Que signifient « les données de la vraie vie » en médecine des vaccins ?
Avec la Covid-19, un nouveau concept fait fureur, celui de « données de la vraie vie ».
En anglais, ça donne « real-world data ».
De quoi s’agit-il ?
Ce sont des données épidémiologiques d’observation, ce qu’il y a de plus faible en médecine scientifique.
On peut appeler ça « la vraie vie » ou « le monde réel », ce n’est pas la bonne condition pour comprendre la Nature.
Or, comprendre (ou expliquer) la Nature (ou des fragments de Nature), c’est l’objet de la démarche scientifique moderne !
Depuis deux ou trois décennies environ, les scientifiques en médecine se sont mis d’accord sur au moins un point : pour démontrer l’efficacité d’un traitement, il faut conduire un essai clinique randomisé en double aveugle.
C’est une expérience conduite chez des humains avec des conditions éthiques très strictes. Ce qui est expérimental n’est évidemment pas la « vraie vie » ; mais c’est ce qu’on fait de mieux pour expliquer ou comprendre un fragment de Nature, par exemple l’efficacité d’un traitement.
Plus aucun scientifique sérieux et indépendant n’oserait s’opposer à cette évidence !
C’est le triomphe de l’épidémiologie d’intervention qui s’oppose à la très faible épidémiologie d’observation, on l’a compris.
L’épidémiologie d’intervention, c’est mon métier, je connais, c’est difficile, très difficile, trop difficile pour la grande majorité des épidémiologistes qui s’en détournent, faute de comprendre comment faire et aussi faute d’avoir les moyens matériels de conduire ce type d’expérience sur des humains.
C’est une sorte de « sommet » de toutes les sciences [et pas seulement médicales] car on doit réunir des équipes qui cumulent une multitude de savoir-faire : de la chimie et la pharmacologie aux mathématiques (probabilités) et aux sciences humaines (sociologie).
Je n’entre pas dans les détails mais on doit savoir qu’un investigateur (indépendant) dans ce domaine ne conduit pas beaucoup d’essais cliniques dans sa vie professionnelle tant la charge de travail et la prise de temps sont énormes : rarement 5 ; jamais 10 essais cliniques en 30 ou 35 années (environ) d’activité de chercheur ! Chaque essai clinique est un petit exploit pour l’équipe qui y est parvenue…
Je ne parle pas bien sûr de ces universitaires et académiciens qui collaborent avec l’industrie des produits de santé, font semblant d’être des investigateurs responsables mais sont, en fait, les « larbins » de ces industriels. Certains, en outre bien rémunérés, sont très fiers du rôle qu’on leur fait jouer.
La Société du Spectacle dans toute sa splendeur !
Pitoyable !
Pour bien comprendre ce que représente un essai clinique pour une équipe indépendante, il suffit de mesurer les budgets et les cohortes d’employés que les industriels mobilisent pour tester un seul de leurs médicaments dans un essai clinique commercial. C’est la même chose avec les vaccins modernes.
Ainsi donc les épidémiologistes et les chercheurs cliniciens se replient généralement sur la très faible épidémiologie d’observation, cette méthodologie qui observe le « monde réel » et « la vraie vie ».
Leurs buts, en général, ne sont évidemment pas d’expliquer la Nature mais de faire carrière, obtenir un poste et améliorer leurs salaires.
Seuls quelques zombies détestables, et détestés par les autres, peuvent envisager de faire de la recherche médicale pour expliquer la Nature…
Si on renonce à l’expérimentation humaine et accepte de travailler en simple observateur du monde réel, comment se valoriser quand même dans ce mélancolique contexte ?
Et aussi, comment valoriser quand même l’épidémiologie d’observation ; et les données qui en découlent ?
C’est ici qu’apparait le subtile concept de « données de la vraie vie » ou « real-world data« .
C’est une façon de transformer une carriole défoncée tirée par un âne boiteux en un carrosse d’or avec de superbes destriers royalement harnachés.
Les données de la « vraie vie » ou du « monde réel », selon les langages, ne valent pas grand chose mais sont très utilisées à propos de vaccins antiCOVID. Pourquoi ?
Parce que tous les professionnels savent que les essais cliniques testant les vaccins antiCOVID sont de très mauvaise qualité !
Faute de démonstration scientifique claire et indiscutable légitimant les campagnes de vaccination antiCOVID actuelles, on cherche désespérément des argumentaires apparemment scientifiques : tels sont les motivations des raisonnements basés sur les données de la « vraie vie » ou du « monde réel ».
Seuls les idiots peuvent se laisser prendre à ces petits jeux dérisoires, tout en essayant de se donner l’apparence de ne pas être idiots : la « vrai vie » et le « monde réel » ça fait apparemment plus sérieux (moins idiot) que « essai clinique randomisé en double aveugle avec respect de l’Hypothèse primaire » !
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Pour autant, et face à ce triste paysage de la Nature humaine déployant ses inconséquences de temps de crise, faut-il désespérer ?
Certes non !
Car il nous reste la musique !
Je vous laisse avec ce petit orchestre (regardez autant qu’écoutez ces instrumentistes…) et ces deux chanteurs. Pas belle notre Humanité quand même ?
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Discussion sur l essai novavax en angleterre
« It is possible that aspects of this may be missed by those not familiar with the proclivities of vaccine trials. A surprising feature is that it was virtually unknown prior to the trials for Covid vaccines for vaccines to be trialled against a genuine placebo. Compromised though all the data for these products has I believe been introducing saline placebo has caused the paradox that the trials risk effectively being unblinded from inception – the participants are likely to be able to guess which they’ve had (they are also likely to be enthusiasts for receiving the vaccines, and disappointed if they get the blank). I think one should not pretend they are genuinely blinded, and I am not sure where you go from there. That said I am surprised at the levels of adverse events reported in the Novavax vaccine for the placebo arm. Maybe the real placebo effect is on the vaccinated side.
