Vaccins antiCOVID : l’inquiétude monte…
Dans mon précédent message, j’indiquais les raisons pour lesquelles je m’inquiétais des façons dont les autorités sanitaires, les industriels des vaccins et les politiciens (plus ou moins complices et/ou de bonne foi) gouvernaient le navire…
Soyons objectifs, le navire affronte une vraie tempête ; c’est difficile, mais l’équipage semble composé d’une majorité d’amateurs !
Et le skipper ne semble pas faire l’unanimité parmi les matelots qui, à mon avis, gesticulent plus qu’ils ne travaillent.
Je ne suis pas le seul à m’inquiéter.
Un récent sondage (dont je ne peux juger la pertinence, c’est-à-dire sa représentativité) aux USA indique qu’environ 50% des sondés américains ne se feraient pas vacciner contre la COVID-19 [https://www.webmd.com/lung/news/20200902/webmd-poll-more-acceptance-of-covid-vaccine].
Si ces chiffres sont confirmés, ils indiquent que les amis américains sont pire que les citoyens français en termes de scepticisme vaccinal. A leur décharge, ils ont à la tête du pays des politiciens fort peu subtiles, et c’est dit courtoisement.
En conséquence de ce scepticisme, les idolâtres de la vaccination tout azimut s’inquiètent à leur tour : très mauvaise ambiance au moment où nos pays devraient s’unir pour lutter tous ensemble contre ce qu’ils ont appelé l’ennemi intérieur et invisible , autre façon de nous dire qu’ils ne comprennent rien à la biologie des virus et à l’épidémiologie des maladies respiratoires infectieuses.
Comme les citoyens de nos beaux pays ont une compréhension intuitive de la situation, ces mêmes citoyens sont de plus en plus sceptiques quant à la « maturité » intellectuelle du skipper et de ses matelots.
Sans faire de philosophie de télévision, l’inquiétude alimente le scepticisme et vice versa !
Le ton a radicalement changé chez les experts vaccinalistes comme l’indique un récent article publié dans le journal médical américain JAMA (10 Septembre 2020) ci-dessous.
Il ne s’agit donc plus (à la mi-Septembre) de vanter les mérites des héroïques experts en vaccins et des industriels qui les fabriquent mais de rassurer les médecins et les familles (ce qu’ils appellent le « public »).
En effet, à quoi servirait de fabriquer des centaines de millions de doses de vaccins dans des usines flambantes neuves si les supposés bénéficiaires n’en veulent pas.
Et si leur prenait la folie de rendre ces vaccins obligatoires, on pourrait se retrouver avec des émeutes anti-vaccins comme certains pays (Royaume-Uni ou Canada par exemple) en ont connu lorsque des politiciens autoritaires voulurent imposer le vaccin antivariolique au 19ème siècle.
On n’a pas besoin de ça en ce moment.
Il est donc urgent de retrouver sérénité et objectivité !
Pour ce faire, il suffirait de démontrer sans ambiguïté l’efficacité (ou l’utilité) et l’innocuité (ou la faible toxicité) des vaccins antiCOVID proposés.
Pour tout produit de santé, nous savons exactement comment il faut procéder pour tester son efficacité.
Il suffit d’appliquer ces règles ; et sans compromis hasardeux !
Car pour susciter la confiance, il faut une totale transparence .
Il faut évidemment que les investigateurs soient vraiment experts et vraiment indépendants du business des vaccins et des politiciens (y compris les Ministres) dont la réputation et l’avenir politique sont en jeu avec cette problématique des vaccins. Et pas seulement les vaccins antiCOVID !
Mais c’est mal parti.
Pour la France, nous ne savons pas encore qui sera réellement responsable de la validation de ces futurs vaccins. Peut-être une Agence Européenne ! C’est pratique, ça permet de faire reposer les responsabilités sur d’autres…
Pour les USA, selon l’article cité du JAMA (ci-dessus) dont un des auteurs au moins est un expert de la FDA [Food and Drug Administration], c’est justement la FDA qui devrait être décisive.
