Inquiétante hausse du niveau critique …
Ce n’est pas souvent que nous pouvons transmettre des bonnes nouvelles …
Surtout dans les périodes d’intense propagande – probablement parce que les fêtes de fin d’année approchant, il faut « traduire » ses espérances en ventes réelles – où l’industrie et ses affidés jettent toutes leurs forces dans la bataille …
On a l’impression étrange d’être dépassé par tant d’acharnement désuet et tant de vulgarité déjectés par les élites de la nation et des institutions (ou des instituts qui mendient pour vaincre le cancer en mettant au point, disent-ils, des vaccins contre le cancer …) qui furent la gloire de la nation …
Pas du tout !
C’est à ce moment-là, curieusement [leçon pour la jeunesse …] que le niveau critique s’élève de façon perceptible et que d’aucuns (bien silencieux jusque là) tout soudain profèrent des … énormités ! Un exemple ?
La Société Américaine du Cœur (AHA pour les intimes) vient de promulguer [désolé, il n’y a pas d’autres mots pour traduire une telle arrogance] de nouvelles recommandations pour la prévention des maladies cardiovasculaires. Et il y a de grands changements par rapport à avant !
Des grands changements qui laissent perplexes certaines de nos sommités nationales …
Comment justifier ces changements ?
Les experts de l’AHA lâchent (pas d’autres mots, désolé, comme un pet donc, ce n’est pas un lapsus) qu’ils n’ont pas pu trouver de données scientifiques solides pour justifier l’avant !
Ah bon ! On vous le disait bien pourtant !
Et maintenant, avec l’après, ont-ils des justifications scientifiques solides ?
Pas d’avantage, susurrent-ils !
Ah bon !
Oui, disent-ils, mais nous nous sommes mis d’accord entre nous pour publier ces nouvelles recommandations …
Et ensuite, vous consultez l’interminable liste de conflits d’intérêt des rédacteurs de ces nouvelles recommandations qui, si on les écoutait, multiplieraient par deux le nombre de prescriptions de statines, au minimum …
Beaucoup de voix s’élèvent aux USA pour dire combien ils trouvent tout ça « shocking » …
Brutale élévation du niveau critique !
Et en France, les mêmes imbéciles que d’habitude admirent cette volte-face américaine, pourtant bien cruelle pour leur égo …
Après un infarctus avec pose de stent actif en mai 2012, j’ai eu droit au traitement habituellement prescrit jusqu’à ce que les effets indésirables apparaissent (dans les 15j) et que je commence à m’informer sur le sujet.
J’ai acheté votre livre, suivi scrupuleusement les conseils et arrêté immédiatement les statines (on m’a diagnostiqué récemment une fibromyalgie atypique qui a débuté exactement 15j après le début des statines et qui n’a pas disparu depuis) mais continué efient et kardegic jusqu’à 1 an après la pose du stent. J’ai arrête le bêtabloquant car tension basse et coups de pompe énormes dans les 2h après la prise et sans bêtabloquant normale a 13/7 max vérifiée plusieurs jours de suite, 3 fois de suite à 3 moments de la journée.
A part les douleurs de la « fibromyalgie » (un seul spécialiste en algologie a bien voulu admettre du bout des lèvres un lien probable avec les statines bien qu’arrêtées depuis des mois, les autres semblent dire que c’est psy, dû au choc causé par mon infarctus a 42 ans) il m’apparaît occasionnellement (et cela peut durer plusieurs jours d’affilée) de la tachycardie avec au repos un rythme élevé de 90 p/min.
Lors de mon dernier contrôle à l’hôpital, le cardio m’a dit que je n’aurais pas dû arrêter ni le kardegic, ni le sectral, que c’était à vie et que s’il comprenait que je ne veuille pas reprendre les statines à cause de mes douleurs (mais n’était pas d’accord, j’ai eu droit aux études sur les 140 000 personnes sauvées chaque année grâce aux statines), je ne devais pas déroger au 2 autres, surtout avec un rythme cardiaque aussi élevé.
