Les grandes illusions de la vaccinologie (saison 4)

 
L’analyse attentive de la littérature supposée scientifique dans le domaine de la vaccinologie conduit inéluctablement à la conclusion que nous sommes en présence de données scientifiques faibles, pour le moins.
Dans ces conditions, toutes les formes de recommandations et autres « avis » officiels et académiques doivent trouver autre chose (que la robustesse scientifique) pour justifier de leur pertinence et faire autorité.
Un minimum serait que les auteurs des recommandations (et autres admonestations et obligations) et les Autorités qu’ils représentent soient au-dessus de tout soupçon, c’est-à-dire libres et indépendants.
S’agit-il d’une autre grande illusion de la vaccinologie ?
Il ne s’agit pas d’expertise proprement dite ici, on l’a compris. Mais d’indépendance vis-à-vis de toutes les formes d’influences notamment financières et commerciales (ça tombe sous le sens) mais aussi non financières : ego, réputation, autorité académique et/ou hospitalo-universitaire…
Parmi les influences possibles, les non-financières ne sont pas les moindres, je l’ai déjà dit et répété, car nous connaissons bien toutes ces influençables et sympathiques personnalités !
Est-il possible, en vaccinologie, d’être en même temps un expert audible et un indépendant ?
Tout dépend de ce qu’on entend évidemment par « expertise » et indépendance », j’en ai déjà discuté.
C’est une question difficile ; que l’on peut toutefois simplifier en la scindant en deux parties inégales :
1) les experts (ou supposés experts) favorables aux vaccins et défenseurs des obligations vaccinales (ici et ailleurs) sont-ils indépendants ?
2) les experts (ou supposés…) plus mesurés (moins favorables ou plutôt défavorables) et hostiles aux obligations vaccinales (quel qu’en soit la forme) sont-ils indépendants ?
Pour la 2ème question, la réponse est évidente : ces experts-là suscitent une forte animosité de la part de l’industrie (et des académiciens amis) des vaccins ; et en conséquence sont, de force, indépendants de ces industries. Concernant leurs éventuels liens d’intérêt non-financiers, et vu l’hostilité que provoque leur raisonnement, il est clair qu’ils n’ont rien à attendre de positif… Ils feraient mieux d’être discrets, à mon avis, à moins d’être de courageux combattants !
C’est donc bien la 1ère question qui doit être discutée de façon plus systématique.
Mais cela nous renvoie à une autre question, encore plus fondamentale : qu’est-ce que l’industrie des vaccins aujourd’hui ?
Un livre serait nécessaire pour expliquer son histoire et l’évolution récente de la vaccinologie. Ce n’est pas l’objet de ce document ; je vais faire court et évidemment schématique.
Le monde du vaccin – c’est-à-dire l’industrie des vaccins et les connaissances très techniques (et peu scientifiques) qui vont avec, en un mot la vaccinologie contemporaine – est en pleine Révolution.
Cette révolution du vaccin va de pair avec la crise de l’industrie pharmaceutique qui, faute d’investir dans une recherche patiente et prudente (et peu lucrative), est dans une phase de grande stérilité.
Pour palier à cette incapacité d’innovation, les financiers qui gèrent désormais l’industrie du médicament ont fait le pari de la médecine dite personnalisée. En bref, cela consiste à identifier des cibles thérapeutiques très spécifiques puis à créer des molécules (des anticorps monoclonaux) qui vont « neutraliser » ces cibles. Ces anticorps sont produits par le système immunitaire d’animaux d’expérience puis, en général, « humanisés » pour éviter des conflits immunitaires lors de l’injection de ces anticorps qui sont étrangers à notre propre système immunitaire.
C’est la forme moderne du célèbre « sérum antitétanique » ! C’était du sérum de cheval ! Il contenait des anticorps dirigés contre la toxine tétanique.
Après le succès (supposé) au début du 20ème siècle du sérum antitétanique, on a décidé de faire fabriquer ces anticorps antitétaniques par les humains eux-mêmes : c’est le principe de la vaccination antitétanique !
J’espère que tout le monde a compris : d’abord on injecte des anticorps exogènes ; la suite logique est de faire faire ces anticorps par le système immunitaire de la personne qu’on veut protéger ou traiter. Les deux approches sont complémentaires, autrement dit sont basées sur des visions communes de la médecine : d’abord les anticorps, puis les vaccins.
L’industrie du médicament parie donc sur la découverte de nouvelle cibles et la mise au point d’anticorps monoclonaux ; puis parfois de vaccins.
En conséquence et contrairement à ce qu’on pourrait croire, la vaccinologie de demain ne se limitera pas à la prévention des maladies infectieuses.
Les vaccinologues modernes s’intéressent à toutes les pathologies : les cancers, les maladies cardiovasculaires et même… (certains en parlent) un vaccin anti-gluten
Certains labos travaillent, je ne plaisante pas, sur un vaccin anticholestérol ; qui serait en fait « dirigé » contre des molécules participant au métabolisme du cholestérol, et pas contre le cholestérol lui-même ; avec l’idée  absurde de diminuer le cholestérol circulant aux plus bas niveaux possibles…
Des centaines de vaccins sont aujourd’hui en préparation ou en phase d’essai dans le monde !
Dans la vaccinologie moderne, le business est roi !
L’industrie du vaccin n’est donc qu’à ses balbutiements ; et les grands groupes sont prêts à investir dès qu’une cible attrayante est identifiée. On l’a vu de façon caricaturale avec le vaccin contre le cancer du col de l’utérus…
En parallèle, des experts et des sociétés savantes  en recherche de financement pour leurs célébrations saisonnières se précipitent pour participer et réclamer leurs récompenses anticipées pour les bons et loyaux services qu’ils sont prêts à rendre.
S’il est relativement aisé de fabriquer (bricoler) un anticorps monoclonal dans un labo de 3 pièces, la vaccinologie moderne ne peut rien faire sans un industriel de la technologie vaccinale et capable de développer un vaccin susceptible d’être testé sur des humains.
Pas d’industriel, pas de vaccin !
Dans ce contexte, chacun peut comprendre que les vaccins anti-polio ou anti-coqueluche (efficacité supposée et toxicité niée) sont une sorte de petit caillou dans la chaussure de l’investisseur… Il s’en fout l’investisseur de la polio et du tétanos.
Mais il ne se fout pas du tout du principe vaccinal ; ça il faut le défendre ; car en défendant le vaccin, on défend aussi les anticorps monoclonaux ; et aussi la vision moderne  de la médecine dite personnalisée.
Autrement dit, pendant que le petit peuple s’agite (les chiens aboient) autour de l’obligation du vaccin DTP, la caravane passe ! En silence !
Je résume : il ne peut pas y avoir de vaccinologues indépendants !
Tous vos commentaires sont bienvenus !