STATINES ET CHOLESTEROL : ILLUSIONS SCIENTIFIQUES ET MEDICALES
Les statines sont des médicaments qui abaissent le cholestérol du sang. Sont-ils utiles pour empêcher l’infarctus et diminuer la mortalité cardiovasculaire ? Ce texte vise à éclairer les lecteurs pressés sur ces deux points. Rien ne peut remplacer toutefois la lecture attentive de mes deux livres sur « l’innocence du cholestérol » et sur « cholestérol, mensonges et propagande ».
INTRODUCTION
Les statines sont des médicaments qui abaissent le cholestérol du sang.
Ce sont des médicaments très efficaces, très supérieurs à tout ce que l’on a connu auparavant comme régimes ou médicaments anti-cholestérol.
Ils représentent désormais un des plus gros chiffres d’affaire de l’industrie pharmaceutique avec près de 7 millions d’utilisateurs plus ou moins réguliers rien qu’en France. Plus prosaïquement, ils sont responsables à eux seuls d’un déficit d’environ un milliard d’euros par an de l’Assurance Maladie.
Ces médicaments anti-cholestérol soulèvent deux importantes questions:
– premièrement, est-ce que leur puissance anti-cholestérol se traduit effectivement par une diminution du risque de mourir d’une crise cardiaque ou de faire un infarctus du myocarde ?
– Deuxièmement, y a-t-il un prix à payer sous forme d’effet toxique, en parallèle à cette diminution du cholestérol ?
En d’autres termes, les statines sont-elles bien tolérées ?
Ce texte vise, après quelques généralités, à répondre simplement et brièvement à ces deux questions.
GENERALITES
Les statines agissent sur le cholestérol par un mécanisme biologique clairement identifié : blocage partiel du système enzymatique qui gouverne la synthèse du cholestérol dans nos cellules, notamment au niveau du foie.
Il y a en effet deux sources de cholestérol : le cholestérol de l’alimentation – qui ne joue aucun rôle sur le niveau de cholestérol dans le sang – et le cholestérol que nos cellules fabriquent elles-mêmes en fonction de leurs besoins.
Toutes nos cellules sont capables de synthétiser le cholestérol car elles ont toutes besoin de cholestérol pour structurer leurs membranes, et avoir une fonctionnalité optimale.
Mais certaines cellules ont besoin de plus de cholestérol que leurs besoins propres car, à partir du cholestérol, elles fabriquent des substances très importantes pour notre physiologie générale.
Elles exportent ensuite ces substances vers d’autres cellules. Par exemple, les ovaires et les testicules fabriquent les hormones sexuelles – indispensables à la reproduction, donc à la survie de l’espèce – à partir du cholestérol. Aussi à partir du cholestérol, les glandes surrénales fabriquent les stéroïdes, ou hormones du stress, indispensables, par exemple, pour échapper aux prédateurs ou bien pour chasser le gibier et se nourrir (et encore survivre).
Pour ces raisons, le cholestérol fait l’objet d’un transport permanent dans le sang des organes producteurs de cholestérol – notamment le foie – vers les organes gros utilisateurs du cholestérol, par exemple les glandes sexuelles.
Le cholestérol mesuré lors de la prise de sang ne renseigne donc que sur le transport sanguin du cholestérol, et pas du tout sur son rôle physiologique.
Ce sont des lipoprotéines – des complexes moléculaires – qui assurent ce trafic sanguin du cholestérol. La principale lipoprotéine est appelée LDL, de l’anglais Low Density Lipoprotein.
Le cholestérol est livré aux organes qui en ont besoin via un système de récepteurs appelés LDL-récepteur.
Les statines diminuent la synthèse du cholestérol essentiellement dans le foie, le principal organe producteur.
Information cruciale donc : le cholestérol est une molécule indispensable à la vie de nos cellules et aussi indispensable à notre santé.
Vouloir à tous prix, ou espérer inconsidérément, avoir un cholestérol bas ou très bas – ou le plus bas possible comme disent certains médecins inconscients ou victimes du marketing de l’industrie pharmaceutique – ne relève d’aucune rationalité scientifique.
De plus, comme je l’explique longuement dans mes livres, le cholestérol est innocent de tous les maux qui lui sont attribués – ce qui fait l’objet de la deuxième partie de ce texte.
Manquer de cholestérol, y compris de façon relative, peut avoir de graves conséquences pour notre santé et c’est l’objet de la troisième partie de ce texte.
Auparavant, il faut rappeler ce qu’est un déficit sévère et spontané en cholestérol, c’est-à-dire en l’absence de tout médicament ou régime anti-cholestérol.
Le plus fréquent de ces syndromes héréditaires est le Syndrome de Smith-Lemli-Opitz.
Ce syndrome nous apprend beaucoup et montre, en dehors de toute toxicité médicamenteuse, quelles sont les conséquences d’un cholestérol bas ou très bas. Ce syndrome est relativement fréquent, environ 1 cas pour 5000 naissances, en ne tenant compte que des cas très sévères détectés à la naissance du fait d’anomalies morphologiques. Les cas “bénins” sont probablement beaucoup plus fréquents. Dans ce cas, les manifestations infectieuses (faiblesse du système immunitaire) et psychiatriques – autisme, suicide, délinquance – sont au premier plan.
Ce tableau clinique rappelle les données épidémiologiques concernant la relation entre le cholestérol et l’espérance de vie à l’âge adulte : en bref, les sujets avec un cholestérol bas ont une espérance de vie diminuée par rapport à ceux qui ont un cholestérol dit normal ou modérément élevé (selon les nouvelles normes).
Les causes des décès associés à un cholestérol bas sont essentiellement des morts violentes (accidents et suicides) et des cancers.
Il nous reste certes beaucoup à apprendre sur ce syndrome mais il est urgent que les médecins et le public soient informés de ces notions médicales cruciales afin que l’actuel délire concernant l’absolue nécessité de diminuer le cholestérol cesse rapidement.
ABAISSER SON CHOLESTEROL EST-IL BON POUR LA SANTE ?
Cette question fait l’objet de nombreuses discussions et polémiques parmi les experts depuis environ 50 ans, comme raconté dans deux livres récents (ci-dessous) en français.
Michel de Lorgeril. “Cholestérol, mensonges et propagande” Editions Souccar, 2008.
Michel de Lorgeril. “Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent ” Editions Souccar, 2007.
L’idée qu’il faille avoir un cholestérol bas pour être en bonne santé est basée sur la théorie du cholestérol qui dit de façon schématique : plus on diminue le cholestérol et plus on diminue le risque d’avoir un infarctus.
