Les aliments sont-ils parfois des médicaments ?
J’ai coutume de dire, lors de conférences ou en consultation, que certains aliments sont des cadeaux du Bon Dieu.
C’est une formule que j’aime bien car elle reste gravée dans l’esprit de mes interlocuteurs. Mais ça n’est qu’une formule…
Quels aliments peuvent répondre à cette sorte de description ?
Si je me limite, évidemment, au modèle alimentaire méditerranéen, certains aliments peuvent être effectivement considérés comme des cadeaux du Bon Dieu.
Je fais vite et sans trop réfléchir : par exemple, les noix (celles de Grenoble, selon la définition contemporaine), mais partout les noyers donnent à peu près les mêmes noix, les anglais les appellent les « British nuts« …
Pourquoi les noix ?
Parce qu’elles contiennent en quantités des nutriments (acides gras essentiels, fibres, vitamines, acides aminés…) qui sont indispensables à la préservation de notre santé. Ces nutriments sont-ils des médicaments ?
Non évidemment !
Pourquoi ?
Parce que les médicaments répondent à une définition précise : ils servent à rapidement soigner ou ralentir des maladies et à diminuer des symptômes.
Si vous mangez des noix à votre dîner de ce soir, vous ne calmerez aucun de vos symptômes !
Pourquoi sont-elles un cadeau du Bon Dieu ?
Parce qu’en apportant des nutriments essentiels aux cellules, elles permettent d’empêcher la survenue des maladies et des symptômes.
Et si les noix et leurs nutriments agissent favorablement, ce n’est pas en annihilant les effets pervers d’autre chose, c’est en protégeant des équilibres instables, en empêchant des déficiences.
Dit autrement, les noix ne guérissent pas et ne soulagent pas, comme font les médicaments !
Les noix, isolées dans un contexte alimentaire nocif, ne préserveront pas les fonctions cellulaires car leurs apports en nutriments utiles ou indispensables sont minimaux.
Pour être des cadeaux du Bon Dieu, les noix doivent être consommées dans le contexte d’une diète méditerranéenne, modernisée si possible.
Nous pouvons raisonner de façon similaire avec d’autres aliments. Par exemple, l’huile d’olive, les poissons gras de la Méditerranée, un bon vin bio, des céréales traditionnelles bio, certains agrumes, etcétéra…
Un bon point à qui en citera d’autres et des originaux…
Cette façon de voir les choses est cruciale pour la médecine scientifique [selon une formule qui eût un certain succès en son temps au moment de la publication d’un des mes articles dans un grand journal américain : « Nutrition is not pharmacology« ] ! Tout le monde comprend, j’espère.
Mais aussi pour la médecine de tous les jours [donner des conseils nutritionnels ne peut pas se résumer à prescrire des compléments nutritionnels] !
Et encore plus pour notre vie quotidienne : quelques bons aliments ne suffisent pas, il faut adopter des habitudes alimentaires (Méditerranéennes) et ça va avec une certaine philosophie de l’existence.
Les épicuriens, les stoïciens, et même Socrate, tous étaient des méditerranéens…
Faut s’en souvenir !
Encore un bienfait de l’alimentation méditerranéenne et de l’huile d’olive en particulier :
https://medicine.temple.edu/news/new-study-temple-shows-extra-virgin-olive-oil-staves-multiple-forms-dementia-mice
Merci.
Très intéressant même si ce sont des souris…
Bonjour Monsieur De Lorgeril,
Ça fait quelques années que je suis vos publications avec l’acquisition de 3 de vos livres, etc…, et je vous remercie de mettre des mots et explications claires sur le business des labos avec les médocs !! Aujourd’hui confrontée à des problèmes de santé de mon mari, nous n’arrivons pas à trouver un cardiologue dans les Hautes Alpes sur qui faire confiance pour envisager un « partenariat » medecin/malade de confiance si je puis dire, un medecin avec qui dialoguer et pas ces toubibs qui vous refilent n’importe quoi sur l’ordonnance. Pourriez vous si vous avez un peu de temps nous conseiller un confrère qui pourrait nous accompagner sur le département ou eventuellement sur la région paca car nous sommes prêts à nous déplacer. Avec mes remerciements pour votre réponse. Salutations.
Je mets un mot sur votre courriel
Bonjour Docteur je souscris à la même demande : où puis- je trouver confrère dans les hautes alpes qui ne me propose pas toujours « amiodarone » et « eliquis » alors que j’ai fait trois accidents cataclysmique au « previscan ». Je refuse toujours un anti-coagulant malgré des périodes d’extra systoles et une amaurose le 31 décembre dernier.Je vous remercie.(régime méditerranéen et yoga plus vos conseils depuis 10 ans)
Les conseils généraux dans les livres ne suffisent pas.
La médecine moderne nécessite une approche individualisée : personne ne ressemble à personne. Chacun a droit à une approche particulière adaptée à son cas.
La médecine systématisée répondant à des protocoles robotisés est la négation de la médecine humanisée !
Que de belles paroles !
Je vous écris via votre courriel.