Letter to Department of Human Health Services (Secretary Azar and Acting Director Beckham) from Informed Consent Action Network (Del Bigtree), https://www.icandecide.org/wp-content/uploads/2019/08/ICAN-Reply-1.pdf
Christopher Exley, ‘Re: Vaccine safety: British are less sceptical than Europeans, but younger people need assurance’, https://www.bmj.com/content/365/bmj.l4291/rr-3
David Healy, »Re: Vaccine safety: British are less sceptical than Europeans, but younger people need assurance’, 27 June 2019,27 June 2019, https://www.bmj.com/content/365/bmj.l4291/rr-4
John Stone, ‘Re: Response to John Stone (2019 Jul 24)’, 29 july 2019, https://www.bmj.com/content/365/bmj.l4291/rr-37.
John Stone, ‘Is it possible to conduct a double-blind placebo vaccine study in humans’, 28 December 2020, https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4924/rr-3
Je reprends la dernière phrase du 1er commentaire : « Maybe the real placebo effect is on the vaccinated side. »
Bien sûr !
Il est impossible, en l’absence de strict double aveugle, d’éliminer l’hypothèse que les miracles des vaccins antiCOVID sont en partie dus à un effet placebo dans le groupe vacciné.
Tellement bien décrit dans le livre du célèbre Dr de Lorgeril « Les vaccins à l’ère de la COVID-19 ».
Plutôt que de citer les zotres, ça vous ennuierait de citer l’Amiral de la flotte ?
J’ai terminé votre livre sur les vaccins de la COVID.
Il est clair que les décideurs ne veulent pas vous écouter et se baser sur des données scientifiques surtout lorsque l’on sait que quand un essai clinique tend vers une méthode rigoureuse cela se termine mal (en Afrique par exemple…).
Que faire pour que cela change?
Que faire ?
Témoigner !
Inlassablement expliquer !
Avec les statines, nous sommes en train de gagner ! Il n’y a plus de plainte contre moi au Conseil de l’Ordre, ils ont renoncé et de plus en plus de médecins sont sceptiques ou « libéraux » avec leurs patients. Vous n’aurez pas de confessions des crétins comme quoi il se sont trompés.
Aucun hématologue prescripteur de produit sanguin contaminé n’est venu s’excuser auprès des familles d’hémophiles…
@aminevite
Je voudrais vos coordonnees, je vous expliquerai. Est ce que vous autorisez l’hote de ces lieux a me transmettre votre mel ? Ou bien il peut transmettre mon mel si vous preferez.
J’attends les accords mutuels.
La fuite du labo était encore plausible il y a quelques années (les journalistes n’avaient pas froid aux yeux)…
Le virus le plus dangereux du monde (mH5N1) – Science et Vie (2016)
https://www.youtube.com/watch?v=IYooXZ8xDR0
On pourrait s’estimer heureux du sarscov2 🙂
Oups ! J’ai voulu partager cette vidéo youtube sur facebook … Résultat, bloqué 24h par le réseau social pour cause de « contenu signalé comme abusif ». Par qui ? Pourquoi ? Mystère …
Que pensez-vous de cette étude de cohorte de EPI-PHARE : https://www.epi-phare.fr/app/uploads/2021/05/epi-phare_premiers_resultats_impact_vaccination_covid_20210521.pdf ?
Le fait de raisonner en incidence d’hospitalisation me semble biaiser les résultats car j’ai souvenir que des personnes âgées n’étaient pas hospitalisées faute de place à l’hôpital.
Les études de cohorte « dans la vraie vie » sont plus que douteuses…
On peut faire dire n’importe quoi à n’importe qui…
Ça fait un moment que ça dure !
Effects of a Single Dose of Ivermectin on Viral and Clinical Outcomes in Asymptomatic SARS-CoV-2 Infected Subjects (pub. 26/05/21)
https://www.mdpi.com/1999-4915/13/6/989/htm
Soyez sérieux !
Vous nous faites du « savonnage » marseillais ?
Sérieusement docteur, vous ne pouvez pas tout le temps nier les « remontées » du terrain :
https://twitter.com/LeonJimby/status/1397878693679165442
https://www.thedesertreview.com/opinion/letters_to_editor/is-ivermectin-the-new-penicillin/article_b6b7afd8-bd77-11eb-8259-af11e3c83aea.html
Is Ivermectin the New Penicillin?
Traduction partielle de l’article : »Alors que les États indiens utilisant l’ivermectine continuent de diverger dans les cas et les décès des États qui l’interdisent, l’expérience naturelle illustre de manière décisive le pouvoir de l’ivermectine. Les cas à Delhi, où l’ivermectine a commencé le 20 avril, sont passés de 28 395 à seulement 2 260 le 22 mai. Cela représente une baisse stupéfiante de 92%. De même, les cas dans l’Uttar Pradesh sont passés de 37 944 le 24 avril à 5 964 le 22 mai, soit une baisse de 84%. Delhi et Uttar Pradesh ont suivi les directives de l’All India Institute of Medical Sciences (AIIMS) publiées le 20 avril 2021, qui appelaient à un dosage de 0,2 mg par kg d’ivermectine par poids corporel pendant trois jours. Cela équivaut à 15 mg par jour pour une personne de 150 livres ou 18 mg par jour pour une personne de 200 livres. Les trois autres États indiens qui l’ont adopté sont également tous en panne. Goa est en baisse de 4.195 à 1.647, Uttarakhand est en baisse de 9.624 à 2.903 et Karnataka est en baisse de 50.112 à 31.183. Goa a adopté une politique préventive de prévention de masse de l’ivermectine pour l’ensemble de la population adulte de plus de 18 ans à une dose de 12 mg par jour pendant cinq jours. »
tous ce chiffres peuvent être vérifier et ce n’est pas en les niant à priori pour manque d’essais randomisés que ça fera avancer l’affaire qui n’est pas l’affaire des grands labos et de leurs vaccins ou traitements aussi dangereux qu’inefficaces et hors de prix.