Et aussi : plus le risque d’avoir un infarctus est élevé et plus la diminution du cholestérol est efficace pour l’empêcher.
Un examen lucide de cette théorie montre qu’elle ne tient pas debout scientifiquement, tout simplement.
En fait, la seule manière de montrer sans ambigüité que diminuer le cholestérol est bon pour notre santé, c’est de faire des essais cliniques avec un tirage au sort et constitution d’un groupe expérimental. Les patients dans ce groupe reçoivent le médicament et sont comparés à un groupe témoin qui reçoit un placebo.
Les autres études – chez l’animal, dans des tubes à essai ou chez l’homme mais sans tirage au sort – ne permettent pas de conclusions.
En particulier, les études épidémiologiques montrant une relation entre cholestérol et risque d’infarctus du myocarde ont une très faible validité scientifique (voir les livres cités ci-dessus).
Cette évidence a été parfaitement comprise par l’industrie pharmaceutique et ses alliés qui depuis quelques années basent l’intégralité de leur marketing sur les essais cliniques.
Malheureusement, il est devenu clair que des essais cliniques conduits par des sponsors souhaitant que – c’est la notion de conflit d’intérêt
– les résultats soient favorables au produit n’ont pas de valeur scientifique car ils sont contaminés par des biais méthodologiques.
Ceux-ci sont souvent manifestes pour des investigateurs expérimentés mais difficiles à détecter par les médecins, y compris les universitaires, qui tombent souvent dans ces pièges grossiers du marketing.
Aujourd’hui, de plus en plus de voix se font entendre pour dire que la majorité des essais cliniques testant les statines, notamment ceux présentant des résultats spectaculaires en faveur des statines, sont massivement biaisés.
Comme raconté dans les livres cités ci-dessus, il y a eu environ 25 essais cliniques testant une des statines commercialisées. Quand les essais publiés sont favorables au produit testé, tout observateur impartial ne peut manquer de constater que : 1) ils font l’objet d’un marketing intensif auprès des médecins ; 2) ils présentent très souvent des défauts techniques rendant extrêmement douteux leur validité; 3) ces défauts techniques sont plus ou moins masqués
rendant leur identification difficile par des médecins peu experts en statistiques.
Parmi les mises en scènes les plus caricaturales, on notera celles concernant les effets des statines dans :
1) l’insuffisance cardiaque,
2) l’insuffisance rénale,
3) le diabète,
4) la prévention des accidents vasculaires cérébraux,
5) la protection des patients avec une pathologie aortique.
Certains experts remettent également en cause l’efficacité des statines dans diverses autres circonstances, notamment chez les seniors (les plus de 70 ans pour faire simple), les femmes (quelque soit l’âge et la pathologie sous-jacente) et les enfants.
Comme il est impossible de faire un bilan des essais avec des statines dans un court texte, on va décrire, à titre d’illustration, un exemple récent : l’étude JUPITER.
JUPITER est le nom d’un essai testant la rosuvastatine chez des personnes indemnes de toute maladie justifiant un traitement et qui n’avaient même pas un cholestérol élevé dans le sang.
Les investigateurs et le sponsor posaient l’hypothèse que même en l’absence de cholestérol élevé et de maladies artérielles, il pouvait être très utile de prendre cette statine (probablement à vie) pour se protéger de l’infarctus et de l’accident vasculaire cérébral.
Avant JUPITER, aucun essai n’avait montré que la rosuvastatine pouvait sauver des vies ou diminuer le risque d’infarctus.
Au contraire, deux essais conduits chez des patients très malades (insuffisance rénale ou dysfonction cardiaque) – et chez lesquels il était initialement prétendu que, parce qu’ils étaient gravement malades, ils profiteraient d’autant plus d’une diminution sévère de leur cholestérol – s’étaient avérés totalement négatifs.
Autrement dit, des diminutions drastiques du cholestérol n’avaient eu aucun effet bénéfique, en contradiction totale avec la théorie du cholestérol.
Le plan d’analyse initial de JUPITER était que les patients devaient être suivis au moins 4 ans pour espérer voir un effet bénéfique du traitement.
Mais au bout de moins de deux ans, JUPITER a été arrêté par le sponsor et les investigateurs sous prétexte que les effets bénéfiques étaient extraordinaires.
C’était un peu comme si dans une course de chevaux prévus sur 4 tours d’hippodrome, les organisateurs (qui avaient eux-mêmes engagé un cheval et parié très gros sur lui) décident d’arrêter la course après moins de 2 tours sous prétexte que leur favori a une si grande avance qu’il ne peut plus être rattrapé !
Les investigateurs et le sponsor ont prétendu que les sujets recevant la statine bénéficient d’une “diminution importante de la morbidité et de la mortalité cardiaque”.
En fait, un examen attentif des chiffres, et quelques petits calculs, montrent sans ambigüité que le nombre de décès d’origine cardiovasculaire est identique dans les deux groupes.
Pire, si on admet qu’il y a eu réellement moins de complications non mortelles, cela signifierait il y aurait eu dans JUPITER une diminution des infarctus sans diminution de la mortalité par infarctus !
Pour un épidémiologiste, ceci est impossible car la mortalité de l’infarctus est d’environ 50% quelque soit la population étudiée. Un calcul rapide montre que cette mortalité de l’infarctus est inférieure à 10% dans le groupe non traité, ce qui est à nouveau impossible.
Ces incohérences cliniques, observées dans le contexte d’un essai arrêté prématurément sans raison, indiquent que les résultats de JUPITER sont sévèrement biaisés et peu crédibles.
Il faudrait une enquête quasi policière pour déterminer si ces biais ont été construits intentionnellement, ou s’ils ont été involontaires.
Ceci dit, les résultats de JUPITER sont sans intérêt pour les médecins.
Pourtant, ils ont fait l’objet d’un concert médiatique particulièrement bruyant, faisant même la Une de quotidiens d’information générale comme Le Figaro.
Tous les grands médias spécialisés ont repris les résultats de JUPITER sans aucune critique.
Très peu de voix se sont fait entendre pour émettre des doutes.
Mais il y a pire : trois mois plus tard, deux nouveaux articles publiés dans des revues prestigieuses rapportaient à nouveau des résultats de JUPITER, soit disant originaux, mais utilisant la même base de données biaisées. On fait comme si une nouvelle étude JUPITER a été réalisée. Cette répétition de résultats est utilisée systématiquement par le marketing industriel selon les techniques de la propagande.
Si JUPITER était un cas unique, ce pourrait être anecdotique. Mais presque tous les essais des statines présentent les mêmes défauts rédhibitoires.