Je n’ai pas eu d’explication sur le pourquoi de cette tachycardie, seulement un médicament pour la juguler ; de mon côté je me demande pourquoi je devrais prendre des bêtabloquants à vie qui plus est, sans connaître l’origine de cet état. (je lui ai dit que j’étais particulièrement stressé depuis quelques mois, surtout à cause des douleurs tendino-musculaires mais ça n’a pas semblé être une cause suffisante pour lui). Pour ce qui est du Kardegic, idem : il me dit que c’est pour fluidifier le sang et éviter une resténose ; j’ai relu le passage de votre livre qui parle de l’aspirine, et si j’ai bien compris qu’il fallait en prendre après une pose de stent actif, je n’ai pas trouvé de réponse à savoir si il fallait en prendre a vie. Je l’ai arrêté depuis 1 an environ et je me dis que si ça avait dû se reboucher ça l’aurait déjà fait, mais je n’ai pas toutes les infos en main et me trompe peut être ?
Pour ce qui est de mon alimentation, je suis scrupuleusement vos recommandations, en plus ça me plaît, je fais de l’exercice régulièrement, le plus difficile pour moi étant de rester zen .
J’ai lu avec intérêt votre site internet et j’ai bien compris que votre avis ne se substitue pas à une consultation ; mais n’ayant pas trouvé les réponses dans vos livres, je me permets de vous les poser :
– les bêtabloquants se prennent ils même sans connaître l’origine des troubles ?
– après un stent actif, le kardegic (ou plavix) doit il être pris à vie même en suivant scrupuleusement un mode de vie protecteur et en prenant des OM3 ?
Merci d’avance cher Docteur, pour vos lumières.
Vous posez deux questions importantes :
1- pourquoi un bêta-bloqueur ?
Réponse : ils sont prescrits systématiquement après un infarctus depuis le milieu des années 1980s et ça n’a pas été remis en question depuis malgré les progrès considérables du traitement de la phase aigüe de l’infarctus (reperfusion précoce, stenting etc …) et la compréhension du rôle critique des oméga-3 dans le prévention du syndrome de mort subite … Ces médicaments ne devraient, à mon avis, plus être prescrits de cette façon aveugle … Il n’ y a pas d’enjeu commercial avec cette classe de médicaments ; c’est juste de l’habitude … qu’il faudrait reconsidérer avec votre médecin à condition qu’il ait pris la peine de me lire … dans « Prévenir l’infarctus« , le chef d’œuvre incontournable dans cette discipline « à risque » qu’est la prévention …
2- pendant combien de temps les antiplaquettaires après un stenting actif ?
Réponse : certains disent 6 mois, d’autres un an, d’autres deux ans, d’autres disent « à vie » ; bref, il n’y a pas de données scientifiques solides pour décider abruptement. Tout dépend du patient et des facteurs associés, multiples ! « A vie » de façon systématique, c’est idiot ! Mais c’est justifié chez certains, avec beaucoup d’imagination … Six mois, à mon avis, c’est un peu juste ! Un an c’est correct : d’abord on supprime l’un des deux, de préférence le Kardegic (c’est de l’aspirine, c’est malsain …) et quelques mois plus tard, on supprime le deuxième si tout va bien ; si le patient a bien compris le livre ci-dessus cité ; à moins que …
Ceci n’est pas une consultation mais une information générale à discuter avec votre médecin traitant !
@ Fleur : j’étais en train de vous conseiller en réponse suite à votre message sur doctissimo, de venir ici, je vois que vous l’avez fait entre-temps, super!. J’espère que vous trouverez un bon médecin pour votre fille.
Question : mais pourquoi lui a t’on prescrit ça à son âge ? Que vous avait dit le médecin à l’époque ?
Ma fille a pris pendant quatre ans de la levure de riz rouge trois gélules par jours prescrites par son docteur des l âge de 8 ans ! Aujourd’hui elle a de grosses douleurs musculaires des troubles de la vision des pertes d’équilibre et une tendance dépressive Elle a arrêté la levure depuis trois mois et aucune amélioration malgré un traitement avec de la vitamine Q10 du Moduplex du Desmodium du D stress . Nous ne savons plus quoi faire pour atténuera ses douleurs. Merci de nous aider
Il est difficile d’aider de loin ; et sans voir la personne, sans l’interroger …
Certes, 3 mois, c’est court pour espérer récupérer totalement. Aucun progrès ?
