STATINES ET CHOLESTEROL : ILLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MEDICALES
Les statines sont des médicaments qui abaissent le cholestérol du sang. Sont-ils utiles pour empêcher l’infarctus et diminuer la mortalité cardiovasculaire ? Ce texte vise à éclairer les lecteurs pressés sur ces deux points. Rien ne peut remplacer toutefois la lecture attentive de mes deux livres sur « l’innocence du cholestérol » et sur « cholestérol, mensonges et propagande ».
INTRODUCTION
Les statines sont des médicaments qui abaissent le cholestérol du sang.
Ce sont des médicaments très efficaces, très supérieurs à tout ce que l’on a connu auparavant comme régimes ou médicaments anti-cholestérol.
Ils représentent désormais un des plus gros chiffres d’affaire de l’industrie pharmaceutique avec près de 7 millions d’utilisateurs plus ou moins réguliers rien qu’en France. Plus prosaïquement, ils sont responsables à eux seuls d’un déficit d’environ un milliard d’euros par an de l’Assurance Maladie.
Ces médicaments anti-cholestérol soulèvent deux importantes questions:
– premièrement, est-ce que leur puissance anti-cholestérol se traduit effectivement par une diminution du risque de mourir d’une crise cardiaque ou de faire un infarctus du myocarde ?
– Deuxièmement, y a-t-il un prix à payer sous forme d’effet toxique, en parallèle à cette diminution du cholestérol ?
En d’autres termes, les statines sont-elles bien tolérées ?
Ce texte vise, après quelques généralités, à répondre simplement et brièvement à ces deux questions.
GENERALITES
Les statines agissent sur le cholestérol par un mécanisme biologique clairement identifié : blocage partiel du système enzymatique qui gouverne la synthèse du cholestérol dans nos cellules, notamment au niveau du foie.
Il y a en effet deux sources de cholestérol : le cholestérol de l’alimentation – qui ne joue aucun rôle sur le niveau de cholestérol dans le sang – et le cholestérol que nos cellules fabriquent elles-mêmes en fonction de leurs besoins.
Toutes nos cellules sont capables de synthétiser le cholestérol car elles ont toutes besoin de cholestérol pour structurer leurs membranes, et avoir une fonctionnalité optimale.
Mais certaines cellules ont besoin de plus de cholestérol que leurs besoins propres car, à partir du cholestérol, elles fabriquent des substances très importantes pour notre physiologie générale.
Elles exportent ensuite ces substances vers d’autres cellules. Par exemple, les ovaires et les testicules fabriquent les hormones sexuelles – indispensables à la reproduction, donc à la survie de l’espèce – à partir du cholestérol. Aussi à partir du cholestérol, les glandes surrénales fabriquent les stéroïdes, ou hormones du stress, indispensables, par exemple, pour échapper aux prédateurs ou bien pour chasser le gibier et se nourrir (et encore survivre).
Pour ces raisons, le cholestérol fait l’objet d’un transport permanent dans le sang des organes producteurs de cholestérol – notamment le foie – vers les organes gros utilisateurs du cholestérol, par exemple les glandes sexuelles.
Le cholestérol mesuré lors de la prise de sang ne renseigne donc que sur le transport sanguin du cholestérol, et pas du tout sur son rôle physiologique.
Ce sont des lipoprotéines – des complexes moléculaires – qui assurent ce trafic sanguin du cholestérol. La principale lipoprotéine est appelée LDL, de l’anglais Low Density Lipoprotein.
Le cholestérol est livré aux organes qui en ont besoin via un système de récepteurs appelés LDL-récepteur.
Les statines diminuent la synthèse du cholestérol essentiellement dans le foie, le principal organe producteur.
Information cruciale donc : le cholestérol est une molécule indispensable à la vie de nos cellules et aussi indispensable à notre santé.
Vouloir à tous prix, ou espérer inconsidérément, avoir un cholestérol bas ou très bas – ou le plus bas possible comme disent certains médecins inconscients ou victimes du marketing de l’industrie pharmaceutique – ne relève d’aucune rationalité scientifique.
De plus, comme je l’explique longuement dans mes livres, le cholestérol est innocent de tous les maux qui lui sont attribués – ce qui fait l’objet de la deuxième partie de ce texte.
Manquer de cholestérol, y compris de façon relative, peut avoir de graves conséquences pour notre santé et c’est l’objet de la troisième partie de ce texte.
Auparavant, il faut rappeler ce qu’est un déficit sévère et spontané en cholestérol, c’est-à-dire en l’absence de tout médicament ou régime anti-cholestérol.
Le plus fréquent de ces syndromes héréditaires est le Syndrome de Smith-Lemli-Opitz.
Ce syndrome nous apprend beaucoup et montre, en dehors de toute toxicité médicamenteuse, quelles sont les conséquences d’un cholestérol bas ou très bas. Ce syndrome est relativement fréquent, environ 1 cas pour 5000 naissances, en ne tenant compte que des cas très sévères détectés à la naissance du fait d’anomalies morphologiques. Les cas “bénins” sont probablement beaucoup plus fréquents. Dans ce cas, les manifestations infectieuses (faiblesse du système immunitaire) et psychiatriques – autisme, suicide, délinquance – sont au premier plan.
Ce tableau clinique rappelle les données épidémiologiques concernant la relation entre le cholestérol et l’espérance de vie à l’âge adulte : en bref, les sujets avec un cholestérol bas ont une espérance de vie diminuée par rapport à ceux qui ont un cholestérol dit normal ou modérément élevé (selon les nouvelles normes).
Les causes des décès associés à un cholestérol bas sont essentiellement des morts violentes (accidents et suicides) et des cancers.
Il nous reste certes beaucoup à apprendre sur ce syndrome mais il est urgent que les médecins et le public soient informés de ces notions médicales cruciales afin que l’actuel délire concernant l’absolue nécessité de diminuer le cholestérol cesse rapidement.
ABAISSER SON CHOLESTEROL EST-IL BON POUR LA SANTE ?
Cette question fait l’objet de nombreuses discussions et polémiques parmi les experts depuis environ 50 ans, comme raconté dans deux livres récents (ci-dessous) en français.