L’inspection objective des essais testant les statines nous conduit à conclure qu’il n’y a pas de démonstration scientifique convaincante que diminuer le cholestérol avec une statine a des conséquences favorables pour la santé.
Y a-t-il des inconvénients des statines ?
LES EFFETS DELETERES DES STATINES
Beaucoup de médecins ont des doutes concernant les effets protecteurs des statines.
C’est leur pratique qui a suscité ce scepticisme : ils n’ont pas l’impression que les patients traités sont protégés par rapport à ceux qui ne sont pas traités.
Mais ces impressions sont subjectives et par prudence ils continuent de prescrire en espérant que si ces médicaments ne font pas de bien au moins ils ne font pas de mal.
C’est une grave erreur !
Mais nul ne saurait le leur reprocher car tout est fait aujourd’hui pour leur donner l’illusion que les statines sont parfaitement tolérées. En effet, on peut lire sous la plume de scientifiques renommés que les effets secondaires des statines sont rarissimes.
Par exemple, selon ces drôles d’experts, moins d’un patient sur 1000 présenterait des symptômes musculaires ou ligamentaires sous statine.
Cette information est répétée ad nauseam dans les congrès et journaux médicaux.
A l’autre extrême, pour certains experts examinant cette question non pas dans des essais cliniques sponsorisés par l’industrie mais dans des consultations de patients non sélectionnés (bref, dans la vraie vie), près d’un patient sur deux se plaindraient de troubles musculaires sous l’effet des statines.
Le contraste est saisissant !
La question de savoir qui il faut croire ne se pose même pas.
D’un côté, des investigateurs désintéressés qui n’ont aucune raison de noircir le tableau, de l’autre, des employés de l’ind
ustrie avec des conflits d’intérêt si énormes qu’il n’est même pas utile de les commenter !
Cette toxicité musculaire a de graves conséquences car elle dissuade de pratiquer un exercice musculaire significatif qui pourrait être crucial voire salvateur dans certains conditions cliniques notamment dans le diabète, l’insuffisance cardiaque et après un infarctus du myocarde.
Outre les symptômes musculaires, ligamentaires, hépatiques ou digestifs qui peuvent empoisonner la vie quotidienne des patients, ou de sujets en très bonne santé par ailleurs s’ils ne consommaient pas ces médicaments, il y a aussi des effets sournois des statines – et des traitements anti-cholestérol en général – qui sont beaucoup plus inquiétants.
En bref, ces effets secondaires restent longtemps silencieux cliniquement.
Ils sont mal documentés car on n’a jamais vu des industriels se faire de la contre-publicité à moins d’y être contraints.
Cette absence de documentation – d’autant plus alarmante que rien n’est fait pour la corriger – doit nous inciter à la plus grande prudence. Un scientifique doit s’abstenir de déclarations intempestives en l’absence de documentation étayée. Inversement, la gravité des soupçons en l’absence de bénéfices de ces traitements, le Principe de Précaution et finalement le devoir d’informer les patients traités nous incitent à ne pas rester silencieux.
De fait, des données convergentes font penser que diminuer le cholestérol – notamment avec des médicaments – augmente le risque de cancers de façon substantielle dans certaines circonstances.
Quoique nous nous refusions à tout alarmisme, il semble que dans certaines catégories d’âge – au-delà de 60 ans– l’augmentation du risque puisse être importante (>50%) et sur une période de traitement brève, moins de 5 ans.
Il serait urgent que des experts indépendants de l’industrie se penchent attentivement sur cette question. Une incitation administrative y contribuerait.
D’autres effets secondaires, également difficiles à diagnostiquer et très mal documentés, concernent la toxicité neurologique des statines. Des données scientifiques solides et des témoignages multiples nous semblent très inquiétants.
Comme pour le cancer, les connaissances actuelles sur les effets des statines sur le déclin cognitif sont décrites et discutés dans le livre “cholestérol, mensonges et propagande”.
CONCLUSIONS
Les statines sont d’excellents médicaments pour diminuer le cholestérol. Les données scientifiques nous indiquent toutefois que diminuer le cholestérol ne sert à rien car il est dans la très grande majorité des cas totalement innocent de tous les vices qu’on lui attribue.
Un cholestérol élevé peut certes être révélateur d’un mode de vie délétère, mais le cholestérol est un témoin innocent.
Diminuer le cholestérol avec un médicament sans modifier le mode de vie ne réduit pas le risque d’infarctus et n’augmente pas l’espérance de vie.
Pire, les traitements anti-cholestérol, y compris les statines, ont des effets secondaires sévères et souvent torpides et un cholestérol bas est associé à une diminution de l’espérance de vie.
@Laurent :
Cher ami,
Je vous ai déjà répondu à propos de mon inscription au Conseil de l’Ordre; et je ne souhaite pas perdre plus de temps avec "l’un de vos cardiologues" qui visiblement n’a pas l’intention (de la hauteur où il situe son grand savoir, directement inspiré des rapports de l’industrie) de réfléchir ; ou simplement de lire autre chose que de la propagande !
Chacun a ses sources comme disent les services secrets !
Il a aussi probablement tiré son grand savoir à propos du Médiator des rapports de l’industriel concerné ! Pas de problème : 2 + 2 = 4 !
Pas besoin de "comploter" pour faire des additions !
Je répète concernant ma "carrière" de cardiologue (que personne ne me conteste d’ailleurs) : après de longues années passées hors de France à pratiquer la cardiologie, je ne suis pas revenu en France pour faire de la cardiologie clinique (métier très honorable d’ailleurs, mais dont j’ai fait le tour intellectuellement pour rester simple), mais pour faire de la recherche exclusivement !
Nul besoin de côtoyer votre brillant cardiologue pour ce faire !
Si je devais à nouveau faire de la médecine quotidienne, ce serait de la médecine générale, pour de nombreuses raisons que vous comprendrez en lisant mon prochain livre sur le rôle du mode de vie sur les maladies cardiovasculaires !
Bonne lecture !
Bonjour Docteur de Lorgeril,
Je vous avez déjà posé la question mais le lien vers votre réponse n’a jamais fonctionné.
Ma question était pourquoi n’êtes vous pas inscrit en tant que cardiologue sur le site de l’Ordre de Médecins ?
Je vous livre en copie un réponse (anonymisée) de l’un de mes cardiologues alors que je tente de communiquer avec lui sur vos constatations sur les statines.
Merci par avance.