Des « remontées de terrain », je pense la même chose que les analyses de « la vraie vie »…
Pendants des siècles, on a traité les anémies avec des sangsues : « remontées de terrains » ou « vraie vie » ?
Certes, les anciens ont utilisé les sangsues en cas d’anémie ( très déconseillé aujourd’hui) mais ils en faisaient d’autres usages et actuellement elles sont utilisées dans nombre de cas : https://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-les-sangsues-au-service-de-la-medecine_117.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hirudoth%C3%A9rapie
Mais bien sûr vous le savez ça, c’est juste que » sans que cela soit nécessairement étayé par des essais cliniques ».
Vous qui accordez un certain crédit ç la médecine Ayurvédique, au Yoga, aux études observationnelles sur la santé des Japonais d’okinawa parce ce qu’on ne ne peut pas faire d’ essais, vous réfutez d’ emblée toutes informations positives qui se rapportent à l’Ivermectine.
Mais vous verrez qu’à la fin …
J’ai passé l’âge de prescrire des sangsues…
Vous n’avez toujours pas compris qu’entre une analyse des effets d’un médicament et l’analyse rétrospective des centenaires d’Okinawa, il y a une différence.
Laquelle ?
Je peux (je dois) analyser les effets de l’ivermectine selon les méthodes conventionnelles de la pharmacologie clinique !
Je ne peux pas analyser Okinawa et je dois me contenter du rétrospectif…
Il y a bien d’autres circonstances en médecine (tous les jours et presque à chaque patient) où il faut savoir se passer de données scientifiques solides. L’art de la médecine moderne est d’accommoder la médecine scientifique à la complexité du terrain.
L’erreur est de prétexter que le terrain est complexe pour s’évader de la médecine scientifique… Coupable solution de facilité !
@MdL Je peux, je peux pas…
Merci, c’est énoncé clairement, même si c’est évident, vous l’énoncez moins souvent que la nécessité de l’étude randomisée double aveugle et un « quand c’est possible » a pu manquer à certains lecteurs.
Soyons clairs l’observation ne remplace pas l’essai clinique (quand il est réalisable) mais sans elle la médecine perdrait son essence et ce qui fait son humanité: la relation médecin-malade.
Mon prof de « science-nat »en terminale disait:
D’abord on observe puis on décrit en commençant par la phrase « tout se passe comme si ». Ensuite on vérifie l’hypothèse par un essai clinique.
N’est-ce pas?
Si vous voulez !
Mais les sciences médicales, c’est surtout autre chose ; et ne peut être pratiqué que par des professionnels aguerris (c’est un métier !) et pas par des professeurs de sciences naturelles aussi intelligents soient-ils.
Mais évidemment tout commence par une hypothèse, elle-même générée à partir d’observations.
Mais le travail commence vraiment quand il faut formuler l’hypothèse qu’on va tester dans une expérimentation.
La formulation de l’Hypothèse Primaire, c’est la première étape et elle est cruciale !
J’ai constaté à maintes reprises que cette question de l’Hypothèse Primaire n’est généralement pas comprise par les scientifiques (Hum !) eux-mêmes.
Y compris dans les CHU et unités de recherche Marseillaises. Hum !
C’est le critère qui me permet rapidement, face à des interlocuteurs vindicatifs, de savoir si je peux continuer à discuter ou pas…
« L’erreur est de prétexter que le terrain est complexe pour s’évader de la médecine scientifique… Coupable solution de facilité ! » : Cela devrait être au fronton de beaucoup de « clubs » ! Cela me rappelle mon échange avec les fameuses Vaxeuses qui, en réponse à une de mes questions precise sur le livre de Michel Georget m avait répondu : « Les livres de Georget sont un millefeuille d’arguments.
C’est fastidieux à démonter.
Alors ce qu’on vous conseille, c’est de prendre un ou deux de ses arguments principaux et de les foutre par terre. » En dehors du vocabulaire pas très constructif ni éclairant , des que c’est fastidieux on oublie….. Mais merci à elles quand meme, car les fameux 1 ou 2 arguments principaux n’étaient pas si facile à mettre par terre pour qui ne fuit pas des que c’est complexe et ne veut pas des choses blanches ou noires ! Merci à vous MdL de développer notre sens de l’analyse,
complexe certes
Non c’est du savonnage libanais 😉
Je désespère, cette molécule n’est pas assez couteuse pour motiver quelques bienfaiteurs occidentaux à organiser une étude clinique digne de ce nom. Ils préfèrent la voie des anticorps monoclonaux…
ceux qui ont proposé une étude clinique avec un médicament ancien se l’ont vu refusée par les autorités
Raoult s’est vu refuser une essai de la chloroquine ?
Oups !
Ll se l’est refusé à lui-même ! Et il a dit pourquoi ! Sa carrière de médecin scientifique était terminée. Il lui reste la virologie !
Une étude clinique requiert des vrais professionnels. Si des amateurs ont fait des propositions foireuses (quand ? A qui ?), la chance qu’ils soient « remballés » étaient importante…
Mais je ne suis au courant de rien !
Les vaccins réduisent fortement le risque de forme grave de Covid-19 chez les personnes de plus de 75 ans en France
https://ansm.sante.fr/actualites/les-vaccins-reduisent-fortement-le-risque-de-forme-grave-de-covid-19-chez-les-personnes-de-plus-de-75-ans-en-france
-l’étude d’EPI-PHARE est téléchargeable sur le site.
Vous ne devriez pas prendre au sérieux ce genre d’études avec tant de biais manifestes.
Vous êtes bon pour aller « profiter » de l’enseignement du Pr Raoult qui, récemment, expliquait la différence entre la « science de hypothèses » et la « science des découvertes »…
Encore plus fort, il citait l’ Archiduchesse de Lautréamont pour conforter ses propos…
La tentation est grande, mais j’avais des doutes…
Quels biais par exemple ?
C’est pour ma culture etcsavojr mieux lire entre les lignes.