Michel de Lorgeril. “Cholestérol, mensonges et propagande” Editions Souccar, 2008.
Michel de Lorgeril. “Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent ” Editions Souccar, 2007.
L’idée qu’il faille avoir un cholestérol bas pour être en bonne santé est basée sur la théorie du cholestérol qui dit de façon schématique : plus on diminue le cholestérol et plus on diminue le risque d’avoir un infarctus.
Et aussi : plus le risque d’avoir un infarctus est élevé et plus la diminution du cholestérol est efficace pour l’empêcher.
Un examen lucide de cette théorie montre qu’elle ne tient pas debout scientifiquement, tout simplement.
En fait, la seule manière de montrer sans ambigüité que diminuer le cholestérol est bon pour notre santé, c’est de faire des essais cliniques avec un tirage au sort et constitution d’un groupe expérimental. Les patients dans ce groupe reçoivent le médicament et sont comparés à un groupe témoin qui reçoit un placebo.
Les autres études – chez l’animal, dans des tubes à essai ou chez l’homme mais sans tirage au sort – ne permettent pas de conclusions.
En particulier, les études épidémiologiques montrant une relation entre cholestérol et risque d’infarctus du myocarde ont une très faible validité scientifique (voir les livres cités ci-dessus).
Cette évidence a été parfaitement comprise par l’industrie pharmaceutique et ses alliés qui depuis quelques années basent l’intégralité de leur marketing sur les essais cliniques.
Malheureusement, il est devenu clair que des essais cliniques conduits par des sponsors souhaitant que – c’est la notion de conflit d’intérêt
– les résultats soient favorables au produit n’ont pas de valeur scientifique car ils sont contaminés par des biais méthodologiques.
Ceux-ci sont souvent manifestes pour des investigateurs expérimentés mais difficiles à détecter par les médecins, y compris les universitaires, qui tombent souvent dans ces pièges grossiers du marketing.
Aujourd’hui, de plus en plus de voix se font entendre pour dire que la majorité des essais cliniques testant les statines, notamment ceux présentant des résultats spectaculaires en faveur des statines, sont massivement biaisés.
Comme raconté dans les livres cités ci-dessus, il y a eu environ 25 essais cliniques testant une des statines commercialisées. Quand les essais publiés sont favorables au produit testé, tout observateur impartial ne peut manquer de constater que : 1) ils font l’objet d’un marketing intensif auprès des médecins ; 2) ils présentent très souvent des défauts techniques rendant extrêmement douteux leur validité; 3) ces défauts techniques sont plus ou moins masqués
rendant leur identification difficile par des médecins peu experts en statistiques.
Parmi les mises en scènes les plus caricaturales, on notera celles concernant les effets des statines dans :
1) l’insuffisance cardiaque,
2) l’insuffisance rénale,
3) le diabète,
4) la prévention des accidents vasculaires cérébraux,
5) la protection des patients avec une pathologie aortique.
Certains experts remettent également en cause l’efficacité des statines dans diverses autres circonstances, notamment chez les seniors (les plus de 70 ans pour faire simple), les femmes (quelque soit l’âge et la pathologie sous-jacente) et les enfants.
Comme il est impossible de faire un bilan des essais avec des statines dans un court texte, on va décrire, à titre d’illustration, un exemple récent : l’étude JUPITER.
JUPITER est le nom d’un essai testant la rosuvastatine chez des personnes indemnes de toute maladie justifiant un traitement et qui n’avaient même pas un cholestérol élevé dans le sang.
Les investigateurs et le sponsor posaient l’hypothèse que même en l’absence de cholestérol élevé et de maladies artérielles, il pouvait être très utile de prendre cette statine (probablement à vie) pour se protéger de l’infarctus et de l’accident vasculaire cérébral.
Avant JUPITER, aucun essai n’avait montré que la rosuvastatine pouvait sauver des vies ou diminuer le risque d’infarctus.
Au contraire, deux essais conduits chez des patients très malades (insuffisance rénale ou dysfonction cardiaque) – et chez lesquels il était initialement prétendu que, parce qu’ils étaient gravement malades, ils profiteraient d’autant plus d’une diminution sévère de leur cholestérol – s’étaient avérés totalement négatifs.
Autrement dit, des diminutions drastiques du cholestérol n’avaient eu aucun effet bénéfique, en contradiction totale avec la théorie du cholestérol.
Le plan d’analyse initial de JUPITER était que les patients devaient être suivis au moins 4 ans pour espérer voir un effet bénéfique du traitement.
Mais au bout de moins de deux ans, JUPITER a été arrêté par le sponsor et les investigateurs sous prétexte que les effets bénéfiques étaient extraordinaires.
C’était un peu comme si dans une course de chevaux prévus sur 4 tours d’hippodrome, les organisateurs (qui avaient eux-mêmes engagé un cheval et parié très gros sur lui) décident d’arrêter la course après moins de 2 tours sous prétexte que leur favori a une si grande avance qu’il ne peut plus être rattrapé !
Les investigateurs et le sponsor ont prétendu que les sujets recevant la statine bénéficient d’une “diminution importante de la morbidité et de la mortalité cardiaque”.
En fait, un examen attentif des chiffres, et quelques petits calculs, montrent sans ambigüité que le nombre de décès d’origine cardiovasculaire est identique dans les deux groupes.
Pire, si on admet qu’il y a eu réellement moins de complications non mortelles, cela signifierait il y aurait eu dans JUPITER une diminution des infarctus sans diminution de la mortalité par infarctus !
Pour un épidémiologiste, ceci est impossible car la mortalité de l’infarctus est d’environ 50% quelque soit la population étudiée. Un calcul rapide montre que cette mortalité de l’infarctus est inférieure à 10% dans le groupe non traité, ce qui est à nouveau impossible.
Ces incohérences cliniques, observées dans le contexte d’un essai arrêté prématurément sans raison, indiquent que les résultats de JUPITER sont sévèrement biaisés et peu crédibles.
