Vaccins altruistes, vaccins égoïstes : la fausse "bonne conscience" justifiant l'atteinte aux libertés !

 
Dans l’abominable chantage exercé sur les famille et les médecins pour justifier les nouvelles obligations vaccinales et les atteintes aux libertés fondamentales, un argument revient sans cesse dans le discours des bureaucrates vaccinalistes : la distinction entre vaccins altruistes et vaccins égoïstes.
Faute d’arguments médicaux et scientifiques, il faut certes quelque chose pour légitimer l’injustifiable !
Il y a différentes façons de présenter l’altruisme vaccinal et donc les obligations vaccinales.
Des philosophes ou des sociologues discuteraient de cette question mieux que moi ; mais ils leur manqueraient la dimension médicale et scientifique qui est indispensable pour clarifier cette question. Alors, humblement, je me lance en espérant être compris.
La distinction entre « vaccin égoïste » et « vaccin altruiste » est une façon judicieuse de présenter la question vaccinale sous un angle sociétal. Ce n’est pas de moi ; d’autres l’ont fait avant moi et certainement mieux que moi.
L’idée est simple : à ma droite, des vaccins qui ne servent qu’à protéger l’individu qu’on vaccine (ça le protège lui et personne d’autre) ; à ma gauche, des vaccins qui servent à protéger l’individu qu’on vaccine (accessoirement) mais surtout à protéger les autres, ceux qui pour une raison identifiée ou pas, ne sont pas vaccinés ; sur ma gauche, donc, le vaccin altruiste, tout le monde a compris.
Puisque nous sommes tous des maudits individualistes sans aucun réflexe social, si on nous laisse faire en toute liberté, nous mépriserons l’intérêt de notre prochain supposément en détresse ; et égoïstement, nous nous abstiendrons de nous vacciner. Fous que nous sommes !
Il faut donc nous corriger ; ou nous guider autoritairement sur le bon chemin d’un altruisme bien peu volontariste ; et donc nous obliger à subir le vaccin altruiste.
C’est déjà discutable, dit comme ça ; mais si je saupoudre ces grands principes d’un peu de médecine scientifique ou simplement de pragmatisme médical, ça devient fort désagréable.
Voyons les faits en toute simplicité pour ne pas égarer encore plus les âmes perdues.
Un exemple de vaccin égoïste : le vaccin antitétanique. Le tétanos n’est pas une maladie contagieuse, la bactérie ne circule pas dans la communauté des pécheurs, le vaccin protège (peut-être) l’individu vacciné et personne d’autre. Facile à comprendre.
Un exemple de vaccin altruiste : le vaccin contre la rubéole. La rubéole est une maladie bénigne, sauf pendant la grossesse. Si la jeune femme en âge de procréer n’est pas immunisée, il faut la vacciner, non pas pour la protéger elle mais pour protéger son futur bébé. Facile à comprendre. Tous les citoyens de ce pays avec un niveau cognitif minimal comprennent ça en une seule explication. Nul besoin de « peur du gendarme » !
La notion de « vaccination communautaire » [je me vaccine pour stopper la contagion vers d’autres] n’étant pas récente, et pas non plus l’obligation vaccinale, on se demande pourquoi jusqu’à aujourd’hui (2 Octobre 2017), le vaccin égoïste contre le tétanos était obligatoire tandis que le vaccin altruiste contre la rubéole ne l’était pas… Bizarre.
Révélatrice contradiction ?
On voit immédiatement que cet argumentaire (qui ne pesait rien jusqu’à aujourd’hui) est mis tout soudain sur le devant de la scène par la bureaucratie sanitaire pour légitimer les nouvelles obligations. Mise en scène ?
Certes, ces mêmes fonctionnaires ministériels anonymes pourraient dire que ce n’est pas parce qu’on a été stupides pendant longtemps qu’il faut le rester. C’est un peu l’argument de la Ministre (dans son avant-projet de loi) quand elle dit qu’il faut faire disparaître la distinction (supposée irrationnelle) entre vaccins obligatoires et vaccins recommandés.
Mais dans ce cas (le point est critique), qu’est-ce qui permettra dans le futur de faire une distinction rationnelle (cette fois-ci) entre les obligatoires (les prochains) et les autres, les recommandés et pas obligatoires ? Seront-ils tous obligatoires ?
Aucun ne sera recommandé ? Si c’est le cas, pourquoi en commercialiser de nouveaux qui ne sont même pas recommandés ?
Si on comprend bien, c’est la notion de vaccin égoïste versus vaccin altruiste qui permettra de faire la différence ! D’où l’importance de ce billet explicatif.
Dans cette logique, acceptable peut-être d’un point de vue sociétal, seuls les vaccins altruistes devraient être obligatoires, les actuels et les prochains.
Les vaccins égoïstes pourraient être seulement conseillés ou recommandés, et laissés au libre choix de la future victime, au nom de la Liberté individuelle, inscrite au fronton des mairies de la République. Étant donné  la multitude de questions (sans réponse) concernant le rapport efficacité/innocuité de chaque vaccin, ce serait bien le minimum.
