Distanciation physique ou distanciation sociale ?
Que veut dire « distanciation sociale » pour les perroquets qui s’agglutinent derrière les microphones des médias ces jours-ci ?
N’étant ni sociologue, ni philosophe, ni politicien, je m’avancerai prudemment sur ces chemins chaotiques.
Les plus naïfs répondront que c’est la même chose et qu’il n’y a pas dans ces expressions apparemment « neutres » de quoi faire de la littérature.
Pas sûr !
Tout dépend certes de ce qu’on entend derrière le mot « littérature » et aussi derrière le verbe « entendre ».
Ici « entendre » vient du verbe latin « intendere » qui signifie « comprendre ».
Ici « littérature » est le « savoir tiré des livres »
En d’autres termes, que puis-je comprendre de ceux qui utilisent indifféremment ces deux expressions « distanciation physique » ou « distanciation sociale » ?
Et finalement que signifie « distanciation » ? Que comprenons-nous par « distanciation » ?
Il y a plusieurs définitions (visions) possibles mais la majorité d’entre nous pensent à un éloignement (une mise à distance) d’une personne par rapport à une autre.
Un psychanalyste pensera la chose différemment sans doute ; et un épidémiologiste aussi.
Mais on peut aussi penser que derrière cette apparente confusion des mots, d’autres idées socialement inconscientes émergent ; dans le sens où un sous-marin « émerge » des profondeurs.
Les crises sanitaires sont généralement plus que des sous-marins sanitaires : on peut entendre par « distanciation sociale » qu’il serait urgent de remettre de la distance entre les classe sociales. Les pauvres d’un côté et le riches de l’autre !
Un récente étude d’investigateurs new-yorkais indique [mais beaucoup de soignants avaient déjà aperçu le phénomène en France] que le COVID 19 est beaucoup plus sévère chez les pauvres que chez les riches.
On peut lire tout l’article mais le graphique ci-dessous parle de lui-même. C’est dans les quartiers les plus pauvres que la mortalité due au COVID 19 est la plus élevée.
C’est tellement évident qu’aucun commentaire n’est nécessaire concernant les faits eux-mêmes.
De tout ce qui précède, on peut entrevoir ce que la formule « distanciation sociale » veut signifier vraiment : pour stopper l’épidémie dans les grandes villes, il faut des mesures barrières ou des barrières simplement entre les quartiers pauvres et les quartiers riches !
Ah ! Le mauvais esprit !
Ce que le discours politique ne dit pas, la littérature et les mots de la littérature le disent !
Ce que l’analyse sociétale n’ose dire, la littérature et les mots de la littérature le disent !
Ce que les tendances de l’économie laissent vaguement entrevoir, la littérature et les mots de la littérature le disent ouvertement !
Les gilets jaunes l’avaient déjà expliqué, le virus le rappelle et la littérature met les points sur les i et les barres sur les t !
Que des bons conseils d’un homme d’honneur !
Deuxième vague ?
https://francais.medscape.com/voirarticle/3605934?nlid=135377_2401&src=WNL_mdplsnews_200504_MSCPEDIT_FR&uac=244220AY&faf=1#vp_1
COVID-19 : une deuxième vague est-elle inévitable au vu de l’immunité collective actuelle?
Cette interview de Lulla Opatowski fait suite à cette publication dont voici le résumé
« La France a été fortement touchée par l’épidémie de SRAS-CoV-2 et a été mise en quarantaine le 17 mars 2020. À l’aide de modèles appliqués aux données sur les hôpitaux et les décès, nous estimons l’impact du confinement et l’immunité actuelle de la population. Nous constatons que 2,6 % des personnes infectées sont hospitalisées et 0,53 % meurent, allant de 0,001 % chez les 80 ans. À tous les âges, les hommes sont plus susceptibles que les femmes d’être hospitalisés, d’entrer en soins intensifs et de mourir. Le verrouillage a réduit le nombre de naissances de 3,3 à 0,5 (réduction de 84 %). D’ici le 11 mai, date à laquelle les interventions devraient être allégées, nous prévoyons que 3,7 millions de personnes (fourchette : 2,3-6,7), soit 5,7 % de la population, auront été infectées. L’immunité de la population semble insuffisante pour éviter une deuxième vague si toutes les mesures de contrôle sont libérées à la fin du verrouillage. »
Les résultats de cette publication concernent donc le taux de personnes ayant rencontré le virus et les prévisions sur la deuxième vague reposent donc sur le concept plus que douteux de l’immunité collective (voir ici la critique : https://www.aimsib.org/2020/05/03/vaccin-anti-covid-19-et-immunite-de-groupe-cest-non-et-encore-non/ ). Il n’y pas d’autre justification avancée.
Comment peut-on inférer d’une modélisation mathématique qu’il y aura rebond de l’épidémie?
Historiquement cela s’est-il produit pour une pandémie à virus émergent se transmettant par voie respiratoire?
Le cousin du virus responsable du Covid-19, le SARS-CoV de 2003 nous a montré le contraire : l’épidémie a débuté en novembre 2002 (période précoce), était finie en juillet 2003, et on a encore trouvé qq cas résiduels bénins (4) en janvier 2004.
Il faut comprendre qu’au début d’une épidémie les cas sont grandement sous-estimés car on ne connaît pas le virus, on ne sait pas le détecter.
Par contre à la fin de l’épidémie (où nous en sommes), on va détecter tous les cas, donc même si on trouve encore qq cas, ça ne veut pas dire que l’épidémie est encore active.
Un virus émergent évolue vite (les coronavirus ont un fort potentiel évolutif) et s’adapte à son hôte en perdant virulence et transmissibilité
Il n’y a pas de rebond dans les pays qui ont déconfiné (exemple : Allemagne, Autriche, Danemark, etc…)
De plus en médecine de ville comme en hôpital en France (et particulierèrement en Bouches du Rhône où les tests sont pratiqués à grande échelle dès le début de l’épidémie), les cas nouveaux deviennent rares, dans ces conditions, comment pourrait reprendre l’épidémie?
Où se cache le virus? De quel réservoir pourrait-il reprendre sa course?
Autre interview (https://www.publicsenat.fr/article/societe/patrick-zylberman-la-deuxieme-vague-est-souvent-beaucoup-plus-mechante-que-la) Patrick Zylberman, professeur émérite à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique : « La deuxième vague est souvent beaucoup plus méchante que la première »), le titre, comme souvent dit le contraire du contenu de l’article.
Au passage, je n’insisterai pas sur l’évocation de la pénurie de masques qui serait la faute de l’opinion ! Ni sur l’attente du Messie pour nous sauver du confinement (messie =vaccin), voir également ici : https://www.aimsib.org/2020/05/03/vaccin-anti-covid-19-et-immunite-de-groupe-cest-non-et-encore-non/.
Voici la justification de la crainte d’une seconde vague : le SARS Cov de 2003 aurait provoqué une seconde vague ! Et P Zylberman de citer la deuxième vague à Toronto en juillet 2003 après la première vague en mars 2033.
Pourtant « Au Canada, il y a eu 257 cas, le premier cas étant survenu le 23 février 2003 et le dernier le 12 juin 2003. » (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7106085/)
On lit ici (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31668196) que le virus est arrivé à Toronto début mars et que , vu le faible nombre de cas, l’OMS avait déclaré Toronto débarrassé du virus trop tôt ; mi avril, puisque quelques cas sont apparus en mai et Toronto a été déclaré définitivement déclaré libre du virus le 2 juillet. Sur la courbe mondiale de l’épidémie on ne lit pas de seconde vague.
Donc pourquoi P Zylberman évoque-t-il cette seconde vague qui n’a pas existé ?
