique pour les personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifeste que ces pratiques les exposent à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente.
« Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
https://www.senat.fr/leg/pjl23-111.html
ca sent le goulag
Toute la question repose sur : « en l’état des connaissances médicales »…
Si vous êtes capable de montrer les ambiguïtés du dossier médical sur des bases scientifiques solides [c’est le cas des statines !], aucun juge ne pourra vous condamner.
J’ai déjà vécu ça au niveau du Conseil de l’Ordre des Médecins et, jusqu’à preuve du contraire, ils n’ont pas pu me dire que j’avais tort. Le seul et unique reproche qui m’a été fait était que je perturbais le fonctionnement de la médecine conventionnelle pratiquées par des « conventionnels » aux ordres de l’industrie…
Je crains que cela soit pas aussi simple. On sera dans le pénal et pas le jugement par les pairs. Les juges sont des spécialistes du droit et pas de la médecine.
Tout se joue alors au niveau des experts et vous risquez alors d’avoir de mauvaises surprises. Les batailles d’experts se terminent rarement bien pour l’accusé même si le doute devrait lui profiter.
Je pense que vous surestimez la subtilité lors de l’application de cette loi. Il ne s’agit pas de faire dans la dentelle mais de disposer d’une massue pour écraser les « perturbateurs ».
Il y a un indice: « Lorsque ces délits sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. »
Les médias sont donc visés. L’OMS établira les tables de la loi. Et les intermédiaires les appliqueront: censure dans le meilleur des cas (comme c’est le cas actuellement), dénonciations dans le pire.
Il va donc être difficile de trouver un hébergeur ou un éditeur si l’OMS dit que les statines sont indiquées. Le risque est trop grand: tout se jouera alors en amont avant même tout procès. La possibilité d’assécher le financement en bloquant des comptes bancaires et en interdisant le financement participatif en attendant que les « experts » se soient mis d’accord (quelques années ?) est suffisant pour faire taire bien des « perturbateurs ».
Vous avez peut-être raison ; mais j’espère que vous avez tort !
J’espère vraiment avoir tort car j’apprécie votre blog et vos bouquins,
En creusant un peu, on entend que cette loi fait des vagues: elle n’est pas compatible avec la CEDH et le Conseil d’Etats a rendu un avis défavorable: il existe déjà un arsenal juridique suffisant pour lutter contre ces dérives.
Mais le texte sera quand même voté. Plusieurs médecins commencent à s’inquiéter car le texte les vise directement.
Le but est de décourager toute résistance face aux autorités de santé (HAS, etc) mais il pourrait y avoir des victimes collatérales en cas de plainte de patients.
Car les sanctions sont disproportionnées.
Ne pas oublier la Commisson Bronner chargée de dire la vérité « officielle » !
https://basta-covid.fr/la-chasse-aux-sorcieres-est-ouverte/
Qui ne pense pas comme l’Etat est hérétique !
Du Spectacle ?, Seulement 1 millions de Québécois sont vaccinés pour la grippe saisonnière et la Covid-19 en ce mois de novembre. Le Dr Boileau, le directeur national de santé publique, dit que c’est vraiment insuffisant, il urge les Québécois à aller se faire vacciner pour éviter des hospitalisations et décès, les urgences étant déjà pleines à craquer….Il affirme que ces vaccins sont d’une très grande efficacité et sécuritaire……Vraiment ?
De la désinformation ? Le Dr. Boileau affirme également qu’une personne de 70 et plus, qui n’a pas encore eu la Covid-19 et n’a eu aucune dose à ce jour (très rare), les chances de s’en sortir sont minces si elle contracte le virus. Je me demande bien sur quelle étude il se base….Vous êtes possiblement en danger !
Ah Bon Dieu, vite chez le Notaire pour faire rédiger mon testament…
Au fait, qui c’est ce Dr. Boileau ?
C’est le Directeur national de la santé publique au Québec….
