La campagne de vaccination antiCovid de l’automne 2023 était-elle justifiée par l’urgence épidémique ?
Les bons scientifiques – il y en a quelques uns – se donnent toujours un peu de temps de réflexion avant de s’exprimer ; surtout sous forme de diatribes…
J’avais émis des doutes (dans un message du 8 Septembre sur ce blog) à propos de la sévérité de la « nouvelle vague » Covid qui, selon les autorités (OMS et Ministères en France et ailleurs) allait sévèrement atteindre nos populations cet automne 2023.
Déjà les prémisses de cette nouvelle et terrible énième vague Covid étaient annoncées et il était urgent de vacciner encore (4ème ou 5ème dose pour certains) et encore…
Faisons le point à la mi-Octobre 2023.
Cette « nouvelle vague » est-elle une déferlante ?
Les alertes provaccinalistes des Autorités sanitaires étaient-elles justifiées ?
Jetons un œil objectif (données statistiques officielles) sur la nouvelle vague en France.
Je laisse de côté les données d’incidence [le nombre de nouveaux cas enregistrés] puisque sagement nos concitoyens ont renoncé à se faire tester au moindre fébricule.
Examinons les données de mortalité (nombre de décès journaliers attribués à la Covid) qui restent le meilleur critère de sévérité d’une maladie.
La petite flèche à droite focalise sur la période d’intérêt. Je note que pendant cette période, on ne vaccinait pas encore.
Je dis cela pour pour répondre à l’avance à ceux qui diraient que s’il ne se passe rien, c’est grâce à la vaccination.
Conclusion : rien de significatif ! Pour le moment la nouvelle vague est terriblement… bénigne.
Examinons le cas de l’Allemagne qui, je l’ai déjà expliqué, avait pris du retard sur les pays Européens équivalents et pour laquelle on attendait un rattrapage lors d’une nouvelle vague.
Comme on pouvait le prévoir, on note un très léger mouvement (apparemment transitoire) que je qualifierais de terriblement… « bénin » par rapport aux alertes tragiques de l’OMS.
Je pense qu’il est aussi intéressant d’examiner deux autres pays voisins – le Royaume-Uni et l’Italie – qui avaient montré une particulière sévérité des vagues précédentes, suggérant une « sensibilité » spécifique des populations concernées à ces virus.
D’abord l’Italie.
On note aussi une légère nouvelle vague de mortalité cet automne en Italie. Ce n’est pas tragique certes (sauf pour les victimes et leurs familles) mais illustre la théorie que cette population est plus sensible à ces virus que la population française apparemment.
Nos cousins britanniques aussi ont plus souffert des vagues précédentes suggérant qu’ils sont plus sensibles à ces virus, comme les italiens. Est-ce confirmé avec cette nouvelle vague ?
Confirmation : il y a une légère et transitoire « nouvelle vague » au Royaume-Uni.
Si ces données sont confirmées pendant l’hiver, on pourra dire que la population anglaise s’est bien immunisée contre ces virus et se défend mieux que lors des vagues précédentes.
Ma conclusion préliminaire (on ne sait pas ce que réserve l’avenir imminent) : comme aurait dit Shakespeare « Beaucoup de bruit pour rien » !
Étant donné que nous n’avons aucune évidence que les « boosters » proposés par Pfizer et Moderna (entre autres) ont une quelconque efficacité antiCovid, que la toxicité des ces injections est totalement inconnue et que les alertes tragiques des autorités sont (comme on pouvait s’y attendre) inadéquates (dit poliment !), la prudence impose le célèbre « wait and see » !
Dit autrement, et selon Hippocrate : dans le doute, on s’abstient !
la FDA et Pfizer nous rassurent :
associated press
“The FDA stands behind its findings of quality, safety, and efficacy for the mRNA vaccines,” the agency wrote, deferring further questions to Pfizer and other vaccine makers. Pfizer, in an emailed statement, stressed that the use of the SV40 sequence is common practice in developing vaccines, including the influenza and hepatitis shots that have been administered globally for decades.
”There is no evidence to support claims that the Pfizer-BioNTech COVID-19 vaccine contains plasmid DNA that could potentially impact a person’s DNA or be a theoretical cancer risk,” the company wrote, referring to DNA materials used to trigger an immune response during vaccine development. »
Voila qui devrait clore définitivement toute discussion et mettre un terme à la desinformation.