Il faudrait une enquête quasi policière pour déterminer si ces biais ont été construits intentionnellement, ou s’ils ont été involontaires.
Ceci dit, les résultats de JUPITER sont sans intérêt pour les médecins.
Pourtant, ils ont fait l’objet d’un concert médiatique particulièrement bruyant, faisant même la Une de quotidiens d’information générale comme Le Figaro.
Tous les grands médias spécialisés ont repris les résultats de JUPITER sans aucune critique.
Très peu de voix se sont fait entendre pour émettre des doutes.
Mais il y a pire : trois mois plus tard, deux nouveaux articles publiés dans des revues prestigieuses rapportaient à nouveau des résultats de JUPITER, soit disant originaux, mais utilisant la même base de données biaisées. On fait comme si une nouvelle étude JUPITER a été réalisée. Cette répétition de résultats est utilisée systématiquement par le marketing industriel selon les techniques de la propagande.
Si JUPITER était un cas unique, ce pourrait être anecdotique. Mais presque tous les essais des statines présentent les mêmes défauts rédhibitoires.
L’inspection objective des essais testant les statines nous conduit à conclure qu’il n’y a pas de démonstration scientifique convaincante que diminuer le cholestérol avec une statine a des conséquences favorables pour la santé.
Y a-t-il des inconvénients des statines ?
LES EFFETS DELETERES DES STATINES
Beaucoup de médecins ont des doutes concernant les effets protecteurs des statines.
C’est leur pratique qui a suscité ce scepticisme : ils n’ont pas l’impression que les patients traités sont protégés par rapport à ceux qui ne sont pas traités.
Mais ces impressions sont subjectives et par prudence ils continuent de prescrire en espérant que si ces médicaments ne font pas de bien au moins ils ne font pas de mal.
C’est une grave erreur !
Mais nul ne saurait le leur reprocher car tout est fait aujourd’hui pour leur donner l’illusion que les statines sont parfaitement tolérées. En effet, on peut lire sous la plume de scientifiques renommés que les effets secondaires des statines sont rarissimes.
Par exemple, selon ces drôles d’experts, moins d’un patient sur 1000 présenterait des symptômes musculaires ou ligamentaires sous statine.
Cette information est répétée ad nauseam dans les congrès et journaux médicaux.
A l’autre extrême, pour certains experts examinant cette question non pas dans des essais cliniques sponsorisés par l’industrie mais dans des consultations de patients non sélectionnés (bref, dans la vraie vie), près d’un patient sur deux se plaindraient de troubles musculaires sous l’effet des statines.
Le contraste est saisissant !
La question de savoir qui il faut croire ne se pose même pas.
D’un côté, des investigateurs désintéressés qui n’ont aucune raison de noircir le tableau, de l’autre, des employés de l’ind
ustrie avec des conflits d’intérêt si énormes qu’il n’est même pas utile de les commenter !
Cette toxicité musculaire a de graves conséquences car elle dissuade de pratiquer un exercice musculaire significatif qui pourrait être crucial voire salvateur dans certains conditions cliniques notamment dans le diabète, l’insuffisance cardiaque et après un infarctus du myocarde.
Outre les symptômes musculaires, ligamentaires, hépatiques ou digestifs qui peuvent empoisonner la vie quotidienne des patients, ou de sujets en très bonne santé par ailleurs s’ils ne consommaient pas ces médicaments, il y a aussi des effets sournois des statines – et des traitements anti-cholestérol en général – qui sont beaucoup plus inquiétants.
En bref, ces effets secondaires restent longtemps silencieux cliniquement.
Ils sont mal documentés car on n’a jamais vu des industriels se faire de la contre-publicité à moins d’y être contraints.
Cette absence de documentation – d’autant plus alarmante que rien n’est fait pour la corriger – doit nous inciter à la plus grande prudence. Un scientifique doit s’abstenir de déclarations intempestives en l’absence de documentation étayée. Inversement, la gravité des soupçons en l’absence de bénéfices de ces traitements, le Principe de Précaution et finalement le devoir d’informer les patients traités nous incitent à ne pas rester silencieux.
De fait, des données convergentes font penser que diminuer le cholestérol – notamment avec des médicaments – augmente le risque de cancers de façon substantielle dans certaines circonstances.
Quoique nous nous refusions à tout alarmisme, il semble que dans certaines catégories d’âge – au-delà de 60 ans– l’augmentation du risque puisse être importante (>50%) et sur une période de traitement brève, moins de 5 ans.
Il serait urgent que des experts indépendants de l’industrie se penchent attentivement sur cette question. Une incitation administrative y contribuerait.
D’autres effets secondaires, également difficiles à diagnostiquer et très mal documentés, concernent la toxicité neurologique des statines. Des données scientifiques solides et des témoignages multiples nous semblent très inquiétants.
Comme pour le cancer, les connaissances actuelles sur les effets des statines sur le déclin cognitif sont décrites et discutés dans le livre “cholestérol, mensonges et propagande”.
CONCLUSIONS
Les statines sont d’excellents médicaments pour diminuer le cholestérol. Les données scientifiques nous indiquent toutefois que diminuer le cholestérol ne sert à rien car il est dans la très grande majorité des cas totalement innocent de tous les vices qu’on lui attribue.
Un cholestérol élevé peut certes être révélateur d’un mode de vie délétère, mais le cholestérol est un témoin innocent.
Diminuer le cholestérol avec un médicament sans modifier le mode de vie ne réduit pas le risque d’infarctus et n’augmente pas l’espérance de vie.
Pire, les traitements anti-cholestérol, y compris les statines, ont des effets secondaires sévères et souvent torpides et un cholestérol bas est associé à une diminution de l’espérance de vie.
@camilla9214 :
Ce Blog a été créé (bénévolement) pour compéter les livres …
Sans les livres, vous ratez l’essentiel !
j’ai pas tout lu sur le blog ,mais j’ai été épatée : quelqu’un qui voudrait juste vendre ses livres ne donnerait pas autant de "consultations".
j’ai aimé vos réponses pertinentes et votre patience . Je vais acheter un ou deux de vos livres surtout pour le régime méditerrannéen .
