Que vaut vraiment l’essai Pfizer testant le vaccin antiCOVID ?

Dans le livre « Les vaccins à l’ère de la COVID-19 » publié en Avril 2021, j’expliquais les défauts des essais cliniques vantant les exploits des nouveaux vaccins antiCOVID dont celui de Pfizer.

Professionnel des essais cliniques et de l’évaluation scientifique des essais cliniques [mon premier exploit fut pour ma thèse de médecine soutenu en 1976 sur les pancréatites ; ça donne une bonne expérience…), j’ai immédiatement mis en exergue la très faible crédibilité des résultats de ces essais cliniques.

Restons sur le Pfizer !

Je n’ai pas prétendu que les investigateurs avaient triché ni menti. Il faudrait une enquête de police.

J’ai simplement montré que toutes les précautions exigées (notamment par les autorités sanitaires) pour rendre crédibles les résultats publiés n’avaient pas été respectées.

C’est un principe basique en recherche clinique.

Les enjeux sont très importants [en l’occurrence des milliards de doses injectées) et on ne peut (doit) pas faire confiance aux investigateurs et encore moins aux sponsors. Ce n’est pas un procès d’intention, c’est de la prudence !

En conséquence, on fait en sorte que l’essai soit conduit selon des règles précises et qu’il soit facile de vérifier que ces règles ont été respectées ; sans faire appel à la police.

Il était évident, dès Décembre 2020 et la publication des méthodes utilisées par les employés de Pfizer, que ces règles pouvaient ne pas être respectées.

Il y avait donc violation, au nez et à la barbe des autorités de santé et des ministères, des règles exigées habituellement pour la conduite des essais cliniques.

J’ai eu la grande surprise de constater que j’étais le seul à le dire ; alors que c’était évident pour un professionnel d’intelligence modérée, comme moi.

Absolument seul à le dire !

Je ne comprends toujours pas pourquoi j’étais seul : tant de sceptiques, de récalcitrants et de belles intelligences s’exprimant ici et là ; et personne ne disant (ne se révoltant contre) cette faillite de la démarche scientifique.

Pourquoi ce silence de tant de beaux esprits ?

Hypothèse primaire : les beaux parleurs (à Paris comme à Marseille) ne comprennent pas la médecine scientifique !

Le temps passant et ces beaux esprits s’exprimant à longueur de temps dans les médias conventionnels, cette hypothèse a été largement confirmée.

Finalement, ces jours-ci, les langues commencent à se délier et rien ne permet de dire quand cela va s’arrêter !

Je donne un exemple avec un article dans le British Medical Journal [une revue médicale très vaccinaliste d’habitude] publié le 2 Novembre 2021.

On y apprend, via une employée congédiée d’un sous-traitant de Pfizer, que les procédures habituelles lors d’un essai clinique n’ont pas été respectées. Je ne vais pas donner la liste de ces malfaçons…

Cette liste (de ces malfaçons) est impressionnante et témoigne soit d’un amateurisme confondant [c’est peu crédible] soit que nous avons affaire à une vaste entreprise de malfaisance qui ne pouvait être ignorée des employés (Directeurs, médecins et ingénieurs) de Pfizer…

La seule défense trouvée par Pfizer et la FDA (l’autorité sanitaire américaine qui aurait dû vérifier les bonnes pratiques de Pfizer) serait que le nombre de centres de recrutement des participants à l’essai Pfizer où ces malfaçons ont été observées (et dénoncées) est faible et que tout cela ne saurait remettre en question les résultats globaux de l’essai. Le miracle Pfizer ne doit pas être contesté.

Je conclus exactement le contraire : si les données récoltées dans 10 ou 15% des centres de recrutement pour alimenter la base de données générale sont avariées, tout est probablement pourri.

Au minimum, il serait urgent de vérifier ; scrupuleusement ; donc en ne laissant pas faire ce travail aux employés (complices ou incompétents ?) de la FDA. Prudence !

Comment puis-je savoir si les autres centres de recrutement ont bien travaillé si ni Pfizer ni la FDA n’ont fait correctement leur travail de surveillance ?

Avec, pire encore, la très forte suspicion que ces mauvaises pratiques étaient probablement « encouragées » [ou « permises »] par Pfizer afin d’obtenir les résultats miraculeux espérés…

Mais l’armada provax s’est mobilisé pour « atténuer » ces très mauvaises nouvelles. Par exemple, l’éditrice-en-chef du BMJ, une charmante lady très vaccinaliste, a essayé de minimiser le scandale (ci-dessous).

Cette Lady pleurniche à propos de ces mauvaise pratiques qui risquent de « plomber » la confiance du troupeau à vacciner.

Inutile de faire des commentaires des commentaires.

Mais je vois autre chose : sur sa liste des malfaçons, notre sympathique employée congédiée note que le double aveugle n’est pas respectée dans les centres de recrutement où elle-même opérait ; et elle s’étonne.

Pourquoi s’étonner quand l’absence de double aveugle était inscrite dans le protocole de l’essai Pfizer ?

Pfizer n’aurait donc, au moins sur ce point (c’est autre chose pour le reste de la liste) rien à se reprocher.

Qu’on se le dise : Pfizer n’avait aucune intention de faire du double aveugle ! C’était écrit dans le protocole ! Et j’étais curieusement seul pour le dire (bis repetita ; ça me fatigue…)

Les dés étaient donc pipés dès le départ !

Et c’est très certainement la même chose avec le vaccin MODERNA car, de même, les dés sont pipés dès le départ ; il suffit de lire le protocole pour le comprendre.

Peut-on demander à un Ministre de lire un protocole ? A un Sénateur ? Hum !

Autant leur demander d’écouter une cantate de Bach comme celle-ci :