Il évoque aussi les 2 pandémies consécutives de la grippe de Hong Kong de 1968-1970, dues au même virus : il affirme que la deuxième vague a été plus sévère que la première. Ce n’est pas ce qui est expliqué ici (https://academic.oup.com/jid/article/192/2/233/856805 ) ; il y a eu plus de décès en Europe (contrairement à l’Amérique) la deuxième année mais les cas asymptomatiques la première année en Europe ont du être largement sous-estimés. Les auteurs expliquent la différence entre les 2 continents par l’immunité de la population européenne déjà acquise contre le virus (« L’immunité préexistante au gène de la neuraminidase N2 pourrait avoir contribué à l’impact différentiel de la première saison de pandémie dans les deux régions. On pense que l’exposition aux virus A/H2N2 en 1967/1968 a atténué l’impact de la pandémie de 1968 [3, 11]. Une étude a montré que les personnes infectées par le virus A/H2N2 en 1967/1968 ont été protégées contre l’infection grippale pendant la première saison de la pandémie de A/H3N2, et que les infections chez les personnes ayant des anticorps antineuraminidase antérieurs étaient plus fréquemment asymptomatiques, par rapport à celles des personnes n’ayant pas d’anticorps antineuraminidase »)
La grippe n’est pas le Covid : on ne peut pas comparer 2 pandémies grippales saisonnières avec l’émergence d’un nouveau virus.
Conclusion : il n’existe pas d’exemple de deuxième vague ou de rebond épidémique, pourquoi donc en attiser la crainte ?
https://youtu.be/SvvO7ximvXU
Voici un lien vers vidéo instructive sur les effets comparés du confinement entre régions en France et entre pays en Europe.
Elle illustre parfaitement l’effet du confinement sur la mortalité.
La conclusion est inutile car elle suppose une maturité quand à la sévérité de l’épidémie qui n’existait pas en France. Par ailleurs, ça ne répond pas à la question de l’évolution future ni n’explique la situation en Afrique. La pertinence de l’étude tient en grande partie à la cohérence des régions ou pays qui sont comparés, ce qui change de certains raccourcis.
Je ne connais aucune courbe « sérieuse » comme vous décrivez…
Mais on peut faire dire ce qu’on veut aux statisticiens ; j’ai rarement vu une profession aussi laxiste sur les principes… Surtout en médecine !
Il est vrai que quand les stats ne plaisent pas aux demandeurs de stats, ils se font virer… Ce n’est pas rare ; j’ai de beaux exemples que je raconterai dans mon prochain roman porno-scientifique…
Une variante dans le Doubs du protocole sanitaire dans les écoles maternelles: encore mieux que chez moi:
« Les parents ne pourront plus rentrer dans l’école pour déposer leur enfant, il faudra le laisser à la personne en charge de l’accueil à la porte d’entrée de l’école.
Les enfants seront assis seuls, en rangs (sans se faire face) à une table attribuée à laquelle ils resteront toute la journée à distance des autres enfants et de l’enseignant. L’enseignant ne pourra pas aider les enfants à moins d’un mètre de distance pour répondre aux difficultés scolaires, corriger les cahiers avec les enfants, pour faire les lacets, mais aussi, tout contact sera proscrit, le contact qui rassure, sécurise, protège et soigne.
Les enfants seront confrontés à des rappels constants aux règles sanitaires de la part des enseignants voire à des sanctions s’ils ne respectent pas les gestes barrières et les distances de sécurité en récréation comme en classe.
Tout ce qui est valorisé comme source d’apprentissage : le partage, le contact, les échanges deviendra menaçant. Il faudra faire comprendre aux enfants que tout ce qu’ils font habituellement est potentiellement dangereux : prêter un crayon ou un jouet à son copain, jouer ensemble, faire un câlin pour consoler son ami qui est tombé, chuchoter à l’oreille, donner la main à un camarade de classe pour se mettre en rang …
Les enfants n’auront pas non plus accès au matériel collectif de la classe : livres, jeux, jeux de société, ballons, vélos, petit matériel de manipulation d’apprentissage, matériel de sport. Les jeux collectifs et de contact seront interdits, les passages aux toilettes réglementés, de même que le lavage des mains répété systématiquement à de nombreuses reprises tout au long de la journée.
Dans de telles conditions, les apprentissages seront fortement empêchés et ne pourront pas être individualisés. »
En résumé, on va apprendre à nos enfants qui n’ont pas encore 6 ans combien la vie est menaçante, combien réconforter un petit copain peut être dangereux, comment ils doivent apprendre à se démerder sans attendre l’aide d’un adulte et s’ils ne comprennent pas qu’ils doivent garder leurs distances, des sanctions pourront être entreprise. Oui, vous avez bien lu: des sanctions.
Comme dit Marc Girard dans son dernier billet, nous sommes revenus à l’état de la guerre de tous contre tous. Et comme il le dit très bien, le comportement de ceux qui subissent ces mesures (NOUS!) est profondément choquant… Car non seulement ils les acceptent mais ils participent activement à leur respect.
Quelqu’un sur ce blog a parlé de désobéissance civile?
Espérons que ce soit transitoire…
La question de l’efficacité et de l’utilité du confinement va être difficile à résoudre…
https://b.marfeel.com/amp/www.contrepoints.org/2020/05/02/370212-confines-mais-non-testes-la-potion-toxique-des-gaulois
Confiner sans tester la potion toxique des gaulois
Confiner sans tester ou ne pas confiner ?
Certaines alertes avaient été émises dès le début du confinement sur la contamination intra-familiale. Ainsi, confiner ensemble des individus potentiellement contaminants pendant plusieurs semaines semble aboutir à la certitude que les contaminations s’accélèrent au sein des familles même si elles ralentissent en inter-familles (mais ne disparaissent pas pour autant)…
Entre confiner sans tester et ne pas confiner, le gain sanitaire semble inexistant.
La politique sanitaire la plus efficace semble l’approche d’un confinement ciblé. L’intensité des politiques de dépistage permet de réduire considérablement la mortalité parmi la population : les pays qui testent bien au-delà des seules personnes symptomatiques ont une mortalité bien inférieure à ceux qui testent moins.
La France est parmi les pays développés un de ceux qui testent le moins, qui confinent le plus, et qui ont le plus de décès au même stade de l’épidémie.
Entre confiner sans tester et ne pas confiner, le gain sanitaire semble inexistant. La politique sanitaire la plus efficace semble l’approche d’un confinement ciblé.
Par Jean-Pierre Nordmann.
Derrière l’apparent confinement généralisé de la planète, on observe des approches différentes entre les pays. Les tests à grande échelle permettent notamment de mieux maîtriser l’épidémie. En refusant cette approche, le gouvernement français maintient le pays dans une politique coûteuse en vies humaines, alors que le confinement actuel de la population présente de grandes limites.
La France est l’un des pays où l’épidémie est la plus mortelle au monde
En comparant la France à d’autres pays au même stade de l’épidémie, on constate que le pays a un nombre de morts rapporté à sa population parmi les plus élevés au monde.
Ce taux est le double de la Suède qui ne confine pas ou le quintuple de l’Allemagne qui confine peu (au 40ème jour de l’épidémie de chacun des pays).
La France constate 263 morts par million d’habitants contre seulement 119 au même stade épidémique en Suède.
Source des données : https://ourworldindata.org/
Le facteur de l’âge de la population n’est pas suffisant pour expliquer de tels écarts
La France comprend une population âgée très importante. C’est très certainement une cause majeure de surmortalité, mais qui n’est pas une exception parmi les pays occidentaux.
Si tous les pays ayant une forte mortalité ont bien une population très âgée, l’inverse n’est pas vrai.
La politique de dépistage est très hétérogène selon les pays
La France est l’un des pays développés qui dépistent le moins au même stade épidémique, que ce soit en rapport à sa population (seulement 7055 tests par million d’habitants) ou au regard du nombre de décès constatés (seulement 27 tests par décès constatés). C’est ainsi près de trois fois moins que la Suède (qui ne confine pas) ou 20 fois moins que l’Allemagne (qui confine peu).
Cette rareté des tests est atypique pour un pays développé et riche.
La France a réalisé 27 tests par mort constaté au 40ème jour de l’épidémie, quand la Suède en a réalisé 78 au même stade épidémique.