Puis-je vous conseiller de voir un homéopathe de grande vigueur pour faire un bilan global ?
Vérifier un certain nombre de pathologies rares, éliminer des banalités comme une intolérance au gluten (non cœliaque) etc …
Bon courage
Quel bordel pour ne pas dire Mafia tous ces grands décideurs du milieu médical. Grand bien nous fasse tant que l’on a pas besoin de leur service !
Mais le jour où une maladie vous empoisonne la vie, ils sont là et bien là, certes dans un premier temps pour vous empêcher de passer l’arme à gauche, mais par la suite pour vous faire ingurgiter des médocs qui ont plus d’effets néfastes que bons. Et surtout il ne faut pas les stopper sans leurs précieux avis.
Sur ordonnance précision : ne pas stopper les antiplaquettaires et Kardégic sans l’accord du médecin.
OK ! mais le reste je peux alors.
Le problème est que lorsque l’on explique certains effets à notre cher médecin, la réponse est toujours la même : Non, pas possible ! A se demander si il vous a écouté tant il est occupé à pianoter sur son clavier, pour enregistrer la nouvelle ordonnance qu’il est entrain de vous concocter.
De toute évidence, je préfère encore mourir rebelle contre cette méthode de soins médicaux, plutôt que de me laisser tuer à petit feu à cause de surdosage médicamenteux, d’autant plus que le prolongement de la vie n’est pas de toute gaité pour la majeur partie des personnes âgées.
A 88 ans suite AVC, on vous traite avec du tahor en 80, de la coumadine, puis du pradaxa. S’ensuit une hémorragie donc retour à la coumadine. A nouveau hémorragie, aucune cause trouvée, donc on arrête la coumadine. Si on demande quels sont les risques? la réponse intelligente : pas plus que lorsque que l’on en prend. Bravo ! Alors pourquoi l’avoir prescrit avant l’hémorragie.
Et pour finir si le patient se plaint de manque d’équilibre, de problème respiratoire, on lui répond : c’est normal ! avec l’âge. Quelle tristesse, quel manque d’humanité et de professionnalisme.
Je me demande si il existe encore sur cette terre des médecins qui travaillent pour le bien être des patients !
Ceci n’est pas une consultation.
En fonction de la cause supposée de l’AVC, le traitement diffère ; mais une chose est sûre : il n’y a pas d’argument scientifique sérieux pour prescrire une statine (comme le Tahor) après un AVC.
Soit le prescripteur le sait et le prescrit quand même pour être comme on disait autrefois « dans la ligne du parti » ; soit il ne le sait pas (95% des cas) et il croit bien faire … mais ainsi trahi son inculture ; celle-ci étant adroitement diffusée (pour ne pas dire « infusée » – au sens British du terme, c’est-à-dire « perfusée » à ceux qui le veulent bien) … hélas !
je vous souhaite du courage !
Risque multiplié par 3 sous statines !!!
http://www.jim.fr/medecin/actualites/congres//e-docs/statine_un_impact_sur_le_risque_de_recidive_du_cancer_de_la_prostate__142820/document_actu_con.phtml
La « vérité » commencerait à se faire jour ?
« La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours au bout du chagrin une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, un désir à combler, une faim à satisfaire, un coeur généreux, une main tendue, des yeux attentifs, une vie, la vie à se partager. » (Paul Eluard)
Bonne Fin d’Année à tous !
et maintenant le cancer du sein et les statines!!!!
http://www.jim.fr/medecin/actualites/medicale/e-docs/diminuer_le_risque_de_cancer_du_sein_apres_la_menopause_en_baissant_le_cholesterol__142763/document_actu_med.phtml
Ici on est dans la parfaite désinformation ; si ça n’était tragique ce serait risible …
Comment rire et rester confraternel avec de tels crétins ?
Bonjour à tous,
je voulais vous signaler un site dont le thème principal est la SURMEDICALISATION.
