2025 : nouvelles obligations vaccinales !

Pour ceux qui n’ont pas renoncé à comprendre le monde dans lequel ils vivent – nous ne sommes pas nombreux – il n’aura pas échappé que les autorités sanitaires et les gouvernants ont subrepticement ajouté de nouvelles obligations vaccinales à partir du 1er janvier 2025.

Bien qu’étant un des scientifiques français les plus prolifiques sur la médecine des vaccins, je n’ai pas été consulté. Zut, alors !

Ces nouvelles obligations concernent les méningocoques. Et surtout la prévention des méningites bactériennes à méningocoques, des maladies dangereuses.

La question n’est pas simple et la grande majorité des soignants (et des familles évidemment) ont renoncé à comprendre. Pas moi !

En effet, tout scientifique (et médecin) – et curieux par définition – ne peut qu’être intéressé par le processus en cours, orchestré par les experts affidés aux gouvernants et donc, plus ou moins, à l’industrie des vaccins.

Avant de se pencher sur le processus actuel en 2025, je recommande la lecture attentive du numéro 5 de la Collection Vaccins & Société publié en 2019 (rédigé en 2018) qui permet de comprendre ce qu’est un méningocoque ou une méningite bactérienne ; et d’avoir une vision clarifiée [au-delà des brumes officielles] de l’épidémiologie de ces maladies et de l’historique de la vaccination contre les méningocoques. Au passage, on  notera les liens d’intérêt de nos experts patentés, y compris ceux de l’Institut Pasteur (pages 130 et 131 du Livre 5, par exemple) quoique (vaine aspiration) je n’ai pas vérifié les développements récents de cette question pourtant critique pour comprendre (ou approuver) les décisions gouvernementales.

La question n’est pas simple donc et il faut simplifier pour rendre les choses accessibles aux médecins de terrain et aux familles.

Dans ce but, et bien que les nouvelles obligations concernent 5 familles de méningocoques [A, B, C, W et Y] je vais me concentrer sur la vaccination contre le méningocoque B.

C’est une nouvelle obligation (vaccin unique contre le B) tandis que les 4 autres (A, C, W, Y) sont mélangés dans une autre seringue que je laisse de côté pour le moment.

Pour raisonner sur le vaccin contre la famille B, je pars du principe que le lecteur a fait l’effort de feuilleter (au minimum) le Livre 5 ; faute de quoi il risque de s’embourber dans l’argumentaire officiel et contester [ce n’est pas un péché mortel, comme dit mon confesseur] ma propre vision des choses.

Allons droit au but et examinons l’épidémiologie des méningites à méningocoques selon Santé Publique France [https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/infections-invasives-a-meningocoque/documents/bulletin-national2/les-infections-invasives-a-meningocoque-en-france-en-2016] en 2016, avant la COVID-19 pour limiter les biais dus à la pandémie. On voit immédiatement que le nombre de cas enregistrés est fluctuant d’année en année.

C’est une information majeure car cela indique qu’il est aléatoire de prédire le nombre de cas qui surviendront chaque année. C’est un point essentiel en épidémiologie d’observation car les analystes comparent souvent les cas survenus réellement (enregistrés) avec les cas attendus estimés [expected cases en anglais] sur la base des cas observés les années précédentes. On mesure la faiblesse de cette méthodologie pour évaluer l’efficacité d’un produit de santé.

Si, par exemple (voir le graphique), on avait décidé de vacciner en 2002 ou 2003, on aurait observé une diminution des cas dans les années suivantes (jusqu’en 2013) qu’on aurait attribué faussement à la vaccination alors qu’il s’agissait d’une fluctuation « naturelle » comme le montre le graphique.

J’espère être clair et c’est un 1er message : il ne faut JAMAIS évaluer l’efficacité d’un vaccin en l’absence d’essai clinique randomisé en double aveugle.

Dura Lex, Sed Lex, disaient Cicéron et Jules César dans ma jeunesse.

La suite de l’article va montrer pourquoi cette observation de bon sens est cruciale dans le cas qui nous occupe, le vaccin contre le méningocoque B.

