PEUT-ON (FAUT-IL) CONSOMMER LES EDULCORANTS TYPE ASPARTAME ?
Les édulcorants sont des substances chimiques (ou parfois naturelles) utilisées pour remplacer ou diminuer le sucre dans certains produits de consommation courante, par exemple dans les boissons dites light, mais aussi des aliments, des chewing-gums ; et même les tristes sucrettes à dissoudre dans le café pour remplacer le morceau de sucre, et ainsi priver les enfants du fameux « canard » !
Le plus utilisé est l’aspartame (ou E 951). Il y a aussi la saccharine, la Stévia, et encore quelques autres, mais on va se concentrer sur l’aspartame, le raisonnement s’appliquera aux autres.
Ces substances remplacent le sucre car elles ont un pouvoir sucrant [elles donnent l’impression qu’on mange du sucre] mais n’apportent pas de calorie.
Dans un monde où l’on chasse la calorie, de peur de grossir (premier point), mais où on veut quand même satisfaire son goût pour le sucré (deuxième point) et ne pas se priver de café (troisième point), les édulcorants semblent avoir beaucoup d’avantages, ce qui ouvre un marché (des consommateurs potentiels) et donc un business très attractif …
Un autre avantage des édulcorants c’est qu’ils n’entraînent pas de hausse du sucre dans le sang (puisqu’ils n’apportent pas de vrai sucre) et pas de réaction insulinique ; et on sait combien les pics insuliniques inappropriés sont néfastes. Pour ceux qui ne le savent pas encore, nous l’expliquerons en détails dans notre prochain livre, un peu de patience …
Enfin, la plupart des édulcorants n’ont pas d’effet significatif sur les caries dentaires, ce qui n’est pas négligeable encore.
Que des avantages et pourtant des doutes persistants quand à l’innocuité des édulcorants, notamment de l’aspartame. Pourquoi ?
Parce que de multiples études ont décrit des effets secondaires néfastes.
Ce serait long à expliquer en détails car c’est une longue histoire de mauvaise pseudo-science contaminée de conflits d’intérêt répétés.
D’autres courageux l’ont fait (cet historique), par exemple le Dr E Pélissier dans son livre : La vérité sur les sucres et les édulcorants. Si, à mon avis, il est un peu court sur les sucres, son chapitre sur l’aspartame est excellent et m’épargne la lourde tâche de résumer cette question en quelques lignes.
Qu’on ait lu le Dr Pélissier ou pas, on conclura inéluctablement qu’il est judicieux d’avoir des doutes, d’autant que parmi les défenseurs, outre les industriels du secteur [peu enclins à se tirer une balle dans le pied, comme on dit à la télé], on a une Institution dont les relations avec l’industrie ont été maintes fois condamnées, y compris par les députés européens.
Il s’agit de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire, la succulente EFSA, qui a récemment décrété que l’aspartame ne posait pas de problème de santé. Voir l’avis là : http://www.efsa.europa.eu/fr/faqs/faqaspartame.htm?wtrl=01gclid=CKr75u671boCFVMbtAodNVgAGw
La lecture de son récent communiqué-résumé est délicieuse ; doit-on se moquer de l’auteur ou du traducteur ? Par exemple, on lit ça : L’EFSA réalise actuellement une réévaluation complète de la sécurité de l’aspartame et a conclu, dans un projet d’avis scientifique … publié le 8 janvier 2013, que l’aspartame ne posait pas de problème de sécurité aux niveaux actuels d’exposition.
Je traduis : on réalise actuellement (au présent de l’indicatif) … mais on a déjà conclu que (au passé) … l’aspartame ne posait pas de problème … aux niveaux actuels d’exposition.
Ce qui signifie, en langage clair, qu’on a des doutes, et qu’à certaines doses, c’est toxique, mais que ces doses ne sont sans doute pas atteintes de façon générale, ce qui ne dit rien des cas particuliers, notamment en termes de sensibilité individuelle aux toxines, une évidence bien connue des docteurs : telle dose chez l’un ne fait rien mais est toxique chez l’autre …
Et cette personne qui me pose maintenant la question est-elle l’un ou l’autre ?
