La Médecine de Précision
Dans mon dernier livre dont je reproduis la page de couverture ci-dessous, j’insiste sur l’émergence d’une nouvelle médecine, la Médecine de Précision.
Je me pense assez « original » au moment où j’écris ce livre ; et je redoute des critiques acerbes de quelques académiciens qui, ici et là dans nos hôpitaux paupérisés, font la promotion de l’Intelligence Artificielle pour se substituer aux médecins qui ont, selon eux, beaucoup d’activité non médicale (bureaucratique) et pas de temps à perdre avec les malades !!
Tout le livre est consacré aux progrès réalisés en cardiologie au cours de la dernière décennie mais la notion de « Médecine de Précision » figure surtout sur le bandeau de la page de couverture.
Il est toujours prétentieux en médecine de se croire « original » ou « inventeur ».
Quand une idée est dans une tête, elle est en même temps dans beaucoup d’autres têtes !
C’est le prophète qui le dit.
Et voilà que des médecins américains organisent maintenant (pour le printemps 2023) des sessions de formation post-universitaire consacrée à la « Cardiologie de Précision ».
Je vous mets un petit morceau du programme proposé sans savoir s’il y aura beaucoup d’inscrits.
Si j’avais un peu d’avance, ils n’ont pas été longs à me rattraper.
Cela dit, je ne suis pas sûr que nous parlions tout-à-fait de la même chose.
Je redoute fortement que la « Cardiologie de Précision » Made in America en 2023 soit surtout du marketing pour vendre de nouveaux produits commerciaux !!
Je ne serai pas à la Nouvelle Orléans pour vérifier cet aspect des choses mais je ne doute pas que nous en ayons des nouvelles en restant « at home ». Nous verrons !
Il y a toutefois une leçon à tirer de cet épisode charmant : les choses bougent dans le monde de la médecine moderne.
La COVID-19 est passé par là ! On nous a dit de nous taire mais le peu que nous avons pu dire [là-bas et ici] n’est pas tombé dans les oreilles des sourds, comme dit le Prophète !
En France, par exemple, ces jours-ci la prestigieuse HAS [Oups !] se pose des questions quant aux obligations vaccinales des soignants.
Morbleu ! Si certaines obligations vaccinales n’étaient plus obligatoires pour les soignants [nos experts vivent dans un doute insupportable !!], le resteraient-elles pour les bébés ?
Terrible question au moment où quelques simples d’esprit voudraient rendre obligatoires les vaccins contre les papillomavirus !
Ce qui nous ramène à la question initiale : l’irruption de la médecine de précision pourrait-elle conduire à l’arrivée d’une « vaccination de précision » ?
Terrible question qui me laisse muet !
Même si on est encore très loin de la médecine de précision que vous décrivez, il y a du frémissement institutionnel du côté de la surprescription de statines :
https://www.cholesterol-statine.fr/news/la-suisse-serait-elle-un-poil-moins-soumise-aux-labos
Bon on est loin du compte, si je comprends bien les tenants de cette ligne veulent déprescrire les statines chez des gens chez qui elles n’auraient jamais du être prescrites, même du point de vue conventionnel habituel. Mais au moins ça bouge un peu.
Surtout, j’espère que ce gain de temps à ne plus s’occuper de cette question en cabinet médical conduira les praticiens à réfléchir aux autres paramètres en cause dans les maladies CV : mode de vie & paramètres d’hypercoagulation que vous détaillez dans le livre.
Pour les anticholestérols : c’est à la fois une bonne direction et aussi frustrant que la remise en cause n’aille pas plus vite.
Que pensez vous svp de ces évolutions là et savez vous quels en sont les échos en France ou ailleurs qu’en Suisse ?
Comme vous le dites, « un tout petit pas… »
bonsoir,
Dans votre livre « Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC » page 118 vous mentionnez le nombre des plaquettes et leur volume moyen comme pouvant donner des indications sur les fonctions plaquettaires mais sans plus d’explications .
Pouvez-vous nous en dire plus?
Merci.
Plus le volume plaquettaire est important et plus les plaquettes sont réactives à un stimulus.