Citation :
« Je n’avais jamais entendu parler de ce « médecin », mais c’est sans doute parce que le lobby de l’industrie pharmaceutique l’empêche de s’exprimer… Je crois comprendre que ce « cardiologue réputé » surfe sur une théorie du complot ; l’industrie gagnant beaucoup d’argent avec les statines a évidemment les moyens de fausser toutes les données scientifiques, d’acheter le jury du Nobel, et même de nous faire croire que 2 et 2 font 4 !
Bien sûr, seul le Dr de Lorgeril est désintéressé : je suis sûr qu’il cède tous ses droits d’auteur à des œuvres humanitaires…
Bref,… continuez à prendre vos médicaments !!!
A bientôt,
Dr masqué
PS : petit détail : une recherche rapide sur le site web du conseil de l’ordre m’apprend qu’il n’est pas cardiologue, mais généraliste (ce qui d’ailleurs ne l’autorise pas plus à écrire n’importe quoi !)
@jean jacques GAUMET :
Pourquoi "avec prudence" et pas "pas du tout" ?
Si ça ne sert à rien d’autre qu’à empoisonner, à quoi bon ?
Seriez-vous victime du syndrome "on ne sait jamais ?"
Je pense que les statines doivent être utilisées avec prudence.
Bonjour Cher Docteur,
Je viens de lire sur le site "médisite" le match (!)
Dr Lorgeril contre Pr Mansourati et à mon avis, vous le remportez sans conteste.
En effet, a certaine question Il ne répond pas ou comme Vous !
En tout cas depuis l’arrêt des statines, mon corps me remercie tous jours : plus de douleurs !
Encore "merci" Nicole R.
Docteur,
Merci infiniment pour tous ces conseils et informations.
Bonne vacances.
Sincères salutations.
@OLANDA :
Restons logique : pas de médicament pour "traiter" des images, surtout celles très médiocres obtenues par scanner !
D’autant que nous assistons à une forte augmentation des AVC hémorragiques dans nos pays ; et il n’est pas interdit de penser que l’abus de prescriptions de statines (qui fragilisent la paroi des artères) et de médicaments anti-thromboses (et donc pro-hémorragiques) y est pour quelque chose.
Je répète : diète méditerranéenne et exercice physique (à chacun selon ses moyens) restent la meilleure garantie …
Le moins de médicaments possible même si on reste avec une pression à la limite supérieure de la "norme", mieux vaut diminuer le sel, augmenter le calcium, le potassium, le magnésium, et bien d’autres bonnes choses, et l’exercice physique : bien rares ceux qui ne corrigent pas leur pression en quelques semaines avec des modifications intelligentes du mode de vie …
Amicalement
Docteur,
Merci pour ces précieux renseignements.
Le bétabloqueur a été effectivement prescrit il y a une vingtaine d’années pour cause d’HTA. Successivement Soprol, Logimax, puis Nebilox associé à Lercan. Depuis un an, compte tenu entre autres de mon rythme cardiaque très bas, les doses ont été divisées par 2 sans effet sur la TA. Depuis peu j’ai arrêté le LERCAN sans noter non plus d’effet sur la TA qui comme je vous le disais a plutôt une tendance à la baisse depuis que je la mesure quotidiennement matin et soir ( depuis 2mois).
Par ailleurs, je suis effectivement assez fatigable, j’essaie néanmoins de courir une demi-heure une fois tous les deux jours.
En ce qui concerne la prise d’antiagrégant plaquettaire, j’aurais simplement voulu savoir si ce traitement comportait plus de risques que d’avantages.
Sincères salutations.
@OLANDA :
Cher ami,
Je me garderais bien de faire une consultation via un Blog.
Je fais un commentaire quand même sur la base des chiffres et informations parcellaires que vous me donnez.
Je ne sais pas comment on est arrivé à poser le diagnostic de coronaropathie débutante, mais si c’est en faisant des images, je vous rappelle que la médecine vise à traiter des patients, à les soulager de leurs symptômes, pas à "corriger" des images.
Je ne sais pas pourquoi on vous a prescrit un bétabloqueur, mais si c’est seulement pour diminuer la pression artérielle, vous êtes probablement surdosé et certainement handicapé pour pratiquer un quelconque exercice physique ; qui reste LE moyen le plus performant pour diminuer la pression artérielle ; et est aussi efficace (en association avec la diète méditerranéenne qu’il faudra dans votre cas réduire en sel) pour diminuer le risque d’infarctus.
Amicalement
Docteur,
Merci pour votre aide. Suite à nos échanges,j’ai rencontré un cardiologue qui partage les résultats de vos travaux ce qui m’a permis d’y voir plus clair .
J’ai cessé de prendre des statines depuis mai et vais mieux. Nous avons adopté dans le même temps un régime de type méditerranéen.
Je mesure quotidiennement depuis juin ma TA pour laquelle je suis suivi depuis 20 ans. La moyenne glissante ( 10 jours, 60 mesures) est actuellement de 120, 70 et pouls 40 avec en trois mois une tendance à la baisse. Mon traitement est limité à 5mg de Nebilox chaque matin.
Cependant, un diagnostic de je cite "coronopathie débutante sans aucun argument pour proposer un geste revascularisation…" a été établi.
Dans ces conditions est-il pertinent de prendre, ainsi que prescrit, un antiaggrégant plaquettaire ? (CLOPIDOGREL 75mg).
Pour l’instant je ne le prends pas car je suis devenu méfiant.
Merci
@VALLOT :
Pas long, pas grave !
Ferait mieux d’arrêter aussi l’autre …
C’est lui qui voit …
Amicalement
Bonjour, suite à la pose d’un stent mon mari s’est vu prescrire par le cardiologue PRAVADUAL, et son généraliste a cru bon de prescrire en plus TAHOR.
Au bout d’un mois de ces 2 prises mon mari s’est aperçu que ces 2 médicaments était contre le cholestérol et qu’il risquait donc d’avoir une surdose.
Mon mari doit revoir le cardiologue en septembre et téléphoniquement il lui a d’ores et déjà demandé d’arrêter TAHOR.
Que pensez-vous des effets secondaires de la prise de ces 2 médicaments pendant un mois ? Avec mes remerciements
@gerard :
Cher Gérard,
Les réponses à vos questions se trouvent dans mes livres, je ne vais pas recopier sur ce blog, je ne suis pas un perroquet … faites un effort, merci !
bonjour
j’ai lu vos livres est j’ai arrêté les statines depuis sept mois, et je me sent mieux j’ai retrouvé mon énergie, plus de douleurs musculaire et articulaires, le moral est revenus, ma libido aussi (je revis) les dernières analyse du 07 07 2010 étaient : cholestérol total 1.65 hdl 0.69 ldl 0.83 (avec prise des statines ( tahor80mg) ce jour après arrêt du tahor depuis 7 mois résultat cholestérol total 2.56, hdl 0.58 et ldl 1.83, est ce qu’il faut que je m’inquiète de cette augmentation du taux… j’ai déjà deux stent au coronaires ?? . malgré la prise du tahor en janvier 2010 mon premier stent s’était bouché (en pleine rando skis, donc retour aux urgences) et c’est ce qui m’avais décidé a suivre vos conseils, je fais toujours du sport(j’ai 62 ans) mais maintenant en salle 3 fois/S( cardio) et aussi vtt
merci de me lire (espère que j’ai été compréhensible)
et encore bravo pour vos livres
Gérard
@OLANDA :
Un blog étant un lieu public, je ne peux pas faire de publicité pour un ou ds médecins … Désolé !