Bonjour Docteur, l’alimentation fait des miracles , je le crois surtout si on lui adjoint l’activité physique. Pour ma part j’ai 53 ans j’ai perdu 40 kilos, des repas équilibrés le mieux possible grâce à mon infirmière de compagne bien sur unique et extraordinaire ! Je ne reprends plus de poids; 1m79 et encore quand même 93 kilos je ne parviens pas à perdre davantage… toujours diabétique type II hb1c à 7,90 au mieux je descends à 7. Je suis sous Metformine. Alors que tout allait bien de ce point de vue j’ai soudainement développé un HT A dites sévère par le cardiologue que je viens de voir en dépit d’un examen normal ECG ce jour … 178/104 bras G et 165/115 au bras droit un pouls à 64. Il y a un mois j’étais à 13/7 … Le cardiologue me propose perindopril 10mg et Ozempic en complément de la Metformine. Honnêtement en alimentation je ne sais plus quoi faire évidemment je m’intéresse à vos écrits … ceci dit , je me suis rabaissé il y a peu à consommer trop de charcuterie « c’est sur » et quelques restaurants, je me suis lâché j’en avais marre de me restreindre pour : ne plus perdre de poids ! Mais ni le généraliste ni le cardiologue ne veulent entendre pour eux le diable c’est le diabète et le miracle pour faire baisser cette tension survenue il y a seulement un mois : le perindopril. Je ne veux pas le prendre pour le moment … Peut-on parler de tout cela ensemble je vous prie ou me transmettriez-vous les coordonnées d’un médecin sur Bordeaux ou alentours qui pourrait m’aider ? Je vous remercie par avance. MB.
Votre cas est d’une grande banalité mais échappe presque totalement à la médecine conventionnelle qui ne sait répondre à votre problématique que par des médicaments.
Cela dit, votre histoire me suggère que vous devez faire quelques erreurs alimentaires ; mais de loin, que puis-je pour vous ?
Je vous encourage à ne pas vous décourager !
Je vous contacte via votre courriel pour votre dernière question.
Bonjour Docteur Lorgeril,
J’ai lu un de vos livres; il m’a convaincu et je n’ai pas de doute sur votre travail et vos conclusions.
J’ai personnellement été victime d’un infarctus il y a 8 mois. Au sortir de l’hôpital Saint Joseph il m’a été demandé de faire le suivi de mon traitement par mon cardiologue. Celui-ci m’a prescrit des statines. Je me suis souvenu de votre livre…
Mais que faire devant l’autorité médicale quand on est un patient? Aller voir un autre cardiologue?Je l’ai fait et je suis retombé sur le même traitement :statines (80 mg au lieu de 40mg… )
Comment trouver un cardiologue à Paris qui ait votre approche ?
Merci pour votre travail et votre réponse.
Merci de ne pas signer votre message de votre nom de famille.
Vous me demandez le nom d’un cardiologue parisien qui ne soit pas un automate ?
Je ne peux vous répondre via le blog qui est un lieu public.
Je vous contacte via votre mail personnel.
Bonjour Docteur, bonjour à tous,
Que pensez de l’étude de Toulouse par le Pr Jean Ferrières et où il est avancé que le calcium joue un rôle dans les maladies cardio-vasculaires mais que les personnes sous statines ne présentent pas ce risque? Il y parle aussi de phosphatase alcaline.
Merci d’avance et merci beaucoup pour toutes les informations capitales que vous transmettez
Non pas le calcium ; mais la calcification des artères.
Différentes pathologies peuvent déplacer le calcium des os vers différents organes, notamment les artères. Par exemple, le diabète qui est un facteur de risque majeur de l’infarctus. Mais aussi l’insuffisance rénale qui est un autre facteur de risque majeur ! Beaucoup d’insuffisances rénales sont d’ailleurs d’origine diabétique…
On mesure désormais des scores calciques (des artères) pour évaluer le risque d’infarctus. C’est un business lucratif pour les fabricants de machines à faire des images inutiles ; car le risque mesuré en réalité c’est celui provoqué par le diabète, probablement.
On pourrait en discuter des heures.
Mais voilà, patatras, deux TGV se sont catapultés l’un contre l’autre : le business des statines et le business des scores calciques !
En effet, plusieurs équipes ont clairement montré que les statines augmentaient le score calcique ! Plus personne ne le conteste !
Comment dès lors concilier le miracle dû aux statines et la crédibilité du score calcique ? Bien embêtant ça !
La majorité des « experts » préfèrent ne rien dire et leur silence est assourdissant. Ils font bien, je les félicite.
Vous avez vous-même avec ces explications simples tout compris. Je l’espère…
Mais il y a toujours quelques niais qui réussissent à rater leur TGV. Ceux-là vont doctement vous dire que le score calcique dit la vérité, SAUF chez les patients sous statine ; merveilleuse exception qui suggère une science robuste…
Quittez, mon cher Sylvain, ces lieux insalubres où la bêtise se confond avec les les préjugés…
D’aucuns et d’aucunes prétendent que le diable est dans les détails pouir concilier.
Moi ça me donne la migraine de lire ça j’essaierai plus tard.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30789215
Differential association between the progression of coronary artery calcium score and coronary plaque volume progression according to statins- the Progression of AtheRosclerotic PlAque DetermIned by Computed TomoGraphic Angiography Imaging (PARADIGM) study .
Tentative désespérée de sauver leur réputation et des théories que seuls des crétins peuvent encore défendre…
Ils s’y sont mis à plusieurs : le radeau le méduse, dirait un expert en peinture du 19ème siècle.
A leur décharge, pas celle des méduses, (et je me mets à leur place, surtout quand on a glané un titre de professeur grâce à sa belle-famille…), c’est dur, trèèèèèèèèèèèèèès dur, d’admettre que pendant tant d’années et sourd aux alertes des « sonneurs de cloches », on s’est trompé et on a empoisonné inutilement tant de braves gens ! Dur !
Bonjour Dr,
Merci beaucoup. Que faire pour avoir une consultation avec vous?
Hypertension, arthérosclérose et valve aortique calcifiée! Help please!