Bonjour Docteur, bonjour à tous ! Cette étude sur l’ érithrytol fait grand bruit chez les diabétiques (cliquer pour lire en epdf seule la 1ere page est lisible, le reste est flouté) SOURCE : https://www.nature.com/articles/s41591-023-02223-9.epdf car beaucoup l’utilisent pour remplacer le sucre . Y voyez-vous des biais , par exemple dans le choix des participants ? Merci, bonne journée .
W> j’ai modifié votre lien car on ne le copie pas, n’importe comment !
C’est une étude à plusieurs tiroirs [plusieurs études rapportées dans l’article] et je ne peux en faire une critique détaillée ici.
Cela dit, j’ai mis en ligne il y a quelques semaines une vidéo où j’explique les effets des édulcorants et je rappelle qu’ils augmentent notablement le risque cardiovasculaire [Titre : « Cet ingrédient caché accroîtrait votre risque d’infarctus de 30 à 40% »].
Vous pouvez retrouver la vidéo en vous abonnant à ma chaîne privée (pas de censure comme sur YouTube !] : https://secure.tsapublications.com/tsaemdl/order-form/index.html
Je dis aussi que les édulcorants naturels type érithrytol sont aussi nocifs que les artificiels. Si vous aviez été abonnée, vous ne seriez pas surprise aujourd’hui !
Avec le Dr de Lorgeril, on a toujours des mois d’avance sur l’actualité…
Qu’on se le dise !
Médecine de précision ?… alors que l’on va imposer un même vaccin peu efficace et dangereux à tous les ados de France: « éradiquer le cancer de l’utérus ». Comme oser dire publiquement de telles contre-vérités ?
Comment oser aller dans ce sens alors qu’un procès (class action) va débuter prochainement aux USA ?
Dans quel monde sommes-nous ? De quel droit l’Etat peut-il imposer une vaccination contre une évolution grave rarissime d’une infection bénigne essentiellement transmise lors de rapports sexuels ? A chacun à son mode de vie et les risques qui vont avec. Au fait, le fait d’entrer au couvent sera t’il une clause d’exemption ?
Quand à la propagation, même si le vaccin devait la prévenir, une ado qui serait alors tentée une fois vaccinée de ne plus se protéger serait à la merci d’infections bien plus graves à commencer par le HIV.
Pourquoi ne pas demander un test HIV par semaine tant qu’on y est ?
Il n’y plus rien de rationnel dans ces décisions: ça pue le fric !
C’est ça la médecine moderne…………… Le médecin refuse de se déplacer………….La honte
Le premier appel date du 14 décembre au matin. Dans la maison de santé où ils vivent à Louverné, près de Laval, l’octogénaire se réveille souffrante. Comme elle est sujette à des problèmes cardiaques, Raymond s’inquiète et appelle le 15. On lui indique qu’il faut au préalable l’auscultation d’un médecin pour acheminer une ambulance. Mais le médecin refuse de se déplacer, affirmant qu’il n’en a pas le temps, raconte le Mayennais de 77 ans. «Pendant six jours, j’ai appelé le Samu, j’ai rappelé le docteur et personne n’est venu»,
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/un-mayennais-attend-six-jours-l-arrivee-des-secours-sa-femme-decede-20230302
Peur de cette société vers laquelle on se dirige… mais que faire ?!
Le dernier paragraphe de cet article (sur l’Australie) risque de faire basculer la décision vaccinale dans les familles…
Or cela semble en opposition avec les faits que vous avez exposé dans votre livre ou encore dans le documentaire de Arte.
Pouvez vous nous décoder l’arnaque probable ?
Merci
Vous voulez parler de ça ?