Il va falloir que vous suiviez mon séminaire de formation aux sciences médicales.
Sans rire, il faudrait beaucoup de temps et beaucoup de préambules…
Je n’ai pas l’expertise de l’Amiral en méthodologie mais même pour moi plusieurs points sautent aux yeux.
1- étude observationnelle non randomisée
2- critère de jugement « hospitalisations pour COVID » de faible valeur : de nombreux paramètres peuvent influencer la décision des médecins d’hospitaliser ou non le patient
3- aucune données sur la mortalité, mortalité COVID et mortalité totale, c’est pourtant le critère de jugement le plus robuste ; le fait de pas parler du tout de la mortalité est d’ailleurs très suspect à mon avis
Il y a surement des tas d’autres points à soulever
Ben voilà !
Merci de votre collaboration…
@Joss. Lu en diago. A priori aucun interet. Ils mesurent le benefice et pas le risque. Exactement le meme pb que dans l’etude israelienne. Il faut mesurer les hospitalisations toutes causes et pas les hospitalisations covid si on veut apprecier le vaccin. Bref, manipulation statistique, rien de nouveau sous le soleil. ( Bon, j’avoue que je n’ai pas lu en detail parce que je suis fatigué de lire depuis le debut la meme erreur manipulatoire se repeter etude apres etude…).
Pas certain que je comprends la nuance, si vous voulez bien prendre un peu de temps pour me l’expliquer.
Bonjour docteur. Ca devrait vous parler ça :https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/05/25/ordre-des-medecins-police-politique/
L’ordre des médecins a une longue Histoire… Il est né sous Pétain-Laval !
Mais est-il inutile aujourd’hui ?
Devrait-on entamer une nouvelle analyse de son utilité et des réformes utiles ?
Je crains qu’il ne soit surtout à l’image de la Corporation !
Cet « Ordre » est inutile dans sa forme actuelle bien trop inféodé à l’influence de Bigpharma et à la doxa politique et sanitaire, vous êtes bien placé pour le savoir pour y avoir été confronté par le passé notamment à propos de Statines.
Un réforme s’impose pour ses buts et surtout sa composition qui devrait exempte de tout médecin avec des conflits d’intérêts que ce soit avec le « business » pharmaceutique ou politique.
En un mot il ne doit pas être sous « influence ».
Les membres des conseils départementaux sont élus par leurs confrères…
l industrie pharmaceutique la mainmise sur pratiquement toutes les organisations quelles soient publiques, syndicales ou associatives, en passant par les sociétés savantes et les ministères. La seule arme dont nous disposons est de dénoncer bien fort les tricheries en tous genre, de publier le faits pour éviter qu’ils ne soient dissimulés à jamais, d exiger (sans trop y croire ) que l’Etat defende les citoyens au lieu de defendre l’industrie. Profitons pour cela de la relative liiberté qui existe encore provisoirement sur internet.
Ma tante a été malade (symptômes légers) en janvier et testée positive. En mars, retour de vacances et testée positive. En mai, après ses 2 doses Pfizer, avant un départ en vacances, elle est à nouveau testée positive ! Autant tirer à pile ou face 🙂
Vous n’êtes pas le premier à raconter des histoires semblables.
Est-ce un problème au niveau du laboratoire où elle fait ses PCR ?
Je n’en ai aucune idée, mais ma tante va très bien, c’est ce qui compte. Tout en sachant que mon oncle n’a été testé positif qu’en janvier. En mars et mai, il a été testé négatif (labo identique).
Petite anecdote : hier je suis allée voir mon médecin pour un renouvellement de prescription. Comme je n’ai plus de téléphone, je me suis déplacée à son bureau pour prendre rdv, et finalement elle m’a reçu en » présence » alors qu’elle ne fait que de la télé- médecine ( beurk). Elle a commencé par me parler de mammographie que je n’ai faite qu’une fois ( il y a 5 ans) . Je lui ai parlé des travaux de Peter Gotzsche et que j’attendais un peu.
Ensuite, elle m’a demandé si j’étais vaccinée contre la covid. Je lui ai répondu que non, dans le doute je m’abstiens, le tout dans une réflexion ni pro ou anti vax. Elle: « moi je suis pro-vax, c’est la SEULE solution si on veut s’en sortir. »
Puis, elle me demande si je consens à faire une analyse sanguine pour surveiller ce cher cholestérol. Je vous laisse deviner ma réponse….
Je vais peut-être devoir trouver un autre médecin.
Vous pouvez garder le même médecin ; c’est un prototype de la pensée automatique [« ... c’est la seule solution pour s’en sortir... »]
Vous aurez beaucoup de mal à trouver autre chose.
Au moins, celui-là vous le connaissez.
A mon avis, il est inutile de se disputer. Toujours dire « merci beaucoup » !
Vous pouvez toutefois dire « oui merci » ou « non merci » mais toujours avec le sourire…
J’ai deux médecins qui ne pratiquent pas la pensée automatique : l’un est homéopathe, l’autre est acupunctrice.
j’espère que votre dentiste est plus compétant que votre généraliste, sinon vous devrez bientot remplacer les fruits par de la compote.
Il n’y a pas que pour le climat, la biodiversité ou la « vaccinogénicité » que nous préparons la vraie vie de nos petits enfants…
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-dette-francaise-ne-retrouverait-pas-son-niveau-pre-covid-avant-67-ans-20210520
On fait cela tous les ans ?
Les prévisions économiques a 67 ans !?!!
Même Elisabeth Tessier n’aurait pas osé. Y a vraiment que des économistes pour faire ça !
Il y aurait donc des créanciers qui ne sont pas encore nés mais qui sont déjà riches avec les dettes Covid… Il vont naître avec les c….. en or, tout en bénéficiant de 4000 ans de civilisation et de toutes les infrastructures et technologies associées ?
Pas beau le Kapital de Karl ?
Vous découvrez ?
Je le prends juste comme une façon d’estimer la profondeur du gouffre.