Bien cordialement,
Je vous réponds via votre mail personnel
Bonjour Dr De Lorgeril. je reviens sur le problème du score calcique: voici quelques années je vois un jeune homme de 40 ans qui me déclare ne pas se sentir bien , pifométriquement (je sais , la valeur scientifique du pifomètre est sujette à caution) je redoutais un problème. Je l’adresse à un cardio, ECG normal naturellement devant moninsistance il programme une epreuve d’effort, 15 jours avant cette EE le patient décède brutalement chez lui. J’ai toujours regretté de n’avoir pas demandé un score calcique qui m’aurait donné des arguments pour demander une coro. Je ne sais pas si mon argument est valide, mais la valeur prédictive de l’ECG ne me parait pas extraordinaire pour les SCA merci de votre réponse
C’est une aventure classique en cardiologie, hélas !
Un infarctus dans les jours ou les semaines qui suivent un ECG (ou parfois une épreuve d’effort) normal(e).
Les praticiens les plus chevronnés ont tous vécu ça.
Tout est dans l’art de savoir « faire parler » les symptômes du patient avant la catastrophe.
Le score calcique n’aurait probablement rien apporté de plus.
Rien ne peut remplacer la compréhension de la physiopathologie des accidents cardiaques permettant de « traduire » les symptômes en risque réel…
on m’a parlé aussi d’1 infarctus DURANT une épreuve d’effort, ce que pourtant l’ECG devrait prévenir. Je le sais donc depuis belle lurette et ne considère pas la médecine comme une science exacte.
Idem pour les scintigraphies (myocardiques ds mon cas), c’est mieux que rien bien sûr, et d’autant + remarquable que chez nous, c’est gratuit. Mais la scinti laisse plein de zones d’ombre.
Cette remarque parce que j’ai une question à poser à laquelle vous aurez peut-être une réponse : face à l’insuffisance de la scintigraphie, il parait que de nouveaux appareils + performants sont en route (voie déjà opérationnels mais peu nombreux).
Savez-vous ce qu’il en est et si une nlle ‘médecine nucléaire’ + performante va bientôt voir le jour (ou existe déjà) ?
Bien sûr, en fonction de l’état des coronaires, une épreuve d’effort peut provoquer un infarctus ; je l’ai moi-même vécu avec plusieurs patients…
C’est un (faible) risque de l’épreuve d’effort mais il existe !
De ce point de vue, la scintigraphie (très utile dans certains cas) n’apporte rien…
Je ne crois pas qu’on puisse faire beaucoup mieux (en termes d’appareillage) que ce qu’on fait actuellement.
Bien sûr, on peut améliorer la qualité des images et demander à une machine (intelligente) de les interpréter ; mais, au bout du chemin, c’est la synthèse d’informations multiples par un cerveau humain fort d’une longue expérience clinique (et expérimentale) qui fera la différence…
Merci, voilà qui m’apporte (ou nous apporte) tous les éclaircissements dont nous avons besoin. Un peu déçu pour la scintigraphie (j’y étais pourtant préparé), c’est néanmoins elle qui, en 2006, m’a diagnostiqué une sténose, après une épreuve d’effort dite ‘litigieuse’
Bonjour ! Que faire pour mon fils qui présente un taux de cholestérol total de 1,14, (HDL 0,49, LDL 0,55 – depuis au moins deux années), un état dépressif, anxieux avec des grosses crises de larmes, troubles aux sons, à la lumière etc…. 23 ans, sportif, nutrition saine, non fumeur ? Aucun médecin consulté (deux généralistes, un endocrinologue) n’y prêtent attention. Les rares articles que j’ai pu trouver parlant de la hypocholestérolemie précisent quand même la relation dépression/cholestérol bas. Merci pour vos idées 🙂
Pour commencer, il faudrait lire mon livre sur « L’Horrible vérité… » où je discute les cas d’HYPOCHOLESTEROLEMIE…
Les médecins, surtout les lipidologues, ignorent totalement cette condition qui n’est pourtant pas si rare ; ces patients sont souvent catalogués « dépressifs » et envoyés chez le psychiatre dont la dernière initiative (choupette !) sera de mesurer le cholestérol et quelques autres paramètres critiques.
Tous les dépressifs devraient avoir une mesure de leur cholestérol pour vérifier qu’il n’est pas abaissé… N’en parlez pas à vos médecins, ça peut les rendre méchants…
Dans le cas de votre fils, c’est déjà bien qu’on ait repéré ce syndrome.
Encore mieux, ce n’est apparemment pas un cas sévère (en termes de cholestérol bas) et ce n’est pas un délinquant (les hypo s’expriment souvent par de la délinquance plutôt que de la dépression)…
Bon tout ça pour dire qu’il faudrait le confier à un vrai professionnel.
Une fois votre lecture accomplie, revenez vers moi si vous en voulez plus…
Déjà un grand merci d’avoir pris le temps de répondre si vite! Je vais lire votre livre en espérant d’y trouver plus de réponses à mes questions.
Mon problème est surtout de ne pas trouver un bon professionnel qui s’y connaît et de savoir comment on peut y remédier (d’autres analyses à faire ? la sérotonine, la gamme de toutes les vitamines..) J’aimerai aussi savoir si éventuellement la dépression est causée par le manque de cholestérol ou si c’est l’inverse (une dépression existante qui fait chuter le cholestérol) – explication trouvée dans un article. Je vous remercie encore et vous souhaite une bonne soirée
Les médecins, de façon générale, et les scientifique versés dans les questions de lipides ignorent les hypocholestérolémies. Il y a donc très peu de recherches et de données solides sur ces questions.
Je ne peux pas vous donner des renseignements robustes. Il va falloir, pour s’occuper de lui, faire preuve d’imagination… D’où la nécessité d’un bon professionnel ; faudrait pas perdre de temps…
Dites-moi si vous voulez plus, une fois votre lecture accomplie.