« En Australie, où la vaccination se déroule à l’école, le taux de personnes infectées par les HPV à l’origine des cancers du col de l’utérus est passé de 22,7 % en 2005-2007 à 1,5 % en 2015 chez les jeunes femmes de 18-24 ans, alors que les prévisions tablent sur une éradication du cancer du col de l’utérus d’ici quinze ans »
Les « HPV à l’origine des cancers du col de l’utérus » sont remplacés par d’autres HPV (potentiellement cancérigènes) quand on les cherche. Mais l’étude n’est
pas systématique…
Qui dit HPV dit très rarement cancer 20 ou 30 ans plus tard car d’autres facteurs sont plus importants : tabac, microbiote…
Le vaccin ne marche pas , il suffit de regarder les statisiques officielles en Australie. Il est de 5,6 pour 100000 femmes en 2020 avec un taux de vaccinations de 70% en moyenne : (télécharger 1 page de l’OMS en PDF) SOURCE : https://cdn.who.int/media/docs/default-source/country-profiles/cervical-cancer/cervical-cancer-aus-2021-country-profile-fr.pdf
En France, en 2020, on est à 4,6 femmes sur 100 000 !! soit un taux inférieur en Australie avec un taux de vaccination de 40%.
Rien à ajouter.
Le vaccin est pour faire de l’argent. C’est tout.
Business first!
Bien sûr !
peut-être que le les hpv virus ont baissé en australie (ce qui est dit dans l’article), ça nous fait une belle jambe, mais quid des cancers de l’utérus qu’ils sont sensés prévenir après 15 ans de vaccination ?
https://gco.iarc.fr/overtime/en/dataviz/trends?populations=3600&sexes=1_2&types=0&multiple_populations=0&mode=cancer&multiple_cancers=1&cancers=16&age_end=9
ah ben merde, après deux décennies de chute, on vaccine et… ça repars…
Moralité : nous sommes une société capitaliste, pas une société scientifique.
Bien sûr et bravo !
Il n’y a pas qu’en Australie qu’on observe ce genre de statistiques (très officielles) que le Président « qui veut emmerder les nonvaccinés » ignorent.
Pourquoi le saurait-il ? Est-ce son métier ?
C’est quoi son métier au fait ?
Nous représenter ?
Il nous a demandé notre avis ? A nous les experts ?
Pour ceux qui veulent une réelle information – pas les idioties qu’on peut trouver sur des grossiers sites complotistes (comme celui de l’AIMSIB) – je recommande la lecture urgente du numéro 8 de la Collection vaccins & Société que les petits colporteurs de l’AIMSIB ignorent gracieusement… Alors que c’est, à ce jour, le meilleur document possible sur les HPV et les vaccins contre. Ne pas lire ça (le numéro 8) et parler quand même, c’est confesser sa profonde bêtise. Et Vlan, passez-moi l’éponge !
Un vaccin obligatoire de plus pour très bientôt : https://www.liberation.fr/societe/sante/papillomavirus-macron-doit-faire-une-annonce-decisive-mardi-pour-eradiquer-la-maladie-20230228_5BUY27HMKVHZVHAPNJ4MWROQ2Y/
Éradiquer les papillomavirus !
Plus con tu meurs…
Et le bon peuple (qui se moque de Russes) gobe ça comme un poisson gobe son hameçon… Pas sûr que le poisson soit content, lui !
Pour les politiques, pas de médecine de précision on dirait :
Papillomavirus: Macron doit «faire une annonce décisive» mardi pour «éradiquer» la maladie
Emmanuel Macron se rendra mardi (28/2) en Charente dans un collège pour assister à une séance de vaccination contre cette infection qui peut provoquer des cancers.
Je me suis expliqué à maintes reprises sur la question des « Vaccins anticancers » ce qui inclut la question des vaccins contre les papillomavirus.
J’ai même écrit un livre sur ce sujet dans la Collection Vaccins & Société publié en 2021.
Je ne retire pas une ligne de ce que j’ai écrit il y a déjà 3 ans : c’est une escroquerie sanitaire !
En résumé, nous n’avons aucune évidence scientifique que ces vaccins empêchent des cancers.
J’encourage chacun à vérifier par soi-même la solidité des données fournies par les idiots du Ministère et reprises par les crétins des médias : c’est fascinant !
Bonjour
Je reviens sur la médecine de ville et sur les rendez vous, les praticiens se plaignent des « lapins » posés par certains patients (clients) et la perte de temps (d’argent) que cela engendre.