Merci
@Brigitte :
Le fait que le médicament soit un sel de calcium n’a, sans doute, aucune importance.
De toute façon, c’est un poison qu’il faut stopper le plus rapidement possible !
Mais ça ne suffit pas.
Il faut maintenant adopter un mode de vie qui protège (ce que ne fait pas le Crestor) selon les conseils donnés dans notre livre "Prévenir l’infarctus" !
URGENT, ça pourrait lui sauver la vie !
Monsieur,
Je prends connaissance ces jours ci de votre site et des problèmes de statines.
Mon époux prend du CRESTOR : il y est noté rosovastatine 5,00mg calcique.
Qu’entend-on par calcique.
Mon époux a décidé tout seul de prendre son crestor 1jour /2.
Qu’en pensez-vous ?
Par avance un grand merci
Je suis heureuse d’avoir trouver votre site
Respectueuses salutations
@Natasha :
Effectivement !
Et nos médias spécialisés n’ont pas entonné le chant de la défaite ! Cherchez l’erreur !
Le groupe Merck a annoncé fin decembre l’échec d’un important test clinique portant sur le Tredaptive (prescrit notamment en Suisse depuis 2009 !). Source : L’Hebdo du 10 janvier 2013.
Cher docteur De Lorgeril,
A l’aube de cette nouvelle année, mes pensées se tournent vers vous pour vous souhaiter une excellente santé et une très belle année 2013,qu’elle vous soit douce,remplie d’amour, de joies et de satisfactions dans ce combat courageux que vous menez au service de la vérité.
"patron, être vivant , c’est chercher la bagarre"! comme disait Zorba le grec.
Le 04 novembre 2012 ,je vous avais posé 2 questions après avoir lu votre livre " prévenir l’infarctus", j’ai trouvé les réponses dans votre livre "dites à votre médecin…".
j’ai aussi découvert le poète que vous êtes, amoureux de la vie et de la belle littérature.
J’ai l’impression que vous auriez tant de choses à dire que je vous suggère cher docteur de nous offrir un livre en 2013 !
En attendant, merci pour votre pugnacité, nous avons besoin de vous, et bon vent capitaine!
@Eiderjc :
Hélas pour vous depuis 15 ans on vous empoisonne pour rien sans même vous dire apparemment comment vous protéger vraiment … Bon !
Mais vous êtes responsable de vous-même puisque vous savez lire !
Ceci dit, il ne suffit pas de lire mes billets sur ce Blog, ceux-ci sont conçus pour compléter mes livres car un livre ne peut TOUT dire sur des sujets aussi complexes … Je vous recommande de commencer par "Prévenir l’infarctus", ça pourrait vous sauver la vie !
Concernant l’article de l’INSERM que vous me citez il est d’une banale banalité et répète les idioties habituelles, celles propagées par l’industrie et ses protégés …
Que l’auteur de ce "truc" soit d’une désespérante nullité éclate comme un feu d’artifice dans le "commentaire" à l’illustration : c’est une artère en partie "bouchée" … par un amas de substances variées dans lequel on reconnaît très peu de lipides …
Cette illustration censée "prouver" le rôle des lipides dans l’obstruction montre plutôt les théories thrombogénique et sclérogénique que je présente dans mes livres … Bon !
C’est très amusant certes, mais montre surtout l’inculture profonde de l’auteur de l’article qui ne sait visiblement pas lire une coupe histologique d’artère … ferait mieux de se taire, il n’est pas le seul, qui lui dira ?
Misère !
Bonjour.
Je prenais des statines depuis une quinzaine d’années pour un taux de cholestérol total de 2.1 alors que le "maximum" pour un homme est de 2.
J’ai eu des problèmes tendineux vers 2000 (doigt à ressaut, opération, peu de changement).
Comme j’avais lu les conséquences possible des statines (je prenais du Tahor), j’en ai parlé à mon médecin, qui l’a changé pour le Vasten.
J’ai parallèlement fait des cures d’Harpagophytum et changé mon mode d’alimentation.
Les nodules et les claquements que j’avais aux 2 mains ont petit à petit disparus depuis quelques années, mais je suis resté vigilant sur le sujet.
Suite à différentes lectures, dont vos articles, j’ai totalement arrêté les statines il y a 6 mois avec l’accord sceptique de mon médecin.
Mes dernières analyses sont très bonnes (1.7!). Néanmoins, je continue à me renseigner. Pouvez-vous me dire, quand vous aurez un moment, ce que vous pensez de cet article de l’INSERM?
Merci d’avance.
http://www.inserm.fr/thematiques/ci…
@Lil :
En principe, l’arrêt d’une statine (toxique par définition) soulage …
Mais un traitement peut avoir caché autre chose qui "apparaitrai" à l’arrêt de la statine ; ou la statine peut avoir induit une pathologie qui ne se révèle qu’après un certain délai (et qui serait apparu même si vous aviez continué la statine) ; le traitement peut avoir aussi induit une modification de la flore intestinale qui est en train de se rétablir et vous cause des petits soucis ; bref un médecin peut évoquer beaucoup de possibilités …
Vous semblez être "suivie" par un médecin qui a l’air rassurant …
En espérant que tout s’arrange au plus vite !
Bonjour Dr de Lorgeril,
J’ai 63 ans, ai suivi un traitement Tahor à contre-coeur pendant 4 ans et demi sans effets secondaires que j’ai arrêté en août dernier.
Je ne prends aucun autre médicament, marche bcp, pratique gym 2 x par sem., joue au tennis l’été.
Par contre, dès que j’ai arrêté, je me sentais plus "légère" (je ne suis pas grosse) plus énergique et puis un mois plus tard pour la première fois j’avais des douleurs abdominales à partir du nombril mais à aucun point précis et puis toutes les 3 semaines et puis plus fréquemment maintenant avec des nausées – lorsque je n’ai pas ces douleurs, j’ai l’impression que je ne les ai jamais eues.
Je me dit qu’avec le temps elles finiront par disparaître – je suis forte et veux les surmonter naturellement.