Une nouvelle (pas tres frâiche!!) sur le front du diabète :
https://www.lchf-rd.com/2018/10/10/american-diabetes-association-european-association-classify-low-carb-diets-as-medical-nutrition-therapy/
@ Papynou. Je n’ai pas attendu ces recommandations de l’ADA pour maîtriser mon diabète avec succès, j’ai suivi les onseils du Dr Jason Fung et acheté son livre sur le jeûne, conf. l’article de « la Nutrion.fr » :
https://www.lanutrition.fr/dr-jason-fung-le-jeune-est-le-moyen-le-plus-efficace-et-le-plus-rapide-de-diminuer-le-niveau
Mieux que le low carb. (le tout, bien sûr en alimentation Med.)
Depuis que l’ADA existe, ils ont recommandé tout et son contraire.
En matière de nutrition, je ne connais pas une seule Société Savante qui ait dit autant de conneries au cours des 50 dernières années ; en se contredisant systématiquement ; mais toujours avec la même suffisance… Les diabétologues ne comprennent pas la nutrition car ils ne sont pas éduqués dans cette spécialité : blabla…
Quand au Dr Fung, sympathique néphrologue de profession qui se prétend scientifique, il me fait rire…
Ici s’étale toute l’inconséquence des médias : on se croit scientifiques…
tu penses quoi de ses bouquins en anglais ? J’ai obesity code et diabetes code, j’ai bien aimé ces livres.
Les bouquins de Fung ?
Pas de science, du sympathique blabla !
Je sais pas si c’est du sympathique blabla mais une chose est sur, c’est que Fung et d’autres (voir clinique Reversa au Québec) ont montré que le diabete de type 2 etait reversible. Alors se soigner avec des personnes qui font rire où crever en attendant que des scientifiques aient réglés des problemes de recherche et de conflit d’intere, sans hésitation, j’ai choisi. Cela me rappelle il y a quelques années, une personne qui luttait seule pour faire admettre l’idée que le cholesterol n’etait pas le grand vilain…. Finalement de villipendé il n’y a qu’un pas pour devenir villipendeur. Bien que Fung n’ait pas lui même commis d’etudes sur le sujet, il en existe d’autres. Faut il qu’une chose soit démontrée pour qu’elle existe?
Selon le principe fondateur de « bienveillance », chacun a le droit de dire (et publier) ce qu’il veut !
Et faire ce qu’il veut aussi. Vive la Liberté !
Et je ne vilipende personne, comme vous le savez, sauf les menteurs et les tricheurs… Raconter des anecdotes personnelles en les présentant comme des données scientifiques fait partie de la Société du Spectacle dénoncée par tonton Guy… Tout ça, au Québec ou ailleurs, pour faire du business…
bah c’est pas un chercheur en recherche clinique, il ne fera pas mieux que des case series…
https://casereports.bmj.com/content/2018/bcr-2017-221854
Voilà ; les données anecdotiques sont « intéressantes » mais pour élaborer des théories scientifiques susceptibles d’application en médecine, il faut plus…
Dans ses livres Fung annote ses propos de références considérées comme scientifiques( études, parution, etc). Il se base aussi sur son expérience de néphrologue.
Avec toutes les maladies dues majoritairement à l’alimentation (obésité, diabete type 2, maladies cardiaques, etc) soignées par des médicaments, il est tres dur de trouver des sponsors pour financer de nécessaires études. Mais malgré tout, il faut des agitateurs comme Jason Fung, Tim Noakes, Valter Lungo, et d’autres, pour faire avancer un peu les choses. Ca a au moins le mérite d’attirer l’attention du public sur la qualité de l’alimentation d’aujourd’hui et de son impact sur la santé.
OK !
Bien sûr !
Mais la science nécessite autre chose que de l’agitation…
et voilà ! j’ai encore jeté du poil à gratter dans le dos de MdL … Ce n’était pas le but, je sais qu’une anecdote personnelle n’est pas une étude, mais si je dois attendre qu’un scientifique veuille bien étudier mon cas je peux attendre longtemps d’autant que le jeûne partiel m’a parfaitement aidé à maîtriser le diabète et est d’une grande aide à mon épouse .. qui a eu d’autres problèmes dont un plus grave.
Le livre de J. Fung sur les différentes façons de faire un jeûne et pourquoi, est truffé de références scientifiques que j’ai vérifié et j’en ai trouvé d’autres. Il est néphrologue … et alors ? il est bien placé pour connaître les dégâts commis par le diabète II sur les reins et ne sera pas le seul médecin à donner des alertes sur des pathologies qui ne ressortent pas directement de leur discipline, conf. l’affaire du Médiator par ex. A mon sens, et je crois que vous serez d’accord, la médecine ne doit pas être cloisonnée comme elle l’est maintenant, spécialiste de ceci, spécialiste de cela, tel qui ignore ce que fait et qui pense que ça ne le concerne pas ne ressortissant pas de son expertise prescrivant ainsi des médicaments et traitements contradictoires. certains ne lisent même pas les notices.
Bon, tout ça pour dire qu’après tout J.Fung n’est pas mon médecin mais ses conseils m’ont paru utiles et l’ont été presque autant que les vôtres dans vos livres qui bien sûr sont plus fouillés.
P.S. J’ai acheté et lu d’ autres livres de médecins célèbres pour soigner le diabète par la nutrition … c’est vrai que ça ne marche pas et ils se contredisent mais c’est le seul dont les conseils m’ont été bénéfiques.
Je renonce…
Houla …
J’entends l’Amiral arriver …
L’Amiral désespère de convaincre les sourds…
Et pourtant, tu dis tres largement que le probleme du diabete est plus celui de l’insuline que celui du sucre dans le sang. Les regimes low carb font baisser les deux …
Pour etre un peu taquin … tu es eduque en nutrition mais l’es tu en diabeto ?