J’y ai participé en 2013, pour dénoncer la rosuvastatine (CRESTOR°) et la molécule Ezetimibe (Ezetrol°, INEGY°)
Voici la page où on peut trouver mon Power Point, que j’avais essayé de réaliser « assez musclé » :
http://surmedicalisation.fr/?page_id=301
Le nom du Power Point est : Meilleure efficience dans la prescription de 2 anti-cholestérol
Bon visionnage
Sylvain Duval
bravo, c’est du bon travail et les explications sont claires et convaincantes, mais ce qui me navre toujours est le peu de répercussion de ces initiatives (elles datent de + de 20 ans avec le Pr Apfelbaum qui titrait tout simplement: « Cholestérol, on vous ment ».
Et ceci avec quel impact ? : Zéro ! Mis à part moi, qui a répercuté son cri d’alarme ? http://phill443.unblog.fr/2009/04/20/pr-apfelbaum-1992-cholesterol-on-vous-ment/
la conclusion à tirer de cet échec d’information retentissant est que le lobby « médico/pharmaceutico/médiatique » (pour ne pas ajouter « politico ») est si puissant qu’il a étouffé – et continue d’étouffer – jusqu’ici toute tentative d’information du public, mais aussi des professions médicales. Nous n’avons qu’à consulter sur ce site les exploits des Pr Steg et Danchin pour comprendre que nos « mandarins » (ceux qui font la loi) sont gangrénés par les conflits d’intérêt, comme on dit pudiquement.
Dans ces conditions, l’information que j’appellerais « sincère et naïve » ne passe pas, elle est étouffée par :
1) le monde médical (en particulier les « anciens » qui n’apprécient pas d’être ainsi discrédités)
2) les labos et affidés qui n’apprécient pas qu’on les prive de leur vache à lait
2) la presse grand public qui est mal informée + « sous influence »
4) et enfin – et c’est ce qui me navre le plus – par les patients eux-mêmes qui sont les 1ers à exiger des médicaments !
et voilà pourquoi votre fille est muette, si vous voyez ce que je veux dire, et a de faibles chances de guérir de sa maladie promptement…
sincères salutations et sincères encouragements
phil
Bonjour,
Je m’étonne que vous ne citiez pas le blog du docteur de Lorgeril dans les liens internet en fin de votre présentation.
C’est effectivement une bonne question !
Au fait je ne peux résister au plaisir de vous joindre le communiqué SCIENTIFIQUE du CNGE alias COLLEGE NATIONAL DES GENERALISTES ENSEIGNANTS à propos de la prise en charge des diabétiques.
A la votre!!!
COMMUNIQUE DE PRESSE DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DU
COLLEGE NATIONAL DES GENERALISTES ENSEIGNANTS
Vincennes, le 9 décembre 2013
Patients diabétiques de type 2 à haut risque cardiovasculaire
IEC et statines d’abord et surtout !
Les données actuelles de la science sur la prise en charge des patients diabétiques de type 2 ont été présentées lors de la plénière « Patients diabétiques de type 2, recommandations et données actuelles de la science – Que faire en pratique ? » au congrès du CNGE le 29/11 à Clermont-Ferrand.
Le CNGE rappelle que deux classes pharmacologiques ont démontré leur efficacité sur des critères de morbimortalité avec un haut niveau de preuve chez les patients diabétiques de type 2, à haut risque cardiovasculaire.
– Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) ont démontré une réduction de la mortalité totale, de la mortalité cardiovasculaire, des évènements cardiovasculaires et des complications microvasculaires (rétinopathie et néphropathie), indépendamment du niveau initial de pression artérielle1
– Les statines, en particulier la simvastatine et l’atorvastatine, ont démontré une réduction de la mortalité coronarienne et des évènements cardiovasculaires, indépendamment du niveau initial de LDL-cholestérol2.
Afin de guider les prescriptions, le CNGE préconise d’estimer le risque cardiovasculaire absolu chez les patients diabétiques de type 2, ce qui est facile en pratique grâce aux abaques disponibles. En cas de risque cardiovasculaire élevé (≥ 10% à 10 ans), l’association d’un IEC et d’une statine à doses fixes est indiquée3. Compte tenu du niveau de preuve et de l’intensité de leur efficacité sur des critères de morbimortalité, ces médicaments sont les traitements pharmacologiques de premier choix pour les patients diabétiques de type 2.