Une échographie abdomino-pelvienne n’a rien révélé d’inquiétant sauf des troubles digestifs que j’ai déjà depuis de nombreuses années.
Autrement tout va bien. Ma question serait de savoir si l’arrêt du traitement Tahor n’aurait pas provoqué ces douleurs ?
Je ne fume ni ne bois d’alcool et surveille mon alimentation.
Merci infiniment. Liliane
@juan :
Faites !
C’est prouvé !
Lisez-moi ! C’est clair comme de l’eau de roche !
Vous avez confiance dans la justice ?
Bonjour Dr de lorgeril.
J’ ais 43 ans et suis sous statines "préventives" depuis 8 ans.
Ne serait- il pas souhaitable de former un collectif afin de porter plainte si vraiment on nous a empoissonné sciemment et prouver une bonne fois pour toutes vos dires ?
Au plaisir de vous lire.
@BAUDELAIRE :
Merci de votre témoignage !
Vous êtes sur un bon cap, continuez, ça va aller mieux rapidement, surtout si vous évitez les médicaments (notamment les statines) et les cures de désintoxication …
Un conseil quand même : n’hésitez pas à boire un petit verre de rouge de temps en temps et surtout en hiver … c’est mieux que n’importe quel médicament ; mais à condition que vous ne soyez pas "intolérant" …
@Pierre :
Les effets toxiques du tabac sur les artères disparaissent assez vite après l’arrêt à condition que d’autres formes de toxicité ne viennent pas perpétuer cette intoxication … Et il y a bien d’autres formes de toxicité qui peuvent, hélas, se substituer au tabac …
Mais 22 ans plus tard, il ne joue aucun rôle dans votre infarctus !
Dormez tranquille, vous êtes réparé depuis longtemps de ce côté-là …
Pour le risque de cancer bronchique, hélas c’est autre chose, et c’est plutôt la durée totale de l’intoxication qui est prépondérante …
Bonjour Dr de Lorgeril,
Je vous recontacte pour une autre question.
Après mon infarctus de Juin 2009 (angioplastie, stent nu sur coronaire droite, traitement secondaire médicamenteux conventionnel qui m’interroge après votre lecture), un de vos confrère cardiologue du centre de rééducation fonctionnelle ou j’ai séjourné un mois investigant mon mode de vie passé (nutrition,activité physique,tabac),a pointé mon tabagisme ancien comme possible/probable cause de ma maladie coronaire.
A mon grand étonnement car j’avais arrêté de fumer 22 ans auparavant.
Si cela est vrai (c’est aussi une question que je vous pose) et peut être parmi d’autres causes, cela veut dire que l’effet délétère du tabac peut être très longuement différé et qu ‘il peut à nouveau se manifester à une période ou votre mode de vie est dans le respect de ce que vous préconisez (diète méditerranéenne, activité physique, pas de tabac, etc…).
Peut on être ainsi irréversiblement victime de son passé et ne pas pouvoir se "rattraper" par un présent vertueux ?
Cordialement
Bonjour DR Delorgeril
J’ai 70 ans et j’étais en pleine forme car je suis anti-chimique à 100%, sauf en cas d’accident grave où il faut absolument employé des médicaments chimiques.
Je ne fume pas, ne bois pas, mange bien légumes et fruit, poisson un steak par semaine mais j’ai détruit tout mon système digestif en lisant sur internet un livre sur l’ÉTONNANT NETTOYAGE DU FOIE DU DR ANDRES MORRYTZ donc j’ai malheureusement pour moi essayer ce nettoyage car j’ai la vésicule biliaire pleine de calculs qu’on a découvert par rayon x suite à une chute sur le dos, alors je voulais me débarrasser de ses calculs car difficulté à digérer.
J’ai évacuer environ une centaines de calculs de différentes grosseurs mais j’ai augmenter mon problème de digestion car j’ai fait une névralgie du trijumeau extrêmement douleureuse et je me suis réveillé à l’urgence de l’Hôpital.
ils ont pris des prises de sang et mon taux de sodium est tombé à 126 et le globulines faibles, alors depuis ce temps cinq mois toutes les difficultés à retrouvé ma digestion normale, mon médecin de famille est en maudit après moi car je ne veux pas prendre ces maudites statines prescrit Atorvastatin 20mg supposément pour abaissé mon taux de cholestérol 3.7 j’avais commencé à prendre ce médicament mais voila les effets secondaires commençaient crampe dans les muscles au mollet, cuisse et poignet maux de tête ect… évidemment que je veux retrouvé ma pleine santé d’avant cette stupide expérience de me nettoyer de ces calculs biliaires ce qui m’a détruit ma santé.
Je continu à bien manger évidemment des petits repas car autrement ça digère pas et constipation, je crois que trop se nettoyer l’intérieur est très dangereux maintenant j’espère être capable de retrouver ma santé sans aucun médicament comme avant.
Je trouve que vos commentaires sur le cholestérol est très justifié et je vais acheter vos livres pour retrouver ma santé.
Merci de dénoncer les comportement condamnables de la médecine ignorante de certain médecins.
Bien à vous et que Dieu vous accorde longue vie.
BAUDELAIRE
Merci pour votre réponse.
Je comprends votre situation.
M’arranger avec mon cardioloque local n’est pas façile.
Je suis le patient et pas médeçin.
Je n’ai donc pas de légitimité pour donner des leçons de médecine.
Meme si vos livres, que j’ai lu, sont convaicants, tous les cardiologues ne sont pas d’accord avec vous ou ne veulent pas prendre le risque d’évoluer dans leur pratique.
Par conséquent un patient séduit par votre argumentation doit pouvoir choisir un cardiologue en phase avec vous.
Ce que je comptais vous demander, ce sont les coordonnées de tels cardiologues en Bretagne.
Bien à vous
@Pierre :
Je ne fais pas de consultation privée pour le moment, je suis salarié du CNRS …
Lisez sur ce Blog les conseils que je donne, lisez mes livres, et essayez de vous arranger avec votre médecin traitant local …
Bon courage !
Bonjour Dr de Lorgeril,
Comment peut on vous contacter en dehors des échanges sur ce blog ?