Source des données : https://ourworldindata.org/
Le confinement non ciblé, une réponse sanitaire en trompe-l’œil
Ce qui peut surprendre, c’est que la dynamique de mortalité continue d’être plus forte en France alors même que le confinement est plus strict, avec 14 décès par million d’habitants contre seulement 10 en Suède et trois en Allemagne (en moyenne sur trois jours au même stade de l’épidémie).
La France constate en moyenne 14 morts par million d’habitants sur les 3 derniers jours, contre seulement 10 pour la Suède au même stade épidémique.
Source des données : https://ourworldindata.org/
Confiner sans tester ou ne pas confiner ?
Certaines alertes avaient été émises dès le début du confinement sur la contamination intra-familiale. Ainsi, confiner ensemble des individus potentiellement contaminants pendant plusieurs semaines semble aboutir à la certitude que les contaminations s’accélèrent au sein des familles même si elles ralentissent en inter-familles (mais ne disparaissent pas pour autant)…
Entre confiner sans tester et ne pas confiner, le gain sanitaire semble inexistant.
La politique sanitaire la plus efficace semble l’approche d’un confinement ciblé. L’intensité des politiques de dépistage permet de réduire considérablement la mortalité parmi la population : les pays qui testent bien au-delà des seules personnes symptomatiques ont une mortalité bien inférieure à ceux qui testent moins.
La France est parmi les pays développés un de ceux qui testent le moins, qui confinent le plus, et qui ont le plus de décès au même stade de l’épidémie.
La France constate 263 morts par millions d’habitants et 27 tests cumulés par décès, contre 43 morts par million et 590 tests par décès en Allemagne au même stade épidémique.
Je mem méfie des raisonnements basés sur l’observaytion à la lorgnette grossissant qui regarde un arbre ou plusieurs au sei d’une forêt dont on ne connait ou ne voit pas tous les arbres, ni d’ailleurs, les bruyères et fougères.
Les tristement célèbres « unknown unknowns ».
Ce qui expose à observer les arbres qui sont cohérents avec une idée préconçue. Qui peut ou non être bonne. Ou faire du « cherry picking » des éléments mis en avant.
Par ailleurs :
« Ce qui peut surprendre, c’est que la dynamique de mortalité continue d’être plus forte en France alors même que le confinement est plus strict, »
La dynamique de mortalilté , je ne crois pas que temporellement elle se superpose à l’intensité du confinement, elle est très retardée et beaucoup de morts non relevés si je puis dire. Les morts en réanimation mettent longtemps à mourir pour certains/beaucoup, souvent des semaines selon des réanimateurs.
Il y a d’autres arbres :
– les habitudes sociales,
– les précautions , le caractère altruiste,
– largeur des trottoirs , surface des commerces
– des mesures de diagnostic précoce et des contacts asymptomatiques et d’isolement des « + »
– la masse de l’inoculum initial infligé par la Chine ou les retours des Alpes italiennes / fançaises ou tout autre source d’importation du SARS-CoV-2
– la présence d’evènements amplificateurs (rassemblement fatal de Mulhausen)
– âge de la population
– densité de la population
– peut être de caractères ethniques
– qui sait, utilisation de raoultothérapie ?
– autres ?
UN peu de patience on finira par savoir
@ Samir Barahj : Vous oubliez les sportifs : https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-des-athletes-sinquietent-davoir-ete-contamines-a-wuhan-des-octobre_fr_5eb1bcf8c5b6a15b6f475f0d
Par contre » qui sait, utilisation de raoultothérapie ? » autrement dit par vous, c’est Raoult qui a tué tous ses patients et ceux des autres médecins qui lui on fait confiance….Je crois que votre aversion pour le Pr Raoult vous fait dire un peu n’importe quoi.
Désolé de vous renvoyer la balle : « votre admiration pour le polichinelle marseillais vous fait dire n’importe quoi… »
Mais vous êtes courtois, donc pas de censure !
Censurer c’est couper ; et je n’aime pas ces façons sans-culotte de couper les têtes…
« Par contre » qui sait, utilisation de raoultothérapie ? » autrement dit par vous, c’est Raoult qui a tué tous ses patients et ceux des autres médecins qui lui on fait confiance….Je crois que votre aversion pour le Pr Raoult vous fait dire un peu n’importe quoi. »
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« n’importe quoi » ?
Tout ce qui est excessif (là vous allez au delà de l’excessif, Monsieur) est insignifiant disait Talleyrand.
Ou me voyez-vous dire , ou penser que Raoult a tué tous ses patients ? Ce serait assurément d’une sottise indicible.
Raoult fait un ECG a ses patients , avant, après,
Il n’est par contre pas à l’origine de tous les traitements AZTM-HCQ. ET il y a apparemment eu au moins 4 morts (CAP de Nice)
Ce n’est pas le sujet.
Je sous-entendais assez clairement (que vous le compreniez à l’envers témoigne peut être d’une certaine aversion) que peut être la raoultothérapie aurait un effet bénéfique. Ce que je n’ai jamais exclu. Ce que je (sans importance) et beaucoup d’autres lecteurs raisonnables récusons, c’est que Raoult ait démontré quelque chos sur sa thérapie. N’importe quel étudiant de 5ème année à Poitiers le dirait à l’épreuve d’analyse d’article.
Par contre ce Raoult que lequel j’avais de l’estime , me débecte depuis qu’il fait le paon en se dressant sur un « travail » (?) plus que bâclé alors que sa formidable machine, l’IHU et son armada de collaborateurs universitaires avaient les moyens matériels, et étaient supposés avoir les moyens intellectuels , (PU-PH , quand même on se fout de l’université là) de monter une étude correcte sur l’HCRQ-AZTM . Gros gâchis inadmissible et nuisible.
D’autre part je ne sais pas pourquoi vous me parlez à moi des sportifs aux jeux militaires.
Qu’avez-vous contre la faculté de Médecine de Poitiers ?
@ Samir Barahj : Vous dîtes : « l n’est par contre pas à l’origine de tous les traitements AZTM-HCQ. ET il y a apparemment eu au moins 4 morts (CAP de Nice) « . j’ai cherché et j’ai trouvé un seul article assez complet qui en parle, JULIEN AFP Par SudOuest.fr Publié le 10/04/2020,
https://www.sudouest.fr/2020/04/10/hydroxychloroquine-les-cas-de-troubles-cardiaques-s-accumulent-7401938-10861.php
dans lequel il est bien dit « Mais depuis le 27 mars, les cas graves suite à la prise de ce traitement s’accumulent : 54 cas de troubles cardiaques, dont 4 mortels, ont été recensés en FRANCE par le centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Nice. Le 29 mars, l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine avait alerté sur des « cas de toxicité cardiaques » après la prise de ce médicament par automédication. » il s’agit bien de cas d’ AUTOMEDICATION, pas du traitement suivi pour lequel ils est indiqué plus loin » Les effets indésirables cardiaques liés à la prescription de l’hydroxychloroquine pour soigner d’autres maladies ne sont d’habitudes pas aussi fréquents. « Sur la période 1975-avril 2020, soit quarante-cinq ans, 393 cas d’arythmies cardiaques tous azimuts, relatives à l’hydroxychloroquine ont été enregistrés au niveau mondial, dans la base de données Vigibase, et aucun cas de mort subite. En France, entre deux et trois cas sont déclarés par an avec l’hydroxychloroquine, et en moyenne un avec l’azithromycine » explique Milou-Daniel Drici. »
Donc, la prise de ce produit doit être réalisée dans un cadre strict à l’hôpital et elle est déconseillée en médecine de ville et en automédication…
Par ailleurs, vu et entendu à la T.V hier, les médecins intervenant dans les médias qui étaient sceptiques à propos du traitement du Pr Raoult comme la Rhumatologue intervenant souvent et qui disaient comme vous qu’il fallait des études Bla Bla Bla , reviennent complètement sur leurs déclarations précédentes en précisant que de très nombreux médecins se soignent eux mêmes avec l’HCQ et AZTM, ainsi que leurs proches les patients qui en prennent habituellement sont protégés. Elle affirme qu’il y a deux sortes de médecins, ceux qui soignent et ceux qui demandent des études avant de soigner, qu’on aurait pu éviter des très nombreux morts en utilisant ce protocole comme l’on fait d’autres pays que la France qui continue à traîner les pieds.