C’est d’une arrogance peu inattendue.
Chacun dit ce qu’il veut.
Seuls des arbitres « indépendants » pourraient répondre à ces idioties !
Le simple fait que la FDA doive prendre position est déjà un aveu de faiblesse. A noter, que Pfizer donne confirmation des procédés de fabrication « the use of the SV40 sequence is common practice in developing vaccines »
Certes, mais pour des vaccins qui classiques mais pas pour les produits qui pénètrent directement dans la cellule en étant protégés du système immunitaire par une particule lipidique,
Il y a bien longtemps maintenant que le risque lié aux infections covid ne se portent plus sur la mortalité du covid, mais sur les conséquences des multiples infections chroniques (covid long) entrainant un très probable affaiblissement du fonctionnement du système immunitaire (on a inventé pour le coup la notion de dette immunitaire…).
Un peu comme pour une infection par le VIH, avec le risques de maladies opportunistes.
Peut-être…
Avez-vous plus d’information ? Quels sont les indicateurs qui sont mesurés ? Où et par qui sont-ils rapportés ?
Cette piste de l’immuno-dépression est possible mais suprenante car le virus ne s’attaque pas spécifiquement aux lymphocytes.
Par contre, il se multiplie dans les cellules endothéliales et celles qui sont porteuses du récepteur ACE2: un suivi des conséquences cardio-vasculaire ainsi sur d’autres organes (rein, etc) parait plus opportun.
Comparer cela au VIH qui s’attaque spécifiquement aux lymphocytes (T-Helper/CD4) est un peu étonnant.
L’affaiblissement du système immuntaire serait plutôt lié à la modification de la réponse lorsqu’on est soumis successivement aux antigènes de la protéine S (vaccin ou maladie). On rentre alors dans quelque chose de très complexe.
Concernant les « infections opportunistes » et la dette immunitaire, il y aurait une autre explication: 2 ans de confinement et de port du masque. Il y a ainsi eu un rebond de la grippe et du SRV l’an dernier en Europe. Et la Chine en fait l’expérience cette année.
Il paraîtrait que certaines choses ne s’usent que si on ne s’en sert pas.
L’ARN si rentable ? Moderna alerte au sujet de ventes inférieures aux prévisions, et repousse à 2025 le lancement de son vaccin contre la grippe (pas encore approuvé, prévu initialement pour 2024). Le cours de l’action repasse au niveau de l’été 2020, soit avant le lancement de son seul produit commercialisé jusqu’à présent : le vaccin anti-covid…
Les labos ont fait 2 erreurs par arrogance et avidité:
1. En obligeant la population à se faire vacciner tous les 4 mois (durée de validité d’une dose pour le pass vaccinal début 2022), ils ont induit une immunité de masse obsolète. La nature a fait le reste: un variant moins dangereux échappant à l’immunité. Impossible de bloquer l’explosion de cas. Or, chaque cas, c’était une dose de rappel vendue en moins.
L’effet psychologique de la « maladie inconnue qui décime humanité » digne d’Hollywood est tombé.
2. Ils ont verrouillé par la peur les milieux médicaux et scientifiques qui pouvaient s’opposer à la vaccination: interdiction de pratique pour ceux qui critiquent et obligation vaccinale pour les soignants. Cela a fonctionné car si vous ajoutez les lâches aux idiots, vous avez la masse critique pour écraser les autres.
Mais quand les lâches jugent qu’ils risquent leur peau avec le vaccin, ils retournent leur veste: la peur du vaccin l’emporte sur celle du virus.
ttps://roma.repubblica.it/cronaca/2023/10/13/news/covid_medici_soltanto_426_vaccinati_su_37_mila-417689933/
Le peur fonctionne à court terme. En misant dessus, les labos ont perdu leur crédibilité à long terme.
Et pour les nouveaux vaccins (grippe), ils ne pourront pas détruire le groupe témoin des prochains essais en vaccinant toute la population comme cela a été fait pour le Covid.
Or, la planète finance n’aime pas le risque: si ces labos ne peuvent pas générer de profits à court terme et que le risque lié aux invitables procès de victimes d’EI augmente (le droit est aussi un business très puissant aux USA), alors, il n’est pas certain que Moderna survivra.