Il y a une réponse très simple, plus de rendez vous et donc plus de « lapins ». Les généralistes qui ne pratiquent pas le rendez vous (très rare aujourd’hui) prennent leurs patients en fonction de leur arrivée en salle d’attente.
1 – le praticien de perd pas de temps et n’a pas besoin d’une secrétaire pour la prise de rendez vous
2 – Le patient, avec une bonne dose de patience, verra son médecin le jour même.
Évidemment dans ses conditions les journées peuvent être longues !
Histoire vraie : Une connaissance que je connais bien, jeune maman et comme souvent très angoissée par la santé de son bébé prenais systématiquement un rendez vous par internet et à intervalle régulier pour être sur de pouvoir disposer d’un créneau de visite.
Il faudrait un constat chiffré. Est ce un patient par heure, par jour qui se désiste? Mais comme beaucoup pratiquent le « sur-booking », cela devrait compenser. Quand à attendre des heures dans une salle d’attente avec x personnes, il va falloir que les médecins fassent le plein de revue…. Sans compter les cas contagieux. Bonjour les chiffres de la tension après deux heures d’attente entre un tubard et la maman qui amène ses deux rejetons!!! Je ne pense pas que les consultations sans rdv soient une bonne solution, au moins pour les patients.
Bonjour Francis
Je ne connais pas votre age et je ne sais pas si vous avez des enfants, mais moi a 72 ans j’ai bien connu cette époque de visite chez un généraliste sans rendez vous. Il n’y avait pas de médecin référent mais nous avions tous notre « médecin de famille », mais rien ne nous empêchait occasionnellement de consulter un autre praticien.
Je vais même plus loin car a cette époque il était courant que le médecin fasse des visites à domicile le matin et reçoive au cabinet l’après midi, et souvent tard dans la soirée. Il n’était pas rare de trouver une salle d’attente encore pleine à 18 h.
Que l’on vienne pour soi ou pour son enfant qui est mal en point, le fait de pouvoir avoir RAPIDEMENT l’avis d’un professionnel de santé et peut être éviter des complications quitte à partager l’espace avec « un tubard ou deux rejetons » ne m’a jamais posé aucun problème et il m’est arrivé de laisser ma place dans la file d’attente pour une maman avec un enfant en bas age bien malade. Chacun à ses valeurs !
Un système qui impose une prise de rendez vous par internet ou par téléphone au risque de tomber sur une secrétaire médicale qui vous annonce froidement un délai d’une semaine ou plus n’est en aucun cas, pour moi, un progrès pour la médecine,
Pas étonnant dans ces conditions que les urgences des hôpitaux soit encombrées.
Bien sûr !
« Un système qui impose une prise de rendez vous par internet ou par téléphone au risque de tomber sur une secrétaire médicale qui vous annonce froidement un délai d’une semaine ou plus n’est en aucun cas, pour moi, un progrès pour la médecine. »
Ça s’appelle « Déshumaniser la médecine » !
J’ai honte de ce que les bureaucrates des Ministères et les nouvelles générations de médecins ont fait…
Mais, en parallèle [c’est un médecin expérimenté qui vous parle], la façon dont les familles et les patients se comportent avec les médecins (qui souvent le méritent bien…] est navrante. A l’arrivée, la communauté a ce qu’elle mérite !
Tout ça pour dire que nous sommes face à une crise sociétale dont la crise sanitaire n’est qu’un des aspects…
Si je vous racontais…
Dans le temps les gens ne consultaient pas pour rien. C’était souvent l’épouse du médecin qui connaissait les gens et qui prenait les appels. Ils ont des « lapin » car il cautionne une médecine consumériste avec doctolib notamment. Il faut prendre les appels soit même pour faire le tri et ne s’occuper que des gens qui en ont vraiment besoin. Éviter la rhumologie qui encombre les consultations au détriment de vrais malades qui ont besoin de temps pour qu’on s’occupe vraiment d’eux.
Bonjour,
Vous avez honte de ce que les nouvelles générations de médecins ont fait. Les jeunes médecins sont ils responsables de la dérive que les médecins qui partent aujourd’hui à la retraite ont laissé faire?
