Surmortalité attribuée à la Covid-19 en Europe en 2021
Pourquoi examiner attentivement la surmortalité ou la perte d’espérance de vie attribuées à la Covid-19 spécifiquement pendant l’année 2021 ?
Parce que c’est en 2021 (dès janvier pour quelques pays) que sont lancées partout des campagnes massives de vaccination.
On peut avoir une idée indirecte (et très limitée scientifiquement) de l’utilité des vaccins en examinant l’évolution de la pandémie entre 2020 et 2021. Avons-nous observé une chute de surmortalité l’année de la vaccination en Europe ? C’est ce qu’on aurait dû observer si ces vaccins étaient efficaces : 95% de réduction du risque selon les industriels ; approuvé par les académies et les autorités sanitaires. Un supposé miracle !
C’est certes une façon limitée d’évaluer l’efficacité des vaccins [seul l’essai clinique randomisé en double aveugle le permet] car une multitude de biais peut contaminer cette analyse observationnelle rétroactive. Le principal biais à mon avis est l’évolution « naturelle » de la pandémie en l’absence de vaccin. Normalement, la sévérité apparente de la pandémie s’amenuise car les plus fragiles sont morts l’année précédente, les survivants sont immunisés, les mutants sont moins virulents et les systèmes de soins ont appris : 12 mois d’apprentissage c’est solide !
Les vaccins sont accessibles en 2021 de façon semblable partout en Europe quoique certaines populations semblent réticentes.
Un bon exemple de réticence est celui de la France ; ce qui motiva le « coup de gueule » du Président au cours de l’été 2021 et sa célèbre et délicate formulation : « je veux emmerder les nonvaccinés« .
En effet au 1er Juillet 2021 (après 6 mois de vaccination intensive), seulement 70% des français de plus 60 ans (la population à risque de mauvais Covid et spécialement visée par la vaccination) avaient reçues les doses recommandées.
A titre indicatif, les chiffres étaient 77% pour la Hongrie, 70% pour la Pologne, 76% pour l’Allemagne, 75% pour la Tchéquie, et 74% pour l’Italie.
Ce sont de faibles différences et il est douteux qu’elles puissent expliquer des différences dans la sévérité de la pandémie en 2021.
A ce stade, les vaccins ne sont pas obligatoires et on peut penser que ces chiffres sont crédibles.
Par la suite, avec les obligations, on peut craindre qu’un pourcentage non négligeable de vaccinés déclarés ne le soient pas vraiment.
Je reprends la notion de « réticence à la vaccination » car les vaccinalistes peuvent dire que ce sont les pays où on a le moins vacciné (du fait de la réticence des populations) qui ont vu la Covid-19 la plus sévère en terme de perte d’espérance de vie ou de surmortalité en 2021.
Par exemple, l’Europe de l’est a été plus sévèrement touchée que l’Europe de l’ouest en 2020 (avant la vaccination ; voir l’article précédent) ; que s’est-il passé en 2021, sous l’effet de la vaccination ?
La référence pour la couverture vaccinale est le European Centre for Disease Prevention and Control : https://www.ecdc.europa.eu/en/publications-data/covid-19-vaccine-tracker.
Pour analyser ces question, les lecteurs l’auront compris, je ne vais pas reprendre tous les chiffres accessibles (toutes les classes d’âge, par exemple) et analyser tous les pays Européens.
Une question parmi d’autres : est-ce que la campagne de vaccination a permis de rétablir un équilibre est/ouest en 2021 ?
Pour répondre, je vais reproduire les cartes déjà utilisées dans l’article précédent et je vais rester sur les données concernant les femmes Européennes qui sont plus parlantes (plus informatives) que celles des hommes Européens, plus confuses.
Je ne reviens pas sur la signification des couleurs : plus c’est rouge foncée et plus la perte d’espérance (ou la surmortalité) est importante. Quand c’est bleu ou blanc, il y a gain en espérance de vie ou absence de différence.
A gauche, 2020 ; et à droite, 2021.
Il y a de nombreuses observations à faire en comparant 2020 et 2021. Par exemple, la sévérité de la crise sanitaire s’est atténuée en Espagne. Mais en Italie, elle s’est déplacée du nord au sud malgré la vaccination. Le sud bien vacciné (en théorie) n’a pas échappé au virus ; voyez la Sicile et la Calabre !
En France, l’épidémie s’est déplacée d’est en ouest malgré la vaccination et l’Allemagne a perdu ses belles couleurs bleues qui signalent un gain en espérance de vie.
Mais le pire concerne l’Europe de l’est ; ça se passe de commentaire ! Malgré une campagne de vaccination qui, optimale ou pas, aurait dû au minimum freiner la pandémie, la situation a nettement empiré ! Aucun doute possible.
Conclusion évidente : la vaccination massive des populations ne les a pas protégées.
Mais l’idiot de service [ça ne manque pas dans les Ministères et parmi les experts des autorités sanitaires et les académiques] pourrait dire : c’eût été pire si on n’avait pas vacciné !
Faute de groupe témoin, que peut-on rétorquer ?