Ce qui nous amène à un problème encore plus crucial : qui va définir ce qu’est un vaccin altruiste ou un vaccin égoïste ? Qui fera la sélection entre l’altruiste-obligatoire et l’égoïste ?
Si on me répond que l’égoïste doit aussi être obligatoire, il ne faut plus utiliser l’argument altruiste pour justifier l’obligation.
Reprenons l’exemple du vaccin contre la rubéole que nul ne saurait considéré comme indispensable pour le vacciné lui-même. Est-ce vraiment un vaccin altruiste et donc obligatoire ? Pas sûr !
On peut très bien considéré qu’il est hautement préférable que les jeunes femmes acquièrent une immunité dite naturelle (par contact avec le virus sauvage) dans l’enfance et avant l’âge de procréer car cette immunité est durable. Par contraste, l’immunité vaccinale est transitoire et il faudra d’une part répéter les vaccinations et d’autre part vérifier son immunité sans jamais être sûr qu’au moment de procréer, cette jeune femme soit réellement et fortement immunisée.
On voit que la notion de vaccin altruiste doit être relativisée à propos de la rubéole. Certains esprits intelligents pourraient même considérer qu’il ne faut surtout pas vacciner les jeunes filles (et encore moins les bébés) afin de laisser circuler le virus car il n’est pas dangereux sauf pendant la grossesse. Le seul impératif serait (comme avant) de vérifier le moment venu et en accord avec le couple (ou la famille ou la jeune femme) si elle et immunisée. Cette sorte de choses simples devraient être enseignées à l’école au même titre que l’hygiène primaire.
En plus, il se trouve que ce vaccin anti-rubéole est administré à nos bébés sous forme de vaccin combiné avec celui contre les oreillons et celui contre la rougeole. Ces deux derniers peuvent donner lieu à nouveau à de longues discussions concernant leur caractère altruiste ou non. Tout dépend de l’expert et de son indépendance vis-à-vis de l’industrie du vaccin.
Il parait toutefois assez assuré que ceux qui défendent l’altruisme du vaccin contre les oreillons manqueront d’argument décisif.
Ce qui nous amène à une question critique : si on admet que certains vaccins sont réellement altruistes (ce que certains pourront contester), il faut évidemment les séparer des autres qui ne le sont pas et renoncer aux vaccins combinés dont les seringues contiennent plusieurs vaccins. Simplement au nom de la Liberté ! Et aussi pour d’autres et multiples raisons (doses totales d’aluminium injecté…) comme différemment expliqué à propos de la rubéole.
Si, pour des raisons techniques ou autres, cela s’avère impossible, il faut renoncer aux obligations sur la base de l’argument altruiste. Facile à comprendre !
Encore plus facile à comprendre si on se penche sur d’autres vaccins comme ceux contre la diphtérie et la polio. Nul ne saurait contester que ces deux maladies soient potentiellement contagieuses [en fait, ça dépend des circonstances ; j’expliquerai ça dans mon prochain livre].
Question (douloureuse) : les vaccins antidiphtérique et antipolio empêchent-ils la circulation des agents pathogènes correspondants ?
Réponse négative et sans équivoque ! Le polio injectable (contrairement à l’oral) et le diphtérique ne sont pas des vaccins altruistes !
Ils ne devraient donc pas être obligatoires si l’altruisme est la justification de l’obligation vaccinale.
En d’autres termes, si je choisis de ne pas recevoir l’aluminium des vaccins contenant les toxoides diphtérique et tétanique et préfère en toute liberté le risque de la maladie plutôt que le risque de l’aluminium, en quoi suis-je contraire à la solidarité altruiste ?
Au problème des vaccins combinés (qui mélangent des altruistes et des égoïstes), viennent s’ajouter une multitude de questions additionnelles concernant le caractère protecteur et communautaire des vaccins. Pour qu’une protection communautaire soit effective grâce à un vaccin, il faut que ce vaccin soit vraiment efficace (proche de 100%) et que cette immunité soit vraiment durable.
Aucun vaccin actuel ne répond à ces conditions indispensables ; ce qui explique (peut-être) une grande partie des déceptions répétées qui accablent la communauté vaccinaliste et qui veut y répondre de façon unilatérale : plus de vaccins, toujours plus de vaccins et aussi d’autres vaccins !
Il est urgent d’entamer une discussion approfondie de ces questions, précédée d’une véritable consultation de vrais experts vraiment indépendants !
En conclusion, et en espérant avoir été simple [pour certains vaccins, la discussion peut être plus pénible…], il est assez évident qu’on ne peut pas s’appuyer sur les notions de « vaccins altruistes, vaccins égoïstes » pour justifier une quelconque obligation vaccinale.
D’autres enjeux souterrains (encore un peu) sont à l’œuvre (par exemple l’introduction des vaccins OGM), sans l’ombre d’un doute…
Cet argumentaire altruiste est de la fausse « bonne conscience » typique de l’époque et de la médecine spectaculaire et marchande.