Chercher des coupables (ou des responsables) nominalement n’a pas beaucoup de sens quand chaque jour nous voyons (via un regard expert) l’effondrement de notre système de soins…
Et pas que chez nous.
Voyez les USA, le pays où l’on dépense le plus (en dollars par habitant) pour se soigner !
Par exemple, il faut parfois des mois pour qu’un hôpital universitaire accomplisse l’exploit de rechercher (identifier ou rejeter) toutes les causes possibles d’un AVC du jeune adulte au risque d’une récidive précoce…
Désolé Yves, je ne vois pas où vous voulez en venir. J’ai 2 ans de moins que vous, j’ai donc connu ce que vous nous avez narré. Vous prenez des cas extremes pour décrire la situation. Et gageons que dans le cas d’une urgence, le médecin vous fera passer en priorité pour peu que vous lui téléphonez au lieu de passer par Doctolib (je parle des généralistes). Néanmoins, la médecine, comme beaucoup d’autres domaines, fait face à une crise avec une spécificité qui est le coté humain avec donc des réactions exarcerbées. Je ne parle bien entendu que du coté « disponibilité des soins » et attente de plusieurs heures dans des salles d’attente. Bien entendu que chacun a ses valeurs. Un système doit il etre exclusiment basé sur ce point pour fonctionner?
Avant qu’il ne soit trop tard, il faudrait envoyer le tome 8 à :
Manu
55, Rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Je crains que ce troupeau ne soit imperméable à une quelconque argumentation scientifique.
Nous les avons vu à l’œuvre lors de la Covid-19 avec une étonnante passivité (fatalisme) des populations…
On se moque de la population russe qui « gobe » l’idéologie de Poutine à propos de la Grande Russie [la Grande Catherine puis le « petit » Père des peuples, l’ignoble Staline (au moins équivalent aux pires des nazis] mais les français « gobent » tout aussi bien l’idéologie vaccinaliste !
Avec cette escroquerie de « crise sanitaire COVID » les gens ont compris qu’on s’était moqué d’eux. Pour beaucoup ont ne les y reprendra plus. De cette violence des classes dominantes ayant entraîné beaucoup de souffrance au nom d’une pseudo science médicale, sort une prise de conscience : « les élites » n’ont pas de légitimité à gouverner seule.
Lire le livre de P Chaillot : COVID-19 ce que révèle les chiffres- l’Artilleur.
Je ne suis pas sûr que le dénommé Chaillot soit une référence acceptable.
Qu’il n’ait pas vu la gravité de la crise sanitaire indique deux choses :
1) il ne pratique pas la médecine, ne voit pas des patients et comprend rien à la crise sanitaire !
2) il utilise des chiffres (à sa convenance) pour légitimer a posteriori une idéologie négationniste du type « pseudo crise sanitaire ».
Que le dénommé Chaillot pense que le million et demi de décès dus à la Covid aux USA soient une invention (de qui ?) me laisse sans voix !
Il parle de la France et de l’Europe. Il cite ses sources notamment celles de l’ATIH : 2% d’hospitalisation « COVID » en 2020.
Il n’est pas seule à écrire certains chapitres et corrobore ce que dit Laurent Toubiana (épidémiologiste INSERM) : COVID 19 une autre vision de l’épidémie.
il s’est manifestement renseigné auprès de médecins car il décrit très concrètement ce que nous avons pu voir nous médecins pendant cette crise : une absence de soins en rapport avec : un arrêt du fonctionnement de l’hôpital, des faux diagnostiques sur la base de test fallacieux (exemple fièvre à 40°, frisson COVID + chez une patiente atteinte d’une pyélonéphrite sans aucun signe ORL ni pulmonaire ; patiente COVID + avec foyer pulmonaire et CRP à 250. Dans les 2 cas ces patientes devaient rester chez elle 10 jours avec téléconsultation…ce qu’elle n’ont pas fait fort heureusement).
De plus le concept de pandémie est épidémiologique donc repose sur des chiffres de mortalité même si l’OMS a changé sa définition depuis 2009.
