COVID-19, masques et simagrées !

Il n’est pas si fréquent (dans une époque marquée par la multiplication de vulgaires fêtes commerciales) que les théories postulant que l’inversion des réalités [version situationniste de la Société du Spectacle] est devenue une forme de gouvernance autoritaire donnent lieu à d’aussi belles illustrations [un scientifique évoquerait une démonstration rigoureuse…] que la crise sanitaire désormais nommée COVID-19 du nom de son principal héros, le coronavirus découvert en 2019.

Il n’est pas si fréquent qu’une grotesque épopée, celle des masques [les chirurgicaux et les autres, lavables et « repassables » par nos chères lavandières d’antan…] vienne à ce point discréditer (et même ridiculiser) ce que nous appelons encore les autorités sanitaires, les nationales et les internationales.

Ces belles autorités qui, ni expertes ni élues, décrètent autoritairement les façons dont nous devons vivre, et même jusqu’à nos façons de respirer !

Nous devons donc respirer à travers des masques ! Ils l’ont décrété ; nous devons obéir !

D’abord, ils dirent que ces masques étaient inutiles (puisqu’il n’y en avait pas) et aujourd’hui, comme ils ne savent que faire pour (selon leurs termes) contrôler la pandémie, ils nous obligent de façon peu démocratique à respirer nos propres postillons !

Certains citoyens (qui voient le mal et des complots partout) s’insurgent vertement contre cette atteinte à leurs libertés !
Ils réagirent peu pourtant quand on leur imposa une cynique Loi d’Obligation Vaccinale !

Il est pourtant bien facile [surtout ne pas le répéter !] de faire semblant de respirer à travers nos masques. Il suffit de les déplacer légèrement en-dessous des narines pour respirer presque normalement, comme si nous n’avions pas de masque !

Il suffit encore d’observer comment procèdent les majorités d’entre nous avec les masques pour comprendre que ces masques, s’ils servent à quelque chose (peut-être), ne servent pas à grand chose… Surtout en plein air. Peu importe ! Et même à 5000 dans un stade !

Si les autorités croyaient vraiment que ces masques soient vraiment utiles, il faudrait vraiment vérifier qu’ils sont vraiment bien portés et utilisés par chacun d’entre nous. Dit autrement, il faudrait mettre un policier municipal derrière chacun d’entre nous et dans toutes les circonstances où nous devons obligatoirement porter un masque.

Prenons un exemple.
Je vais au restaurant. J’entre masqué. On me désigne une table et je me démasque. J’échange alors des amabilités avec les employés du restaurant et je discute mon menu en arrosant ces employés de mes postillons et aérosols. Chacun sait que le masque ou la visière porté par ces employés ne les protège en rien. J’ai un besoin pressant, je me lève de mon siège à nouveau masqué et me démasque à mon retour, mes doigts tout englués des postillons émis lors des échanges précédents. Bref, toute la procédure est une invraisemblable « cacophonie » que seuls des individus bénéficiant d’un déclin cognitif accéléré (et protecteur) peuvent prendre au sérieux. C’est le cas de certains, notamment dans les Ministères.

Mais, bien que peu d’entre nous soient dupes, nous portons volontiers nos masques.

J’approuve cette attitude (et je pratique ce sport peu dangereux) car ça rassure les quelques qui croient à toutes ces idioties et ça évite des conflits inutiles avec, par exemple, des employés des hôpitaux qui, une fois dans le bus ou le tram, se croient encore en salle de réanimation.

En disant cela, je veux insister sur cette évidence que parfois ces masques sont très utiles ! Il suffit d’avoir travaillé en salle d’opération pour comprendre. Peu d’entre nous travaillent en salle d’opération !
Mais ceux qui vivent ces circonstances morbides n’ont pas besoin du Ministre pour savoir ce qu’ils ont à faire !
Je ne vais pas énumérer ici toute autre circonstance où la prudence s’impose (avec ou sans masque) notamment lors des visites dans les Ehpad ; c’est un exemple !

Bref, tout le reste est du spectacle qui, comme à carnaval, devrait donner à rire plutôt qu’à fâcheries !

Mais, attention, derrière ces ubuesques sottises, se cachent peut-être autre chose.

Une première évidence que tous les Machiavel modernes connaissent : il ne faut pas laisser les neurones des citoyens sans occupation ; faute de saturation imbécile, ces cerveaux désœuvrés pourraient avoir de vilaines idées ; occupons-les !

Pendant ce temps (deuxième évidence), les cerveaux citoyens oublient (au moins transitoirement) toutes les bêtises dont les autorités et gouvernants nous ont assommées. Pensez à la COVID et oubliez-nous !

Une troisième possibilité (moins évidente) m’inquiète. N’ayant pas hésité à imposer militairement 11 vaccins obligatoires à nos bébés [procédure stupide et non scientifique], que préparent-ils aujourd’hui avec les multiples vaccins antiCOVID ?

Vont-ils le (ou les) rendre obligatoires, peut-être au moins à certains d’entre nous ?

Sachant que les autorités sanitaires et les mauvais experts « officiels » sont incapables d’évaluer scientifiquement l’efficacité et l’innocuité d’un vaccin, que sont-ils capables de nous inventer ?

Pour avoir une idée de l’insondable médiocrité de ces autorités, de leurs experts et des députés qui votent les Lois, j’encourage la lecture de mes Livres sur les vaccins.

A force de travailler, d’analyser et d’écrire, ma vision de la médecine des vaccins a évolué. Je recommande le Livre 7 (sur les vaccins antigrippaux, sortie début Octobre) ; on y trouvera la version la plus évoluée de ma démarche scientifique.

Bon vent, les matelots, et attention aux rafales sous les grains : on se harnache et on prend un ou deux ris, histoire de rien casser à bord tout en gardant son cap !