Je cite ceci de mémoire et j’ajoute que pour de stupides raisons politiques ( incompétence en matière de masques, de tests, mensonges répétitifs) nos autorités ne reviendront jamais dessus ayant joué sur la peur à tel point qu’il viennent de voter une loi les mettant à l’abri d’éventuelles poursuites judiciaires.
Quant au confinement pour tous des tableaux ont montré que la plus grande partie de la France , Ouest, centre , Sud ouest n’aurait pas eu besoin de cette pratique moyenâgeuse .
Songez seulement aux traumatismes psychologiques énormes qu’on subi et subiront encore nos enfants et petits enfants avec cette paranoïa qu’on nous a instillé jour après jour et en nous répétant qu’il n’y avait aucun médicament qui pouvait combattre efficacement le Covid 19.
Alors , j’ai la faiblesse de faire confiance au « Polichinelle » de Marseille plutôt qu’à ceux ( les « experts ») qui vous parlent d’études randomisés avec bras de placébo etc…. et qui n’étaient pas aussi exigeant sur la problématique des Statines et du Cholestérol malgré la pétition que le Dr MdL avait mis en ligne et qui n’a jamais eu l’oreille « d’en haut ».
Merci de me laisser en dehors des gesticulations du polichinelle de Marseille…
Inoxydable , rien n’attaque votre couche
(d’oxyde de chrome !)
“ il s’agit bien de cas d’ AUTOMEDICATION, pas du traitement suivi pour lequel ils est indiqué plus loin “
ET POURQUOI , A LA SUITE DES CLAMEURS DE QUI les gens se sont ils auto-médiqués ?
“ 393 cas d’arythmies cardiaques tous azimuts, relatives à l’hydroxychloroquine ont été enregistrés au niveau mondial, dans la base de données Vigibase”
Parce que vous croyez que les effets sont largement déclarés ? JCommme ceux des statines ? Je ne sais plus la réalité mais MDL a du dire ça un jour les effets secondaires sont affreusement SOUS-DECLARES. Je ne sais plus s’il faut multiplier par 100 ou 1000.
Ceci dit peut être moins de déclaration en période de Raoultothérapie sauvage.
“ et en moyenne un avec l’azithromycine » explique Milou-Daniel Drici. »
Idem. Et l’effet ne saurait être additif, plutôt multiplicatif.
Donc, la prise de ce produit doit être réalisée dans un cadre strict à l’hôpital et elle est déconseillée en médecine de ville et en automédication…
CERTES Mais la pression Youtubesque et médiatique tartarinesque de DR a fait le mal.
“reviennent complètement sur leurs déclarations précédentes en précisant que de très nombreux médecins se soignent eux mêmes avec l’HCQ et AZTM, ainsi que leurs proches les patients qui en prennent habituellement sont protégés.”
Niveau de preuve s’il vous plaît ?
Si je traite les rhumes par amoxicilline j’ai aussi 100 % de guérison.
Soyons sérieux.
“Elle affirme qu’il y a deux sortes de médecins, ceux qui soignent et ceux qui demandent des études avant de soigner, qu’on aurait pu éviter des très nombreux morts en utilisant ce protocole comme l’on fait d’autres pays que la France qui continue à traîner les pieds.”
Affirmation et insulte « based medicine ». Niveau Dr Doxey . La Chine n’a pas traité massivement par CQ ni HCQ selon mes sources chinoises qui ne représentent pas une preuve mais où est la preuve que l’Asie et les pays à moindre mortalité ont traité massivement à l’HCQ ? A part les affirmations invérifiables de DR ?
“Quant au confinement pour tous des tableaux ont montré que la plus grande partie de la France , Ouest, centre , Sud ouest n’aurait pas eu besoin de cette pratique moyenâgeuse “.
Ca se rapproche de la prédiction autoréalisatrice cette façon de penser.
Il ne vous vient pas à l’esprit un ehypothèse somme toute très plausible que sans confinement ce qui est aujourd’hui vert serait sinon rouge ?
“Alors , j’ai la faiblesse de faire confiance au « Polichinelle » de Marseille plutôt qu’à ceux ( les « experts ») qui vous parlent d’études randomisés avec bras de placébo”
On appelle ça la foi c’est dans les chapitres “religion”, pas dans les chapitres “Raison”.
Oui une étude avec une comparaison correcte donc placebo, on fait ça aussi en médecine vétérinaire alors. C’est sûr que ça doit être une grosse connerie.
Il reste que DR a fait un coup de poker qui dans tous les cas est nuisible que sont traitement ait ou non un rapport bénéfice risque favorable.
Comme on dit selon PLibne :
Sutor ne ultra crepidam (*)
Et la crépida, la sandale de Raoult c’est le labo de virologie.
Quand on n’a aucune idée de la façon de démontrer l’efficacité d’un traitement par un essai clinique on demande à ceux qui savent. Ou on apprend. Quand on a le melon on croit tout savoir (comme l’absence d’effet de l’Homme” sur le réchauffement climatique).
* Invective du peintre Apelle à un cordonnier qui, après l’avoir corrigé justement sur la repésentation d’une sandale dans un de ses tableaux , revint lui dire son avis sur le galbe de la cuisse — Pline l’ vieux, Histoire naturelle).
Cette phrase se dit à l’encontre des prétentieux qui pètent plus haut que leur heu… compétence.
C’est vrai ça, trop de paroissiens se prennent pour le curé, sans avoir jamais eu à donner une absolution !
Messieurs, je ne comprends pas, vous voyez des prêtres partout ! Mais diable où sont-ils que je voie à quoi cela ressemble ?
Je ne vais pas épiloguer plus longuement avec vous . Vous me faites penser à ce médecin qui se moquait de ceux qui voulaient se comparer avec les médecins qui ont 8 à 12 ans d’études derrière eux. Ca les rend plus intelligent, le vulgum pecus n’a pas le droit de s’intéresser à un problème de santé qui le touche peut-être plus que lui n’ayant pas à sa disposition les masques et autres protections qu’il a lui-même, ni même de s’ autoprescrire l’HCQ et AZT en prophylaxie ou en soins.
Si c’est moi qui fait partie des prétentieux qui pètent plus haut que leur heu… compétence, vous devriez vous regarder dans une glace car » Quand on n’a aucune idée de la façon de démontrer l’efficacité d’un traitement par un essai clinique on demande à ceux qui savent. Ou on apprend «
C’est à vous que Raoult aurait dû demander ?
Vous dîtes : »Niveau de preuve s’il vous plaît ? Les témoignages même en Droit pénal ou civil font foi jusqu’à preuve du contraire et dans le cas qui nous préoccupe vous mettez en doute la bonne foi de ces médecins témoins comme d’autres ont mis en doute les témoignages sur les effets indésirables et dangereux des Statines.
Si la Chine n’a pas soigné massivement avec l’HCQ ( c’est votre témoignage…) une étude montre bien l’efficacité du traitement et ce n’est pas parce ce que vous et d’autres affirmez sans preuve le contraire ou sur sa dangerosité que ce traitement est nul.
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.27.20073379v1?fbclid=IwAR1TdlAPG_QLh3faVd4Ta3pWxNHIvPOhRztVRQsFhQaeFcxj71OthA8TlYk
« Il ne vous vient pas à l’esprit une hypothèse somme toute très plausible que sans confinement ce qui est aujourd’hui vert serait sinon rouge ? « Donc, les derniers tableaux d’observations sont des faux et la Bretagne par ex. qui a très peu de cas de Covid 19, à part ceux qu’on importé de Paris ou du porte avion, n’a pas de « cluster » autochtone apparemment .
Vous croyez qu’à Paris ou a Marseille ou autres métropoles régionales les gens sont réellement confinés dans les quartiers dits de non droit ? Il devrait y avoir beaucoup, beaucoup plus de cas et de décès et il n’en est rien. Alors les régions comme le Lot qui par « erreur » a été mis en rouge alors qu’il n’y avait qu’un seul cas a été vite remis en vert. Actuellement la carte de la circulation du virus est VERTE partout.