Il faut être plus prudent avant de parler « d’idéologie négationiste ».
Si vous nous voulez pas lire ces 2 livres fait par des gens formés au recueil de données et éventuellement en faire une critique argumentée vous devriez lire le rapport du Sénat de 2010 sur la « crise sanitaire » de 2009 (H1N1) qui est en ligne
Je n’ai pas le temps, désolé, de discuter avec vous et d’essayer de vous aider à surmonter vos contradictions.
Vous dites « en même temps » (comme l’autre) qu’il n’y a pas de quoi s’affoler mais que des cas graves ont été négligés…
Je suis dépassé par votre irrationalité ; qui rejoint votre idéologie sur Staline, le gentil petit père des peuples…
Cessons-là mon ami et bonne route !
une question « sport » amiral. Vot’truc de faire de l’activité physique tous les jours, 2 fois/jour, au moins 30 minutes, avec une suée à chaque fois..déroute le sportif que je suis. Quand je vais faire 1 h de footing (ou de vélo d’appart ou de marche rapide, ce que je fais 4 fois dans la semaine), j’ai du mal à me dire qu’il faudrait « idéalement » que je remette le couvert une seconde fois dans la journée après l’effort accomplis qui ne représenterais que la moitié du total…; je veux bien y penser, en revanche, les jours ou je ne fais pas de sport.
Cette version « optimale » de l’activité physique en termes de santé que vous présentez s’adresse avant tout à des personnes non sportives? non?
Vous êtes « bizarre »…
Vous savez lire ?
Vous êtes mal-entendant ?
Je vous parle de 30 minutes (au moins) et vous discutez 60 minutes !
En fait, chacun fait ce qu’il peut vis-à-vis de ce qui est « optimal « en théorie »…
ah, je m’avoue volontiers « bizarre », je n’ai pas de soucis là dessus.
Mais, là, précisément, je ne vois pas ce que ma question comporte de bizarrerie, au contraire (mais c’est peut-être aussi pour cette raison que je suis bizarre..). Vous dites « deux fois par jour, au moins 30 minutes ». j’en déduis que 31 autant que 49 ou 60 sont dans le « au moins » 30 minutes. Et donc, je me demande dans quelle mesure, deux fois 31 minutes avec suée seraient mieux que deux fois 30 minutes consécutives avec suée au bout de 15, par exemple ? En quoi le fractionnement à l’échelle de la demie-heure amène un plus? c’est ce qui m’a amené à poser la question de la nature de la cible de votre propos.
« Au moins 30 minutes » signifie « pas moins de 30 minutes » ; ce qui ne veut pas dire 50 ou 60 minutes…
En fait, l’approximation permet à chacun de s’adapter en fonction de ses goûts et de sa vie quotidienne.
Souplesse et laxité !!
Comment parler de médecine de précision et espérer un changement quand les médecins traitants, les cardiologues, les angiologues, semblent encore totalement hermétiques, ignorants de tout ce dont vous nous parlez depuis des années concernant l’évidente toxicité des statines et d’autres « potions magiques », l’inutilité et la dangerosité de certains vaccins et de tant d’autres sujets. Lisent-ils seulement les bonnes revues scientifiques afin d’évoluer et de remettre en question leur acquis ? Je n’ai pas le sentiment que les MT évoluent avec la science, ils appliquent ce qu’ils ont appris et ne mettent jamais en doute leurs sacro-saintes certitudes. Je parle en général bien entendu, certains médecins (rares) étant ouverts au dialogue.
On est à présent tellement éloigné du « colloque singulier ».
Vous avez raison, c’est un mélange d’inculture, d’ignorance, de dogmatisme et d’arrogance !
C’est la formation des soignants (pas seulement des médecins) qui est en cause : toujours plus de technologie et moins d’humanité !
Et encore moins de science médicale tout en se prenant pour des scientifiques quand ils ne sont que de « bons » techniciens !