Très mauvaise idée car la FDA est en partie financée par l’industrie des vaccins.
C’est assez bien résumé dans un article de 2016 [http://www.vapoteurs.net/usa-rapport-accablant-de-corruption-entre-fda-big-pharma/] bien que tout soit fait pour dissimuler la réalité des faits ! Chacun peut faire sa petite enquête.
Un dernier mot : si les experts (hum !) de la FDA se croient obligés de publier un article visant à rassurer les médecins et les familles, c’est que l’inquiétude grandit, au moins aux USA.
Questions : qui sont les plus inquiets ?
Les médecins et les familles ?
Les experts chargés de les rassurer ?
Les industriels des vaccins ?
Les politiciens ?
La suite au prochain numéro !
Bonjour j’ai vos 5 premiers livres sur la vaccination mais pas les 3 derniers que je ne trouve pas. Merci de m’aider.
Les 5 premiers sont en Librairie.
Le Livre 7 (les vaccins contre la grippe) sera en librairie début Octobre.
Le Livre 6 (rougeole notamment) sera en librairie début février 2021. Nous avons reporté sa publication d’une année du fait de la COVID-19.
On a tous la même problématique!
Sous-titré en anglais : interview de RF Kennedy jr par des avocats allemands qui veulent attaquer le gouvernement pour avoir fait reposer leur politique sur des tests PCR qui ne détectent pas l’infection mais la présence d’ARN viral dégradé
RFK explique longuement les problèmes de sécurité vaccinale en général et en particulier concernant les vaccins anti-coronavirus : le phénomène de facilitation des infections virales chez les vaccinés
En conclusion, ces avocats allemands annoncent qu’ils vont constituer un “think tank” pour tirer des résultats positifs de ce scandale du corona en essayant d’agir aussi sur le réchauffement climatique, l’élevage intensif, les incendies en Californie, les vaccins anti-covid dont nous n’avons pas besoin (du fait de l’immunité croisée avec les HCoVs banals)
https://youtu.be/rx73xcb_hZc
Il y a dans ce billet plus de questions que de réponses sur un diabète de type 1 survenu juste après une infection covid-19.
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/09/07/covid-19-et-survenue-de-diabete-un-cas-clinique-qui-interpelle/comment-page-1/#comment-17979
Question au maître de céans ou aux autres connaisseurs /ses en physiologie : les mécanismes biologiques possibles décrits dans cet article pour le déclenchement d’un DT1 pourraient ils s’appliquer au liens vaccins / apparition de DT1 souvent évoqués ?
Merci de cette information intéressante et potentiellement importante.
Concernant votre question sur les vaccins antiCOVID, nous avons une expérience limitée, comme vous le savez.
Mais si le virus sauvage peut provoquer un diabète de type 1, un virus vaccinal (ou des substances virales « bricolées ») peuvent aussi le faire ; tout cela chez des sujets prédisposés avec le virus sauvage ou avec d’autres substances.
Des mécanismes différents (infectieux ou immunitaire, par exemple) ou combinés peuvent jouer un rôle.
Au-delà de cette limite, mon ticket n’est plus valable…
Question solution pour empêcher l’aggravation de l’état des personnes infectées par la COVID-19, j’ai lu que chez les diabétiques sous metformin il n’y avait pas de risque aggravé en cas de COVID au contraire une protection. Les auteurs de cet article (https://www.cell.com/iscience/fulltext/S2589-0042(20)30615-5?_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS2589004220306155%3Fshowall%3Dtrue) cherche l’explication du côté de ACE2.
En recherchant des infos sur l’importance du maintien de la glycocalyx des cellules endothéliales, j’ai fait le lien avec la metformin dans cet article de 2013 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24308370/
Il serait vraiment intéressant de pouvoir vérifier si ce médicament contribue au maintien de l’intégrité de la glycocalyx des cellules endothéliales qui semble un élément clé pour empêcher le risque de thrombose.