Par comparaison, le sucre n’est jamais toxique, dans le sens toxicologique du terme, celui utilisé par l’EFSA.
On peut lire plus loin : Jusqu’à présent, l’Autorité a toujours conclu que les nouvelles données scientifiques disponibles ne justifiaient pas une révision des évaluations précédentes de la sécurité de l’aspartame … À l’heure actuelle, l’EFSA réalise la première réévaluation complète de la sécurité de l’aspartame menée à ce jour.
Pourquoi une réévaluation complète (à l’heure actuelle, disent-ils) si « jusqu’à présent … » ?
Bizarre !
Et encore ceci : Dans le cadre de cette réévaluation, l’EFSA avait en effet lancé un appel public destiné à recueillir des données scientifiques et elle a ensuite procédé à l’examen complet de la littérature scientifique disponible. À la suite de cet appel, l’EFSA a obtenu l’accès à plus de 600 études et données scientifiques, déjà publiées ou inédites.
Voilà donc ce que l’EFSA appelle une réévaluation : 1) recueillir des données scientifiques ; puis 2) procéder à l’examen complet de … par une commission « ad hoc » comme on dit dans les bureaux.
Fort de ces lumineuses informations, je m’en vais modestement donner mon avis : il est URGENT de ne pas utiliser ces substances de façon chronique !
Plus généralement, je recommande non seulement de ne pas boire de soda light mais pas de soda du tout, sauf à titre vraiment exceptionnel. Pas de sucrette ! Pas d’aliments lights !
Et si vous avez un problème avec le sucre, sachez que vous n’êtes pas le seul, et que la meilleure façon de s’en libérer, c’est de ne jamais rajouter de sucre, ni dans le yaourt ni dans le café ! On appréciera d’autant plus le goût de ces aliments qu’on les consommera pour eux-mêmes et pas pour le sucre ajouté.
Bref, aspartame et autres édulcorants ? Poubelle ! Par simple prudence, ou précaution !
J’ajoute : je viens de voir ( accidentellement) une partie du pseudo « éclairage » sur le sujet de l’aspartame et la commentatrice a mentionné que les études sur les rats ayant montré que l’aspartame pouvait provoquer des cancers avait été invalidées CAR ILS ETAIENT TROP VIEUX !!! A bon il n’y donc que les jeunes qui devraient utiliser ce genre d’édulcorant… J’ajoute encore pour avoir sur ARTE ou la 5 il y a quelques mois que les laboratoires pharmaceutiques européens faisaient leurs tests sur les pilules contraceptives de nouvelles génération en INDE sur des malheureuses femmes âgées pour certaines de 60 ANS !!! Y pas un biais là, 60 ans, mais il y au moins dix ans qu’elle doivent être ménopausées et elle se prêtent à cet examen, avec la complicité de Médecins locaux, à d’autres « expériences » tout cela parce qu’elles doivent nourrir leurs familles. Consternant! Et ils vous parlent d’études annulées pour ce grief ou pour les raisons fallacieuses opposées aux travaux du Pr SERALINI…
Bonsoir Docteur. Ça y est : l’Efsa a rendu son verdict après ses études au » présent passé conditionnel futur…Si ça existe chez cet organisme! Plus de danger avec l’aspartame…. J’avais déjà du mal à convaincre certains proches de ne plus abuser cet édulcorant, eh bè là c’est râpé!!! Je ne regarderai même pas cette émission ce soir pour ne pas m’ennerver.