On peut aller un peu plus loin dans l’épidémiologie des méningites bactériennes en regardant comment ont évolué les différentes familles avant la COVID.

C’est l’époque où l’on vaccine contre le méningocoque C et pas contre le méningocoque B. Ces courbes éclairent encore mieux le graphique précédent ; je laisse les curieux s’extasier…

En effet, on voit immédiatement qu’entre 2007 et 2016, les cas de méningite B ont diminué en l’absence de vaccin et les cas de méningite C ont augmenté malgré le vaccin. C’est moi qui ai ajouté les flèches. Ce sont des données officielles.

Il n’y a donc aucun parallélisme entre la vaccination antiméningocoque et les nombres des cas enregistrés.

C’est le 2ème message.

Revenons à l’époque actuelle post-COVID avec des gouvernants et des autorités sanitaires qui paniquent du fait de la résurgence des méningites à méningocoques (surtout la B) après qu’elles aient presque disparu pendant la COVID, comme beaucoup de maladies infectieuses. Ci-dessous un document officielle que chacun peut consulter à sa guise [https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2024/infections-invasives-a-meningocoque-recrudescence-de-cas-en-france-en-2023] et un graphique qui analyse les données depuis 2016 jusqu’en 2023, une suite du graphique précédent..

Je propose de se concentrer aujourd’hui sur la partie gauche qui concerne le méningocoque B. Après la forte diminution en 2020, 2021 et 2022, il y a une forte reprise en 2023, d’où la panique des autorités qui en profitent pour nous assener une nouvelle obligation. Sans aucune discussion scientifique ou médicale avec des experts indépendants des industriels et des autorités sanitaires. J’ai vainement attendu un appel téléphonique m’invitant à un débat sur ce sujet crucial de la vaccination des nourrissons. Zut, alors…

Pourtant cette résurgence de 2023 n’est pas pire que ce que nous avions entre 2016 et 2019. C’est un retour à la « normale », pourrait-on dire. Pas de quoi s’affoler.

Ou alors, il eût fallu s’affoler avant 2024…

Pour calmer leurs angoisses (de se voir reprochés de ne rien faire face à une menace sanitaire), les gouvernants ont donc décidé des nouvelles obligations vaccinales, notamment contre les méningocoques B. je laisse de côté pour aujourd’hui les autres familles de méningocoques.

Le vaccin (obligatoire pour les nourrissons désormais) contre le méningocoque B est le BEXSERO de GSK. Il y a un autre vaccin contre ce méningocoque B mais il est réservé aux plus de 10 ans.

Deux questions immédiates :

1) BEXSERO est-il efficace pour protéger des méningites bactériennes ?

2) Peut-on craindre des effets indésirables de ce vaccin pour nos chers petits ?

Pour répondre à ces deux questions, on peut consulter un site officiel de l’industrie des vaccins [https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/495-bexsero], la meilleure source d’informations, j’ai déjà expliqué pourquoi.

Pour la 1ère question, il faut patienter jusqu’au paragraphe « Pharmacodynamie » pour enfin trouver l’information cruciale de l’efficacité de ce vaccin. Je copie le paragraphe et je le reproduis ci-dessous car c’est une perle. Bien lire les deux paragraphes.

Vous avez bien lu : on oblige les familles à vacciner des nourrissons avec des produits qui n’ont pas fait l’objet d’essai clinique.

L’efficacité du vaccin a été déduite en mesurant des anticorps dans le sérum. Nous savons depuis longtemps – et encore plus depuis la COVID – que la présence d’anticorps (naturels ou de synthèse) ne garantit en rien contre la survenue de la maladie. Pour ceux qui auraient des doutes, je renvoie à cette analyse dans mon livre récent « Dialogue de promeneurs en Covidie ».

Pour justifier l’injection de ce vaccin à nos nourrissons, les autorités s’appuient aussi sur une étude anglaise (ci-dessous) qui prétend que 3 doses du BEXSERO ont permis une réduction de 50 à 75% du nombre de cas. Or cette étude n’a fait que comparer les cas réels avec les cas hypothétiques (attendus ou calculés) comme je l’ai discuté au début de cet article. Ce type de comparaison et les conclusions des auteurs n’ont aucune valeur scientifique.