Un peu de propagande vaccinale à la sauce québécoise.
Déjà le titre: vaccination, la stratégie du Québec saluée dans le monde ; en fait c’est un éminent cardiologue américain qui représente l’avis du monde. Et que pense ce cardiologue des statines?
https://www.journaldequebec.com/2021/05/19/vaccination-la-strategie-du-quebec-saluee-dans-le-monde-1
Qu’on se targue de l’avis du Pr Eric Topol, un brave con, en dit long sur l’argumentaire des gouvernants québécois…
Ça inspire plusieurs commentaires
Les données de la « vraie vie réal-world data « sont depuis pas mal de temps à l’origine d’une médecine déconnectée justement de la réalité en nous abreuvant de ces études type meta analyses où on compile toutes données sans vérifier qui fait quoi et passer tout ça à la moulinette d’outils mathématiques pour aboutir à des conclusions qui seront la vérité déjà loin de la vraie réalité médicale.
J’y vois là une confusion voulue pour nous faire avaliser à travers la vraie vie les fausses conclusions de ces metas analyses mal ficelées.
Autre confusion : les essais cliniques randomisés en double aveugle sont considérés comme étant organisé en” vase clos”, loin de la vraie vie, comme le sont les expériences en chimie ou physique qui sont analysé en système fermé, avec constantes de pression, température, etc..loin également de la nature en système ouvert.
D’ou la conclusion les systèmes fermés ça ne vaut rien, rien ne vaut la vraie nature. Mais sans ces expériences en système fermé on serait loin d’expliquer la chimie et la physique nécessaire à comprendre la nature.
C’est typique des raisonnements pervers.
Il y a aussi confusion dans l’utilisation du mot expérience du point de vue de la science et du mot expérience au sens expérience de vie.
Les 2 sont mélangés pour organisé la confusion en discréditant par sous entendus les essais cliniques randomisés et en magnifiant les vraies expériences de la vraie vie c’est à dire les meta analyses qui sont “ la nouvelle vérité,” corroborée par l’observation de l”a vraie vie”.
“Une vraie médecine de la vraie vie”. Ça s´appelle nous faire prendre des vessies pour des lanternes, c’est une habitude depuis le début de cette épidémie.
Merci de votre commentaire. Bravo !
Il y a toutefois une confusion : vous mettez les méta-analyses dans la catégorie « fausses analyses d’une pseudo vraie vie ».
C’est parfois vrai mais souvent inexact. la méta-analyse est une technique statistique (un mode de calcul ou un logiciel) dont l’utilité dépend de la façon dont on l’utilise.
C’est le prototype des technologies qui ne sont pas de la science. Bien utilisée, la technique de la méta-analyse peut être très utile !
Données de la vraie vie :https://www.ladepeche.fr/2021/05/20/donnez-lui-du-doliprane-en-france-une-jeune-femme-de-19-ans-contacte-plusieurs-fois-le-samu-et-meurt-du-covid-19-9556279.php
Je ne comprends pas votre message.
C’est pourtant simple : Restez à la maison, prenez du Paracétamol et attendez de ne plus pouvoir respirer pour appeler le SAMU … quand il veut bien se déplacer, formaté qu’il est par les consignes officielles et par les médecins sans courage qui ne veulent plus se déplacer et dont du téléconsultation.
Vous êtes pessimiste.
Globalement, les urgentistes ont bien travaillé, à mon avis.
Livre vaccins covid19 commandé 🙂
Bravo !
https://www.youtube.com/watch?v=Bi9H0pDWQu8
Approche de l’immunité par Louis Fouché, quelqu’un connaîtrait cette potentielle nouvelle technique vaccinale dont il parle à partir de 7min23 ?
Merci
Moi non ; mais peut-être est-ce intéressant ?
Document que j’ai partagé dans un commentaire à MDL dans l’article « Le livre « Les Vaccins à l’ère de la COVID-19 : vigilance, confiance ou compromis », cela ressemble furieusement à ce qui est indiqué page 43 de ce document : https://jhsphcenterforhealthsecurity.s3.amazonaws.com/181009-gcbr-tech-report.pdf
Epsylon,
quelle différence avec la micro-scarification du BCG ?
cela me semble très similaire, mais je ne suis pas très compétente… juste reçus il y a assez longtemps, à l’école, un vaccin avec trois petits traits de plume et un point qui me laissèrent une cicatrice à peine visible très mignonne, en guise de vaccin BCG… 😀
La différence avec le BCG ? : On a une chance que ça marche…?
Pour ceux qui doutaient de mon interprétation, à savoir que la mise en place de l’obligation vaccinale et la propagande qui y a été associée relevait essentiellement de la corruption et du capitalisme de connivence, une piqûre de « rappel ».
https://www.publicsenat.fr/article/politique/le-vaccin-sanofi-excellent-pour-les-rappels-selon-agnes-pannier-runacher-189205
Bravo !
Qu’une Ministre, dont la compétence en médecine et vaccinologie ne fait aucun doute, annonce déjà les miracles du vaccin Sanofi alors que nous les scientifiques nous ne disposons d’aucune donnée (ne serait-ce que pour admirer…) en dit long sur l’évolution du système !
Je dis aussi « Bravo » à l’auteur des 8 Livres de la Collection « Vaccins & Société » qui déjà décrivent la dérive d’un système devenu fou !
Bonsoir,
Pouvez vous demander à l’auteur de ces livres, si ils sortiront en format livre éléctronique?
Bonne soirée à tous
Probablement mais secondairement !
Comment faites vous pour éliminer ou inclure le biais de sélection induit par les essais cliniques randomisés en double aveugle ? Nous n’avons pas la même population entre l’étude observationnelle et celle randomisée : cela doit être difficile de recréer artificiellement une population type ? Est ce la limite de ce type d’essai ?
Ce que vous décrivez (les différences entre les populations randomisées dans les essais cliniques et d’autres populations) n’est pas un biais de sélection. Vous confondez. Peu importe !