Des deux côtés de l’Atlantique (y compris aux USA), nous avons donc les mêmes idiots aux mêmes postes…
Dans les années 30 du siècle dernier, les éléments les plus critiques (les mieux conscientisés) de nos sociétés développées (déjà) disaient les mêmes choses que nous, à peu près : ils avaient leurs idiots comme nous avons les nôtres d’aujourd’hui.
Le problème c’est que nous savons que d’autres idiots sont à d’autres postes de responsabilité, hier comme aujourd’hui, et que ça pourrait très mal finir…
Nous sommes sur une mauvaise pente, à voir comment les barbares s’entretuent ces jours-ci ! Pas de pitié !
voila une phrase qui aurait fait le plus mauvais effet au colloque :
« Il est ainsi évident que les plus puissants propagateurs de désinformation en santé pendant la COVID ont été les autorités sanitaires elles-mêmes »
Car le but ces gens est justement de soutenir que ce que disent les autorités est la verité révélée.
Il est touchant de voir ceux qui ont tant menti dans les médias se réunir enfin pour s’entre applaudir et se décerner des médailles de Vérité, des grands cordons de la Science…
Le but de ce pince-fesse est ambitieux: comment opposer une digue au déferlement de paroles et d’idées qui égarent l’esprit de ce temps ?
Comment brider le négatif, la pensée critique, le scepticisme radical.
Comment imposer à tous une parole indéniable, indiscutable, absolument véridique et donc tout à fait fiable ?
Comment mettre la science à l’abris de tout débat ?
Ambitieux programme pour les académiciens et leurs prestigieux invités !
Mais ce programme n est il pas aussi celui de l OMS ?
Nous avons tous observé ces dernieres années une belle unanimité de la presse sur tous les sujets qui comptent. Les médias sont donc devenus FIABLES.
Le problème, c est internet, qui nous présente une cacophonie débridée, une multiplicité complexe d informations , opinions, élucubrations, incongruités…
Bientot peut etre la Commission Européenne y mettra bon ordre, et les blogs trop indépendants devront montrer patte blanche et bouche cousu.
C’est ce qu’on appelle le « topdown ». « Une approche top down, descendante (on dirait aussi en français verticale ou hiérarchique), reflète une conception traditionnelle du pouvoir. Les ordres émanent d’en haut pour être appliqués à chaque échelon par une autorité subalterne ». Je me souviens que Macron s’en était revendiqué bien avant son élection, alors qu’il n’était encore qu’un ministre de l’économie. C’était dans un petit reportage du JT de France 2 passé alors inaperçu. Ça doit être le dernier truc à la mode chez les élites occidentales. A relier au groupthink : « La pensée de groupe (en anglais groupthink) est un phénomène psycho-sociologique de pseudo-consensus survenant parfois lorsqu’un groupe se réunit pour penser et prendre une décision : le groupe se donne l’illusion de penser un problème et de parvenir à une décision pertinente alors qu’en réalité la pensée individuelle et collective est paralysée par des mécanismes nocifs de dynamique de groupe. »
Oups !
Wargon, Lacombe, Bronner, experts en tout et surtout compétents en rien.
Ils sont les vaillants communicants d’une doxa officielle dont nul ne peut s’écarter sans se voir taxer de complotisme ou charlatanisme –
C’est une tache mal vue, mais bien payée
Mal vue par qui ?
Ils sont « entre eux », totalement imperméables …
La belle vie !
1/ ici et la, des actions en justice :
par exemple celles de bonsens et celles du syndicat liberté santé.
2/ des milliers de commentaires sur les reseaux sociaux montrant que ces messieurs dames ne trompent pas tout le monde.
Plus ils s’agitent pour montrer leur force, plus ils témoignent de leur faiblesse…
Je parle de ceux qui ne sont pas complètement idiots. Certes, ils ne sont pas nombreux !
Oups !