Le confinement protège qui ? 10 millions de masques à partir de Lundi pour les forces de l’ordre et 200 millions par semaine pour les soignant lors du déconfinement.. ; et nous, on est de « c…s » ?
Alors ne me parlez pas de « raison » lorsque le simple bon sens veut qu’un médecin soigne un malade avec ce qu’il a à sa disposition et lorsqu’on lui supprime la seule possibilité d’un
traitement …
Quant à « Oui une étude avec une comparaison correcte donc placebo, on fait ça aussi en médecine vétérinaire alors. « , ben voyons, les animaux ne sont pas prêts à rouspéter et encore moins à pouvoir se plaindre et vous ne me lèverez pas de l’idée que si une étude ne va pas dans le sens espéré, elle va vite aux oubliettes.
Pour finir outre Raoult , je fais plus confiance à Gotsche pour son analyse qu’à Neil Fergusson :
https://www.deadlymedicines.dk/wp-content/uploads/Coronavirus-kronik.pdf
Ca se traduit facilement par Google.
******C’est vrai ça, trop de paroissiens se prennent pour le curé, sans avoir jamais eu à donner une absolution!******
Certes, mais la majorité des paroissiens ne sait plus à quel saint se vouer devant la cacophonie, heureusement qu’il reste Lourdes.
Quand c’est du lourd et que chacun dit la sienne, quand tu es malade, que tu cherches à tromper la mort et que les conseils partent dans tous les sens (du décodage biologique aux jus de légumes, en passant par une bonne dizaine de thérapies en tous genres….) ce n’est pas facile pour un profane de prendre le bon cap; on a l’exemple de Steve Jobs qui nous montre que faire le bon choix n’est pas forcément corrélé au QI.
@ Inoxydable
votre façon type dialectique des trotskistes (je ne parle que de la dialectique ne vous qualifie pas de trotskiste) de faire dire à l’autre ce qu’il n’a pas dit ni pensé pour démonter son argument est odieuse et effectivement ne mérite pas d’épiloguer plus avant.
On appelle ça l’argument de l’épouvantail.
C’est aussi une forme de malhonnêteté intellectuelle.
@ MDL
Qui vous dit que c’était « contre » la fac de Poitiers et pas « pour » ?
😉
Ne sachant point comment on forme les médecins à Poitiers, mais le sachant pour Paris (13 facs), Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, Toulouse et encore ailleurs, j’avions pensé que votre sentiment ne pouvait être que négatif…
Merci Inox pour le lien vers Peter Gotzsche.
Je trouve particulièrement intéressant le passage page 3 qui traite de la légitimité de prendre des mesures drastiques pour éviter les morts « à tout prix ». Il est curieux que personne ou presque ne soit capable d’envisager les choses sous cet angle. Ca nécessite de prendre un peu de recul et de remettre les choses en perspectives.
Comme Marc Girard, il raisonne « en amont » et globalement: c’est à mon sens beaucoup plus pertinent car la science ne peut à elle-seule régler les questions soulevées par cette crise qui dépasse largement le cadre scientifique/sanitaire. C’est aussi une crise politique.
GRAND FORMAT | Les propos de Jean-Dominique Michel peuvent choquer – ou rassurer. Le Genevois est depuis 30 ans l’un des plus grands spécialistes mondiaux de santé publique.
« Anatomie d’un désastre » | Avril 2020
https://www.youtube.com/watch?v=4MqArCjrkmI
j’avoue que je ne suis pas allée bien loin dans l’écoute de ce que ce monsieur dit.. le covid pas plus grave qu’une grippe? ce n’est pas vrai..le confinement de masse imbécile? je ne vois pas pourquoi dans la mesure ou nous n’avions pas de quoi dépister les malades ou porteurs symptomatiques? il est spécialiste comme Mr Raoult…. cela ne garantit rien de sa compétence à penser.. quant à la perversité .. je crois bien qu’elle est plutôt celle de la simplification du discours habituel journalistique ou d' »experts » ayant pignon sur rue
.. En Allemagne, un scientifique de qualité a informé Mme Merkel qui l’a écouté , des possibilités de diagnostics et de l’épidémie à venir .. pourquoi ce monsieur n’a t il pas fait pareil fin janvier, en informant, plutôt que de noyer son chien en l’accusant d’avoir la rage (comme Pasteur , d’ailleurs)..
Je crois que le confinement aura eu l’avantage , à un prix que l’on ignore encore, surement très cher, de remettre le compteur à zéro et de laisser du temps pour qu’un gouvernement qui faisait confiance aux précédents (sur les masques, dont la fabrication française a été arrêtée en 2011 , et sur l’état de l’hôpital , qui s’est dégradé depuis 20 ans voire plus, et de la médecine portée par des discours de pontes médecins et d’une idéologie du traitement spectaculaire (et couteux ) , préventif imbécile (vaccins et statines, mammographies de dépistage..etc), ainsi des modélisations mathématiques stupides….je me rappelle de l’encéphalopathie bovine spongiforme qui d’après les « experts » devait faire 500 000 victimes en france (il y en a eu 500)
je suis d’accord que le traitement médiatique de n’importe quoi fait sur le mode du ttt de cette pandémie aurait le même impact.. d’ailleurs , il est fait lorsque l’on voit 500 cas de rougeoles (et 1 mort) en France traités comme l’épidémie du siècle , et de la grippe H1N1, justifiant des mesures folles comme prôner la vaccination de masse..
j’ai failli m’étouffer en entendant un grand professeur de pédiatrie dire sur les ondes qu’il fallait vacciner absolument les nourrissons, (dont les parents ont eu l’intelligence d’attendre la fin de l’épidémie pour renvoyer les enfants dans les salles d’attente (infectées) des pédiatres qui hurlent à la mort de ne plus voir personne) contre la rougeole (la vaccination a chuté de 50%) parce que sinon, ça allait créer un « trou de couverture vaccinale » et engendrer des futures pandémies de rougeole. dire de plus que le vaccin contre la rougeole protégerait contre le covid..alors le Vidal même indique qu’une virose en cours est un contre indication à cette vaccination..
Évidemment si vous écouter le pédiatres…
Grands furent leurs maîtres d’une autre époque ; notamment la papa d’un chef d’orchestre bien connu ; mais je ne cite pas de noms pour ne pas faire de peine aux modernes qui se pavanent sur les plateaux télé à raconter des idioties.
je n’ai pas pu faire autrement, il parlait aux infos de 8 h sur France Culture…hélas.. sans contradicteur aucun (et sans relater ces éventuels conflits d’intérêts)
Je trouve beaucoup d’agressivité dans votre propos vis à vis de ce monsieur. J’ai pris la peine de regarder cette vidéo jusqu’au bout, et j’avoue que les idées avancées au cours de cet entretien me posent, à moi, sérieusement question, mais je ne suis qu’un simple retraité et pas scientifique.
C’est la question vibrante et chronique : qui faut-il écouter ? Le curé ou l’archevêque ?
Et les paroissiens qui se déguisent en évêque ?
Intéressant au regard du confinement actuel!
« Les personnes isolées ont un système immunitaire affaibli et souffrent davantage d’inflammations que celles qui sont entourées, affirme une équipe de chercheurs. »
https://www.lesechos.fr/2015/11/la-solitude-nuit-au-systeme-immunitaire-282701
Distanciation Sociale
Je précise tout de suite que je ne suis ni médecin ni biologiste mais que j’ai dû m’intéresser de près à l’épidémie en cours. En effet, j’ai été, comme énormément de gens, mais surtout ceux et celles d’en bas, victime de la distanciation sociale organisée par notre cher gouvernement. Victime non d’une infection due au corona-virus, mais d’une infection idéologique ou spectaculaire due au confinement.
Le Dr de Lorgeril s’est livré à une analyse de ce que peut dénoter et connoter une expression aussi lourdement chargée que celle de distanciation sociale. Je n’aurais sans doute pas procédé comme lui, mais c’est sa méthode et elle est tout à fait respectable. En tout cas, dans cette expression, le mot le plus important est l’adjectif et, en anglais comme en français, il dit très bien ce qui est en jeu : la société et sa reproduction, comme société de classes.