Vous pouvez m’écrire de façon confidentielle, à vous de trouver mon adresse, je ne peux évidemment pas la "livrer" ici.
Amicalement
@nani :
Concernant l’arrêt des statines, j’en parle dans mes livres !
Il vous suffit de lire pour trouver la solution …
Si vous êtes vraiment impatients, je dis qu’il faut [par précaution excessive …] arrêter progressivement, après avoir averti son médecin : d’abord on diminue la dose de moitié pendant deux ou trois semaines puis on reste avec un petit quart une semaine et on arrête définitivement …
Il n’y a aucune preuve que ce soit la bonne méthode, c’est de façon prudente que je le propose …
Beaucoup de gens, excédés par les effets secondaires toxiques, arrêtent du jour au lendemain sans effet nocif démontré à ce jour …
Certains vous diront qu’il ne faut pas …
Je vous rappelle enfin que le fait d’arrêter les statines n’améliore pas le pronostic, ça vous épargne les effets secondaires, ce qui est déjà beaucoup, mais le pronostic dépend de votre mode de vie !
Bonne lecture, bon courage !
Docteur,
Merci beaucoup pour votre réponse, bien sûr, je vais continuer à lire vos livres.
Cependant, je reste un peu sur ma "faim" concernant le point 3 de mon précédent message, même si j’ai bien compris que le blog n’était pas un lieu de consultation. C’est pourquoi, je recherche un praticien, généraliste et/ou cardiologue partageant votre approche pour une consultation approfondie et suivi.
J’habite dans les Pays de la Loire ( Vendée, Loire Atlantique, Maine et Loire de préférence), je suis prêt à aller plus loin si nécessaire.
Pourriez-vous svp me conseiller dans ce sens.
Merci.
Cordialement.
Bonjour,
Je viens de commander vos 2 livres concernant le cholesterol et les statines, sujet trés controversé à ce jour. Je me documente chaque jour un peu plus, je pense sincèrement que les statines ne sont pas de "bons médicaments", et je regrette que l’on ne trouve pas aujourd’hui, un médecin à qui l’on peut parler, ouvert à la discussion.
Suite à un infarctus à 43 ans, en janvier 2010, mon mari prend, depuis de la pravastatine (en plus du schéma classique COVERSIL/KARDEGIC/LOPRESSOR), son médecin souhaite remplacer la pravastatine par INEGY, ce que l’on ne fera pas.
Par contre, je souhaiterais savoir si il est dangereux ou pas d’arreter tout simplement les statines ?
Je n’ai pas de médecin avec qui il est possible d’échanger, je n’ai pas trouvé de réponse sur le net, je sais que ce blog n’est pas une consultation privée, mais j’ai besoin d’un conseil, on se sent souvent bien seul face à cette décision.
Pour info mon mari ne fume plus, pratique une activité physique régulière, n’a jamais eu de tension, ni trop de cholestérol, nous avons une alimentation correcte.
En bref, Pensez vous que l’on puisse arreter les statines du jour au lendemain ?
j’attend vos livres avec impatience!!
@OLANDA :
Cher Olanda,
Les triglycérides sont une autre affaire, témoignant d’autres pproblèmes de mode de vie …
La levure de riz rouge ne présente aucun intérêt si le cholestérol est innocent …
Urgent de lire mes livres pour comprendre l’ensemble du problème … Et pas seulement celui décrivant les mensonges et la propagande !
Amicalement
Docteur,
Je viens de lire avec beaucoup d’intérêt mais aussi de stupéfaction votre livre "Cholestérol, mensonges et conférences". J’ai beaucoup apprécié le fond et la forme de votre démarche.N’étant pas médecin, je ne pouvais avoir d’autre avis que celui officiel qui consiste à faire la chasse au cholestérol. Maintenant, que faire ?
j’aurais aimé savoir svp :
1. si votre démonstration s’applique également aux triglycérides, généralement associés au cholestérol.
2. si la levure de riz rouge présentée comme une statine naturelle, présente les mêmes inconvénients que les autres statines. Je confirme, en ce qui me concerne, qu’elle est très efficace quant à la baisse du cholestérol et des triglycérides.
3. ce que l’on peut, doit faire, à 64 ans, suite à un diagnostic de début d’athérosclérose des coronaires. Le traitement prescrit répond à l’acronyme BASIC
Béta bloquant
Aspirine
Statine
IEC
Contrôle des facteurs de risques.
Merci pour votre aide.
Récemment, j’ai revu une connaissance qui avais eu un infarctus il y a un an.
Il m’a donné de ses nouvelles, très fatigué, et de son traitement : stents, antihypertenseur, mais il avait une tension normale, une statine (tahor il me semble), mais il avait un taux normal de cholestérol, du plavix, de l’aspirine, et … je ne sais plus quoi d’autre.
J’ai tenté de lui parler de régime alimentaire, effets secondaires des statines, mais blocage de la discussion, son infarctus l’a bien sûr trop angoissé.
Il a bien conscience que son médecin doit vouloir se couvrir en lui prescrivant tout ça.
Peut être la prochaine fois, il posera plus de questions précises à son cardiologue, je lui ai cité vos travaux sur l’alimentation, les omégas 3 et 6 en compétition, etc… Mais faut reconnaître qu’il y a une vraie chape de plomb sur ces traitements standardisés.
@ombretsoleil : Ombretsoleil, Vous êtes une des nombreuses victimes des statines. Il faut arrêter ces médicaments nuisibles et attendre que ça aille mieux. En principe, les gens se sentent mieux assez vite, mais vous me dites que depuis 1990 … C’est long et j’espère que vous n’avez rien d’irréversible. Vous allez l’apprendre par vous-mêmes car nous, les médecins, nous n’avons pas la réponse ! Ceci dit, il est urgent que vous lisiez mes livres et, en attendant, n’arrêtez pas le fromage, je ne sais qui vous a dit ça … Amitiés
Bonjour Monsieur,
Merci tout d’abord de nous éclairer sur les dangers des « anti-cholestérol » de tous poils et de l’erreur de traquer le cholestérol pour prévenir les problèmes cardio-valsculaires.