Il sera alors plus lucratif de miser sur un autre labo et d’utiliser une faillite pour se débarrasser des anciens devenus trop dangereux quitte à racheter les brevets qui pourraient encore se révéler utiles.
Un peu caricatural mais bien vu !
Le problème, c’est que Moderna brûle à nouveau du cash, ce qui signifie, si ça continue, qu’ils vont devoir faire appel au marché (augmentation de capital, jamais très populaire) ou à des mécènes. Et même dans le cas où ils réussiraient à sortir un autre vaccin, il se passerait la même chose qu’aujourd’hui avec celui contre le covid.
Dès qu’on sort d’une économie administrée comme ce fut le cas pendant la crise, les problèmes de rentabilité classiques reviennent. Leur pouvoir de fixation des prix est faible, puisque après la forte augmentation, les Américains ont boudé le vaccin (une augmentation de prix ne doit pas faire fuir les clients). Il n’est pas vraiment nécessaire et il faut avancer l’argent (plusieurs centaines de dollars pour une famille), car il n’est plus gratuit mais à la charge des assureurs. Parmi d’autres problèmes, la logistique, qui n’est plus centralisée par le gouvernement fédéral. Tout cela pèse et pèsera toujours, hors crise exceptionnelle.
Enfin, même si l’ARN supplantait les autres technologies, le risque de se voir concurrencé par d’autres labos serait quasi certain, et Moderna n’aurait a priori aucun avantage compétitif durable.
Bravo quand même à ceux (il doit y en avoir) qui ont réussi un des plus beaux coups de bourse de Wall Street en achetant cette action avant la crise et en la revendant au plus haut, à 400$. Avec un gain de 2000%, ils peuvent prendre leur retraite (devenus millionnaires avec un investissement de 50 000$).
100 % d’accord.
Quand à votre dernier paragraphe, je n’ose pas imaginer les gains d’un milliardaire qui aurait investi quelques centaines de millions dans Moderna…
Il aurait ainsi accumulé suffisamment pour contrôler l’OMS durant une dizaine d’années…
Un peu effrayant !
Telle est la Société Spectaculaire et Marchande !!
Sur vos écrans et dans tous les médias tous les jours !
Ou bien, on peut penser qu’il y a une morale dans l’histoire. Car l’argent qui a été gagné de cette façon n’est qu’un transfert entre épargnants, de la poche de ceux qui croyaient aux 3 doses/an à vie (et qui ont acheté à 400$) vers celle de ceux qui n’y croyaient pas (et qui ont vendu à 400$).
Dans mon prochain livre (chez l’éditeur pour une sortie en début d’année 2024), je fais dialoguer différents acteurs (des soignants et des scientifiques ou qui se croient tels).
Pendant cette écriture, en me mettant dans les chaussures de ces autres (supposés lâches ou idiots), j’ai pu apercevoir que « dessous » la lâcheté et l’idiotie, il y avait quand même beaucoup d’humanité…
Question : l’idiotie et la lâcheté n’est-ce pas la meilleure définition de l’humanité ?
La lâcheté et l’idiotie sont les pires facettes de l’humanité. Elles ont conduit aux pires dérives de l’histoire.
Mon expérience de « l’humanité » est heureusement plus large: j’ai eu l’immense privilège de cotoyer des gens vraiment brillants dans divers domaines, Ces gens sont tellement passionnés par leur domaine qu’ils en deviennent « contagieux ». Le terme le plus approprié est probablement « lumineux ».
Nous sommes tous capables d’apporter quelque chose de différent.
Chaque individu est exceptionnel. Et pas forcément dans un domaine scientifique, artistique ou sportif. Le monde n’est pas qu’une compétition.
J’ai connu, par exemple, un champion de l’amitié: une capacité relationnel exceptionelle. Quelqu’un qui fait du bien aux autres en les écoutant.
L’idiotie est terriblement dangereuse: c’est une des faiblesses que les personnes avides de pouvoir utilisent pour asservir les autres. La lâcheté est la 2ème faiblesse qu’il suffit d’exploiter pour devenir un tyran.
A contrario, partager sa connaissance ne vous rend pas plus pauvre (au contraire) et enrichit vos semblables. C’est le meilleur antidote à l’idiotie et la lâcheté.
Merci, mon Révérend !
Hors sujet mais rejoint ce que vous dites sur les statines depuis de nombreuses années
https://x.com/verity_france/status/1716558370465783936?s=20
Bien sûr !