Le but de l’essai clinique [pour un scientifique c’est une expérience menée chez des humains] est d’élaborer une théorie explicative qui, en principe, devrait avoir une portée presque universelle. A moins d’être « foireuses », l’expérience et la théorie qui va avec…
Évidemment, si on teste un vaccin contre Haemophilus chez des bébés navajos, on prend le risque que cette étude ne donne pas une information utile pour des bébés Marseillais ou Londoniens.
Inversement, si je teste l’aspirine à New-York, il y a beaucoup de chance pour que les résultats soient applicables [et la théorie sous-jacente valable) à Londres et Paris.
Il y a aussi un autre élément à prendre en compte : je ne pensais pas aux différences entre les populations d’un point de vue régional ou national, mais aux patients qui acceptaient ou non d’être inclus ou non dans une étude randomisée ! D’où le biais (sélection ou recrutement ?)
Je comprends.
mais ce n’est pas un biais de recrutement (au sens propre du terme) puisqu’il y a tirage au sort : pas de biais !
Ce que vous soulevez c’est la question de l’extrapolation des résultats d’un essai à des populations différentes de celle testée dans l’essai.
Il y a une très grande variété chez les personnes qui ont refusé de participer à un essai. Mais ces personnes sont rares. C’est un peu un faux problème !
J’ai bien aimé « un vaccin contre Haemophilus chez des bébés navajos » 😎
Ce n’est pas une plaisanterie. C’est comme ça que le vaccin contre haemophilus inclus dans les vaccins hexavalents (injectés à nos bébés) a été testé aux USA…
Et nos pédiatres continuent de… Tout fiérots d’appliquer les recommandations « officielles » et d’obéir à la la Loi : « Dura Lex sed Lex !’
L’échantillon devrait être représentatif de la population pour laquelle le médicament est destiné.
En principe…
En fait, les médicaments dispendieux sont destinés à la classe « moyenne » européenne et américaine, dans le sens personne « moyenne »…
Les Africains on s’en fout !
D’ici peu, ces médicaments seront aussi destinés à la classe moyenne chinoise puis à l’indienne… Business first !
A regarder absolument, même pour les défenseurs de l’EBM!
https://vimeo.com/541266249
Interview de la Dr Jackie Stone sur l’utilisation de l’ivermectine au Zimbabwe
Ivermectine pour les cas bénins à très sévère ; ça fonctionne au Zimbabwe
Miultiplication par 35 du taux de vente de l’IVM (500 000 doses en tot)
Mode action : enrobe virus et bloque la spike, inhibe la polymérase, est ionophore du zinc (facilite son entrée dans la cellule). IVM se lie à l’hélicase de tous les virus à ARN
La doxycycline agit en synergie sur la polymérisa et le zinc
Lorsque le d digère monte en flèche c’est un marqueur de la résolution des problèmes de coagulation et non un marqueur de la sévérité
Traitement : oxygène et nébulisation
IVM : 0,3mg/kg pendant 5 jours, si le patient va très mal, jusqu’à 0,6 par kilo
Augmenter les doses si pas de réponse dans les 24h
Souvent des patients analphabètes se sont trompés et pris toute la dose prévue pour plusieurs jours en une seule fois, sans problème et s’en sont trouvés immédiatement mieux : il faut adapter la dose d’IVM à la charge virale
Des médecins africains qui ont l’habitude de ce médicament vont jusqu’à 20mg/kg régulièrement
Avec 100mg d’un seul coup (automédication) un patient de 120kg a eu une vision floue et des vertiges résolus en 48h
Le Dr Stone s’est soignée 2 fois elle-même contre une forme sévère de Covid et elle raconte son expérience
com : du Dr Durinck
Expérience de terrain y compris avec fortes doses,
Vécu personnel avec 2 contaminations,
Parfaite connaissance des mécanismes d’action de l’Ivermectine,
Traitement des acteurs économiques et politiques,
Effet thromboses / revascularisation
Info nationale et prescription via WhatsApp..
Autorisation officielle de la molécule en janvier, qui serait maintenant à la maison pour tous
Zéro morts fin 2020, et en 2021 un pic assez bref : le variant sud africain, rapidement sous contrôle.
Bref un récit rare de prescripteur et de malade, fait d’expérience et d’assurance.
Le plus important de cette vidéo est le récit du principe du traitement précoce, et l’importance qu’il faut donner aux prescripteurs et cliniciens. Avec référence au traitement du Palu et du Sida.
Comment vous dites ? « Un récit rare de prescripteur et de malade, fait d’expérience et d’assurance » ?
Hum !
Vous êtes sympa mais vous sortez de votre zone de compétence…
c’est le commentaire du Dr Durinck
Mme Cotton, dans son analyse des vaccins anti-covid, mentionne une certaine Odile Launay travaillant à Cochin. Cette dernière, dans son rapport : « Grippe : vers de nouveaux vaccins » de 2019 utilise des » test-negative design studies » . Que faut-il en penser ?
Ce qui est intéressant, c’est qu’elle considère que les vaccins actuels ont une efficacité limitée en particulier chez les personnes âgées … et donc, il faut en trouver de nouveaux avec Sanofi, Pfizer et compagnie.
Cette madame-là fait partie des gens qu’il ne faut pas écouter…
Il y en a beaucoup !
Lisez plutôt le Livre 7 du célèbre Dr de Lorgeril sur les vaccins antigrippaux dans la Collection « vaccins & Société »…
pas dans le sujet, mais interessant : christophe guillaume
https://www.youtube.com/watch?v=F-0yLRNj80Q
c’est tout neuf : https://youtu.be/H5ksZgwL7BA Nouveaux cas de patients positifs au COVID après vaccination
Dr. Hervé Tissot-Dupont, IHU Méditerranée Infection. 14 mai 2021
Tout le monde sait ça !