On a dit beaucoup de choses sur divers médicaments : la metformine, la colchicine, la chloroquine…
Pour confirmation
https://privhq.ssrn.com/Journals/RedirectClick.cfm?url=https://privpapers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3667971::dgcid=ejournal_htmlemail_coronavirus:infectious:disease:research:ejournal_abstractlink&partid=4254566&did=499550&eid=693900
« Corrélats et disparités de l’hésitation au vaccin COVID-19 »
Objectif : Comprendre les corrélats de l’hésitation du public américain face au vaccin COVID-19 et les raisons pour lesquelles les individus ont l’intention de refuser un vaccin COVID-19.
Justification : Des sondages récents suggèrent qu’une part importante du public américain est réticente à recevoir un vaccin COVID-19 imminent. Cependant, on en sait beaucoup moins sur les Américains qui sont les plus susceptibles de refuser le vaccin et sur les raisons de leur réticence. Il est essentiel de comprendre ces questions pour développer une communication sanitaire efficace afin d’améliorer la vaccination COVID-19 et de mettre fin à la pandémie.
Méthode : Nous nous appuyons sur une enquête démographiquement représentative de 5 009 adultes américains, réalisée entre le 28 mai et le 8 juin 2020. Nous analysons l’influence des facteurs démographiques, de l’idéologie politique et des expériences de COVID-19 sur l’hésitation à se faire vacciner contre COVID-19.
Résultats : 31,1 % des Américains n’ont pas l’intention de continuer à se faire vacciner lorsqu’un vaccin COVID-19 sera disponible. La probabilité de refus est plus élevée pour les Noirs, les femmes et les conservateurs. Les personnes plus préoccupées par le COVID-19 sont moins susceptibles de refuser le vaccin. Les opinions positives sur la vaccination en général (les vaccins sont sûrs, efficaces et importants) ont également été associées négativement à l’intention de refus du vaccin. Les deux motifs de refus les plus souvent cités sont les inquiétudes concernant l’innocuité et l’efficacité des vaccins. Les raisons de la réticence varient selon les sous-populations. Les femmes sont les plus susceptibles d’hésiter en raison de préoccupations concernant l’innocuité et l’efficacité des vaccins. Les Noirs étaient plus susceptibles d’être hésitants que les Blancs en raison de préoccupations concernant l’innocuité et l’efficacité, parce qu’ils n’ont pas les ressources financières nécessaires ou l’assurance maladie, et parce qu’ils ont déjà reçu le COVID-19.
Conclusion : Une grande partie du public américain n’a pas l’intention de recevoir un vaccin contre COVID-19 une fois qu’il sera disponible, ce qui réduit son impact potentiel. Les Noirs sont particulièrement susceptibles d’être hésitants, ce qui exacerbe les disparités existantes dans les résultats de COVID-19.
Alors suis p’tetre encore à côté de la plaque mais votre billet me rassure et minimise l’inquiétude… Enfin la mienne !
Bien fait pour les industriels et les politiciens … ! Ils l’ont bien cherché !
La manipulation des masses sera dorénavant possible sous couvert de transparence et de confiance avec à l’appui experts indépendants de l’industrie. Depuis le temps qu’on le dit ici !
Bonne fin de semaine à tous.
Désolé, vous avez tort de ne pas vous inquiéter !
Nous sommes dans la Société du Spectacle : ils sont peut-être (presque certainement) dans des rôles justement pour vous endormir ; et ils ont apparemment réussi.
Heureusement que certains, au regard perçant, veillent sur vous et sur eux…
Bonjour Monsieur de Lorgeril
Que pensez vous du vaccin russe Sputnik V ?
merci de votre site toujours instructif.
Nous n’avons pas accès aux données brutes !
Et même si elles sont jamais accessibles, elles le seront en russe…
Alors, il vaut mieux ne rien dire !
Et c’est valable pour tous les vaccins et tous les produits de santé