En revanche, le contrôle glycémique n’a aucun impact sur les évènements graves (mortalité, cécité, insuffisance rénale terminale et dialyse) ; et il n’a qu’un bénéfice modeste sur la réduction du risque d’infarctus du myocarde non fatal, et sur certaines complications microvasculaires (rétinopathie et protéinurie)4. L’intensification des traitements hypoglycémiants provoque un sur risque important d’hypoglycémies sévères4, voire de mortalité5. Selon les données actuelles de la science, aucune valeur cible d’HbA1C n’est validée et aucun médicament antidiabétique n’a démontré une efficacité sur des critères de morbimortalité avec un haut niveau de preuve6. Il est donc prudent de ne soumettre les patients à aucune escalade de médicaments antidiabétiques dont le bénéfice clinique n’est pas démontré alors que leurs effets indésirables sévères sont bien documentés. Il convient, si une prescription d’antidiabétiques est envisagée, de privilégier la metformine, médicament de référence présentant les effets indésirables graves les moins fréquents et les mieux évalués7.
Ces décisions doivent s’inscrire dans le cadre d’une approche éducative centrée sur le patient8.
Heart Outcomes Prevention Evaluation (HOPE) Study Investigators. Effects of ramipril on cardiovascular and microvascular outcomes in people with diabetes mellitus: results of the HOPE study and MICRO-HOPE substudy. Lancet 2000;355:253-59.
Cholesterol Treatment Trialists’ Collaborators, Kearney PM, Blackwell L, Collins R et coll. Efficacy of cholesterol-lowering therapy in 18,686 people with diabetes in 14 randomised trials of statins: a meta-analysis. Lancet 2008;371:117-25.
Boussageon R, Gueyffier F. Approche factuelle et centrée sur les bénéfices cliniques des traitements pharmacologiques des patients diabétiques de type 2. exercer 2013;110:278-86
Hemmingsen B, Lund SS, Gluud C, et coll.. Intensive glycaemic control for patients with type 2 diabetes: systematic review with meta-analysis and trial sequential analysis of randomised clinical trials. BMJ 2011 24;343:d6898.
The ACCORD study group. Effects of intensive glucose lowering in type 2 diabetes. N Engl J Med 2008;358:2545-59.
Boussageon R, Supper I, Bejan-Angoulvant T, et coll. Reappraisal of Metformin Efficacy in the treatment of Type 2 Diabetes: A Meta-Analysis of Randomised Controlled Trials. PLoS Med 2012; 9(4): e1001204.
Boussageon R, Lebeau JP. Évaluation de l’efficacité clinique des antidiabétiques chez les sujets diabétiques de type 2. exercer 2013;110:262-7.
8. Moreau A, Kellou N, Supper I et coll. L’approche centrée patient : un concept adapté à la prise en charge éducative du patient diabétique de type 2. exercer 2013;110:268-77
Pour le Conseil scientifique du CNGE, contacts Presse :
Vincent RENARD 06 25 80 33 29
Rémy BOUSSAGEON 06.01.39.42.17
On résume.
Selon ces grands savants : « un IEC et une statine à doses fixes est indiquée compte tenu du niveau de preuve et de l’intensité de leur efficacité sur des critères de morbimortalité ; ces médicaments sont les traitements pharmacologiques de premier choix pour les patients diabétiques de type 2. »
Compte tenu de ce qui écrit par ces Seigneurs des sciences médicales, nous pouvons conclure qu’ils ne savent pas lire ou incapables d’interpréter les essais cliniques ; assez impressionnant !
Mon cher confrère
Là je vous trouve très dur. Voilà des gens qui répètent depuis des lustres que les statines sont une panacée qui va traiter les maladies cardio vasculaires bien sur mais aussi les maladies infectieuses, la polyarthrite rhumatoïde, les cancers, les rejets de greffe et je ne sais quoi encore les cors aux pieds les écrouelles peut-être comme les rois de France et qui tout à coup voient une petite lumière au bout du tunnel et qui se disent qu’ils sont peut-être allés trop loin et qui mettent quelques bémols à leurs billevesées.
Ils se tirent une balle dans le pied vous voulez aussi qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis,
Pourquoi pas aller se pendre après avoir avalé cinquante boites de leur statine préférée!!!!
Bon Noël et bonne fin d’année!!