Je ne suis pas diabétologue et je ne suis pas de patients diabétiques à moins qu’ils soient aussi coronariens ou cardiaques.
Je n’ai pas la prétention de dire aux diabétiques comment ils doivent se nourrir, en tant que diabétiques.
Je constate toutefois que les diabétologues racontent des conneries en nutrition depuis au moins 50 ans, en se contredisant les uns les autres et souvent eux-mêmes d’une décennie à l’autre…
Inversement, j’ai montré comment on pouvait diminuer le risque cardiovasculaire grâce à la nutrition, qu’on soit diabétique ou pas…
C’est une chose d’équilibrer un diabète au jour le jour; se protéger des complications, c’est autre chose ; et en fait, il faut faire les deux…
PS : quant à mon niveau d’éducation, tu me fais penser à quelques crétins qui m’ont fait dire que puisque je nageais dans « la prévention des maladies cardiovasculaires », il m’était interdit de m’exprimer sur la médecine des vaccins…
L’etude de Lyon comportait des diabetiques ? En nombre suffisant pour que la puissance statistique necessaire soit atteinte ?
Y a t’il eu d’autres etudes (de toi ou d’autres) sur le regime mediterranneen specifiquement pour les diabetiques ?
Je parle de type 1 …
Comme vous le savez, cher ami, il y a (avait) très peu de diabétique d type 1 et, à ma connaissance, il n’y a pas de données sur la diète méditerranéenne spécifique dans les type 1
Désolé !
Eh bien, voici un bon complément alimentaire que les astronautes apprécieront certainement en bouteilles.
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fphys.2019.00899/full
Salut Amiral,
Tu connais ce gars la ?
https://www.youtube.com/watch?v=TRB0jOfymLk&feature=youtu.be
La presentation est sympa … surtout les meta analyse sur la prologation d’esperance de vie sous statine … 5 days … !!
Bon, OK, c’est a un congres low-carb …
Quand les clowns s’y mettent, c’est que la table est mise…
Il y a de plus en plus de diabète type 2 dus à l’alimentation. Apparement, faire baisser le cholesterol aurait un impact sur le risque de neuropathie diabétique.
https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2734805
Bravo !
Vous débarquez ?
Vous n’avez pas lu les ouvrages savants du gentil Dr de Lorgeril qui, depuis au moins 10 ans, vous le disait ?
Pourquoi on en parle maintenant un peu ?
Parce qu’un autre industriel avec un autre type de produit veut sa place au soleil… Et avec lui, ses laquais des universités et académies, rémunérés pour l’y aider !
Bien entendu j’ai lu vos livres. Que moi, je sache que faire baisser le cholesterol est stupide, n’est vraiment pas tres important, mais que l’idée commence de plus en plus à s’imposer dans le monde médical et scientifique reste un point clef.
Et au dela de big pharma ou de l’agro alimentaire, il y a l’immobilisme du corps médical. Et comme disait Chirac, « il faut mettre un frein à l’immobilisme ».
Finalement, je reviens sur ce que j’ai dit au départ, c’est important que je le sache ou que le quidam moyen le sache car on peut challenger le corps médical auquel on a affaire.
OK
Mais ne perdez pas de vue que ce qui se joue là c’est justement la succession des statines…
Plus que se réjouir de l’affaissement des statines, il faut anticiper la tentative d’imposer de nouvelles saletés…
Article de Jean-Baptiste Blanc à propos d’un aliment qui n’en est pas un mais à qui beaucoup accordent (inconsciemment ?) ce statut… au point de le considérer aussi comme un aliment-médicament.
https://30ansplustard.wordpress.com/2018/07/11/pourquoi-croit-on-que-le-coca-cest-bon-contre-la-deshydratation/
https://30ansplustard.wordpress.com/
Et l’appel des 50 ? Il est resté sans appel je veux dire que le bruit et la fureur restent feutrés ! Le grand public ne sait pas comment l’Amiral, l’Aimsib se battent pour se faire entendre et tant d’autres … C’est une déferlante de tous ces protagonistes rassemblés qui ferait trembler la souveraineté du pouvoir qui a complètement annihilée la souveraineté du peuple.
La noix de coco c’est mieux ! J’ai même vu une publication sur la perfusion de l' »eau » de coco dans un univers moins confortables que les notres.
Mais hypotonique aussi…. donc peu de volume !.
Je propose d’oublier tout ce qui vient de la noix de coco ; pas bon pour la santé ça ; contrairement à ce que raconte certains amateurs…
Ha zut, donc je suppose que tu vises en particulier l’huile de coco ? J’ai lu tout et son contraire au sujet de la noix de coco.
Ce ne sont pas adeptes du régime cétogène qui en sont fans car l’huile de coco est constituée de TCM directement métabolisées en corps cétoniques ?
Laissez tomber ces idioties, s’il-vous-plaît !
On ne peut plus galéjer ?
Moi je suis sensible au cliché noir et blanc du set de perfusion planté dans la noix de coco lascivement soutenue par un bas résille…. ou presque (page 2)
http://dr-martins.com/wp-content/uploads/2015/07/2000_the-intravenous-use-of-coconut-water.pdf
Certes, dans ce cas…
https://youtu.be/4gt_F5motSA
Ceci me remet en mémoire une certaine « cage de Faraday » !!!
Bonjour à tous,
Je me pose une question : « y a t’il des directives officielles que doivent suivre les médecins en matière de nutrition? ».
Question courte mais à mon humble avis, importante.
Les « directives officielles » sont faites pour les militaires et les gendarmes !