Quand on ordonne à tous les individus, au niveau d’un État, de se distancer physiquement les uns des autres, tout en réquisitionnant les travailleurs jugés indispensables pour un travail d’esclave salarié par définition merdique mais devenu tout à coup plus immédiatement dangereux ;
quand on entasse lesdits travailleurs dans des transports en commun aussi répugnants que d’habitude mais devenus également tout à coup plus dangereux et qu’on maintient chez eux, avec leur minable salaire, une partie d’entre eux avant de rouvrir en priorité les usines provisoirement fermées ;
quand on fait applaudir aux fenêtres les infirmières et tous les soignants qui n’ont aucun besoin d’applaudissements, parce qu’ils ne font que leur boulot, mais dans les pires conditions depuis des décennies que les hôpitaux et la recherche scientifique sont sous-équipés en personnel et matériel ;
et quand on ose prétendre que c’est le confinement qui a permis de faire reculer l’épidémie alors qu’on n’a rien fait, au début pour tester, isoler, et soigner les quelques cas repérés, toujours à cause du sous-équipement structurel du système sanitaire national (mais c’est à peu près la même chose partout)
il ne faut pas s’étonner que la distanciation sociale apparaisse comme une arme au service du pouvoir de classe.
Ben voilà !
Enfin des gens qui pensent…
Merci !
J’ajoute pour ma part que la distanciation sociale c’est celle qui a mis fin aux « Gilets jaunes » et aux manifestations de plus en plus virulentes. Elle a fait perdre aux citoyens tout sens critique même face à de véritables diktats avec un arsenal coercitif qui, je crois bien, n’est pas prêt de s’arrêter. On nous ordonne de la distanciation sociale mais on nous demande d’être solidaire, ça n’a pas de sens.
Quant à la distanciation physique, il est ordonné aux gens de se séquestrer chez soi tout en étant attentif aux voisins, quitte à une contagion de proximité familiale et on ne peut même plus rendre visite à ses enfants ou parents même en sachant qu’il n’y a pas de cas d’infection chez soit et chez eux. On doit s’inquiéter de ses proches très âgés surtout mais on ne peut même pas les voir en EHPAD ( déjà d’habitude pour les dépendants la plupart sont négligés ou même maltraités par les « soignants, j’en ai la preuve) alors qu’ils ont un réel besoin de contact physique et visuel.
Les conseils sont de garder une distance d’1 m entre nous et de porter un masque, alors que ce virus, que l’on dit très contagieux est dispersé à un moins 3 ms autour de nous par l’air expiré et autres obligations ( port du masque) que nos autorités n’hésiteront pas à nous imposer à l’avenir dès la prochaine épidémie de grippe, et peut-être même le confinement pour ceux qui refuseront un vaccination !
Je crois qu’en matière de distanciation, il faut garder ses distances avec toutes ces obligations et recommandations sinon, prochainement ont nous dira comment tenir la cuillère pour nous faire avaler la bouillie médiatique qu’on nous sert tous les jours.
En fait en bon français on devrait ne dire ni distanciation, ni social;
Mais c’est beaucoup demander aux médecins qui comme les gens de la communication, des affaires, des media , et bien d’autres, préfèrent un anglicisme par flemme ou inculture à des mots seulement français, mais exacts.
On pourrait traduire « social distancing » par « garder ses distances ». Par exemple. Autres suggestions ?
On pourrait dire « pleins de choses » mais on dit ça ! Et on le répète !
Ce sont les pôvres qui rendent malades les riches !
On ne devrait même pas les nourrir !
Comme dirait BAyrou: t t t t…. iré par les cheveux.
Je crois qe ça relève du principe de Rocard :
« Toujours préférer l’hypothèse de la connerie à celle du complot. La connerie est courante. Le complot exige un esprit rare. »)
cf. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/constellation-des-conspirations-832201.html
Mais avec une variante : plutôt que le sous-entendu réactionnaire caché dans un obscur subconscient, privilégier l’inculture linguistique et l’imitation bêlante irrefléchie.
Ou, travestissant Maslow:
« To a man with a (social) hammer, everything looks like a(n upper class) nail. «
Social : sous-entend des relations et des communications entre les individus d’une communauté.
Distanciation sociale : on comprend que les communications avec les autres doivent être entreprises avec des pincettes. Ou pas de communication.
Distanciation physique : n’interdit pas une relation sociale.
Dans les grandes surfaces, je crois qu’il y a les deux pour le moment. On se sépare physiquement mais aussi socialement.
Gardons donc les distanciations physiques mais pas sociales.
Quand on aura des masques fiables, on pourra sans doute se rapprocher un peu plus.
« Qu’est-ce qui dit ? »
« Rien papy, i’dit qu’on pourra bientôt te parler à l’oreille. Chuuuut, tout le magasin nous entend »
Voici les modalités d’accueil des enfants de maternelle (enfants qui viennent de passer pas loin de 2 mois isolés avec leurs parents avec interdiction d’aller au parc, d’aller jouer au ballon dehors (plusieurs parents de mon entourage se sont pris des amendes) et j’en passe…
« L’accueil des enfants ne se fera que sur 4 jours : lundi, mardi, jeudi et vendredi, selon une rotation par petits groupes, à intervalles plus ou moins rapprochés en fonction du nombre d’enfants qui reviendront à l’école.
En effet , vous vous doutez bien qu’il ne s’agira pas de reprendre l’école «comme avant», que le déconfinement nous imposera à tous une adaptation et des changements dans le vivre ensemble.
La réouverture concernera l’ensemble des GS dans un premier temps et dans la limite de 7 enfants par classe.
Les PS et MS seront accueillis dans un second temps afin de garantir la sécurité de tous.
Les règles de distanciation ne nous permettront pas de laisser les enfants jouer comme avant, avec des jeux et des espaces partagés, en application du protocole sanitaire.
Les enfants ne seront pas forcément accueillis avec leur maîtresse, ni avec leurs copains. Il se peut qu’ils ne soient pas dans leur classe d’origine.
Dans la classe, il n’y aura plus de coin dînette, de coin voitures, de jeux à 2 ou plus, d’accès au coin bibliothèque
Au moment des récréations, les enfants ne pourront pas jouer comme avant…. Il n’y aura ni ballon, ni vélo, ni bac à sable, ni jeux à deux. Ils devront garder les distances imposées.
Le midi, ils seront accueillis, dans les classes , pour déjeuner en gardant les distances préconisées. Les parents fourniront un pique-nique.
Nous tentons donc d’évaluer dans un premier temps, les effectifs d’élèves susceptibles d’être présents afin d’envisager divers scénarios d’organisation pouvant garantir la sécurité de chacun. »
Distanciation physique ou distanciation sociale? Je vous laisse juge…
Sous prétexte de SECURITE sanitaire, on MALTRAITE en toute impunité nos enfants. Comme nos vieux abandonnés de tous dans les EPAHD et piqués comme des bêtes pour un oui ou pour un non. Comme le reste de la population que l’on a parquée comme du bétail, abrutie par la psychose collective.
Tout ce délire au nom de la lutte contre le COVID-19 doit cesser…
Sinon, pour ceux qui s’intéressent à autre chose que la Choloroquine et Didier Raoult, un documentaire sur Arté à voir de toute urgence (ça permet de se préparer à ce qui nous attend si l’on continue de gober la propagande sous prétexte de SECURITE):
https://www.arte.tv/fr/videos/083310-000-A/tous-surveilles-7-milliards-de-suspects/
Certains diront que grâce aux nouvelles routes de la soie numérique et pourquoi pas du crédit social? (il faut voir le doc pour réaliser ce que c’est!), nous gagnerons en sécurité: je pense que les gens sont prêts à tout accepter.
Et quid de la « décompensation » ? Je ne sais pas ce que c’est mais je me renseigne. Grosso modo et pour faire simple, il s’agirait des morts non liés au Covid, mais au confinement.
