Les mésaventures de IXCHIQ, le premier vaccin contre le chikungunya
Le chikungunya est une sorte de grippe provoquée par le virus du même nom. C’est une maladie infectieuse transmise par des moustiques du genre Aedes qui en principe prolifèrent en zones tropicales et subtropicales où la maladie se manifeste sous forme de flambées sporadiques, tous les 5 à 10 ans par exemple dans certains territoires français (Réunion, Antilles).
La principale caractéristique de cette maladie, outre qu’elle donne une forte fièvre et qu’elle est globalement plutôt bénigne, est qu’elle provoque de fortes douleurs pendant quelques jours, requérant des antalgiques.
C’est un virus à ARN, donc avec une forte propension à muter.
Nous avons en ce printemps 2025 une flambée de chikungunya à la Réunion.
C’était prévisible puisque, après la COVID-19, nous avons des flambées de maladies infectieuses un peu partout dans le monde : un jour la coqueluche, un autre jour la rougeole, etc…
En général, les idiots rémunérés pour dire n’importe quoi accusent les antivax d’être responsables de ces brusques flambées car ils dissuaderaient les populations de se vacciner conformément aux recommandations officielles.
C’est stupide – il suffit de regarder les chiffres publiés et de comprendre ce que signifie « couverture vaccinale » – mais on n’est pas à une idiotie près dans le camp des fanatiques de la vaccination à tout prix !
Avec le chikungunya, on ne peut pas accuser les antivax puisque jusqu’à récemment il n’y avait pas de vaccin.
Désormais (depuis 2025, pour simplifier), nous avons un vaccin anti-chikungunya, c’est le IXCHIQ, présenté par l’industriel et les autorités sanitaires comme efficace et non toxique.
Je suis l’évolution « marketing » de cette merveille depuis 2023, date de la seule publication (dans The Lancet ; le 12 Juin 2023, titrée : « Safety and immunogenicity… » ; en vente libre sur Internet) rapportant quelques données sur l’efficacité et l’innocuité du IXCHIQ.
Mais après cette étude (décrivant la réaction immunitaire à ce vaccin : l’élévation des taux d’anticorps supposés dirigés contre le virus), je n’ai rien eu de nouveau.
Je ne sais rien de l’efficacité clinique de ce nouveau vaccin ; des taux d’anticorps ne suffisent pas…
C’est très insuffisant pour que je m’autorise, moi médecin, à vacciner quiconque, surtout des personnes fragiles risquant de mal réagir à ce produit nouveau et inconnu.
D’autant plus qu’on injecte un virus (certes atténué) vivant susceptible, comme tous les virus ARN de muter chez les vaccinés et redevenir dangereux ; y compris pour les moustiques qui le transporte ; je vais porter plainte à la SPA !
Peu importe, face à la flambée qui affole les autorités sanitaires, on décide de vacciner d’urgence la population réunionnaise avec une recommandation spéciale pour les plus de 65 ans porteurs (disent-ils) de comorbidités.
Je n’aurais pas procédé ainsi ; mais je suis un pauvre médecin métropolitain et un scientifique simple d’esprit ; donc on ne me demande pas mon avis.
Qu’aurais-je fait si on m’avait demandé mon avis ?
J’aurais fait un appel aux volontaires pour conduire un essai randomisé en double aveugle (vaccin IXCHIQ contre vaccin placebo) afin d’acquérir un vrai SAVOIR sur la véritable efficacité de ce vaccin.
C’était URGENT et la priorité des priorités car, en quelques semaines (vu le nombre de nouveaux cas quotidien), nous aurions su !
Savoir ce qu’est vraiment ce vaccin est une absolue priorité et il y a une seule façon de procéder : l’essai clinique randomisé !
Au lieu de quoi, les autorités (et leurs experts) se sont lancées dans une campagne de vaccination selon le principe bien connu des vaccinateurs diplômés : « Faisons-le et on verra bien ce qui se passera… »
C’est assimilable à une expérience sauvage sur une population innocente ! C’est en principe interdit par la Loi !
A-t-on demandé son avis à un Comité scientifique sérieux ? Comprenant des vrais scientifiques et médecins ?
A-t-on demandé son avis à un Comité d’Éthique ?
A-t-on clairement informé la population-cible sur ce que nous savions (sur ce vaccin) ?