Les british et les israéliens organisent déjà les nouvelles injections de l’automne…
Oui mais il y a des benêts médiatiques de la » société du spectacle » comme vous dites qui ne le savent pas ou qui font semblant de ne pas être au courant. En espérant que quelqu’un vous lira sur vos analyses.
Il faut savoir regarder le temps passer…
Quand j’ai publié mes premiers textes sur les statines en 2005, j’étais ultra-minoritaire pour ne pas dire absolument seul !
Aujourd’hui, nous sommes nombreux et le flux grossit à en juger par nos articles en anglais et la façon dont il sont reçus.
Ne vous attendez pas à ce que nous soyons cités sur France 5 [la patrie du sinistre Dr Simiesque) ou Radio Monte Carlo.
Le seul fait que nous ne soyons jamais cités témoigne de notre présence « brûlante »…
Les grandes idées ne meurent jamais et surtout les faits sont têtus : qui s’attendait à la COVID-19 ?
Et si la vaccination était efficace, bien que les vaccins n’aient pas été testés dans les règles de l’art ?
Nous serions bien contents de reprendre une vie normale, non ?
L’épidémie va-t-elle reprendre dans les pays fortement vaccinés ?
On le saura dans quelques temps, mais je serais bien content que les vaccins soient efficaces même un peu pour sortir de cette spirale infernale.
Votre raisonnement est celui de Madame Michu : « je serais bien content si… » ou bien « et si les vaccins étaient efficaces bien que…. »
Madame Michu et les académiciens n’ont jamais tort : « et si ma tante en avait… »
Depuis quelques décennies, et avoir subi pendant des siècles la médecine des Docteurs Michu, on a mis au point des techniques et une approche scientifique permettant de se débarrasser des « si » de Madame Michu !
Car les « si » positifs du Docteur Michu ne peuvent être dissociés des « si » négatifs vécus pendant de siècles par la médecine moyenâgeuse. Je donne un seul exemple pour vous « ouvrir l’esprit » : « et si le Médiator n’était pas aussi inutile… »
Dans la série des vaccins miraculeux, vous avez les 9 livres du Dr de Lorgeril à votre disposition pour vérifier les « si » de madame Michu…
Bonjour mon cher homonyme, vous reflétez bien la pensée dominante et le paradigme actuel auquel nous sommes, nous partisans d’une réflexion différente sur les vaccins, confrontés. Vous partez du postulat Vaccin (général) = bonne chose, donc vaccin covid = forcément bonne chose. Ce postulat de départ est très très discutable, il suffit de bien se documenter pour s’en rendre compte. Le dogme religieux dont jouit la vaccination est le mal de départ, mais vous transcrivez bien cela…
Pr Montagnier : Des précisions sur les virus et vaccin à ARNm et hypotheses….. , intéressant mais ….. https://www.youtube.com/watch?v=KrIoPIQZmUE
Votre « mais » est peut être intéressant aussi !…?
Mon « mais » sans suite c’est pour laisser place à ce que dirait MdL sans être sure de quoi exactement.
Sinon mon « mais » à moi serait surtout : malgré mes connaissances je ne comprend pas grand chose à ce que il dit en réponse aux questions posées, surtout la premiere, les dernières ça va quoi que …..
Donc, dans la vraie vie, si on ne peut pas faire confiances aux études observationnelles, on ne peut plus appeler un » chat » un » chat » car il est un » chat de Schrödinger » à la foi mort et vivant, tout est donc dans la mesure. http://franchetvinfo.fr/le-chat-de-schrodinger-controle-positif-et-negatif-au-coronavirus/
et observer l’efficacité d’un médicament voire d’un vaccin avec une étude observationnelle ne pourra donner qu’un résultat à la foi bon et mauvais. Je crois que j’ai tout compris.
Je ne suis pas sûr moi-même d’avoir compris le « chat de Schrödinger »…
Dois-je l’avouer ? Je n’ai jamais eu la patience et la physique quantique me « casse les pieds ».
Je n’ai pas besoin du « chat de Schrödinger » pour comprendre qu’une observation [où on ne contrôle rien] ne peut pas se substituer à une expérience élaborée pour contrôler (presque) tous les paramètres importants, même ceux qu’on ne connaît pas grâce au tirage au sort…
Observation et expérience.Les 2 se complètent.
Un médecin ne doit rien négliger, non?
Toutes les informations sont bonnes à prendre à qui sait les utiliser à bon escient.
Mais il y a une hiérarchie : les données observationnelles sont vraiment très faibles !
Certes, certains essais cliniques [notamment les essais dits « commerciaux » conduits par l’industrie pour obtenir des AMM] ne valent pas un clou !
Je sors du cadre Covid actuel, pour une réflexion/question plus générale sur les intérêts et limites des observations/ interventions directes / interventions en conditions contrôlées. Car je bugge un peu sur ces sujets.
Il me semble que dans des cas de figure assez spécifiques, en mode « oui / non » les données observationnelles sont la base, quitte à compléter et affiner ensuite par des études de bonne qualité.
Je prends l’exemple du diabète type 1 (on ne se refait pas) : la découverte du rôle de l’insuline puis la confirmation rapide sur l’animal et l’humain sont parties d’observations, interprétations. C’est passé rapidement à des interventions directes. Plus tard sûrement (je n’ai pas vérifié d’ailleurs) des études cliniques de bonne qualité ont été nécessaires pour distinguer l’intérêt de telle insuline par rapport à telle autre*.
Idem pour les antibiotiques si j’ai bien compris leur histoire. Avec plus de besoins de vérifications car ils répondent à des groupes de bactéries différentes qui attaquent des tissus ou organes différents.
Les médecins et chercheurs étaient là dans des cas où la mortalité était souvent rapide et fréquente sans intervention, et aussi d’une nouveauté totale par rapport aux actions thérapeutiques antérieures.
Je ne comparerai pas au covid-19, avec une mortalité faible et des causes qui semblent parfois être aussi sociales, économiques, que médicales ou génétiques, et finalement beaucoup de points communs avec d’autres infections.
