Encore une « petite entreprise » officielle de propagation d’infox, mais dans le domaine des vaccins cette fois-ci…

Chacun le sait bien, et je le montre depuis une année via la Collection « Vaccins et Société », les populations (surtout les mieux éduquées) sont agitées d’un doute persistant à propos de l’efficacité des vaccins et surtout leur innocuité.

Les Autorités sanitaires (et les sociétés savantes conniventes) font de leur mieux pour essayer de convaincre les familles et leurs médecins qu’ils ont tort de s’inquiéter.
Sans grand succès, personne n’est dupe ; quoique la Loi du silence, inexorable par ces temps d’autoritarisme étatique, règne !

De même, on n’entend plus désormais les industries du vaccin qui savent que tout ce qu’ils disent n’est, aux yeux des familles et des médecins, d’aucune crédibilité.
Ça ne veut pas dire que les industriels ne font rien en sous-main (par exemple, récompenser les méritants) mais la plus grande discrétion est de mise.

Ce sont donc des « petites entreprises » officielles (qui dépendent des Ministères) qui doivent faire cet impossible travail de persuasion des médecins et des familles en se donnant l’apparence de l’indépendance et de l’objectivité.

Mais à vouloir trop faire on risque le ridicule !

Ainsi une Agence Nationale a récemment publié des données concernant les effets adverses des vaccins (ceux déclarés aux agences officielles, c’est la pharmacovigilance) depuis la promulgation et l’application (Janvier 2018) sur le terrain de la loi d’obligation des onze vaccins pour les nourrissons. Ci-dessous une copie du titre du rapport que tout le monde peut se procurer via le site de l’ANSM.

Pour démontrer l’innocuité des vaccins obligatoires, nos fonctionnaires ont comparé les déclarations faites pendant les années précédant la Loi d’obligation avec celles faites pendant les 6 premiers mois de l’année d’obligation 2018.
Je recopie ci-dessous les principales données de ce fulgurant rapport.

On ne comprend pas très bien comment analyser ces chiffres ; et si les auteurs ont eux-mêmes procédé à quelques calculs statistiques.

Je suppose que la réponse est négative sinon ils nous en auraient fait part. Bravo ! Ces chiffres n’ont aucun sens et on m’épargne ainsi le devoir d’expliquer pourquoi. Mais alors pourquoi nous les livrent-ils et en quoi servent-ils leur démonstration ?

La réponse se trouve, je suppose, dans la dernière phrase que j’ai surlignée : « ces effets indésirables sont connus, transitoires et sont mentionnés dans la notice des vaccins publiée par les industriels« .

Tel serait l’argument de l’innocuité de ces vaccins ?

Je résume : selon ces brillants auteurs, les effets indésirables déclarés pendant les 6 premiers mois de 2018 et survenus chez des bébés de moins de 2 ans seraient « connus » et « mentionnés dans la notice commerciale » ; je laisse de côté l’aspect « transitoires » pour le moment.

Autrement dit, les familles et leurs médecins étaient inquiets de ce qu’ils savaient des années précédentes [on évalue à moins de 10% la probabilité qu’un effet adverse soit déclaré par un médecin ou une famille, chiffres que personne ne conteste… Et la sévérité réelle de ces complications, notamment les neurologiques, ne sont pas décrites correctement : que signifie la complication « bébé inconsolable » classée dans la catégorie « psychiatrique » en termes de neurotoxicité ? Quelle substance a pénétré le cerveau de ce bébé de quelques semaines ? Est-elle restée dans son cerveau ?] , et comme tout est pareil au même dans les 6 premiers mois de 2018, nous devons être libérés de nos inquiétudes… Bien sûr !

Qui a pu rédiger un rapport pareil ? Car si rien n’a changé, mes inquiétudes non plus !

Élémentaire ! Mais déjà trop compliqué pour nos flamboyants énarques du Ministère et de sa succursale.

Parlons d’effets supposés « transitoires« .

Les bébés soumis à la Loi d’obligation sont ceux nés à partir du 1er janvier 2018. Les tout premiers vaccinés ont eu leurs premières doses à partir de Mars 2018 (le vaccin hexavalent) et la 2ème dose à partir de Mai. Le 30 Juin 2018, le registre était déjà fermé ; aucun bébé n’a reçu sa 3ème dose, aucun n’a reçu le ROR et presque aucun n’a reçu la 1ère dose du méningocoque C.

Le suivi moyen des vaccinés est donc extrêmement faible… La persistance [ou la récurrence ; là ça devient compliqué pour un énarque…], c’est-à-dire le contraire (en simplifiant) de transitoire , de ces effets adverses est au mieux inconnue !

Qui a pu rédiger un rapport pareil ?

Pour des lecteurs qui resteraient sceptiques concernant mes commentaires, je les encourage à se procurer les 4 premiers Livres de la Collection « Vaccins et Société » ; et là ils comprendront comment un scientifique sérieux analyse la question de la toxicité des vaccins. Un autre paysage leur apparaitra.

Allons maintenant directement à la conclusion du rapport de l’ANSM, probablement rédigée par quelqu’un qui ignore le calendrier vaccinal au moins autant que les vaccins eux-mêmes.

Cette conclusion est une triste illustration du naufrage des autorités sanitaires sur la question des vaccins.

A force de vouloir convaincre, on devient ridicule.
Je n’essaie ici, moi-même (je tiens à le préciser), de convaincre personne.

Les faits parlent d’eux-mêmes.

Ce que nous lisons est simplement époustouflant (je pèse mes mots). Alors que certains vaccins (ROR et méningocoque C) n’ont pas encore été injectés, et que certains programmes (pneumocoques, hexavalents) ne sont pas finalisés, nos bureaucrates parlent déjà de confirmation d’innocuité (ou de sécurité) des onze vaccins obligatoires.

Dit autrement, on peut être sûr de la sécurité de vaccins qui n’ont pas été administrés du tout, ou seulement partiellement. Bravo !

Quand des Autorités Sanitaires (représentatives de ce qu’on fait de mieux dans le paysage vaccinaliste) atteignent un tel niveau, on comprend pourquoi aucun dialogue intelligent n’est possible.

Mais la principale leçon à retenir vaut la peine : car ainsi se fabriquent les fake news gouvernementales ; pour tromper, en toute bonne foi bien sûr, les familles et leurs médecins !

Car le but de ce rapport était de rassurer. Mission accomplie : je suis de plus en plus certain que j’ai affaire à des analphabètes !

La sécurité des bébés est dans de bonnes mains, dormez tranquilles, citoyens !

Mais si la santé des bébés, et la question des vaccins, vous paraissent lointaines, chers lecteurs adultes et sans enfants ou petits-enfants, comprenez bien une chose : ce sont les mêmes analphabètes qui assurent votre propre sécurité. La vôtre, à propos des médicaments et autres produits de santé.
Et si vous êtes médecin ou autre professionnel de santé…

Et ce sont les mêmes analphabètes qui vont partout raconter que les réseaux sociaux sont la plaie du monde moderne…