Qu’il s’agisse de médicaments ou de nutrition, le médecin ou le professionnel de santé qui « obéit » à des Directives est un imbécile qui est sûr de se planter ; et ses patients avec…
Mêmes les « recommandations » de la HAS ne sont pas des « directives » et encore moins des « obligations » !
Votre vision du système de santé, je m’excuse de vous le dire, est archaïque, anti-scientifique et anti-humaine…
Mais vous n’êtes pas seul ; une grande partie du corps médical pense comme vous ; même chose dans les médias et c’est encore pire dans les académies !
Ce n’était pas une vision, mais une simple question pour justement comprendre et éviter le piège de parler sans savoir. Vous avez interprété mes propos.
Bonjour docteur. Effectivement, ce matin dans « télématin » j’ai entendu Mme la Busyness » interviewée à propos de la canicule, dire que tout le monde devrait suivre les « consignes » pour se protéger contre la chaleur … j’ai immédiatement pensé que le mot juste serait » les conseils », Mais je suppose que c’est comme en matière vaccinale, on donne des consignes, ensuite des injonctions etc…
Euh … gaffe de bien courir à l’ombre au bord de l’ Isère à Grenoble, il y fait plus frais.
Bonjour Docteur et à tous. Je viens de voir une émission en « Replay » sur France 5 intitulée » Les 4 Saisons, l’été » avec le Chef cuisinier Jean Imbert qui nous parle des bon produits de saison. A voir impérativement pour ceux qui veulent « imager » votre livre sur le « nouveau régime méditerranéen ». Tout y est, les blés anciens et le différentes farines présentés par un paysan-boulanger, Roland Feuillas (qui a son site Internet), des producteurs de fruits d’été ( pêches) de moules en Bretagne, de tomates anciennes etc… qui vous mettent en appétit et vous réconcilient avec des aliments de goût et de santé. Vraiment à voir.
Bien sûr, cela n’a pas le truculence des produits et plats comme dans les documentaires » A pleine dents » de Gérard Depardieu, mais franchement … c’est un bon complément alimentaire qui se rapproche de ce que vous conseillez dans vos livres.
Bon appétit. M’en vais chercher quelques tomates chez mon fournisseur, les miennes ne sont pas encore mûres.
Pour les légumes « anciens » voila où j’achète mes graines et plants.
https://www.lepotagerdesante.com/
Merci Pamynou pour ce lien, ça sera pour l’année prochaine si Dieu me prête vie, cette année c’est trop tard, il fait tellement chaud que mon problème est plutôt l’arrosage de mes plants. j’ai trouvé plusieurs méthodes pour l’économie d’eau comme le paillage par ex, mais si je néglige une plante deux jours, elle bat de l’aile tout de suite.
On ne met pas de l’essence dans le réservoir d’un moteur diesel. A chacun de connaître le fonctionnement de son moteur( attention aux allergies, intolérances) même s’il y a des règles générales ( régime méditerranéen par ex.). Cela devrait demander une grande attention de la part de chacun et je suis certain qu’on éviterait pas mal de médocs ( qui ne sont pas des bonbons!!)
Il y a une dizaine d’année je me suis mis à l’huile de lin, persuadé d’en tirer des bienfaits. C’était dans 1 magasin bio et la vendeuse – rigolarde (face à mon engouement) – m’a donné ma bouteille. 1 mois après je suis revenu et elle m’a dit (tjrs aussi rigolarde) : alors maintenant ça va mieux ?
Je suis resté estomaqué, tout d’abord parce qu’elle était drôle (et jolie et sympa), et parce que je n’ai pas su quoi répondre, je fais partie des gens qui ont la réponse le lendemain.
Le lendemain donc, j’avais la réponse : l’huile de lin n’est pas un médicament (donc ça ne soigne pas), mais à la fois 1 « entretien », une protection, une prévention… Et ça agit sur le long terme, sans soigner mais en protégeant.
Je pense que pour la nourriture c’est la même chose…
Eh bien moi,Phil, l’huile de lin me donne des aphtes … alors, comme le dit Gérard : à chacun de connaître le fonctionnement de son moteur …
Effectivement !
Nous ne sommes pas favorables à l’huile de lin : trop insaturée et d’autres choses…
Le Méditerranéen, c’est l’huile d’olive !
Le Méditerranéen modernisé, c’est aussi l’huile de colza, très proche de l’huile d’olive avec les oméga-3 en plus…
Rien d’autre en principe !
Docteur, s’il vous plaît,
qu’en est-il des graines de chia ? avalées telles quelles sont-elles métabolisables ?
cette question sachant que les graines de lin, elles, doivent être broyées …
Merci.
Les graines de chia sont effectivement différentes du lin.
Mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée d’en consommer chez nous. Un peu pourquoi pas ? Mais systématiquement non !
Pourquoi ?
1) nous n’avons pas de données solides pour le moment chez les humains ;
2) ce n’est pas Méditerranéen…
Si on croit ce qui est attribué à Hippocrate : « nous sommes ce que nous mangeons », l’alimentation à un rôle préventif indéniable. Vous l’avez vous même prouvé avec l’étude de Lyon.
Le problème, une fois que l’on a dit cela, revient de façon récurrente : Qu’est ce qui est juste et avéré dans toutes les publications que l’on peut lire?
Des conseils en nutrition donnés par certains professionnels seraient fort souhaitable et éviterait l’emploi de certains médicaments (exemple le diabète de type 2), mais qui va former ces personnes? Comment s’assurer de la qualité de ces conseils?
Si je suis intimement persuadé que l’alimentation ainsi que le mode de vie sont les étapes incontournables pour une santé meilleure, j’ai de gros doutes sur la mise en application.
