Vaccins antiCOVID : état des lieux au 27 Novembre 2020

Les vaccins antiCOVID font la « une » des médias et sont devenus une question éminemment politique.

Chacun y va de ses questions personnelles et générales.

Les uns veulent rétablir au plus vite une vie sociale et commerciale normale et ils espèrent en toute bonne foi qu’un vaccin antiCOVID est la solution !

Puis-je demander à mon coiffeur d’analyser la situation présente en termes scientifiques et médicaux ? La seule chose qui l’intéresse – et il n’est pas le seul – c’est de rouvrir son salon.
Je comprends ses soucis et son raisonnement mais je crains qu’il ne comprenne pas le mien.

Le pharmacien a d’autres soucis : comment va-t-il gérer la campagne de vaccination antiCOVID ? Gestion des stocks ? Permission de vacciner alors qu’il n’est pas médecin et que, en principe, seuls les médecins seront capables d’identifier et traiter les effets indésirables inéluctables ?

Même souci pour les infirmiers ! Pire pour les médecins qui, eux au moins (en principe) savent qu’on ne sait rien et que leurs sources d’informations (Ministère, HAS et autres autorités) sont hautement suspectes.

Les autres se régalent du flamboyant business que représentent ces nouveaux vaccins !

D’autres encore savent que leur avenir politique, via leurs positions prises devant des microphones, peut être « terni » par cette histoire de COVID-19 et son vaccin.

Beaucoup de questions !

Mais pas de réponse !

Pas du tout, Madame Michu, l’absence de réponse claire est une réponse très claire !

État des lieux : nous ne comprenons toujours pas ce virus et nous ne savons rien de sérieux des vaccins qui nous sont proposés.

Conduite à tenir pour un médecin, un scientifique ou un simple citoyen : s’abstenir !

S’abstenir de parler – ou d’écrire ; mais je m’autorise quelques lignes supplémentaires pour expliquer mon mutisme passé et à venir – et s’abstenir de toute vaccination !

C’est la position la plus sage ; et celle que tout médecin doit adopter : d’abord ne pas nuire !

J’ai bien entendu les politiciens, les académiciens et les médias proclamer de façon hystérique qu’il fallait rétablir la confiance !

La confiance en quoi ?

La confiance en la parole politique ? Que nenni, Monsieur le Président, vous n’êtes pas compétent en matière de vaccination !

La confiance en la parole industrielle ? Que nenni !

La confiance en la parole médiatique ? Que nenni !

La confiance en la parole académique ? Que nenni, Monsieur le professeur, votre crédibilité après ces mois de discussion délirante est au plus bas !

La confiance en la parole institutionnelle (Haute Autorité pour la Santé, Agences du médicaments…) ?
Que nenni, Madame la Directrice, depuis des décennies vos errements répétés (Médiator, Dépakine, Coxibs, Statines…) vous ont décrédibilisée !

Tout le monde sait tout ça et il n’y a pas de remède à la perte de confiance de la majorité (la mieux éduquée) de nos citoyens.

On paie aujourd’hui les avanies d’hier et d’avant-hier : on a beaucoup menti sur les vaccins et sur la légitimité des Lois d’obligation !

Impossible de remonter la pente qu’on a dévalé… Désolé !

Selon le très classique « qui vole un œuf vole un bœuf », je me permets une légère innovation : « Qui a beaucoup menti, mentira encore ! « 

Les politiques savent tout ça et cherchent des remèdes illusoires, notamment la création de comités indépendants et même un comité citoyen !

Chacun sait que ces comités [ils le disent eux-mêmes à propos des violences policières] ne servent qu’a noyer le poisson, comme disent les pêcheurs…

Conclusion de cet état des lieux ? Ne bouge pas une oreille !

Mais laisse-les grandes ouvertes pour apprécier le spectacle d’une société moribonde…