Les vaccinés ont-ils bien signé un formulaire de consentement éclairé ?
A ma connaissance, rien de tout cela : ils sont hors la Loi !
Hélas, IXCHIQ n’est pas aussi anodin qu’espéré – plusieurs cas graves à la Réunion et aussi aux USA – et d’urgence (fin Avril) on a décidé de suspendre la vaccination chez les plus de 65 ans !
Comme on dirait à propos de l’administration de Trump, y avait-t-il un adulte dans la salle ?
Je laisse à chacun le soin de réfléchir à tout ça.
Je suis désolé pour les victimes – on peut être sûr qu’il y en a plus qu’on le dit – mais je suppute qu’on va rapidement étouffer cette affaire car elle donne de l’eau au moulin des fameux antivax…
Autre inquiétude : on a lâché dans la nature des virus vaccinaux vivants qui ne vont demander qu’à muter ; pour le meilleur comme pour le pire.
Non seulement il n’y a pas d’adulte dans la salle mais il y a des apprenti-sorciers !
Au lieu de pleurnicher ici et là, je suggère que les réunionnais (notamment les médecins) portent plainte. Je laisse aux juristes et médecins réunionnais le soin de rédiger la plainte à déposer devant la Cour de Justice de la république (CJR) – je crois que c’est comme cela que l’on dit – car les plus hautes autorités de l’état sont impliquées…
Bon vent, matelots !
Merci beaucoup pour ces informations. Décidément, il n’y a plus aucune limite au n’importe quoi.
Ce virus a été mis en évidence au début des années 50 mais il n’y a jamais eu de vaccin efficace en 75 ans… et soudainement, suite à la « mode » post-Covid, on nous sort un vaccin en quelques mois. Pareil pour la dengue et le palu, aucun vaccin n’a jamais fonctionné durant des décennies (sauf ceux qui ont aggravé la situation comme Dengvaxia et ont dû être retiré d’urgence).
Mais, depuis le vaccin Covid, les labos ont compris qu’on pouvait faire à peu près n’importe quoi. Les autorités sanitaires sont incompétentes et il suffit d’un petit coup de pression sur les politiciens pour lancer des tests à grande échelle sur la population en toute impunité.
Et la population est très contente car les méchants, ce sont les antivax d’extrême droite (et racistes comme Justin Trudeau l’avait affirmé à la télévision). Alors, si ça fonctionne pas, c’est pas la faute au vaccin mais aux complotistes, Et quand le peuple peut se défouler sur un bouc-émissaire, son cortex se met en veilleuse et il applaudit les élites dirigées par la science.
Sans parler des médecins à qui les médias ont offert un tremplin pour briller publiquement car ils avaient plus de talents pour la com que pour leur métier de base.
Exemple: le Dr. Caumes le 5 avril:
« Vaccination contre le chikungunya à l’île de la Réunion : « On s’y prend un peu tard », regrette le docteur Eric Caumes ». « La population cible du vaccin, c’est les plus de 65 ans et les autres avec des co-morbidités articulaires : toute personne avec des maladies articulaires chroniques doit être vaccinées en priorité, ou encore l’hypertension artérielle et le diabète », énumère Eric Caumes.
Brillant ce type ! Mais rassurez-vous, il a sûrement une bonne explication pour défendre sa position aujourd’hui bien que le vaccin ait été retiré et fait des victimes.
De plus, la façon dont la situation est gérée démontre une incompétence totale. Car, face à un vaccin qui tue les 65+, on retire totalement le produit afin de comprendre les méchanismes de cette toxicité.
L’histoire montre, en effet, que les anticorps vaccinaux peuvent avoir un effet facilitant avec ce type de virus comme on l’a vu avec la dengue (les réinfections peuvent être plus graves surtout avec un sérotype différent).
Un simple essai randomisé en double aveugle contre groupe placébo est donc nécessaire mais probablement insuffisant car il faudrait aussi vérifier l’efficacité absolue) et sa durée en cas de réinfection et sur des variants. En fait, il n’est pas certain que ce virus soit un bon candidat-vaccin.
Alors, sans réponses aux nombreuses questions liéés à ce vaccin et cette maladie, les apprentis sorciers devraient être priés de s’abstenir.
Merci de votre commentaire…
Les fous sont à la tête de l’asile, disait un humoriste, et pas qu’à Washington…