Cordialement.
merci pour votre reponse,que j aurai aimée plus precise.
de toute façon j ai deja commande le livre
encore merci
@jacques :
URGENT de lire mon livre "Prévenir l’infarctus", ça pourrait vous sauver la vie !
Bonne lecture !
Bonjour docteur
ma pathologie:
triple pontage en 1998 suivit d une nosocomiale
reprise du sternum, infarctus pose d un stent pose d un pacemaker en 2002 remplace en 2012
prise de tahor crestor depuis 1999 .
je viens d arreter ces statines depuis 1 mois
du fait de douleurs musculaires et dernièrement déchirure du biceps bras droit.
j ai commence un traitement levure rouge depuis une semaine pensez vous que je prends des risques?
d apres mon cardeo les statines me sont indispensables
merci
cordialement
Ok Docteur j’en prend donc bonne note et j’irai consulter un nutritionniste-diététicien ,avec votre livre sous le bras!
Encore merci pour tous vos bon conseils .
@Peyot :
ce n’est pas votre poids ou votre bilan sanguin qui m’incitent à vous conseiller de vérifier avec un nutritionniste-diététicien si vous avez le bon profil dans vos habitudes alimentaires, c’est le bon sens, on a toujours besoin d’être un peu aidé …
Bon vent, matelot
Bonjour Docteur,
Concernant le cholestérol je connais la réponse et je vais dans le même sens que vous , il n’y a aucun doute la-dessus : les statines sont inutiles!
Par contre vous me conseillez de voir un nutritionniste diététicien pour voir si je ne fais pas d’erreur pour le régime méditerranéen , vous dites cela par rapport à mon poids qui ne baisse pas assez ou par rapport à mon analyse de sang ?
Pour le régime j’essaye de ne faire presqu’aucun écart et je suis vos conseils : plus de légumes, plus de fruits, moins de viande,plus de poissons, des fruits à coques , de l’huile d’olive , pas de beurre, pas de crème, du pain complet, des céréales, du fromage de brebis ou de chèvre , du thé (vert), des légumineuses etc…
j’ai aussi supprimé les yaourts , par contre je prend toujours mes 2 carrés de chocolat noir (75% cacao) ce qui fait 20g par jour (avant c’était 100gr..) et mes 2 verres de jus de pommes par jour…
Merci encore de vos bons conseils, cela nous réconforte et nous rassure dans la conviction d’être sur le bon Cap .
Bonne journée !
@Peyot :
Votre question est : dois-je m’empoisonner avec une statine pour faire passer mon cholestérol de 5,9 à 4,9 ?
Vous connaissez la réponse !
Bravo pour votre changement de vie !
Un conseil : consulter un nutritionniste-diététicien pour vérifier si vous ne faites aucune erreur dans votre "nouvelle" nutrition ! Arrivez chez lui avec mon livre et vérifiez qu’il ait une culture minimale de la diète méditerranéenne.
Quand à votre "entourage", il doit s’habituer à l’idée que rien ne protège à 100%. Nous sonnes tous des "mortels", y compris votre "entourage" … et nous sommes tous à essayer de gagner des années de répit … que de répit !
Bonjour Docteur,
Ceci n’est pas une consultation,
Cela fait un mois et demi que je suis à la lettre vos recommandations afin d’avoir un mode de vie protecteur.
J’ai 58 ans, je pèse 91kg pour 1,80m ,je ne fume pas . J’ai arrêté les statines (tahor 10mg) il y a deux mois; je me suis mis au régime méditéranéen et je fait de l’exercice physique tous les jours, soit 1 heure de marche rapide ou 45 mn de vélo d’appartement , outre le fait d’être en "mode protecteur", j’ai perdu 6kg ( ça vous me l’aviez prédit ) c’est pas le plus important mais j’en suis très content .
Mon docteur homéopathe m’a fait faire un bilan sanguin et j’aimerai avoir votre avis concernant mes résultats,
j’ajoute que j’ai bien lu votre dernier livre ( j’ai commencé le second) et que j’ai bien saisi l’inutilité des statines et l’importance de mon nouveau mode de vie, mais mon entourage étant inquiet de ces résultats (malgré mes explications) aurait besoin d’être rassuré ( et moi un peu aussi, un peu seulement…)
Sans statines 06/11/2012 :
Cholestérol : 2,30g/l (5,93mmol/l)
Cholestérol HDL :0,38g/l (0,98mmol/l)
Rapport cholestérol total/HDL : 6,05
Triglycérides: 1,35g/l (1,54mmol/l)
Formule de Friedewald:
Cholestérol LDL : 1,65g/l (4,26mmol/l)
Rapport Cholestérol HDL/LDL : 0,23
J’ajouterai que j’ai un taux (élevé?) de Ferritine de 479,0 ng/ml .
Avec Statines le 08/06/2012:
Cholestérol: 1,90g/l (4,90 mmol/l)
Cholestérol HDL : 0,51 g/l (1,32 mmol/l)
Triglycérides: 1,12 g/l (1,28 mmol/l)
Formule de Friedewald :
Cholestéol LDL :1,17g/l (3,01 mmol/l)
Rapport Cholestérol HDL/LDL :0,44
Voilà pour le bilan .
Sinon concernant mon état général, je dois dire que je suis en pleine forme depuis que j’ai changé de régime de vie et de cap, vos livres et votre blog ( j’en parle partout ) ne sont pas étrangers à cette transformation.
Voilà, si vous pouviez m’éclairer sur ces résultats cela renforcerait un peu plus ma conviction d’être sur le bon cap et rassurerait également mon entourage.
Encore merci Docteur de votre réponse et bonne journée
@marie :
L’ézétimibe ne sert à rien et va vous empoisonner aussi, désolé !
Le cholestérol ne joue pas un rôle important dans les sténoses des carotides …
Si vous adoptez un mode de vie protecteur (y compris l’arrêt du tabac !), vos artères s’arrangeront … et ne vous causeront aucune complication !
Bon courage !
bonjour docteur,
j’ai 65 ans ,du cholestérol LDL:1,75g/l (HDL: 0,57g/l), une sténose partielle des carotides(30 et 45% ).