C’est pourtant ce qu’ils ont fait en ce qui me concerne pendant 9 ans…et sans aucun scrupule. Beau dire à mon cardiologue au bout de deux ans et même de quelques mois, que j’avais des douleurs anormales, parfois insupportables dans les muscles , aux épaules, puis le diabète et pour finir, la dernière année des F.A alors que cette « m….de » était sensée me protéger contre ça; En vain : C’était du à mon âge, trop d’entraînement « muscu », etc..; Les statines c’était la Panacée, d’ailleurs les plus grands Professeurs, les plus grands labos, dans les congrès de cardiologie etc… C’était ma faute, il n’y avait qu’un cas sur 10000, tout cela dit avec un sourire amical mais aussi condescendant.
Alors, je ne suis pas près d’oublier jusqu’à quel point certains médecins peuvent être borné ou de mauvaise foi! Ainsi, si quelques Experts se sont rendus compte qu’il se sont fourvoyés en faisant confiance à Big Pharma ( je ne parle même pas de complicité) alors qu’ils s’expriment clairement en faisant amende honorable ou qu’ils se taisent à jamais.
Bonjour, Cher MDR,
En cherchant désespérément des experts dont les opinions puissent être indépendantes de l’industrie, j’ai trouvé un site qui ne prononce jamais le mot « cholestérol ».
Parmi les 382 opinions d’expert, il y en a peut-être quelques-unes qui vont dans le bon sens ?
Merci de votre aide pour nous éclairer.
http://www.myhealthywaist.org/documentation-centre/index.html?tx_stdoccenter_pi1%5Bmod_type%5D=2&tx_stdoccenter_pi1%5Buid_from%5D=20&tx_stdoccenter_pi1%5Bnbelems%5D=10
Quelques unes mais pas toutes …
A titre d’exemple, Peter Libby est un fanatique du cholestérol et des statines, même s’il n’en parle pas là toujours …
Alerte ! une nouvelle molécule miracle vient d’être découverte pazr des chercheurs français de strasbourg aprés 15 ans de recherche !!!
http://www.medisite.fr/a-la-une-decouverte-une-molecule-capable-de-soigner-30-de-la-population-mondiale.510390.2035.html#.UrQROPRyX5o.facebook
Petit rappel via le site « Rédaction Médicale et Scientifique » de l’étude de John Ioannidis « Why most published research findings are false », 2005 ( ‘La plupart des résultats de recherche clinique sont des faux positifs, ou substantiellement exagérés’ ):
http://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2013/12/la-plupart-des-r%C3%A9sultats-de-recherche-clinique-sont-des-faux-positifs-ou-substantiellement-%C3%A9xag%C3%A9r%C3%A9s-.html
l’étude de Ioannidis: http://www.plosmedicine.org/article/info:doi/10.1371/journal.pmed.0020124
bonjour docteur,
dans notre quête incessante (et finalement sans réponse simple) à l’origine de l’athérosclérose, un biochimiste m’envoie une thèse qui me laisse sans voix (et pour cause, je ne suis pas biochimiste). Néanmoins tout cela me semble à la fois très « pseudo science » et absconse sinon prétentieux. Je sais que votre temps est limité, mais si vous pouviez me donner – ou nous donner – une opinion sur ce cours de biochimie, je vous en serais à l’avance très reconnaissant. Voici la merveille :
http://www.123bio.net/revues/jleoni/2chap2.html
PS: ce travail est précédé de la partie 1, il faut admettre que cela a toutes les apparences du sérieux:
http://www.123bio.net/revues/jleoni/2chap1.html
Ces théories fumeuses ont été défendues, un temps, par les protagonistes de la théorie oxydative de l’athérosclérose (par exemple Daniel Steinberg, totalement « oublié » aujourd’hui le pôvre), supposée prêtée main forte à la théorie « bête et méchante » du cholestérol disant que « plus il est haut et plus … »; mais qui était contredite par la réalité, d’où la nécessite d’une autre théorie …
C’est une des théories « béquilles » que j’ai expliquées dans mon premier livre « Dites à votre médecin que le cholestérol … »
Si la théorie oxydative avait été « solide », la prescription de médicaments ou de compléments antioxydants aurait dû provoquer des miracles … Et des essais cliniques furent lancés et aboutirent TOUS à des échecs …
Et la théorie oxydative a été oubliée évidemment ! Fin de partie !