« M6info.fr by MSN
L’autorité sanitaire européenne, l’Efsa, assure dans un avis rendu aujourd’hui que la consommation d’aspartame serait sans risque. Ce thème est l’objet de notre éclairage du jour… »
Oui, j’ai entendu qu’on nous autorisait officiellement à en consommer avec la bénédiction des Hautes Autorités. Bon, bien ce sera sans moi car je n’ai toujours pas confiance et ça ne changera pas. Effectivement, on passe pour des cloches auprès de ceux qu’on a essayé de convaincre mais le temps nous donnera sûrement raison…
« Dans un monde réellement inversé où le vrai est un moment du faux » passer pour une cloche [une spécialité à laquelle je tiens beaucoup] auprès des « braves (ou pas) gens » [comme disait l’homme à la guitare et la pipe) est plutôt flatteur …
Réjouissez-vous, mon frère, dans ce genre de confrérie, on boit plutôt bien et on vit plutôt vieux, sans pour autant vivre comme des moines qui eux-aussi pourtant font (sonner) les cloches …
Réponse à « yeam »
Non, ce n’est pas un régime tel qu’on l’entend habituellement, mais simplement une alimentation saine et équilibrée, faisant partie de l’hygiène de vie.
En gros, la part belle aux fruits et légumes, frais et secs ; peu de gluten (céréales très anciennes, non mutées et contenant peu de gluten – si l’on parvient à en trouver), ou sans gluten (sarrasin, par exemple) ; éviter les plats cuisinés, les sucres industriels, etc. ; cuisson douce pour tous les aliments ; les huiles sont utilisées crues.
Il y a un texte très complet sur ce site, ici : https://michel.delorgeril.info/nutrition/diete-mediterraneenne/37-qu-est-ce-que-la-diete-mediterraneenne
Une emission passee sur TF1 (je crois) montrait le « lobby » de Coca Cola. Dans ce reportage un Medecin specialise en dietetique (je ne me rappelle plus son nom) nous expliquait qu’ils (les dieteticiens) n’avaient aucun recul sur les effets de l’aspartame sur l’organisme ni les effets sur les muscles et recommandait donc fortement de ne pas en consommer.
J’avais lu egalement que beaucoup de veteran de la guerre du golf etait malade non pas a cause des attaques toxiques des Irakiens mais bien de la surconsommation de Coca « light », surchauffe au soleil et donc liberant des doses massives de phenilalanine. (je n’ai plus la source malheureusement)…
En bref, a eviter si possible et privilegier une alimentation saine..
Bonsoir,
je conseille de lire le livre de Marie Monique Robin : « Notre poison quotidien » ; il y a un long chapitre sur l’Aspartam dont la mise sur le marché remonte aux année 70. Elle explique entre autre que la FDA avait « retoqué » l’aspartam en 1978. L’arrivée de Reagan en 1981 et de D Rumsfeld (il avait travaillé pour le laboratoire Searl je crois) dans son gouvernement faisant « un peu de ménage » à la FDA fait que celle-ci valide finalement cette molécule. Elle explique aussi comment les autres agences en charge de la sécurité sanitaire dans le monde sont des « chambres d’enregistrement » des avis de la FDA.
Elle explique longuement aussi comment la fameuse DJA (Dose Journalière admissible) est évaluée « au doigt mouillé ».
Sauf retard l’avis de l’EFSA sortira cette fin d’année 2013 . Cela ne nous empèche pas quelque soit ou sera cet avis de protéger notre santé en évitant au maximum l’alimentation avec édulcorant (de toute façon parfaitement inutile et vraisemblablement toxique). Par contre, je persiste à dire jusqu’à preuve du contraire, que je ne range pas la Stévia dans cette catégorie « à risque » et que je la trouve utile lors d’une modification d’une alimentation trop » sucrée » , de maniére transitoire surtout à la découverte d’un diabète ( les Japonais l’on adopté apres avoir interdit chez eux les édulcorants « chimiques » en provenance des USA apres la guerre …..) Ce commentaire n’est pas un doublon , merci de bien vouloir le publier pour l’in formation des lecteurs de ce fantastique blog.Merci
Bon !