Seul l’essai clinique randomisé avec groupe témoin permet…
Bonjour Docteur,
Une question sémantique d’une grande importance pour nous autres béotiens.
Vous expliquez régulièrement avec une grande clarté que (je vous cite) :
« L’obstruction artérielle est formée de tissu fibreux (la sclérose) ne contenant pas de cholestérol (70% de l’obstruction) et d’athérome riche en lipides (30% de l’obstruction) parmi lesquels le cholestérol représente environ 30% de la totalité (de ces lipides). Les autres lipides sont des triglycérides, des phospholipides et des acides gras et représentent 70% de la masse de lipides présente dans l’athérome. Je résume : athérosclérose = plaque = athérome + sclérose ! »
Or l’Inserm (qui pour le grand public n’est pas rien) déclare de son côté :
« L’athérosclérose se caractérise par le dépôt d’une plaque essentiellement composée de lipides (on parle d’athérome) sur la paroi des artères. A terme, ces plaques peuvent entrainer la lésion de la paroi artérielle (sclérose), conduire à l’obstruction du vaisseau, ou encore se rompre, avec des conséquences souvent dramatiques »
https://www.inserm.fr/dossier/atherosclerose/
Dès lors deux questions :
– peut-on estimer qu’en déclarant que la plaque est « essentiellement composée de lipides », l’Inserm ment sciemment au public
– est-il exact ou non que le dépôt de la plaque (qui serait « essentiellement composée de lipides ») précèderait la lésion de la paroi artérielle ? J’avais compris que au contraire la lésion précédait le dépôt.
Mille mercis
L’Inserm est une entité abstraite…
Il faut considérer le pseudo-expert qui a écrit ce texte sans l’approbation de quiconque. En l’occurrence, un certain (et sympathique) Tedgui que je connais bien mais qui est parfaitement incompétent sur le sujet. Choupette…
Vous pouvez mettre à la poubelle (ou dans les toilettes) le texte de l’Inserm que vous citez. Plouf !
Mille mercis de votre réponse.
Je me permets de préciser ma question car j’ai bientôt rendez-vous avec mon cardiologue et je prépare le débat …
Ma question est qui « commence » à dégrader le vaisseau sanguin : la sténose ou le dépôt de lipides (ou les deux) ?
La Fédération de Cardiologie n’est pas très claire puisque considérant les plaques d’athérome comme des « dépôts progressifs de cholestérol ».
« La fonction de l’endothélium peut être compromise par le développement de plaques d’athérome, dépôts progressifs de cholestérol, amas graisseux qui s’infiltrent entre l’endothélium et la couche musculaire de l’artère : la Média. Cet ennemi menaçant se nomme athérosclérose (du grec athêré = bouillie et sklêros = dur).
Cette maladie de l’artère a deux composantes : une plaque (dépôt) riche en graisses – les lipides (notamment cholestérol) –, une « racine » prenant appui sur la couche de cellules musculaires lisses et responsables de la perte d’élasticité de l’artère (sclérose). La plaque d’athérome, nourrie des graisses circulant dans le sang, se développe progressivement sur la paroi de l’artère jusqu’à provoquer un rétrécissement (sténose) gênant le passage du sang et donc l’apport en oxygène à l’organe qu’elle irrigue. »
https://www.fedecardio.org/je-m-informe/l-atherosclerose/
Très vite. Trois remarques :
1) que l’auteur (rémunéré par la Fédération de Cardiologie, financée par l’industrie…) dise que le cholestérol est un lipide en dit long sur son caractère « perroquet » : le cholestérol n’est pas un lipide !
2) il n’y a pas de dépôt de lipides… et encore moins de cholestérol… Il y a un « cor necrotic » un amas de cellules mortes qui contiennent des lipides puisque toutes les membranes cellulaires sont faites de lipides
3) il est inutile d’en parler avec votre cardiologue (vous allez le fâcher) car, très probablement il répète les mêmes antiennes que l’Inserm ou la Fédération de Cardiologie ; et il considèrera que c’est lui le médecin (donc la savoir !) et pas vous… A-t-il tort ?
Nouveau livre sur les injections, une explication des effets indésirables et présentation aujourd’hui sur YouTube (30mn) avec Dr john Campbell https://www.youtube.com/watch?v=Ma882qZO4N8
THE NEEDLE’S SECRET: UNRAVELING THE MYSTERY OF VACCINE HARM, AND THE BOLUS THEORY REVOLUTION
Il est dispo en français.
Hum…
Je ne vois pas (après 12 livres sur la médecine des vaccins) où il y aurait un secret sinon que cette médecine du moyen-âge n’est pas scientifique, au sens moderne du terme.
après 12 livres sur la médecine des vaccins : ah 11OU 12 ? LA LISTE EN
https://michel.delorgeril.info/liste-de-la-collection-vaccins-et-societe/
Introduction générale à la médecine des vaccins – A l’intention des familles et de leurs médecins
Analyse scientifique de la toxicité des vaccins à l’aide de la méthodologie scientifique conventionnelle
Les vaccins contre la Diphtérie, le Tétanos et la Poliomyélite
Coqueluche, l’Hépatite virale B … complète le Livre précédent le #3, sur les vaccins hexavalents
Méningites bactériennes, Pneumocoques, Méningocoques et HI
les vaccins du nourrisson Rougeole, Oreillons, Rubéole
7° Les vaccins contre la grippe : illusions et désinformations
12,00€ : ISBN : 978-2360470877, publié en 2020
8° Cancers : Rôle des papillomavirus, publié en Juillet 2021
le 9°: Les vaccins des voyageurs
et 10 Les Vaccins à l’ère de la COVID-19 : Vigilance, confiance ou compromis éd.KIWI
plus 11eme Dialogue de promeneurs en Covidie publi 2024
Je ne les compte plus…
Vous me cherchez noise ; c’est vilain mais pourquoi pas ?