Depuis les années 1990, je suis soumise à un traitement de statines. Depuis un mois devant les douleurs musculaires qui augmentaient, il m’a été prescrit ‘ezetrol 1 mg » Mes douleurs se sont intensifiées ce qui m’a amenée à vérifier sur internet les effets indésirables du produit et m’a amené à votre page.
J’ai actuellement 63 ans et je suis inquiète. Je viens de reconnaitre ici les dégâts des traitements aux statines et autres, sur ma santé. Ainsi je comprends mieux pourquoi ma vue, mes capacités mémorielles, mes muscles sont affectés et d’où vient cette fatigue importante inexpliquée après un effort physique.
Deux ou trois fois j’ai eu l’audace d’arrêter le traitement , mais j’ai été vivement et fermement été incitée à le reprendre, comme le seul remède pour éviter le problème vital qui ne manquerait pas alors pas de me menacer.
Ma vie comprend moins de stress, je me suis mise à un exercice physique régulier, mon régime alimentaire est proche de celui que vous indiquez (il me reste juste à supprimer le fromage)
Ma question :
Cette meilleure hygiène de vie et l’arrêt de tout traitement du cholestérol, seront ils suffisants pour ‘redresser la barre » dans les années à venir, ou les dégâts sont ils d’ores et déjà irréversibles ?
Aujourd’hui je découvre votre site, je n’ai donc pas encore lu vos ouvrages… si la réponse y était merci de bien vouloir m’excuser ce cette question.
Votre combat est important, il est temps que nous aussi, appuyons cette démarche
@Duriaux : Cher ami,
Je suis désolé. Je puis vous promettre que dès que j’ai compris la nocivité de ces produits j’ai fait le maximum pour alerter le public et les médecins … Amicalement
Michel de Lorgeril
@Florence : Chère Florence,
Une fois qu’on est sûr qu’un taux élevé de cholestérol n’est pas la traduction d’un mode de vie délétère (si le cholestérol est innocent le mode de vie ne l’est pas, ça vous avez compris !), il faut respecter les taux de cholestérol dans le sang car ils correspondent à nos besoins physiologiques ; et chacun les siens ! La circulation du cholestérol dans le sang répond aux besoins des organes qui ont besoin de cholestérol et qui demandent au foie, via le cerveau, de le leur procurer. Amicalement
Michel de Lorgeril
Bonsoir, Quant à moi, le cholestérol a été soigné par les statines; je remercie tous les médecins que j’ai cotoyés et qui étaient conscients des dégâts provoqués par ce produit, ils m’ont simplement empoisonné et ce qui en résulte est le fait que je suis atteint de polyneuropathie (dégénérescence nerveuse et musculaire), maladie irréversible que je vais devoir supporter jusqu’au bout de ma vie!
Bonjour,
Je viens de finir votre livre “Cholestérol, mensonges et propagande”. Consternant ! mais pas étonnant ! Ma mère (68 ans) a commencé à prendre du tahor en 2002 avec 2,99 !! Suite à des douleurs musculaires et un taux de 2,06 , elle l’a arrêté en février 2010. Début octobre de cette année, 3,21 donc on lui prescrit Ezetrol. En lisant attentivement vos écrits , j’ai bien compris la non-nécessité de prendre un médicament pour faire baisser le cholestérol n’ayant pas de relations prouvées avec les maladies cardiovasculaires mais pouvant avoir de sérieux effets secondaires. Par contre , je me pose plusieurs questions. Elle ne fume pas,marche, mange bio et suit le régime méditerranéen d’ailleurs plus par goût que par nécessité car tout notre petite famille se nourrit ainsi depuis de nombreuses années. Donc question : selon les individus , je suppose que chacun a un taux de cholestérol différent et qu’ayant un mode de vie sain cela ne doit pas lui poser problème ? Existe t-il une limite pour ce taux à ne pas dépasser ? Le cholestérol augmente t-il naturellement avec l’âge ? Arrêter de prendre ce médicament l’inquiète quand même tant la psychose du cholestérol est forte et bien entretenue !!! En tout cas bravo et merci pour vos recherches.
Cher Yvon,
Il n’y a pas de miracle, il faut vous prendre en mains, à moins que vous n’ayez une maladie particulière nécessitant des prescriptions médicales particulières. Le secret de la bonne santé c’est le mode de vie, pas les médicaments ; et la majorité des médecins ne connaissent que les médicaments … Donc, lisez attentivement mes livres, puis adaptez votre mode de vie : pas de tabac, pas de pollution de l’air que vous respirez, nutrition méditerranéenne « propre », exercice physique adapté à votre personne ! Aucun médecin n’ira faire le marché ou un jogging avec vous, n’est-ce pas ? Si vous avez un besoin pressant de médecin, consultez un généraliste ou un homéopathe en lui apportant mes livres. En fonction de sa réaction, vous saurez si vous pouvez attendre quelque chose de celui-là, sinon essayez un autre et parlez à votre coiffeur, votre boulanger, etc … Au pire, dites moi où vous habitez, via un e-mail, et je verrai si je connais quelqu’un par chance à cet endroit-là. Sachez toutefois que les médecins de mes connaissances qui aujourd’hui suivent mes « indications » sont totalement dépassés par la demande, carnet de rendez-vous plein pour des mois … je me demande si je ne vais pas « ouvrir » une consultation et abandonner le CNRS … Bon vent matelot !
Bonjour,
Après vous avoir lu, je souhaite consulter afin d’avoir un avis et un suivi personnalisé. Mais comment trouver le "bon docteur"?
Là est LA question
Trouver le bon praticien ouvert à vos théories est indispensable pour vos lecteurs , sinon pourquoi alerter l’opinion si le patient se retrouve seul , avec son livre à la main et son problème de santé, dans cet univers pour le moins particulier.
Où puis-je consulter sereinement ?
Bien cordialement
Cher Yvon,
Je ne contacte pas moi-même mes visiteurs (1500 par semaines) vous imaginez … Posez votre question ici, merci ! Amicalement
Bonjour,
Désolé, je ne suis pas doué et certainement très mauvais chercheur es google
mon adresse est cillard@cgtt.fr, pouvez-vous me contacter svp?