Ils seraient > aux morts du Covid, des chiffres circulent mais on peut craindre qu’il y ait sur le sujet une OMERTA
Vous avez tout compris. Le hic c’est que nous sommes une minorité.
On commence à voir pas mal d’immolés chez nous, de rechute dans l’alcoolisme avec les conséquences que l’on connait. Il y a de gros retards de prise en charge pour les patients non-COVID. Les appels pour maltraitance à l’enfance, brutalité conjugale se multiplient.
Pour la mortalité liée aux faillites, au stress, à la majoration de la pauvreté, va falloir attendre un peu mais de toutes façons, que ne ferait-on pas pour sauver quelques milliers de personnes du COVID-19 et contrôler la population sidérée par le stress dans le même temps?
Tiens, j’ai trouvé ça: je ne sais pas si les données sont fiables, je n’y connais rien:
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-plus-de-la-moitie-des-travailleurs-dans-le-monde-risquent-de-perdre-leurs-moyens-de-subsistance_3940297.html
Extrait de l’article :
« En raison de l’épidémie de Covid-19, il faut s’attendre à un « impact énorme en matière de pauvreté ». C’est en ces termes que l’Organisation internationale du travail (OIT) a présenté sa dernière étude, mercredi 29 avril. Plus de la moitié des 3,3 milliards de travailleurs dans le monde risquent de perdre leurs moyens de subsistance au cours de ce deuxième trimestre, alerte le directeur général de l’organisation, Guy Ryder. »
Il existe en médecine une notion de bénéfice/risque, ce qui signifie que le risque encouru par 1 traitement ne doit pas être > au bénéfice obtenu.
Dans le cas présent, les risques n’ont pas été évalués
MT,… ce qui me frappe et me fait réellement souci…. c’est que la plupart d’entre nous se met à considérer les 7 autres milliards d’individus comme autant de suspects porteurs de réelles menaces.
Promenade quotidienne (je prend mon heure entière de marche, sinon, je deviens folle, enfermée) ce soir.
Je croise un jeune homme très beau et tout sourire, à pied lui aussi.
Il me demande combien de temps il faut pour arriver au centre de la ville voisine.
Il faut une bonne heure et il doit prendre son bus dans 3/4 d’heures.
Je lui suggère naturellement de faire du stop »les gens sont serviables, y’a moins de circulation, vous trouverez facilement » l’encourageai-je le plus sincèrement du monde.
Ce gamin qui devait avoir 20 ans m’a dévisagée, vraiment comme si je venais de Mars et de s’étrangler »… avec le Covid ?!!!! ça m’étonnerait ».
C’est lui qui certainement était lucide et moi très naïve.
Je me sens anéantie par ce résultat qui me semble infiniment plus grave que toute infection.
Ca et aussi le fait que je n’ai pas pu aller enterrer les deux personnes décédées dans mon entourage pas assez proche pour que je puisse »rentrer » dans l’effectif des 20, personnel de pompes funèbres inclus.
Là, c’est un autre effondrement de toute humanité ! Je vais faire mes courses alimentaires chaque 10 ou 12 jours. Et je ne peux pas prendre soin de »mes » morts.
Pour moi qui suis profondément ancrée dans une région ultra-rurale et pour qui les enterrements et la célébration (aucune connotation religieuse, évidemment) pour accompagner nos morts, ont une importance capitale dans le lien social entre les familles, entre les générations… là, la distanciation sociale prend tout son vilain sens et me fait réellement peur.
Peut-être hors sujet : Je ne m’intéresse pas à l’adjectif social, mais au nom « distanciation »
Pourquoi « distanciation » (distanciation : nom féminin – Recul, détachement pris par rapport à qqn, qqch. ; spécialement, au théâtre, par rapport à la situation représentée.) et pas distance, si l’on vent parler de l’éloignement géographique entre deux individus ? Ils ne peuvent pas parler… le français !
Parce que le terme initial est probablement l’anglais (ou américain) « social distancing ».
Donc inculture, ignorance de sa propre incompréhension de l’anglais, truffé de faux amis , paresse d’ouvrir le dictionnaire et faillite des media qui n’ont pas de relecteur pour vérifier la langue, c’est trop cher le lettré.
D’où le charabia que les ignares appellent « évolution de la langue ». Mon pied ! (anglicisme par pudeur d’écrire sa traduction)
Quid des situations où distanciation sociale (économique) et distanciation raciale se confondraient ?
Comme dans beaucoup de villes américaines ?
https://www.huffingtonpost.fr/entry/face-au-coronavirus-les-afro-americains-meurent-a-une-vitesse-alarmante_fr_5e925da7c5b68ca47636c49a
J’espère que personne n’osera vouloir remettre l’apartheid à la mode sous prétexte que c’est pour le bien de tous.
Mais bon le risque n’est pas nul.
Car il y’en aura toujours un autour de la table, qui ne se gênera pas pour demander :
Au juste ils votent ces gens ?
Désolé pour la discordance mais je crois que Samir a raison, il ne faut pas mettre dans l’expression « distanciation sociale » une connotation politique, il n’y en pas (quand on met sur les quais des croix pour indiquer où les gens doivent se placer, cela ne s’adresse pas à des classes sociales mais à des individus indifférenciés).
Alors l’expression peut choquer, mais n’oubliez pas que nos journalistes n’ont pas été à l’école, il ne faut pas trop leur en demander et ils ne font sûrement pas la moindre différence entre distanciation physique (celle des quais) et sociale (des classes sociales).
Donc pourquoi leur faire 1 procès d’intention ?
Mais peut-être que moi aussi je n’ai rien compris, chacun exerçant sa paranoïa dans son domaine de prédilection
Paranoïaque vous-même, Professeur cucul-la-praline !
Il serait temps de lire tonton Guy dans le texte ; il va vous expliquer comment les mots trahissent la pensée profonde…
Même Tatie Sigmund avait compris ça…
pas grave, quand on a été infecté une fois on est immunisé (je parle du virus bien sûr). En ce qui concerne les ‘actes manqués’ (pdt qu’on y est), un élève judicieux avait fait remarquer à Freud qu’il pouvait y avoir 1 rapport entre son cigare et le sexe de l’homme. Fureur du Maitre qui s’est exclamé : « Jeune homme, parfois 1 cigare peut n’être qu’1 simple cigare »…
Voulez-vous dire que Sigmund aurait refoulé… préférant le cigare et le dit cigare aurait été responsable de ses nombreuses opérations, alors qu’il aurait mieux fallu…
tu signifies qu’il doit son cancer à son homosexualité refoulée ? Le ‘coup de la cigarette’ est une tarte à la crème, si je puis dire, en psychanalyse, et son explication nullement fumeuse (ah ah).
La fumée chaude aspirée rappelle (ou rappellerait) le lait chaud du sein maternel, je trouve que ça se tient.
Ainsi téter le cigare voudrait rappeler ce temps béni, et non une quelconque fellation imaginée par des esprits mal tournés
Merci docteur, vous m’avez fait peur !
https://tinyurl.com/y7glcxkk
plus direct
https://www.google.com/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fwww.museumtv.art%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F08%2Fceci-nest-pas-une-pipe1-e1502441198132.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.museumtv.art%2Fartnews%2Farticles%2Frene-magritte-ceci-nest-pas-une-pipe%2F&tbnid=0_ntC2TtOUZiWM&vet=12ahUKEwiIl5aW9JTpAhUF-xoKHWA4DVEQMygAegUIARCdAQ..i&docid=ff7Skh81eCfJfM&w=600&h=375&q=Ceci%20n%27est%20pas%20une%20pipe&client=firefox-b-d&ved=2ahUKEwiIl5aW9JTpAhUF-xoKHWA4DVEQMygAegUIARCdAQ
Mon bon Sam, je vais vous faire une confidence, mais ne le répéter pas trop fort, je suis homme d’image et la fameuse pipe est ce par quoi l’on commence quand on parle d’image. La réalité étant trop complexe a reproduire, de par son immensité et sa variété, on ne fait jamais que la représenter. Lorsque l’on parle de simples images comme en produisent les arts tout est assez simple, mais lorsque le modèle social dans lequel nous vivons s’en empare pour mettre les relations humaines en représentation tout ce complique. L’image est faite pour donner une impression de réalité ou encore pour faire naitre, lorsqu’elle n’est plus figurative, une émotion. Ainsi lorsque la vie dans sa totalité est mise en image ne peut-on s’interroger sur les choix faits par les metteurs en scène ?