Mon médecin m’a prescrit Plavix et crestor .
J’ai stoppé Crestor de ma propre initiative au bout d’un an et demi de traitement en raison des nombreux effets secondaires qui empoisonnaient ma vie( douleurs musculaires intenses, fatigue chronique,insomnies , problèmes au foie et à l’estomac). ces effets ont progressivement disparus et j’ai retrouvé la forme( je fais une heure de sport par jour et mon alimentation est proche de celle que vous préconisez mais je dois vous avouer que je fume un peu, c’est pas bien je sais et votre livre »prévenir l’infarctus et l’avc » m’a convaincu que je dois impérativement arreter.
J’ai informé mon médecin de l’arrêt de Crestor etje lui ai parlé de votre livre.
Mon discours n’a suscité aucun commentaire de sa part…
Au final, il m’a dit que compte tenu de ma situation,il est impératif de faire baisser mon cholestérol qui m’a t-il dit se dépose sur mes artères et il m’a prescrit ezétrol .
qu’en pensez vous Docteur, compte tenu de l’état de mes carotides?
Je souhaiterais également que vous puissiez m’apporter deux précisions sur les conclusions de vos études développées dans votre livre:
vous dites que le cholestérol n’est pas la cause mais la conséquence de la lésion d’athérosclérose mais qu’il a tendance à se déposer sur les jeunes et les vieilles lésions .
Par conséquent, j’en déduis que dans mon cas, je dois faire baisser mon taux de cholestérol?
Par ailleurs, vous indiquez dans le chapitre 4, théorie 1 "un processus normal de cicatrisation va s’effectuer, visant à réparer l’artère;cette lésion peut se stabiliser, régresser ou disparaitre" .
Faut-il comprendre qu’une plaque d’athéromme
puisse éventuellement régresser?
Ce serait magnifique que la nature donne une deuxième chance mais j’ai du mal comprendre vos propos .
Docteur, si vous pouviez m’éclairer,je vous en remercie du fond du coeur .
En tout cas, un grand merci pour votre site et pour vos livres hyper intéressants car accessibles au grand public et pleins de pédagogie.
Enfin, un médecin qui ose dire la vérité et défier les lobbies!
Le message #320 de "maim" n’est qu’un spam publicitaire …
maim.fr ou http://www.maim.fr est le site de vente de … Vascunet
A éliminer, à mon sens.
@genie :
Ceci n’est pas une consultation !
Je ne comprends pas pourquoi on vous a mis un stent pour une sténose de 40% … le cardiologue avait peut-être une bonne raison que la raison pourrait connaître … faute de dossier complet, je ne peux rien dire de sensé !
A part ça, vous avez beaucoup de médicaments mais vous avez échappé aux statines, bravo !
Procomachin + temerit, ça fait double emploi, mais le cardiologue a peut-être une bonne rais …
Bref, faites vérifier tout ça par un autre médecin, c’est préférable … mais pas forcément faux, faut voir !
Le mixalpha c’est mieux que l’omacor, mais ça n’est pas remboursé …
Bon vent, matelot !
Bonjour docteur
on vient de me placer un 2eme STENT, 9 mois après le premier dans la même artère , sténosée à 40%, je me demande si ça a été bien fait la 1ère fois?
le cardio m’a prescrit du procoralan que je ne veux pas prendre car il est sur la liste des 58 médicaments jugées très dangereux + témérit 5+aprovel 150+duoplavin 75+ OMACOR alors que je prends MIX_ALPHA qu’en pensez vous ? Merci
merci beaucoup
@Charles :
URGENT de lire mon livre "Prévenir l’infarctus", ça pourrait vous sauver la vie !
Bon courage !
Bonjour,
Un grand merci pour votre site . je suis très perturbé depuis 3 ou 4 ans. Je suis coronarien depuis l’ âge de 32 ans, j’ en ai 65 opéré 2 fois des coronaires 1981 1987 2 stents en 2001. Depuis 2008 angine de poitrine récurrente mais uniquement à l’ effort. Coronaro + mais uniquement médicament . En plus hyper tension traitée et stabilisée Diabète type 2 stabilisé 1 heure et demi de sport par jour (vélo d’ appartement). Je suis sous traitement anti-cholestérol et je suis très tracassé de voir les résultats :1 Crestor 10mg par jour le soir.
Cholestérol total 127mg/dl
HDL 41mg/dl
rapport chol total/HDL 3,1
Cholestérol LDL 72 mg/dl
Triglycérides 70 mg /dl
J’ ai peur de développer un cancer du Colon .
Que pensez vous que je dois faire ?
j’ ai des pressions incroyables de mes différents médecins pour continuer le traitement.
Merci de me répondre et désolé de vous prendre votre temps
@Mirage :
Si jeûner de temps en temps vous fait plaisir, je n’y vois aucun inconvénient, mais il n’y a aucune donnée scientifique permettant de dire que c’est bon pour la santé !
Désolé !
Et moi, je suis plutôt à m’intéresser aux données dites "scientifiques" quoique, parfois (lisant tellement d’idioties chez les scientifiques), je me dis que je ne devrais pas …
Bon vent, matelot !
Bonjour Docteur, je pratique le jeûne depuis maintenant 12 ans, a raison de 10 jours par année et a 60 ans je suis en parfaite santé. je passe des examens médicaux aux 2 ans et tout est normale. Il faut dire que je m’alimente bien, pas de viande seulement poison et légume, fruits et protéines végétales. C’est mon secret pour rester en santé et je le partage. Plusieurs médecins disent que jeûner est dangereux pour la santé, moi je crois que ce sont leur pilule qui sont dangereuse.
@ghis : Allez consulter un bon médecin généraliste, ça existe même chez vous !
Bon vent matelote !
Bjr. quelqu un pourrait il me dire quelque chose sur le fait que j ai en CPK TOTALES 276. Cholesterol 2.26. 44vs 1ereheure.70 vs en 2eme heure. je souffre d une spondy fibromyal
j ai perdu y a 3 ans 15bons kilos depuis je maintiens
Jrs etais sportive velo em salle. 30kms
@JJ :
Votre question : la médecine est-elle devenue un symptôme = un traitement ?