Sauf retard l’avis de l’EFSA sortira cette fin d’année 2013 . Cela ne nous empèche pas quelque soit ou sera cet avis de protéger notre santé en évitant au maximum l’alimentation avec édulcorant (de toute façon parfaitement inutile et vraisemblablement toxique). Par contre, je persiste à dire jusqu’à preuve du contraire, que je ne range pas la Stévia dans cette catégorie « à risque » et que je la trouve utile lors d’une modification d’une alimentation trop » sucrée » , de maniére transitoire surtout à la découverte d’un diabète ( les Japonais l’on adopté apres avoir interdit chez eux les édulcorants « chimiques » en provenance des USA apres la guerre …..)
Bonsoir,
Pour un diabètique, comme pour les autres d’ailleurs, il y a des alternatives au « sucre » et à l’aspartam, bien meilleurs pour la santé. Encore ne faut-il pas oublier les sucres qu’on ne voit pas, dans les farines blanches, les pommes de terre. Le mieux est de pratiquer une alimentation à index glycémique bas ; c’est très facile et bien meilleur pour la santé et de redécouvrir des produits anciens comme l’épeautre qui a plus de goût que la farine blanche. Et puis, en changeant mon mode d’alimentation, je me suis déshabituée du goût sucré et ne consomme plus de desserts sucrés maison. Je n’apprécie plus ce qui est très sucré. Par exemple, le chocolat à 70 % de cacao (autorisé) est le seul que je puisse consommer et je le trouve déjà sucré.
J’ai vu une émission dernièrement qui indiquait que l’aspartam n’arrivait pas à « leurrer » le cerveau qui savait très bien qu’il n’avait pas eu sa dose de sucre malgré le goût scré et qu’on serait obligé d’aller chercher le sucre ailleurs de toute façon
Cordialement
Merci, Nathalie, pour ces constatations et expériences intéressantes, que j’ai pu vérifier également.
Il en va de même du glutamate (et de nombreux autres additifs).
Ancienne terrible gourmande (sucre), j’ai redécouvert, comme vous, le goût des aliments et la frugalité.
« La frugalité contient toutes les vertus. » (Cicéron)
Je ne consomme que des plats préparés à la maison ce qui permet de contrôler davantage ce qu’ils contiennent. C’est mieux mais pas encore suffisant car même les produits bruts sont bourrés de cochonneries. Je vis près d’Erquy, en Bretagne et je me refuse à manger ce qui est pêché dans le coin car les algues vertes sur les plages font réfléchir (Au vu d’un récent reportage sur « envoyé spécial », les autres secteurs de pêche ne valent guère mieux), les épandages intensifs de lisier et de boue des stations d’épuration dans les champs m’incitent à manger des légumes bio dans la mesure de mes moyens et je commence à remplacer la viande par des protéines végétales, Le diabète m’a effectivement appris à mieux consommer et de découvrir des produits nouveaux pour moi.
Ne me reste plus qu’à découvrir la diète méditerranéenne et ses vertus.
C’est incroyable, effectivement, comme les habitudes et les goûts peuvent changer. J’avais du mal à y croire avant de l’expérimenter.
Bonne soirée
Oups, le mail est parti avant que je ne l’aie achevé.
Oui, le végétal (et, si possible, non traité et non muté), en général, est très bien assimilé par l’organisme, et permet de trouver un bon équilibre alimentaire (que chacun adaptera en fonction de ses besoins, de son état de santé, etc.). Sans oublier les huiles première pression à froid (colza, olive par exemple). Comme vous, je passe beaucoup de temps en cuisine.
Ce type d’alimentation a eu un effet très favorable sur un psoriasis généralisé avec atteinte rhumatismale, par exemple.
C’est bien et indispensable de s’informer correctement, et de « permettre au médecin qui réside en nous de se mettre au travail ».
Bonne journée.
je suis intéressée par le type d’alimentation pouvant améliorer un psoriasis.
il me semble que vous parlez d’un « régime » qui n’est pas la diète méditerranéenne. Ai-je bien compris? Si oui, de quel genre de régime s’agit-il?
Merci beaucoup.
J’avais lu, déjà, de nombreux articles concernant l’aspartame et je crois fort bien qu’il est un véritable danger pour l’organisme. Quand j’ai su cela par le biais de bonnes sources, j’ai dit au revoir aux sucreries, boissons gazeuses et tout ce qui comprend cette substance. Aujourd’hui, on le retrouve d’ailleurs dans beaucoup d’autres aliments.