Vous avez l’intention de publier ma bibliographie ?
En fait, il s’agit (avec ces 11) de livres publiés chez des éditeurs officiels.
Il y a aussi plusieurs documents (dont je ne suis pas très fier) dans des revues subalternes et pour rendre service en somme.
Pour l’une d’elle, ça m’a valu une plainte au Conseil de l’Ordre parce que j’avais traduit (partiellement) un article américain (très sérieux) qui suggérait que quelques vaccins pouvaient induire de graves troubles neuropsychologiques chez certains enfants.
Laissons ça de côté ; ils vont encore se fâcher et me casser les pieds.
En fait, au total ça fait plus de 12 mais je ne sais plus très bien combien exactement.
De plus, je prépare un nouvel opus qui concernera les « vaccins de l’après-Covid » que j’espère finaliser avant le prochain été.
Et vous combien ?
Merci pour cette excellente analyse.
J’ai particulièrement apprécié cette constatation: « Normalement, la sévérité apparente de la pandémie s’amenuise car les plus fragiles sont morts l’année précédente, les survivants sont immunisés, les mutants sont moins virulents et les systèmes de soins ont appris »
Le passage à une ventilation non invasive, l’usage d’anticoagulants ainsi que les corticoides ont grandement réduit la létalité de la maladie.
La létalité du virus a été surestimée durant les premières vagues car le taux d’incidence était supérieur aux estimations (on ne testait pas autant car pas de pass-sanitaire). Des études ont révélé un taux d’anticorps plus élevé que prévu dans la population.
On ne peut donc pas exclure que l’épidémie ait pris fin d’elle même comme vous le dites.
Mais le biais le plus important, c’est l’âge car la létalité augmentait de manière exponentielle. Le taux de survie était de 99.93 % pour les moins de 60 ans. Le vaccin était donc inutile pour une grande partie de la population.
Les études doivent donc être stratifiées par tranche d’âge sinon des informations clé sont noyées dans la masse.
Il faudrait donc comparer l’espérance de vie des 60+ en fonction du taux de vaccination des 60+
Ainsi, un pays qui n’aurait qu’un taux de vaccination de 40 % (« très mauvais élève ») mais un taux de 95 % chez les 60+ aurait peut-être la meilleure espérance de vie ?
Ce qui ne démontrerait toutefois en aucun cas l’efficacité de la vaccination (il y a d’autres biais que seule une étude randomisées en double aveugle peut éliminer).
Qu’en pensez-vous ?
Bravo !
Bien raisonner.
Merci !
2020 abandon de soins ( mise en coma artificiel avec intubation, Doliprane , Rivotril)
Sauf IHU Marseille, ils n’ont pas intubé ! (Les résultats étaient meilleurs ou moins mauvais qu’ailleurs, c’ était peut être pas l’Hydroxychloroquine ?)
2021/22/23 toujours autant de décès ,toujours surmortalité malgré où à cause du « vaccin » !?
Vive la science
Le rôle réel des vaccins (ou d’autres produits de santé) ne peut être évalué que par des essais cliniques.
Trente années de médecine scientifique !
Concernant les vaccins antiCovid, ce fut une caricature de médecine scientifique et le triomphe de la Société du Spectacle !
On peut désormais parler de « médecine spectaculaire et marchande ».
C’était le cas avant la Covid [je l’ai abondamment décrit à propos du cholestérol et de statines, par exemple] mais avec la Covid, ce fut évident pour le plus « naïf » des citoyens.
Libre à celui-là de continuer à suivre…
Donc pas de réponse avec les essais cliniques concernant les vaccins antiCovid.
Nous n’avons pas de réponse ferme non plus à propos de tous les autres vaccins (obligatoires ou pas) ; voyez la Collection « Vaccins & Société ». Triomphe de la Société du Spectacle !
Mais de façon indirecte (observationnelle et rétroactive), nous pouvons avoir une idée de l’efficacité des vaccins. C’était le but de l’article, vous l’avez compris !
C’est autre chose que les délires du vaccinomaniaque Grand Savont de Marseille. Oups !
Depuis la nuit des temps, l’homme cherche la cause des évènements : « Cause, toujours tu m’intéresse ». Aujourd’hui la concomitance a remplacé les interventions divines sans que ce soit ni raisonnable ni rationnel. Le nouvel ennemi n°1 de la Science est l’interprétation causale prématurée. Post hoc ergo propter hoc ? Certainement pas !