Je connais la position du site sur l’huile de lin (surtout bien conserver au froid, et dans de petits conditionnements), mais ma passion à moi c’est l’ALA-Oméga3 (la faute à qui ? à l’étude de Lyon).
L’ananas me donne des aphtes (Elefant man en 5 mn) et d’autres choses, mais pas l’huile de lin.
L’huile de lin contient 50% d’OM3 contre 8% pour l’huile de Colza
La composition globale de l’huile de lin n’est pas « Méditerranéenne » et les oméga-3 ne sont pas des médicaments : y en a trop dans l’huile de lin !
le fait que ce soit très chargé en oméga-3 m’intéresse. cela peut être utilisé en remplacement d’une supplémentation pour un sportif ? (inflammation des tendons tout ça…)
Non, je ne pense pas, car les oméga-3 du lin sont des 18 carbones ; or ce sont les 20 (EPA) et 22 (DHA) carbones qui ont des propriétés anti-inflammatoires.
Or nous transformons mal les 18 carbones (ALA) en EPA et DHA à moins d’avoir acquis le microbiote nécessaire (avec les fibres méditerranéennes, par exemple) et de consommer en même temps les polyphénols qui stimulent cette transformation.
Tout ça est très bien expliqué dans mes publications récentes en nutrition expérimentale.
Il faut sans doute être prêt à réviser sa position sur les compléments, mais pas à les éliminer. Cet article de 2018 me semble assez synthétique, j’ai mis le lien et retenu les passages majeurs car c’est 1 peu long :
A-T-ON SURESTIMÉ LES OMÉGA-3 ?
http://mi.lapresse.ca/screens/d69695de-f92f-4019-aac6-2bc5c21293c1__7C___0.html
Les oméga-3 sont parmi les suppléments les plus consommés au Canada. Une industrie mondiale de 30 milliards s’est érigée autour de ces acides gras dans les deux dernières décennies. Mais alors qu’on ne cesse d’en vanter les mérites, de plus en plus d’études concluent à leur inefficacité. Devrait-on continuer à ingérer ces précieuses huiles en gélules ?
Les oméga-3 sont présumés efficaces pour prévenir les maladies cardiovasculaires. Ils auraient aussi un effet sur la dépression, l’arythmie cardiaque, la maladie d’Alzheimer, l’hypertension, l’arthrite, l’hypercholestérolémie…
Ces acides gras, qu’on dit à juste raison « essentiels », participent au développement et au bon fonctionnement du corps humain. Puisque ce dernier n’en produit pas, c’est dans le poisson qu’on puise l’acide eicosapentaénoïque (AEP) et l’acide docosahexaénoïque (ADH), et dans les végétaux qu’on trouve l’acide alpha-linolénique (AAL).
Mais voilà qu’une nouvelle publication importante dans le monde scientifique vient mettre en lumière une faille majeure. Le 18 juillet, le groupe de recherche Cochrane publiait les conclusions de sa méta-analyse visant à évaluer les effets des oméga-3 sur les maladies cardiovasculaires.
Sa synthèse implique 79 études auprès de plus de 112 000 personnes.
Augmenter sa consommation d’AEP et de ADH peut contribuer à réduire légèrement les triglycérides qui, à un taux trop élevé, augmentent les risques de maladies cardiovasculaires, souligne le rapport…
Cochrane conclut toutefois que la prise de suppléments d’oméga-3 a peu ou pas d’effet dans la prévention des maladies cardiovasculaires.
Après l’espoir, la déception
« On y a cru pendant longtemps, mais à l’évidence, c’était peut-être un peu simpliste de penser qu’on pouvait régler certains problèmes avec une gélule », indique le directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal, Martin Juneau…
« Si vous regardez les 20 dernières années en médecine, toutes les études épidémiologiques où on a pensé que quelque chose était bon ont été un échec lorsqu’on les a mis en suppléments, que ce soit la vitamine E ou le bêta-carotène, par exemple. Comme quoi il ne faut pas essayer de contourner la nature », relève le cardiologue.
Car il y a une distinction à faire entre la consommation d’oméga-3 dans l’alimentation et la prise de suppléments, précise-t-il, en évoquant la célèbre étude de Lyon sur la diète méditerranéenne, qui a contribué à l’essor des oméga-3 dans les années 90.
« Maintenant, la plupart des chercheurs pensent que les bénéfices de l’alimentation méditerranéenne sont liés à un ensemble de facteurs, comme le fait qu’elle contient beaucoup de fruits, de légumes et des grains entiers. Le problème, c’est qu’il y a toujours des gens qui veulent rendre ça plus facile et accessible. Et plutôt que de changer leur diète, pourquoi ne pas leur donner des suppléments ? »
Les suppléments d’oméga-3, un leurre ?
Les oméga-3 agissent sur notre corps, et sûrement de façon importante. Mais sans le contexte plus large des organismes marins, ils se perdent dans le bruit du métabolisme humain et du marketing moderne, commentait Paul Greenberg, auteur du livre The Omega Principal…
« C’est possible qu’il y ait une synergie entre les nutriments présents dans les aliments. Mais … il est important de se rappeler qu’on ne mange pas des nutriments : on mange des aliments. »
Les effets des oméga-3 sur la santé ne sont pas à balayer du revers de la main, précise toutefois Mme Gravel. Ils ne sont peut-être pas aussi miraculeux qu’on le croyait, mais leur action sur les triglycérides et l’inflammation est toujours d’actualité,… tout comme la prévention des caillots sanguins. Ils sont également essentiels pour une croissance normale, la vision et le cerveau, fait valoir la nutritionniste.
