Onze vaccins obligatoires plutôt que 3 ?

 
Madame la Ministre,
Avec tout le respect que nous devons à votre titre ministériel et à votre expérience professionnelle, je me permets par la présente de vous alerter sur la gravité de la décision que vous êtes susceptible de prendre à propos de l’obligation vaccinale : onze plutôt que trois !
Nous apprenons par les médias que  vous seriez personnellement favorable à ces nouvelles obligations.
Question évidente pour un médecin praticien : pourquoi onze ? Pourquoi pas 10 ou 9 ou 6 ?
Quelles sont les justifications médicales, acceptables pour un scientifique, de décider onze plutôt que 9 ou 6 ?
Nous savons que vous êtes sous la pression de la décision du Conseil d’État (Février 2017) qui enjoignait à votre Administration, dans un délai de six mois, [et sauf à ce que la législation évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires] « de prendre des mesures ou de saisir les autorités compétentes pour permettre de rendre disponibles des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination prévues par le code de la santé publique » c’est-à-dire les 3 vaccins contenus dans le DTP.
Il semblerait que ce délai de 6 mois n’ait pas suffi pour résoudre ces questions très matérielles de production industrielle des vaccins et que, en conséquence, vous soyez contrainte de modifier la législation en faveur d’un élargissement (à onze ?) des obligations vaccinales.
Ce serait modifier la législation (avec des conséquences sanitaires majeures) sans autre raison que de se conformer à des impératifs juridiques et administratifs ?
Pensez-vous que les citoyens de notre beau pays soient prêts à laisser injecter à leurs proches (et à eux-mêmes) des substances douteuses sans autre justification qu’administrative ?
Madame la Ministre, nous savons (et si les citoyens français ne le savent pas encore, ils le sauront rapidement) qu’il n’y a pas de justifications médicales et scientifiques  à cet élargissement des obligations vaccinales.
Il existe une controverse médicale et scientifique de longue date [et qui s’exacerbe ces dernières années] sur les vaccins, sur le rapport bénéfice/risque pour dire les choses simplement.
Madame la Ministre, contrairement aux allégations de certains supposés experts (dont l’indépendance doit être vérifiée conformément à la nouvelle Loi de moralisation), la concertation citoyenne sur les vaccinations mise en place par la Ministre précédente n’a pas permis un examen objectif et approfondi de la question vaccinale, tel que l’exige la communauté scientifique indépendante ; et la question du rapport bénéfice/risque reste en suspens.
Dans ces conditions, il est humainement (et éthiquement) impossible de vouloir imposer à des familles l’obligation de laisser injecter à leurs bébés des substances qu’elles estiment suspectes ; impossible aussi de vouloir imposer à des médecins l’obligation d’injecter des substances supposées suspectes aux bébés de leur patientèle.
Que ces substances soient réellement suspectes (voire toxiques pour certains d’entre nous que nous ne savons pas identifier) n’est pas la question actuellement quoiqu’elle mérite d’être posée et discutée par de vrais experts vraiment indépendants ; en prenant le temps d’examiner l’ensemble du dossier y compris dans ses aspects historiques.
Que des scientifiques, des médecins et des familles les estiment « suspectes » devrait suffire à immédiatement suspendre tout élargissement de l’obligation vaccinale. D’abord ne pas nuire et donc prudence et attentisme.
Qu’il y ait eu en France au cours de la dernière décennie un décès par an environ supposément de rougeole ne peut servir de prétexte à rendre obligatoire la vaccination (entre autres) contre l’hépatite B (chez le nourrisson) dont la transmission est (presque) exclusivement liée à des rapports sexuels contagieux ou à des contacts périlleux avec des produits sanguins, par exemple chez les toxicomanes utilisant des aiguilles…
Un décès (supposé) dû à la rougeole par an (probablement dans un contexte d’immuno-supression) d’un côté et un peu moins d’un million de bébés vaccinés (avec 11 substances douteuses) chaque année de l’autre côté…
Que certains (médecins et familles) acceptent ces injections massives et répétées à des bébés les yeux fermés n’est pas non plus le meilleur argument en faveur de l’élargissement.
La seule et vraie question, Madame la Ministre, c’est l’acceptation par les citoyens de ces injections. Beaucoup d’entre eux n’en veulent pas et exigent que leurs enfants en soient protégés.
Vous ne pouvez le faire sous la contrainte, évidemment, et par conséquent les nouvelles obligations vont être à l’origine de graves troubles sociaux.
J’en appelle à votre intelligence et votre bienveillante humanité : si vous devez [c’est inéluctable] choisir entre « abolir les obligations existantes » ou « élargir les obligations à onze », vous devez choisir courageusement la première option !
Certes, vous allez ainsi vous attirer l’hostilité de quelques académiciens, des quelques énarques de votre Ministère (qui ont de façon calamiteuse géré la question des vaccins et depuis longtemps) et de l’industrie des vaccins. Il faudra résister, et nous vous soutiendrons, car le résultat final est déjà connu : l’élargissement vaccinal ne passera pas !
Car ceux qui n’en veulent pas n’en veulent vraiment pas ; et aucune police ni aucun chantage abject (en termes de scolarité et de socialisation de leurs progénitures) ne les fera plier !
Madame la Ministre, nous vous le demandons solennellement, renoncez à votre projet, préservez les Libertés !