Réponse : c’est effectivement le fondement de la médecine occidentale moderne, dite aussi pasteurienne, car elle repose sur le modèle "infectieux" : un micro-organisme, une maladie, un antibiotique !
c’est un peu "idiot", mais c’est comme ça, et à ‘encontre de toutes les médecines dites traditionnelles … Je vous laisse à vos réfléxions mais vous donne un conseil avant de continuer à vous empoisonner pour votre HF : lisez bien sur ce Blog (ou dans mes livres, c’est plus complet !) ce que je raconte sur cette terrible maladie qui dans 99,9% des cas n’en est pas une … Bon courage !
Je trouve cet article très intéressant.
Je me pose actuellement la question sur les nombreux effets des statines sur l’organisme.
En effet, j’ai 30 ans et je suis suivit depuis mon enfance pr soit disant une hypercholestérolémie familiale.
D’abord traité par Questran étant jeune j’ai ensuite pas mal navigué avec les statines (elisor, crestor, dernier en date inegy) du fait des effets secondaires dont à chaque fois des myalgies diffuses. Le dernier en date, l’inegy, m’a permis un mois après sur bilan une normalisation au niveau de l’EAL.
Ce dernier bilan à également montré une TSH augmentée à 6,66 et CPK légèrement augmenté. Pure coïncidence après la prise de ce traitement pendant un mois alors que mon bilan thyroïdien était strictement normal jusqu’à présent ?
La réponse du médecin traitant à été sans appel : mis sous levothyrox sans 2ème contrôle de TSH à 1mois ni de dosage de T4 et Ac anti TPO.
Simplement une écho thyroïdienne qui d’ailleur est normale.
La médecine est elle devenue un symptôme = un traitement ?
@Had62000 :
Sans condescendance : en épidémiologie cardiovasculaire, le "case-fatality rate" indique le risque de décéder au moment d’une crise cardiaque, calculé sur 3 semaines en général et en incluant les décès survenant avant l’arrivée à l’hôpital, pendant l’hospitalisation et juste après en être sorti !
Il tourne autour de 50% en moyenne (ça dépend des pays), la plus grosse part des décès étant les "morts subites" avant l’hôpital, au-delà de toutes possibilités "curatives" donc !
Dans un essai clinique, les patients sont tirés au sort ; et ni le patient ni l’investigateur ne savent qui a le traitement testé et qui a le placebo : donc égalité parfaite !
La qualité des soins apportés au moment de la crise cardiaque ne permet donc pas de "rattraper le coup" si il y a une différence dans l’incidence des décès ou des infarctus (dont les critères diagnostics sont très précis) !
Il ne faut pas confondre "essai clinique" et "étude de cohorte" …
Bien à vous et sans condescendance !
NB : J’ai tellement de pseudo-scientifiques et mauvais médecins (mais tous excellents perroquets savants) qui me critiquent en toute ignorance des basiques des sciences médicales que j’ai parfois la réplique un peu allègre ; veuillez m’excuser si je vous ai froissé !
Le critère de mortalité est indiscutable et n’est pas soumis à interprétation à la différence d’un infarctus qui repose sur des critères cliniques plus difficilement vérifiables, en ce sens le critère de mortalité est le plus fiable mais, à mon sens, pas forcément le meilleur puisque la mortalité découle de l’incidence d’événements cardiaques mais aussi de la prise en charge de ces événements. Donc sous réserve que les données n’ont pas été trafiquées, si le traitement par statines réduit le nombre d’événements cardiovasculaires mais pas la mortalité ça ne veut pas forcément dire que le traitement n’est pas efficace mais que l’on peut supposer que la prise en charge derrière a été de qualité et que l’on a pu "rattraper" le coup si je puis dire.
Merci à vous.
@Had62000 :
Cher Hadrien,
Je ne sais si vous êtes médecin ou étudiant mais vous avez quelque vocabulaire qui pourrait le laisser supposer …
Par contre, je devine que vous n’avez pas bien compris les sciences médicales : par exemple, vous confondez les études de cohortes et les essais cliniques randomisés ce qui évidemment entraîne beaucoup de confusion … à moins que cette impression soit due à la rapidité de votre message …
Et si je ne peux discuter chacun des points que vous soulevez, je puis vous recommander de lire mon livre "cholestérol, mensonges et propagande" où j’ai essayé d’expliquer un peu les sciences médicales …
Ceci dit, je puis vous dire que l’essai IDEAL que vous prenez curieusement en exemple (vous n’êtes pas les seul !) est négatif et toute analyse a posteriori doit être prise avec prudence ou pas du tout !
J’ai également surligné dans votre message votre assertion concernant la fiabilité des complications enregistrées ; et vous n’avez pas peur des "sophismes" : "pas le meilleur quoique le plus fiable" … ça veut dire quoi ça ?
Bonjour Docteur,
Concernant les grandes études de cohorte sur l’intérêt des statines vous vous basez souvent sur les données de mortalité toutes causes et sur celles spécifiquement cardiaques et vous dites qu’il n’y a pas de différence entre les groupes de manière générale (je ne vais reprendre chacune des études).
Bien que la grande majorité des études soient sponsorisées par les labos, des différences en terme d’évènements cardiovasculaires existent (je prendrai l’exemple de l’étude IDEAL et la ligne "any cardiovascular event")
Donc on pourrait supposer que l’effet des statines est réellement protecteur mais que les patients qui sont victimes de ces effets cardiovasculaires sont mieux pris en charge que par le passé (exemple du SAMU pour les infarctus, thrombolyse etc) et donc que le critère de mortalité de toutes causes ou uniquement cardiaque n’est pas le meilleur indicateur même s’il est le plus fiable …
Le diagnostic clinique d’infarctus par exemple est réalisé de la même manière entre les 2 groupes, donc les données brutes sont équivalentes, alors seule l’intervention du sponsor pourrait dans ce cas expliquer la différence d’évènements cardiovasculaires …
Merci par avance.