Les études sont de plus en plus nombreuses à souligner l’importance des AAL, les oméga-3 de source végétale, présents entre autres dans l’huile et les graines de lin, le chanvre, le canola, le soya ou les noix, dont la noix de Grenoble. Selon le rapport Cochrane, augmenter les AAL pourrait avoir un léger effet protecteur pour certaines conditions cardiovasculaires.
« On a longtemps dit que les oméga-3 provenant des poissons étaient meilleurs que ceux d’origine végétale… Cette croyance est terminée », pense Martin Juneau.
Tout en reconnaissant l’importance de commencer par changer l’alimentation, Frédéric Calon, professeur à la faculté de pharmacie de l’Université Laval, ne balaye pas les suppléments pour autant. « Ils sont faits pour ceux qui voudraient atteindre des doses plus élevées. Si ça peut faire une différence pour 10 % des gens, c’est mieux que rien. »
Vous ne devriez pas lire toutes ces idioties.
Toutes ces sympathiques personnes raisonnent comme si les oméga-3 étaient des médicaments.
Les aliments ne sont pas des médicaments !
Il faut raisonner en nutritionniste, si on peut, et eux ne savent visiblement pas faire…
Il faut aussi une vision historique de cette problématique, ils ne l’ont pas… C’est triste, les Sciences de la Vie car il faut sans cesse s’adapter car la Vie change les choses : ce qui était vrai en 1990 ne l’est plus en 2020 ! Il faut faire évoluer les théories explicatives, comme nous avons fait évoluer la diète Méiteranéenne vers une version modernisée…
Faut-il plus d’explication ?
Oui ?
Bon je conclue : « Nutrition is not pharmacology » ; l’article a bientôt 25 ans !
@ Phil; Depuis quand devrions nous faire confiance à la revue Cochrane ? Quand ont voit qu’elle a limogé ceux qui ont signalé un « lézard » pour certains vaccins ..; Peut être a-t-elle trouvé un génial sponsor de Bigpharma pour obliger à un médicament qui remplace les oméga3 (O3 synthétique, mieux assimilable, plus efficace, plus chère etc…) Franchement, j’en prend de l’Oméga 3, une gélule bio tous les jours, un peu moins qu’avant car, curieusement, cela semblait diminuer le nombre de mes plaquettes et j’en avait pas beaucoup depuis toujours, mais pour le reste avec l’aide de gélules de Q10 (300 mg p/j) et quelque goutes de D3 et 10cl du jus d’aronia , un jeûne partiel quatidein pour juguler le D2 ( ça fonctionne au top)je me porte comme un charme, exit apparemment les F.A (mis à part quelques effets destructeurs des Statines prises pendant 10 ans et qui ne reviendront plus, l’âge en cause sans doute, mais depuis 8 ans SANS statines, je suis toujours là et fais des exercices musculaires 6 js par semaine qui feraient pâlir d’envie de bien plus jeunes que moi. Une preuve qui m’a flattée : Un de mes anciens collègues habitant mon quartier m’a demandé mon âge ces jours ci, à ma réponse il m’a déclaré » Putain, mais tu es vachement bien conservé ! » Bon, alors toujours aussi Inoxydable ..; un peu moins peut-être.
J’oublias :tous les midi, une gousse d’ail étalée sur un petit morceau de pain (seigle, aux graines etc.;) avec un peu d’huile d’olive, en guise d’apéro et croquer dans un morceau de citron bio, peau comprise, excellent. bien sûr ce ne sont pas de médicaments, mais des aliments protecteurs dont je me régale… J’ai la chance d’avoir un estomac « inoxydable » alors j’en profite.
salut acier galvanisé, il ne faut pas prendre à la lettre toutes les ‘oukases’ de MDL, lui-même sachant qu’il a tendance à s’enflammer (ça c’est la théorie inflammatoire). Si Cochrane a dérapé, tout n’est quand même pas à mettre à la poubelle, et le lien que j’ai envoyé est digne d’intérêt, assez complet et mesuré. Par contre il y a 1 trait ‘légèrement accusateur’ visant l’étude de Lyon et l’engouement qu’il aurait suscité pour les Ω, ce qui peut fâcher.
De même que tu n’arrives pas à te passer de la COQ10 (considérée ici comme de peu d’intérêt), moi je n’arrive pas à me passer des huiles de lin et de poisson, c’est une affaire de foi + que de raison, l’homme a besoin de croire en qque chose, fut-ce en l’effet placebo mon bon ami. Bonne route musclée
Votre lien n’est pas celui de la Cochrane mais celui d’un journal grand public canadien.
Le fait que ce soit « mesuré » n’en fait pas une qualité.
Le propos à propos de l’Étude de Lyon n’est pas « accusateur ».
Quand à la Cochrane [si vous me lisiez plutôt que ces « âneries » vous les auriez], depuis qu’elle a été acheté par la Fondation B&M Gates, elle est passée avec armes et bagages sous la coupe de l’industrie, notamment celle des vaccins ; pour le plus grand bonheur de petits africains parmi lesquels l’espérance de vie des vaccinés est inférieure à celle des vaccinés… Merci Melinda !
Autrefois, on disait : Merci Dr Rockfeller ! C’était une autre époque ; mais ce sont les mêmes !
Et le Miel, amiral, c’est pas tout ça à la fois!! Tu le mets sur une tartine de pain de Cucugnan, il te fait un goûter formidable. Tu y glisses un bout de chèvre au lait cru de Mayronnes entre lui et la tartine, il explose tes papilles! Et si tu rajoutes à ça un bon verre de Corbières (biologique, ça va de soit), c’est le dessert préféré de ma femme. Alors, que dire de plus! Ha oui, si par mégarde, tu t’ouvres la jambe sur un rocher au cours d’une randonnée, tu badigeonnes la plaie de ce succulent nectar, il n’y aura plus rien quelques jours plus tard.