Et justement le contrôle de cette « distanciation » est sélectif selon à qui il s’adresse!
Contrôles ciblés au faciès (en fonction de l’origine supposée, de la tenue vestimentaire -style jeune à capuche) différent selon les quartiers et l’appartenance supposée du contrôlé : j’ai fait ma petite enquête auprès de mes contacts, des informations recueillies de ci de là et ça se confirme! Évidemment ce n’est pas une enquête officielle!
La distanciation doit s’appliquer en priorité aux pauvres, mais pas à ceux qui travaillent pendant l’épidémie (des grèves ont eu lieu dans différents pays parce que les usines avaient repris le travail sans mesures de protection et de distanciation)
De plus en France aussi, l’épidémie touche plus les pauvres (et surtout ceux qui travaillent pendant le confinement) que les riches : https://www.jim.fr/e-docs/mortalite_antecedents_parcours_des_patients_lepidemie_en_ile_de_france_182549/document_actu_pro.phtml
Je crois que c’est plus simple que ce qui ressemble à un procès d’intention.
Il s’agit plutôt comme souvent d’une autre sorte de psittacisme: l’anglicisme.
Et un anglicisme doublement crétin.
1- L’expression « social distancing » est apparue dans les livres en anglais avant que dans les livres en français. Les courbes se suivent.
https://books.google.com/ngrams/graph?content=distanciation+sociale&year_start=1800&year_end=2019&corpus=7&smoothing=3&share=&direct_url=t1%3B%2Cdistanciation%20sociale%3B%2Cc0
https://books.google.com/ngrams/graph?content=social+distancing&year_start=1800&year_end=2019&corpus=0&smoothing=3&share=&direct_url=t1%3B%2Csocial%20distancing%3B%2Cc0
2- « Social » en anglais ce n’est pas toujours « social » en français
En anglais la signification peut correspondre à la définition que donne le Larousse :
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/social/73133
ou le plus sérieux https://www.cnrtl.fr/lexicographie/social
MAIS c’est aussi autre chose de très différent de ce dont raffolent les gaulois (mes ancêtres bien sûr) :
« Dans le Collins 3. adjective [ADJECTIVE noun]
Social means relating to leisure activities that involve meeting other people. »
https://www.collinsdictionary.com/dictionary/english/social
Autrement dit « social c’est ce qui se rapporte aux activités de loisir à l’occasion desquelles on rencontre d’autres personnes »
Il ne s’agit pas que de la lutte des classes, des gilets jaunes et de 1789.
Bon dans social distancing qui est une expression intriduute pour désigner l’éloignement des personnes lors des épidémies cela est étendu , le « social » aux activités non de loisir.
3- Distancing : c’est le gérondif du verbe to distance
https://www.collinsdictionary.com/dictionary/english/distance
The distance between two points or places is the amount of space between them.
La distance entre 2 points .
https://www.wordreference.com/enfr/distance
C’est géométrique et non sociologique (mais ça peut l’être)
Alors que la distanciation n’a rien à voir :
https://www.cnrtl.fr/definition/distanciation
Donc « Social distancing » c’est se tenir à distance les uns des autres.
Tout connement.
Rien de sociologique, de politique.
Et comme d’habitude , c’est le génie de la langue anglaise que de mal payer les traducteurs « au mot » si les mots anglais sont comptés : c’est nettement plus concis.
Donc c’est par flemme, snobisme, incompétence linguistique et répugnance à écrire plus long pour écrire plus exact, que l’on a adopté distanciation sociale à la place de « maintien à distance » par exemple (pas plus long mais plus de mots).
Vous ne m’avez pas compris : c’est l’usage qui est fait de l’expression par tous ces pingouins francophones qui est intéressant.
Et c’est donc ce qu’ils laissent voir de leur inconscient qui est intéressant pas l’étymologie de chaque mot.
J’ai tres bien compris votre argumentation: je pense que c’est une interprétation audacieuse et erronée et que temporellement l’anglicisme fautif paresseux et prétentieux précède le psittacisme. Lequel comme toujours ne revient pas à une expression française existante et correcte. Et ce sans aucune signification sociologique ni freudienne.
Tous les lapsus ne sont pas révélateurs non plus loin de là. Let us agree to disagree!
Mon très cher Sam,
Mais c’est la langue dans sa totalité qui souffre de ce fameux psittacisme. En d’autres termes, on appelle cela le prêt-à-penser. Les médiatiques en sont l’expression la plus visible du fait même de leur position dans la société, ils en sont même le fer de lance tant ils sont capables de cristalliser la « pensée » sur de fausses problématiques. Un seul exemple, qui va probablement me couvrir d’opprobre, « Être ou ne pas être pour le Professeur Raoult » tâte vite la question !
Notre époque est formidable pour faire la publicité de ce dont elle ne parle pas et parler de ce dont elle ne fait pas la publicité. Et oui, ça c’est beaucoup difficile que de se tâter sur la question de Didier ! Ainsi, sans vraiment savoir pourquoi, elle énonce clairement que mettre loin de nous les pauvres et les vieux, en les laissant dépérir entre eux, relève du bon soin curatif. Aussi, un autre grand penseur de notre époque, ou du moins ses conseillers en communication, voulait-il réduire la fracture sociale, parce que bien évidemment l’homme avait conscience à quel point la société était malade, mais d’une maladie réductible à une simple fracture. Les mots souvent trahissent la pensée. Et ce que certains érigent comme slogan en dit beaucoup plus qu’ils ne l’auraient imaginé. La langue n’est pas séparable des guignols qui la pratiquent et un peu de perspicacité nous permet de comprendre ce qu’ils ont vraiment dit.
Merci, rico,
Enfin, quelqu’un qui me comprend et qui comprend le monde !
Et qui le dit si bien !
Votre institut de maternel, sans doute retraité (et donc « distancié »), peut être fier de vous !
Ricom’Art,
« En d’autres termes, on appelle cela le prêt-à-penser. »
C’est là que je diverge en un mot d’avec vous et l’hôte de céans.
Il n’y a pas de pensée. Le vide , nada, wall’a, nitchewo, nothing.
Au contraire de la femme adultère*, il n’y a rien derrière l’absence de pensée: pas d’arrière pensée.
Le sot lit « social distancing » il traduit distanciation sociale, il ne comprend ce qu’il dit ni n’imagine ce qu’il pourrai sous entendre.
Le sot (Le Monde en l’occurrence) lit « Tony Blair said that this decision to dismiss the nurse was sensible » et
traduit « Tony Blair a dit que la décision de licencier l’infirmière était sensible » Zéro en version anglaise.
* Pas de mysogynie ici juste une allusion à une chanson drôle
http://www.brassens-cahierdechanson.fr/OEUVRES/CHANSONS/ombremaris.html
Sam,
Le vide n’est jamais vide, même et surtout en science. Il peut être, au choix, plein d’insignifiance, plein de certitude, plein de croyance… voire même plein de bonne foi ! Je pense que vous voulez parler d’intention ? Il est certain que lorsque l’on est riche et que l’on donne aux pauvres, on fait preuve de charité – signez-vous s’il vous plait ! – mais en même temps, curieusement, on maintient le pauvre en état de pauvreté – les meilleures intentions pavant toujours et bla-bla-bla… – Il ne s’agit en rien d’un problème de traduction ou de cynique volonté, il s’agit plutôt d’une pratique que les mots trahissent.
On peut aussi entendre « social » comme étant les rapports entre un individu et les autres membres de la collectivité. Mais le mot est ambigu et peu avoir différents sens suivant le nom qu’il qualifie.
Le mystere reste entier, que veulent ils bien dire? (Pour peu qu’ils aient quelque chose à dire). Je parle de tous ces intervenants sur les plateaux de télé,