Avec un point positif : nous avons des ingénieurs-médecins qui maitrisent très bien toutes sortes de nouvelles technologies (notamment en cardiologie) et qui font parfois des miracles ; mais qui trop souvent ne savent ni écouter les patients ni leur parler !
Parfois, on a de la chance !
J’ai écrit un petit livre en 2018 sur le vécu de l’infarctus, préfacé par Jean Pierre HOUPPE (Je reviens d’un infarctus, Edition Frison Roche) où la question de la « précision » à propos des douleurs coronariennes se pose de façon angoissante : aucun cardiologue ne m’a donné de réponse vraiment satisfaisantes !
Bonsoir
Inventer autre chose qui risque d’être pire c’est ce qui se fait depuis trop longtemps, simplement sortir de cette médecine comptable incompatible avec une médecine de qualité.
Une partie d’un sondage réalisé auprès d’un échantillon de praticiens sur leur durée de travail idéal
Réponses
35h comme tout le monde 18.68 %
Entre 35h et 50h comme tous les cadres 76.37
Plus de 50h, on a un métier passion ! 3.85 %
Plus de 70h, la médecine, c’est ma vie ! 1.10 %
Édifiant !
une vaccination de « précision »? vous présupposez donc que des vaccins pourraient faire l’objet d’essais cliniques bien conduits, permettant de conclure scientifiquement à un résultat véritablement positif et ensuite que ces vaccins seraient administrés à certains et pas à d’autres en fonction de leur systeme immunitaire et autres. Diable, beau programme! Déjà le 1er point…
Bravo !
Vous m’avez compris !
Vous me comprendrez encore mieux en lisant mon prochain opus « Les vaccins des voyageurs ».
Le propre du scientifique est de ne rien exclure « a priori »…
Bonjour
« 1) du temps à consacrer à chaque personne ; et donc un coût -travail ! »
En restant dans le domaine de la médecine général, comment un médecin généraliste qui est contraint par un système de rendez vous planifié peut il s’offrir le luxe de passer le temps nécessaire à chaque patient au risque de désorganiser le planning du cabinet et subir les reproches des patients.
A 72 ans j’ai connu la médecine de ville sans rendez vous et a mon humble avis « c’était mieux avant ».
Bravo !
Vous avez tout dit : la Médecine de Précision [la seule bonne médecine espérée des patients et des médecins praticiens] est incompatible avec l’organisation actuelle du système de soins, dans l’Hôpital, la Clinique ou le cabinet libéral…
Il faut inventer autre chose ou bien « pratiquer » hors système…
Bonjour, moi aussi jai lu votre livre et je souhaiterai vous poser quelques questions sur mon dossier personnel, comment faire ? Merci et félicitations pour votre travail
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Vous cliquez et vous me trouvez !
Bonsoir, j’ai lu votre livre et sans flatterie aucune, je trouve que c’est un de vos meilleurs ouvrages. N’étant ni médecin, ni scientifique, il m’a fallu faire quelques recherches annexes pour comprendre certains passages. Néanmoins on comprend vite le cheminement. Souhaitons que le meeting de « nos amis américains » ait la même qualité. Je me trompe peut-etre, mais un des points que je retire est : pas de solution toute faite sans avoir fait de manière logique l’investigation de toutes les pistes qui se présentent.
Bien sur ! Toutes les pistes !
Pour tous ou pour personne. Basique !
Pour y arriver, il faut :
1) du temps à consacrer à chaque personne ; et donc un coût -travail !
2) une large culture scientifique : biologie, physiologie, épidémiologie…
3) une bonne connaissance du terrain, c’est-à-dire une longue pratique médicale !
Pas facile !
Rare dans les CHU tout ça !
Ne pensez vous pas que si la médecine fait appel aux énormes databases à sa disposition, ainsi qu’à l’Intelligence artificielle, ça permettrait d’aider le spécialiste? Il me semble que c’est déja utiliser en imagerie médicale. Je parle bien entendu d’une utilisation des données sous le contrôle de scientifiques indépendants.
Bien sûr, interpréter les images d’IRM avec l’IA sera plus rapide qu’avec des yeux humains…
Mais la médecine (de précision) c’est autre chose que des images !