Cette étude, quoique publiée dans une grande revue de médecine est, au minimum [je suis « bon prince »] ridicule de bêtise. Et ridicules sont ceux qui l’ont validée ou qui s’en inspire pour imposer des obligations. Ces experts ridicules ne manquent pas sur notre territoire, y compris parmi les rebelles qui n’y voient que du feu…

Conclusion de la réponse à la 1ère question : nous n’avons rien de sérieux concernant l’efficacité de BEXSERO pourtant rendu obligatoire.

Deuxième question : y a-t-il des effets indésirables de BEXSERO ?

C’est une question subsidiaire (de faible intérêt) puisqu’il n’y a pas de justification à prendre le risque d’effets indésirables en l’absence de certitude vis-à-vis de l’utilité clinique de ce vaccin.

Pour ceux qui voudraient quand même prendre ce risque, je renvoie à la même référence (officielle) qu’auparavant : [https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/495-bexsero],

Je rappelle le mode de classification habituel (très grossier) en fonction des fréquences des effets indésirables.

Sur la base de ce qui est admis (sous estimation probable) par l’industriel lui-même et compte-tenu de l’extrême difficulté pour les familles et les médecins d’identifier des effets indésirables des vaccins chez les nourrissons, j’estime que BEXSERO est à l’évidence neurotoxique.

Voici comment ces effets indésirables sont décrits par l’industriel :

Nourrissons et enfants (jusqu’à l’âge de 10 ans)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

  • Très fréquent : troubles alimentaires.

Affections du système nerveux

  • Très fréquent : somnolence, pleurs inhabituels, céphalée.

Affections gastro-intestinales

  • Très fréquent : diarrhée, vomissements

Nous sommes donc apparemment – ce sont des nourrissons – face à de « très fréquents » troubles du système nerveux immédiats [ce qui inclut les troubles nutritionnels et gastro-intestinaux chez les tout-petits] ; mais nous sommes totalement ignorants des effets à moyen et long termes.

Cette toxicité neurologique de ce type de vaccins n’est pas inattendue et j’explique pourquoi dans le Livre 5 auquel je renvoie chaque lecteur curieux !

Face à l’évidence que les vaccinés ont peu de chance de profiter d’éventuels effets bénéfiques de ce vaccin BEXSERO, certains vaccinalistes pourraient prétexter qu’on ne se vaccine pas uniquement pour soi mais aussi pour protéger les autres. C’est le concept de vaccin altruiste.

Concernant les méningocoques, les vaccins ne sont pas altruistes car ils n’empêchent pas la circulation des bactéries dans une communauté et la transmission de personne à personne puisque ces bactéries sont localisées dans les appareils ORL et respiratoires à l’abri des anticorps circulants dans le sang.

Il n’y a donc pas de légitimité sociétale à ces nouvelles obligations vaccinales !

Faut-il obligatoirement vacciner chaque année plus de 700,000 nourrissons contre le méningocoque B sans la moindre évidence forte que ce soit utile ? Au prix d’effets indésirables neurologiques dont on ignore la persistance à moyen ou long termes ?

Dans l’espoir, probablement vain, de sauver quelques vies chaque année ? Moins de 10 probablement ?

Chacun devrait être laissé libre de décider de se vacciner ou pas ; ou de vacciner son bébé ou pas.

L’époque veut que cette liberté fondamentale nous ait été confisquée ; sans légitimité scientifique, médicale et encore moins éthique.

Et dans une totale indifférence (apathie) des familles, des médecins et des scientifiques.

Ainsi dans les années 1930, selon Hannah Arendt, les intellectuels allemands se sont abandonnés au national-socialisme, par apathie plus que par conviction.

Selon Hannah, chaque liberté abandonnée est une étape supplémentaire vers le Totalitarisme. Nous sommes sur une mauvaise pente !