« On ne peut rien guérir durablement sans une diète appropriée. » (Hippocrate)
La vraie prévention (puisque c’est un mot utilisé à tort et à travers dans les médias), passe par l’hygiène de vie, et notamment par l’alimentation.
Au lieu de soigner et de traiter les bien-portants…
« Entre deux mots, il faut choisir le moindre. » (Paul Valéry)
Hum, des affirmations quasi religieuses comme niveau de preuve. Ou parole d’expert, malgré tout le respect dû au médecin de Kos. En plus c’est faux. Sans qu’on puisse le reprocher quelques siècles après.
et « de 2 maux il faut choisir le moindre » (Aristote)
Ouais ! Mais je pense que Nicole (et surtout Valery) jouait sur les mots/maux, mais peut-être suis-je trop compliqué, mais j’aimais bien …
exact… 🙂
C’étaient simplement des jeux de mots/maux, effectivement.
Bien vu, Phil également ! (Origine de l’expression : Roman de Renart ; proverbe également cité par Aristote.)
Les mots perdent souvent leur sens (et du coup, les maux aussi)… mais pas les vôtres, Michel de Lorgeril ! :o)
Une millimole d’aspartame (294 mg) hydrolysée (+36 mg d’eau) en milieu acide peut libérer une
millimole d’acide aspartique (133 mg), une de phénylalanine (165mg) et une de méthanol (32 mg).
La limite pour le méthanol est fixée à 400 mg/L pour les vins rouges (source : OIV, résolution Oeno 19/2004). Chaque verre de vin rouge (qui contient déjà 10 000 mg d’éthanol) ne doit pas contenir plus de 50 mg de méthanol, ce qu’apporterait 500 mg d’aspartame. Pour 4 verres de vin par jour, c’est l’équivalent de 2 g d’aspartame.
Or, selon Coca Cola, la teneur en aspartame d’une cannette de Coca Light est de 80 mg pour 33 cl (la teneur maximale pour un soda étant de 600 mg par litre, soit 200 mg pour cette contenance) source : Rue89 2011.
Oui, le méthanol est méchant : c’est lui déjà qui a fait condamner un innocent au 19è siècle, je veux parler de l’absinthe qui contenait à la fois du méthanol et des essences terpéniques pour en cacher le goût. Mais les quantités libérées dans l’estomac sont plus faibles dans le coca que dans certains vin rouges. Quant aux dérivés terpéniques, ils sont innocents, le cholestérol en faisant partie, je crois.
on s’instruit tous les jours chez MDL! Voici un extrait (c’est quand même mieux qu’un lien) de l’article passionnant de Wikipédia que nous envoie emilio:
« On a formulé l’hypothèse que la saveur sucrée puisse provoquer une sécrétion d’insuline commandée par le cerveau (cephalic-phase insulin release, ou CPIR). Selon cette hypothèse, cette sécrétion d’insuline sans apport de glucose pourrait provoquer une chute de la glycémie ce qui provoquerait une sensation de faim. Les édulcorants utilisés par les personnes obèses pour perdre du poids auraient alors un effet inverse à celui recherché. Néanmoins, aucune étude n’a mis en évidence ce phénomène.
En 2000, une étude de la modification éventuelle de la thermogenèse apportée par une alimentation édulcorée à l’aspartame en comparaison avec une alimentation sucrée au saccharose n’a mis en évidence aucune différence significative.
Selon le ministère de la santé du Canada, l’utilisation de l’aspartame est sans danger pour les diabétiques32. »
ce serait donc (même si non confirmé par la « science ») comme les cigarettes sans nicotine : on en fume 3 au lieu d’une par frustration… 3 x plus de fumée, de papier brûlé et j’en passe…
je décide donc d’entamer une expérience scientifique, une méta-analyse sur une seule personne : moi-même.