Pas clair de quand date cet enregistrement ?
Oui en effet ça date ! (2013)
Bonjour, je découvre ce blog.
Je lis dans l’article ci-dessous que le covid pourrait être lié au syndrome de Guillain-Barré et que le vaccin anti-covid pourrait avoir un effet « protecteur ».
Qu’en pensez-vous ? Merci
https://www.lepoint.fr/sante/vaccin-infection-quel-lien-entre-le-covid-19-et-le-syndrome-de-guillain-barre-24-10-2023-2540587_40.php
Oubliez ce genre d’étude sans intérêt !
Ce journal est devenu un vrai torchon. Une infection ou une vaccination peut provoquer un SGB.
C’est dû à une réaction auto-immune suite à la réponse immunitaire.
C’est vrai pour le Covid et ses vaccins mais aussi avec d’autres virus/vaccins.
Un vaccin ne protège pas d’un SGB. A noter que ce syndrome est documenté dans les effets indésirables du vaccin Covid. De plus, le vaccin ne protège pas de l’infection donc d’un SGB après un Covid.
Les études citées sont pleines de limitations et assez peu sérieuses.
Il faudrait attaquer ces journaux pour désinformation.
Effets indésirables : risk of acute cardiac events
https://bpspubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/bph.16262
«Conclusions and Implications :
Here we demonstrated for the first time, that in isolated cardiomyocytes, both mRNA-1273 and BNT162b2 induce specific dysfunctions that correlate pathophysiologically to cardiomyopathy.
Both RyR2 impairment and sustained PKA activation may significantly increase the risk of acute cardiac events.»
Potentiellement intéressant…
Vous n’avez pas répondu à philippe-16/10-8h03.
Sa remarque est pourtant pertinente. Vous ne dénoncez jamais les effets secondaires des vaccins (anti-Covid), vous contentant du caractère non démontré de leur efficacité.
Je vous ai déjà interrogé là dessus il y a plus d’un an je crois.
Je ne comprends pas votre position subjective.
Bien à vous,
Vous voulez parler des effets indésirables je pense.
C’est en effet un point secondaire pour deux raisons : 1) en l’absence d’efficacité démontrée, on ne doit pas injecter un vaccin ; donc, pas d’effet indésirable ! 2) il est difficile de démontrer une causalité entre un vaccin et un effet indésirable. Pour un scientifique, c’est un peu du temps perdu…
Mais c’est un point primordial pour tous ceux qui (pour une raison ou une autre) ont dû se vacciner ou ont accepté la vaccination.
J’y consacre plusieurs chapitres dans mon prochain livre dont le manuscrit sera chez l’éditeur dans les 8 jours.
Il s’agit quand même d’un ratio, le bénéfice/risque, donc même en cas d’efficacité démontrée, on pourrait refuser de prendre un vaccin (ou tout autre produit de santé), si le risque devait excéder le bénéfice. Mais comment évaluer le risque si on ne fait pas de pharmacovigilance ?
Supposons que les vaccins anti-covid aient été efficaces et que j’ai 20 ans, pas de problème de santé ; en revanche, la pharmacovigilance me dit que j’ai un risque de 1/5000 personnes d’avoir une myocardite chez des gens comme moi, contre un risque de 1 sur 1 million d’avoir une pathologie d’une gravité équivalente avec le covid. Même si je serai protégé contre le covid une fois vacciné, je ne prends pas le vaccin. Mais si je ne connais pas le risque du vaccin, je crois que je peux le prendre, à tort.
Bien sûr.
Tout le monde peut se tromper !
Sur Twitter Le lien vers l’étude mentionnée https://twitter.com/RajeevJayadevan/status/1715243445055525287/photo/4
Il semblerait que les anticorps post covid puissent faciliter la dengue !
« Dengue virus infects lab cells more easily in the presence of antibodies generated after COVID-19
2 types of cells K562 & U937 were used, findings compared with control serum.
Evidence of ADE (antibody dependent enhancement) of Dengue, facilitated by SARS-CoV2 antibodies.
Je n ai pas le lien
Il y a actuellement des travaux comparant les infections par les virus respectifs de la dengue et de la Covid-19.
Je n’ai pas le temps de faire « le tour du sujet » mais c’est intéressant.