Bien cordialement
Cher Yvon,
Ni le CNRS (qui est une grosse boîte « vide ») ni mon éditeur ne vous répondront. Ici est la bonne adresse, ou bien via e-mail (adresse facile à trouver avec Google) Amicalement
Bonjour,
Pas de chance ou maladresse, je vous ai adressé deux messages à deux adresses mails différentes mais pas de réponse, sont elles toujours valables ? ( la première publiée sur le site de votre éditeur, la seconde au CNRS)
Cordialement
Y Cillard
Cher yvon,
Un blog est un lieu public; faites votre demande via Internat et le mail; mon adresse est sur mes bouquins. Amitiés
Bonjour,
merci pour cette réponse qui a le mérite d’être claire.
Toutefois, mon taux de cholestérol hors traitement bat des records, et je suis également traité pour de l’hypertension. Je souhaite donc être suivi par un médecin digne de ce nom et non un distributeur officiel de produits miracles ( pour les labo).
J’ai décidé de stopper le lypantyl , de reprendre dès que possible une réelle activité sportive ( j’ai petit à petit abandonné mes activités VTT / ESCALADE/ALPINISME, mais j’attends une opération du genou, menisque ou ligaments??) et de revoir mes habitudes alimentaires qui sont pourtant très proches de la diete méditarranéenne
Consultez vous ? ou pouvez-vous m’orienter vers l’un de vos collègues parisiens qui puisse être garant de d’une approche objective ?
Merci pour votre aide
Cordialement
Y Cillard
anecdote: les statines me fasaient tellement souffrir que je ne pouvais plus descendre un escalier autrement qu’à reculons…mon médecin m’a donc prescrit du RIVOTRIL ( ce n’est pas une blague !), bon j’ai changé de medecin mais le nouveau est de la même école.
Cher Y,
Il n’y a aucune controverse à propos du Lipanthyl* pour la simple raison qu’aucun travail scientifique n’a jamais montré que ce médicament pouvait être utile à quoique ce soit, sinon empoisonner les patients qui se le voient prescrire par des médecins qui ignorent, volontairement ou pas, la médecine dite « par la preuve ». La question serait plutôt : pourquoi ce médicament est-il remboursé ? Ou bien : pourquoi est-il sur le marché ? Réponse : mystère et politique sans doute ! Amicalement
Bonjour,
Après x traitements "statines" j’ai actuellement un traitement, Lipanthyl 160, est-il, lui aussi sujet à controverse ?
Merci
Chère Olive verte,
Merci beaucoup de vos commentaires et suggestions de lecture. J’avais lu le premier des livres et je suis d’accord avec votre vision … Ceci dit, comme vous dites aussi, c’est si beau la vie, et toute cette « humanité » et ses défauts … Le problème, c’est d’éviter d’être victime des défauts et malfaisances des autres, même s’ils sont très rigolos ! A bientôt
Dans un message de juillet 2009 je citais un ouvrage d’épistémologie de Thomas Kuhn qui m’avait beaucoup appris sur la compréhension des mécanismes du monde de la science en général, et de la médecine en particulier (je n’ai pas encore lu Popper et Feyerabend que vous citiez).
Deux ouvrages pourtant hors sujet pour la médecine m’ont aussi indirectement beaucoup éclairé sur le monde de la recherche médicale et des médecins, peut être que d’autres lecteurs seront intéressés (je n’ai aucun intérêt sur ces ouvrages) :
"Les chamanes de la préhistoire , Transe et magie dans les grottes" Jean Clottes, David Lewis-Williams
Dans la deuxième édition, les auteurs analysent en détail les réactions de leurs "collègues" scientifiques par rapport à la première présentation de leurs travaux, et les regroupent en grandes catégories. j’avais été impressionné de retrouver les mêmes schémas que dans bien des débats médicaux.
Je n’ai aucune idée de la validité scientifique ou non de leur thèse sur la préhistoire, c’est simplement passionnant pour un novice comme moi, mais le côté parfois caricatural des réactions de "défense de la Science" vous rappellera peut être d’autres débats.
Dans un autre genre : "Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens Robert-Vincent Joule, Jean-Léon Beauvois ".
A plusieurs reprises, sont décrits les comportements d’automanipulation, qui nous poussent par exemple à persévérer coûte que coûte dans un comportement ou une stratégie inefficace, et de nous auto justifier a posteriori de son bien fondé, plutôt que de reconnaître l’erreur et de la corriger. Il y a bien d’autre situations décrites.
Mon commentaire :
Nous sommes tous concernés, les scientifiques et médecins et autres experts de grandes institutions publiques ou hautes autorités, peut être moins que les autres grâce à une formation initiale exigeante, par contre, le peu qui reste de ce type de comportement chez ces derniers peut être incroyablement nocif en termes de santé et de finances publiques. Mais ce n’est que mon interprétation.
Pour conclure, quand on commence à entrouvrir un œil sur un sujet c’est fou ce qu’on découvre, sur soi d’abord (ouille ouille ouille !) que sur le monde qui nous entoure !
Heureusement que l’humour, les sports, l(es)amour(s), et bien d’autres joies permettent de prendre du recul et des forces.
Bonjour docteur,
On va sans doute reparler de la proposition de ces chercheurs londoniens, de généraliser les statines pour les bien-portants, en particulier les "malbouffants". Voici le lien:
http://www.lesmotsontunsens.com/...
C’est à n’y rien comprendre, car vos écrits sont très clairs:
1) L’efficacité des statines n’est pas démontrée.
2) Est prédominant, non pas de seulement renoncer aux mauvaises graisses, mais surtout d’en consommer de bonnes.
Alors je me demande: que fait la police ?
Cordialement,
Crigou.
Cher jefix,
Merci de vos informations qui profitent à tout le monde. Ceci dit, nul besoin d’être prophète pour annoncer que les choses risquent de changer brutalement au Québec et d’ici peu. En effet, certaines sociétés médicales (et leurs représentants dans les instituts et universités) se sont engagées sur des voies pernicieuses à la suite de l’essai JUPITER dont je parle dans plusieurs billets tant il est l’archétype du retour de la barbarie dans les mondes de la médecine et de la recherche. Ces gens « nagent » dans les conflits d’intérêt et « oublient » les évidences. Le retour au point de départ sera douloureux ! Laissons passer l’été et admirons comment ils vont s’en débrouiller. Amicalement
Bonjour Dr DeLorgeril, je suis un adepte de vos volumes et je félicite votre prise de position.
Il n’y pas pas encore beaucoup d’écho à vos prises de positions sur les statines dans le milieu médical public au québec mais ça débute… Voici le lien d’une entrevue ( video.telequebec.tv/shado… ) diffusée le 4 mars 2010 avec le Dr Fernand Turcotte spécialiste de la médecine préventive ( et le résumé de présentation pilule.telequebec.tv/occu… ) et qui partage certaines de vos opinions. C’est déjà un pas dans la bonne direction mais il faut tenir le cap et espérer que d’autre prendront le large !!!!!