A partir d’aujourd’hui je me mets au « lourd », sirops lourds, coca lourd, Orangina lourd…
D’ici un mois je viendrai vous rendre compte de mon expérience : prise de poids ou pas de prise de poids (puisque tout est là!)
POurquoi pas comme suggéré, de l’eau, du thé au lieu de ces sucritudes ?
Bon, vous blaguez hein ?
La première dose est gratuite. Coca-Cola en distribuait gratuitement dans les rues. « La Boisson du Bonheur Universel »…
Les nouveaux concepts du Bonheur passent par les « Prédateurs de Mots ». C’est ainsi qu’un jour, Thierry Salomon reçut, dans sa boîte aux lettres, une brochure au titre séduisant : « Les Cahiers de l’Observatoire du Bonheur ». Signé : « Coca-Cola France »…
« Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde », disait Albert Camus. « Depuis, de nouveaux prédateurs, communicateurs ou soi-disant grands esprits, ont envahi notre esprit de cerveau disponible en détournant le sens des mots. Dans leur nouvel évangile, la joie n’est plus dans le dépassement de soi, mais dans le dépassement de la bagnole de l’autre. Et le bonheur n’est plus dans le pré, mais dans le Coca… » Ou dans l’aspartame (entre autres)…
(Extrait de LME – numéro 69 – Juin-Juillet 2012)
Le blog de Thierry Salomon : http://www.thierrysalomon.com/paipayo/
L’histoire de la commercialisation de l’aspartame est proprement sidérante…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aspartame#Controverse
Comment un truc pareil peut-il être en vente libre ?!? Comment peut-on utiliser un argument « santé » pour pousser les gens à sa consommation ?!?
Dans cet historique est notamment impliqué le délicieux Donald Rumsfeld, le ministre de Bush qui racontait les énormes mensonges sur les armes de destruction massives irakiennes…
Aussi incroyable que ça puisse paraître, le dossier d’origine qui a mené à la commercialisation de l’aspartame n’existe nulle part… et malgré ça, ce « truc » continue à être commercialisé ?!?
=>Mi-2011, la polémique est ravivée suite à la réponse de Hugues Kenigswald, à la tête de l’unité additifs alimentaires de l’EFSA, au réseau environnement santé qui lui demandait de prouver le caractère scientifique des études initiales ayant autorisé la mise sur le marché de l’aspartame : « L’EFSA ne dispose pas du dossier de demande d’autorisation de l’aspartame qui devait contenir ces études. Par ailleurs, les contacts que nous avons eus avec nos collègues de la Commission européenne semblent indiquer que la Commission ne dispose plus de ce dossier. » Ainsi, la question de l’existence des dossiers scientifiques ayant autorisé l’aspartame est désormais posée, de même que celle de l’indépendance des experts. En 2011, en France, des élus et ONG demandent à l’Europe d’invalider la dose journalière pour ce produit.
Merci de ces informations.
C’est mieux que ce soit quelqu’un d’autre que moi qui le dise …
Un petit bonsoir « aspartamant » ;o)
« Plus d’une chose insignifiante a pris de l’ampleur grâce à une bonne publicité. » (Mark Twain)
Un aliment qui a du goût se passe aisément de sucre (tout comme des légumes savoureux n’ont pas besoin d’une tonne de sel).
Les édulcorants dénaturent le goût des aliments, et pire, inhibent la sensation de satiété ; donc, on en mange plus ! Y aurait-il également une sorte d’addiction ?
On parle beaucoup, depuis un certain temps, d’un édulcorant dit naturel, la Stevia. Je n’ai jamais essayé.
Si l’on ne sait pas se passer de sucre, il existe le sucre complet non raffiné (genre Rapadura), apprécié souvent pour son petit goût de caramel (ce sucre a un pouvoir sucrant moindre ; il faut donc éviter d’en mettre une double dose).
