COVID 19 et statines: du putatif au réel !

Pendant qu’on se dispute à propos de questions probablement subsidiaires, et en attendant les résultats d’essais cliniques dont l’intérêt ne saute pas aux yeux (sauf à ceux des commerciaux avides de nouveautés pour relancer le business ébranlé), des choses très importantes tardent à être prises en considération.

Concernant la prise en considération, je ne parle pas des médias – qui ont entrepris une nouvelle campagne de promotion de la vaccination, 16 ans après le premier COVID de 2003 et l’absence prolongée de vaccins contre ce premier COVI – mais au moins des médecins en charge de soigner et protéger leurs patients.

A mon humble avis, nous disposons de fortes données pour penser qu’il n’est pas heureux d’avoir un cholestérol bas en période épidémique.

Pas heureux non plus, évidemment, de prendre des médicaments (ou de suivre des régimes) qui abaissent le cholestérol et surtout les lipoprotéines qui transportent les lipides (et le cholestérol) dans le sang.

Certains pourraient penser que le Dr de Lorgeril est un peu obsessionnel [d’autres disent que je suis paranoïaque…] à toujours revenir aux statines et au cholestérol, quel que soit le sujet médical à la mode.

Ils ont raison ; même si j’ai montré dans différents ouvrages et articles scientifiques que mes « obsessions » étaient documentées ; contrairement aux divagations actuelles concernant les médicaments possiblement antiCOVI 19.

Il se trouve (ci-dessous en anglais) que je ne suis pas seul sur cette ligne de pensée ; même si une hirondelle suédoise ne fait pas le printemps.
Désolé, c’est en anglais. Mais, de nos jours, on obtient aisément de bonnes traductions par des robots. A chacun ses plaisirs !
Dans le titre, « cholesterol-lowering treatment » désigne essentiellement les statines, le verbe « worsen » se traduit par « aggraver » et « outcome » signifie « pronostic » !

Ce qui importe ici, outre le raisonnement [ouf ! Ça nous change des idioties sur la chloroquine !], c’est la liste des publications (ci-dessous).

Comme disait un célèbre Président à propos de sa nourrice : « c’est du sérieux ! »

Effectivement, et ceux qui se sont procurés mon livre « L’horrible vérité sur les médicaments anticholestérol » en trouveront d’autres.

Évidemment, tout médecin prescripteur de statines et aussi attentif à ses réputation et revenus, ne pourra pas d’emblée avertir ses patients à propos du danger des statines en période épidémique ; surtout si, chaque année [autre contradiction], il vaccine ses patients contre la grippe ; puisque statines et vaccin antigrippal sont antagonistes…

Il faut donc pour chacun, et dans ces difficiles circonstances, savoir « prendre le bouc par ses cornes »…

A chacun ses misères, moi je dois faire avec ma paranoïa… Comme disent les académiciens et cardiologistes parisiens, au faîte de leur gloire !