La science, vue par l'INSERM, nous instruit enfin sur les vaccins…

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Le titre dit tout : « Que dit la science… » Et aussi « pour tous les enfants« . Bizarre !
Belles formules, certes, mais quelque précipitation semble-t-il ; car seuls les enfants nés après le 1er janvier 2018 seront concernés !
On pourrait penser que ce petit opus ne s’adresse pas à des scientifiques mais au vulgum pecus (comme disent les latinistes convaincus),  et que le mieux serait que je me taise.
Vu le résumé ci-dessous, je ne peux pas me taire. J’aurais honte de moi !
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En écrivant ce que dit la science, l’INSERM parle quand même en mon nom ; et comme l’actuel Président de la République, je n’apprécie pas les ventriloques qui parlent à ma place.
J’ignore qui sont les rédacteurs de ce texte, si ils ont consulté (et qui) avant d’écrire, si les scientifiques de l’INSERM (il y en a quelques uns peut-être) approuvent ce texte et j’ignore si le PDG de l’INSERM (qui est aussi l’époux de la Ministre de la santé) a approuvé ce texte.
J’observe toutefois qu’en mon nom (scientifique incontesté, épidémiologiste et expert en médecine préventive), on prétend que « l’efficacité et l’innocuité des 11 vaccins obligatoires sont scientifiquement prouvées. »
Il serait immoral de ne pas donner l’alerte !
J’affirme que cette affirmation est ridicule, pour un scientifique !
Au contraire, l’efficacité des 11 vaccins n’est pas prouvée et leur toxicité est « parfaitement » démontrée !
J’ai écrit parfaitement entre guillemets car, en matière d’effets adverses d’un quelconque produit de santé, la démonstration parfaite est impossible. C’est vrai pour le tabac, l’amiante ou les vaccins.
L’idée qu’on puisse scientifiquement prouver l’innocuité d’un produit de santé qui soit en même temps efficace est encore ridicule ; pour un physiologiste.
Donc, j’affine la phrase : dans la limite de ce nous pouvons faire de mieux en termes de toxicité des produits de santé, celle des vaccins est « parfaitement » démontrée ; et d’ailleurs admise et décrite par les fabricants de vaccins eux-mêmes.
Qui sont les rédacteurs de ce texte qui osent ainsi déformer les données scientifiques disponibles et propager une telle désinformation ?
Est-il supportable (acceptable éthiquement) que nous ne disions rien ? Face aux jugements des générations à venir, je ne veux pas me dérober.
Et ceux qui ne disent rien aujourd’hui seront demain poursuivis pour ne pas avoir alerté.
Honte à eux !
Notre devoir est d’alerter !
ADDENDUM : le lecteur du texte qui précède pourrait penser que je suis mal documenté. J’invite tout citoyen consciencieux à consulter les références proposées par les rédacteurs de l’INSERM eux-mêmes. Voyons la référence numéro 1 qui concerne la diphtérie et le vaccin antidiphtérique (ci-dessous).
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Ce n’est pas moi qui ai choisi cette référence pour légitimer l’affirmation que l’efficacité du vaccin antidiphtérique est scientifiquement prouvée. Je prends la numéro 1 parce que c’est la première de leur liste de référence.
Pour ne pas se lasser dans une lecture fastidieuse de l’historique de la diphtérie, j’invite à se rendre directement au chapitre « efficacité » du document à la page 425 (ci-dessous en version française).
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Le « semblent indiquer » initial est délicieux et laisse penser que « du lourd » va venir.
Effectivement, au paragraphe 4, on peut lire qu’en fait, aucun essai clinique n’a testé le vaccin antidiphtérique.
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Pour les lecteurs qui n’auraient pas une connaissance minimale des sciences médicales, il faut savoir que de nos jours aucune administration sanitaire ne délivre d’autorisation de mise sur le marché (AMM) à un produit de santé sans la production des résultats d’essai clinique. C’est le minimum requis.
Ainsi les experts de l’OMS avouent ne pas disposer d’étude solide démontrant l’efficacité de ce vaccin. Ils nous parlent de « données concordantes » issues d’études d’observation… ce qui est scientifiquement très faible et ouvre la porte à une multitude de biais !
En plus, un minimum de travail historique montre que les données épidémiologiques ne montrent pas de concordance entre l’introduction (puis l’obligation) du vaccin et la disparition de la diphtérie dans nos pays.
On pourrait, comme le font les supposés experts de l’OMS, analyser a posteriori quelques données bancales de récentes flambées de diphtérie à l’Est de l’Europe, mais c’est encore plus faible.
Le tout est très faible ! En dessous des limites de crédibilité exigées habituellement par des vrais scientifiques libres de toute influence politique ou administrative.
Les rédacteurs du document « scientifique » de l’INSERM ont-ils d’autres documents que ceux de l’OMS pour légitimer leur péremptoire déclaration ? Moi je n’en connais pas ; et je crains d’avoir une connaissance du dossier bien supérieure à la leur.
Le PDG de l’INSERM est-il cosignataire de ce document ?
Je ne sais pas.
Ce que je sais c’est que le document de l’INSERM, et les références à l’OMS, me font honte.