Cher Docteur,
J’apprécie bcp votre commentaire qui ne manque pas de pertinence!! Bravo!
Il est vrai que la question que l’on aurait pu se poser est de savoir qui sont ces fameux experts pluridisciplinaires?! Ont-ils eux-mêmes avalé ces fameuses statines, pour avancer de tels propos. Les statines, c’est comme les antibios, c’est pas forcément automatique! 😉
Bon courage pour la suite!
Cher Nap,
Vous avez raison de vous poser des questions sur le niveau intellectuel des rédacteurs du rapport de l’HAS. On pourrait écrire des dizaines de pages à ce propos tant les contradictions et idioties pullulent, mais ce serait temps perdu car personne ne lira le rapport de l’HAS ; qui d’ailleurs ne sert à rien puisque, selon les auteurs, il ne doit pas être pris comme des « recommandations officielles ». Ce n’est pas une réponse à notre article dans les Archives car il fut certainement rédigé (et aussi relu) bien avant Juillet. Ils auraient mieux fait de « tourner 7 fois leur langue … ». Trop tard, maintenant ils ont l’air idiot (mais déjà avant …) et ce n’est pas de notre faute ! Bonne route !
Cher Docteur,
22 juillet communiqué de presse:
Les statines jugées efficaces par la HAS (haute Autorité de Santé) avec une efficience inégale en fonction du profil des patients ?
A mon avis les paragraphes cités dans le communiqué n’ont jamais été respecté par le corps médical et systématiquement quelque soit le profil
du patient il a été prescrit une statine et je parle en connaissance de cause: ayant des antécédents d’hypertension et suite à une thrombose diagonale dilatée,
j’ai été mis directement sous tahor 20 alors que mon taux de cholestérol était normal, voire même bas, (ch tt -> 1,43 g/L, hdl -> 0,40, ldl -> 0,82).
Ma question, où est ce fameux profil du patient ?
Que pensez-vous de ce communiqué ? est-ce une réponse à votre publication dans Archives Of Internal Medecine ?
Cher nonococo,
Merci de vos encouragements. Pour votre entreprise de résistance, vous avez maintenant mes bouquins et mes (nos) articles scientifiques. Il y a de quoi faire réfléchir un juge si on vous attaquez selon le principe de la liberté d’opinion (en d’autres termes, « il n’y a pas unanimité donc j’ai le droit de penser autrement … »). Ils ont été écrits pour ça, pour les résistants ! Pour finir, souvenez-vous qu’un bon marin, ça n’a pas pas peur d’aller « contre » le vent, on peut même « remonter » au vent … Bonne route, matelot !
Mazette !
Quel bonheur de tomber sur ce blog. Je suis pharmacien et presque tombé dans la dissidence depuis quelques années. J’ai même parfois l’impression de me mettre des balles dans le pieds. Je suis aussi honnête avec les médicaments génériques que je dispense. je dis lorsqu’il s’agit d’une copie, d’un identique au princeps ou qu’il y a des modifications d’excipient. Je me fais aussi taper sur les doigts par le trou de la sécu, car je refuse de délivrer des génériques pour des patients épileptiques et écris sur l’ordonnance lorsque le médecin oublie la sainte parole "non substituable" parce que le patient a eu des soucis avec certains génériques ou marques de génériques. Je me retiens tant devant certaines ordonnances qui tiennent du réflexe informatique avec parfois les mêmes erreurs de prescirtion qu’il y a trois mois alors que je l’avais appelé pour corriger le problème. Une vague impression que 90 % des médecins s’en foutent royalement, je pense que ce pourcentage doit êtr ele même chez mes confreres pharma dont bcp pensent à leur tiroir-caisse comme d’autres à rembourser l’achat de la clientèle.
Évidement, dans mes discours, étant Docteur en pharmacie et non pas docteur en médecine, je souffre naturellement du manque du sésam, le fameux "le docteur a dit" qui ouvrent la porte à la crédulité ou à la confiance aveugle, c’est selon, et détruit d’un coup toute résistance intellectuel chez le patient, alors je dois plus me battre comme les femmes le font dans ce man’s world. suffit que je dise : "mais ce sont des médecins qui le disent" pour que on commence à réfléchir. Dur… bref, tout ca pour vous dire qu’il existe quelques pharmaciens pas forcément QUE vendeur de boites et qui commencent à résister et a tenir des discours du genre : "le cholestérol n’est pas forcément le responsable, modifier votre alimentation", "Seignalet vous connaissez ?" Je m’attends un jour à un prise de bec sévère avec un des toubibs contents de prescrire 15 ou 20 médocs par ordonnance, renouvelé sans aucune réelle consultation ni écoute, mon dieu comment cela me démange !!
bref, tous cela pour vous dire de continuer la résistance et chapeau bas pour votre courage car au même titre que Chomsky, faut en avoir pour faire ce que vous faites et aller contre le sens du vent même et surtout si la science, la vraie, celle qui est bien faite, vous donne raison.
Un pharmacien dans le maine et loire.
Cher Crigou,
Merci beaucoup pour l’info. Malheureusement, c’est un très mauvais reportage, hors de propos et réalisé par quelqu’un qui hélas ne connaît pas son sujet. Cela a donné l’occasion à un « seigneur des statines » de répéter comme un bon petit perroquet sa rengaine habituelle, malsaine et fausse, sur l’intérêt de diminuer le cholestérol, alors que précisément les 4 articles des Archives démontraient cette totale inutilité ; et de plus mettaient en exergue (notamment notre article) la manipulation des données scientifiques pour « supporter » cette idée fausse … C’était ça le sujet du jour : un « démontage » de l’extraordinaire manipulation des données scientifiques dans l’essai JUPITER ! mais il fallait oser dire que derrière ça, il y a des industriels de la pharmacie, et ça en Suisse, est pas poli de le dire sur une chaîne « officielle ». Quand cesseront cette hypocrisie et cette complicité des médias ?
Bonjour,
Quelques précieuses dizaines de secondes dans le JT de la télé romande du 17 juillet 2010. Sujet: mise en doute de l’utilité objective des statines. Voici donc le lien:
http://www.tsr.ch/video/info/jou...
On n’a pas fini d’en débattre, également en Suisse.
Chère colline,
Les jambes enflées doivent être vues par un médecin compétent afin qu’un diagnostic (oedème ou pas ?) précis soit posé. Je ne peux rien dire de plus par ce blog. Amitiés