merci de ces précisions (nocturnes heures sups!), je vais derechef en toucher un mot à mon biochimiste, le + déconcertant dans ces « cours magistraux », c’est la certitude quasiment religieuse qui s’en dégage (circulez y a rien à voir), et dont on a l’impression qu’elle est destinée à impressionner le profane, en l’occurrence l’étudiant… Cela me conforte dans l’idée que ce qui se conçoit bien n’a pas besoin d’être caché sous un tel rideau de fumée. Donc merci
Les nouvelles recommandations américaines « JNC8 » pour la prise en charge de l’HTA de l’adulte viennent de sortir dans le JAMA.
Conflict of Interest Disclosures: All authors have completed and submitted the ICMJE Form for Disclosure of Potential Conflicts of Interest.
Dr Oparil reports individual and institutional payment related to board membership from Bayer, Daiichi Sankyo, Novartis, Medtronic, and Takeda; individual consulting fees from Backbeat, Bayer, Boehringer-Ingelheim, Bristol Myers-Squibb, Daiichi Sankyo, Eli Lilly, Medtronic, Merck, Pfizer, and Takeda; receipt of institutional grant funding from AstraZeneca, Daiichi Sankyo, Eisai Inc, Gilead, Medtronic, Merck, Novartis, Takeda Global Research and Development Inc; individual payment for lectures from Daiichi Sankyo, Merck, Novartis, and Pfizer; individual and institutional payment for development of educational presentations from ASH/AHSR (Daiichi Sankyo); and individual and institutional payment from Amarin Pharma Inc, Daiichi Sankyo, and LipoScience Inc for educational grant(s) for the Annual UAB Vascular Biology & Hypertension Symposium.
Dr Cushman reports receipt of institutional grant support from Merck, Lilly, and Novartis; and consulting fees from Novartis, Sciele Pharmaceuticals, Takeda, sanofi-aventis, Gilead, Calpis, Pharmacopeia, Theravance, Daiichi-Sankyo, Noven, AstraZeneca Spain, Merck, Omron, and Janssen.
Dr Townsend reports board membership with Medtronic, consultancy for Janssen, GlaxoSmithKline, and Merck, and royalties/educational-related payments from Merck, UpToDate, and Medscape.
Dr Wright reports receipt of consulting fees from Medtronic, CVRx, Takeda, Daiichi-Sankyo, Pfizer, Novartis, and Take Care Health. The other authors report no disclosures.
Ce que vous voulez dire, je suppose, c’est que dans le domaine de l’HTA, ce n’est pas mieux que dans celui des anticholestérol ?
Je vous approuve ! Peut-être pire ? Mais est-ce possible ?
Ceci dit, cette fois-ci, ils ont reculé … un peu …
« Les affaires passent avant tout. Sont dans la vie ce qu’il y a de plus important. Tout est là. »
« La vérité n’est pas faite pour consoler comme une tartine de confiture qu’on donne aux enfants qui pleurent. Il faut la rechercher, voilà tout, et écarter de soi ce qui n’est pas elle. »
Merci, Monsieur Flaubert.
Et merci, Monsieur De Lorgeril, pour ce nouvel Exposé, qui parle de lui-même…
et oui, j’ai eu la même réaction que vous!
d’un côté on désavoue les anciennes recommandations en niant la valeurs des indices du cholestérol et on mesure un niveau de risque à partir duquel TOUT (ou toutes les statines…) est permis.
Désormais c’est la peur qui doit dicter les prescriptions.
Un de mes maitres en médecine parlait de « dictature intellectuelle » et c’était en …1976!
Ras le bol de la propagande: Vive la résistance!
Bonjour Docteur,
Un article US qui va dans ce sens:
http://www.nytimes.com/2013/11/14/opinion/dont-give-more-patients-statins.html?_r=0
On est pas prêt de voir cela dans la presse française. Si, quand les poules auront des dents!
Amicalement
Oui, mais Abramson (que nous connaissons assez pour avoir publié ensemble dans le journal dirigé (justement) par Redberg, les ex-Archives of Internal Medicine, merci de ne pas le répéter …) maintient contre vents et marées que le statines sont efficaces en prévention secondaire … Il n’a rien compris !