Pour ma part, je suis toujours surprise d’une chose : un palais, ça s’éduque ! L’humain possède tout de même une formidable capacité d’adaptation, pour peu qu’il veuille bien se prêter à ce « jeu », finalement amusant, et surtout bienfaisant. :o)
On trouve aussi cette crasse dans les médicaments pour les petits et les grands…
C’est bien pour ça qu’ils ne sont pas prêts à dire qu’elle pose problème…
Un livre en préparation …… Le sujet sera -t-il la prévention du diabète?
Je pense aussi qu’il faut éviter les édulcorants mais dans une période de sevrage progressif d’une alimentation tres sucrée pour un diabétique qui doit suivre un régime et baisser ses pics hyperglugidiques ,est-il déconseillé d’utiliser de la stévia , produit naturel tres utilisé au Japon depuis plus de 60ans et par des tribus indiennes d’amérique du sud depuis des siècles ? Juste pour une petite aide limitée sans oublier bien sur l’activité physique au bon moment bien sur !
Tout ce qui est transitoire et limité dans ce contexte est probablement anodin …
idem inoxydable
le choix : soit je deviens obèse soit je continue ma drogue au coca « zéro » (zéro caféine, zéro sucre) !
(édulcorants : « aspartame, acésulfame-k »)
ah que coucou, c’est Johnny dans les marionnettes, que oui je ne sais pas, où quand la culture trébuche
c’était notre minute de détente (trop courte hélas)
Le choix n’existe pas en fait : les édulcorants ne font pas maigrir ou n’empêche pas de grossir, désolé !
De toute façon, mieux vaut un peu de surpoids qu’un cancer de la vessie !
Je note qu’il y aura un prochain livre, je l’attends déjà avec impatience…
Il ne sera pas sorti pour le colloque du 30 novembre ? Histoire de se le faire dédicacer…
Quand aux édulcorants : quand bien même ils ne seraient pas dangereux en eux-mêmes, cela reste quand même un mensonge à son organisme, ce qui doit le perturber d’une manière ou d’une autre, non ? Je ne sais pas si c’est prouvé, mais le bon sens fait penser que oui !
« Que oui ! » Disait Gabin dans … m’en souviens pas ! Un bon point à celui ou celle qui …
Ça devient dur ! Pas de pitié !
C’est pas dans « Le Président » ? Film d’Henri Verneuil – 1961. D’après le roman homonyme de Georges Simenon.
AH j’ai eu peur !
Je croyais que vous vouliez mettre de l’édulcorant dans le café ! Déja le sucre , bon à l’extrême rigueur, quoi que l’on se prive de plein d’rômes. Maintenant si c’est du café surtorréfié que l’ingurgite (ça masque les défauts du café), on peu comprendre. Les très bons cafés sont moins torréfiés, moins noirs une fois infusés ou (quel verbe ? percolé ?) moins, peu amer ou même pas amers et ont plein d’arômes variables .
N’y a t’il pas un effet des édulcorants sur le cerveau et une toute petite goutte d’insuline par une arc reflexe recepteurs de la langue, qui active une zone x de la cervelle, qui agit sur le pancréas indépendemment des mécanismes habituels ?
Et quelque chose en rapport avec la récompense aussi ?
Bref ça entretient l’envie immodérée du sucré.
Allez, un bon kéfir, ou un thé , café léger une eau agréable finement pétllante un peu bicarbonatée our faire plaisir à Souccar …..
Bonsoir Docteur. Mais comment faire pour convaincre un » intoxiqué » au Coca light d’arrêter de se gaver de cette boisson? Transaminases élevés, est ce que cela peut être dû çà cet abus?
C’est une autre question, je veux dire le changement de comportement … Difficile !
Quand aux transaminases, la question est également difficile, faute d’un bilan complet … mais si il y a vraiment « gavage », ce n’est pas impossible.
Ceci n’est pas une consultation.
Une bonne façon de procéder serait de stopper ce « gavage » et de refaire une prise de sang après un délai convenable. A voir avec son médecin.
Merci Docteur. Consommation : Plus de trois litres par jour. Quand aux autres indicateurs dans le bilan, tout est normal. Bon, je vais essayer de conseiller en ce sens.