Là effectivement on est dans le cadre d’agents thérapeutiques connus (ou qu’on imagine connus ou que l’on invente sur des bases connues) avec lesquels il faut être hyper rigoureux pour une éventuelle différence entre deux groupes. Et on n’est pas du tout (sauf en phase de réa en état aggravé) en mode « oui/non ».
ll y a selon moi un monde entre affiner les recherches sur l’intérêt ou la posologie de molécules connues et trouver une solution inconnue jusque là. Il me semble que ce sont deux stades distincts de la recherche.
La première intervention directe, avant le stade « études contrôlées » est bien sûr problématique, je me souviens de compte-rendus (plusieurs décennies) où on donnait à des vieux patients diabétiques (type 2 cette fois) du soufre … pour voir et ça ne marchait pas, sans dire un mot sur d’éventuels effets secondaires. Il y a eu des actions médicales beaucoup plus choquantes encore à d’autres moments.
Mais est-ce que quelque chose cadre cette approche ? Et est-ce que le cadre « études randomisées en double-aveugle » correspond aussi à cette phase initiale de la recherche ? Est ce que le « primum non nocere » suffit et ne risque pas d’être mal interprété ?
* au passage même dans ce domaine des infirmiers de services diabéto hospitaliers (pour ceux qui me connaissent, pas celui où je vais, pour lequel je n’en sais rien) me confiaient que la pression labo était très forte pour faire adopter telle insuline plutôt que la concurrente et que tel ou tel était plutôt sensible. J’étais naïvement tombé des nues, comme si ce domaine avait une aura de protection particulière. Désespérant … de ma part !
Vous mélangez un peu tout.
Dans certaine circonstances, la réalité est tellement dramatique qu’on n’a pas besoin d’un essai clinique. Pas d’insuline produite par le pancréas ? C’est une fin rapide assurée. Un peu d’insuline injectable est c’est un miracle : 100% d’efficacité.
Méningite bactérienne ? Du pus dans le LCR ? Fatalité assurée sauf si pénicilline : ce n’est pas 100% d’efficacité mais c’est très efficace par rapport à rien du tout.
Une morsure de chien enragé ? 100% de mortalité ! Le vaccin sauve des vies et nul n’oserait injecter un placebo !
Vous ne pouvez transposer une époque vers une autre…
Pour démontrer l’utilité d’un antiplaquettaire dans l’angor instable, l’observation ne sert à rien sinon à émettre une hypothèse.
Suis-je clair ?
Ca ne s’arrange pas pour Bahrain et Seychelles…
(confirmed cases et confirmed deaths)
https://ourworldindata.org/covid-vaccinations
On ne peut pas parler de victoire de la vaccination.
Mais vous ne pouvez pas dire le contraire non plus…
Certains perroquets parlent déjà de victoire, mais on ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué (sauf dans la finance).
Bonjour , Merci de ces éclaircissements. Donc quand le Pr Raoult dit que il observe plus de cas de covid dans la semaine qui suit la vaccination , c’est donc la vraie vie , mais on ne peut pas en conclure grand chose ?
Bravo !
Cela dit, vous sortez de l’investigation scientifique. Vous ne cherchez pas à savoir si le vaccin est utile. Vous constatez que !
J’ai une question-suggestion. Pourquoi certains ne nous feraient pas part de leurs succès en matière de changement d’avis sur la question des vaccins. Je me dis que nous aurions des chances de gagner si notre discours convainquait aussi rapidement, voir, plus que ne progresse la campagne de vaccination. Mais pas simple d’avoir un discours convaincant. Personnellement, je reconnais n’être pas bien armée en face des médecins ou des extrémistes de la vaccination. J’arrive parfois à convaincre des hésitants, mais pas plus…
Convaincre des convaincus qui ne veulent pas croire à autre chose que leurs convictions ?
Bonne chance !
J’ai essayé moi aussi de discuter des vaccins avec quelques amis et c’est très difficile. Une de mes amies a eu un covid léger en décembre et est tombée enceinte au même moment. Elle veut maintenant se faire vacciner pour faire sa part dans » l’effort collectif « , pour » protéger les autres » . L’enfer est pavé de bonnes intentions…
Voilà ce qui se passe dans la vraie vie… !!!
https://m.facebook.com/watch/?v=617310029227392&is_arltw=1
Hum !
Bla bla…
Tous les essais et tests qui ont été lancés jusqu’à présent à travers le monde censés faire la preuve de l’efficacité et de l’innocuité des vaccins sont boîteux?
Ceux concernant les principaux vaccins, oui !
Plus ou moins boiteux, donc suspects ! Je vous renvoie à mon dernier Livre « Les vaccins à l’ère de la COVID-19 » où je les analyse presque tous.
Si nous vivions dans un mode parfait, nous pourrions « faire confiance » les yeux fermés ; je l’ai longtemps fait !
Mais en 2005, avec l’affaire des COXIBS, j’ai soudainement compris que nous étions dans un « autre monde » que celui que j’imaginais comme scientifique et médecin…
Depuis, je vis dans le doute et le soupçon.
J’essaie souvent de m’en sortir en essayant le voir le « bien » dans le monde ; mais sans cesse, je suis rejeté dans les ténèbres…
Oui, je compte me le procurer incessamment sou peu. En attendant le Graal, il me paraissait intéressant de vous en demander, via le blog, les conclusions générales afin de s’aiguiller et d’aiguiller ceux qui daignent bien prêter oreille attentive parmi les proches aux discours « non-alignés ».
Je ne disconviens pas que la vérité est une lourde charge à porter en des temps de troubles comme ceux que nous traversons. Je préfère cependant l’assumer telle quelle et ainsi ne pas percevoir les ténèbres auxquelles vous faites référence comme une lumière salvatrice (et vice versa).
En science, il n’y a pas de « vérité », seulement des théories que tout bon scientifique ne rechigne pas à modifier (améliorer) et ainsi à se contredire parfois…
Ca fait partie du métier que de se contredire.