C’est des boites de petri …
Je ne vous suis pas…
Une Question La présence d’Adn dans les vaccins constitue t elle une cause d’effets indesirables, de toxicité ou. Autres risques ?
DNA fragments detected in monovalent and bivalent Pfizer/BioNTech and Moderna modRNA COVID-19 vaccines from Ontario, Canada: Exploratory dose response relationship with serious adverse events.
Lien vers le preprint
https://osf.io/mjc97/
Ces canadiens ont l’air sérieux…
Ces données biologiques sont extrêmement inquiétantes.
Je remercie le Bon Dieu tous les jours de m’avoir bien conseillé face à ces seringues empoisonnées !!
Ce n’est pas le bon Dieu que je remercie, mais bel et bien Michel De Lorgeril ! À la lecture de vos livres et les infos sur le blog, mon choix était tout éclairé et ce n’est pas d’une source divine. Du moins c’est ce que je pense…..Salutations.
Je viens de lire un article d’une grande bêtise:
ttps://www.slate.fr/story/254794/vaccin-covid-arn-messager-effets-secondaires-anticorps
« Vaccin contre le Covid: plus il vous fait souffrir, mieux c’est: des effets secondaires carabinés indiquent une protection particulièrement efficace. » Thomas Messias — 14 octobre
ça fait penser à la désinfection des plaies à vif avec de l’alcool … si ça fait pas mal, alors ça désinfecte pas. Mais on assommait le patient avec la bouteille avant comme ça il sentait rien ?
En fait, on cherche à justifier le vaccin alors que les malades actuels du Covid font souvent de gros rhumes et que ceux qui font leur booster ne peuvent pas aller travailler durant quelques jours (rires).
Pour faire « scientifique », l’article cite une étude peu sérieuse encore en pre-print: plus on a eu d’effet secondaires du vaccin, plus on produit d’anticorps.
ttps://doi.org/10.1101/2023.09.26.23296186
Si les scientifiques ne comprennent pas eux-même que l’immunité humorale à court terme ne donne aucune indication sur l’efficacité d’un vaccin à long terme contre les formes graves (surtout contre un nouveau variant qui échappe à l’immunité adaptative), on est très mal barré.
Alors, ils font deux mesures d’anticorps (à un mois et à 6 mois). Ceux qui ont eu un test positif sont exclus mais l’étude ne dit pas combien sont concernés. L’étude vient d’être publiée mais analyse la période pré-omicron avec 2 doses Pfizer… et la capacité de neutralisation est testée contre le souche de Wuhan/D614G
Faire même très bien quelque chose de stupide donne un résultat … stupide.
Il y a médecin dans la salle ? Au secours !
Cette idée que « plus le traitement a des effets indésirables et meilleur il est » est vieille comme la médecine.
On a la même chose avec les statines (parfois relayée par les médecins eux-mêmes) : « plus j’ai mal, mieux je suis protégé !«
Dans la même veine, le Professeur Montastruc confiait à la Dépêche « Un médicament qui n’a pas d’effets indésirables est un médicament qui n’est pas actif …. [Or] … le vaccin est un médicament »
https://basta-covid.fr/negation-des-effets-secondaires-sequence-decrottage-chez-mt-france/
Souffrir pour gagner le salut (vaccinal) ou quand l’effet rédempteur se fait placebo !
Montastruc ?
Un bon élève, bien sage, bien propre sur lui… Mouais…
« En outre, « dans une vaccination de routine comme contre la grippe, on ne peut pas accepter chaque année d’être au lit un ou deux jours » à cause d’effets secondaires tels qu’ils ont pu apparaître après une vaccination à ARN messager contre le Covid-19, souligne-t-il. » (Jean-François Toussaint, responsable monde Sanofi de la R&D Vaccins)
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/sanofi-precise-ses-ambitions-pour-de-nouveaux-vaccins-y-compris-sur-l-arn-messager_172394
Et Science & Avenir qui fait la promo de Sanofi…
Combien ça a rapporté ?
A propos de la meme etude , un article de 20minutes contient ces aveux tardifs mais sincères :
« Plus généralement, il apparaît que les vaccins à ARN messager font partie des plus douloureux, avec des effets secondaires comparables au vaccin contre le zona.
L’intensité de ces effets reste en grande partie un mystère pour les scientifiques.
« Il y a encore tant à apprendre sur les effets secondaires des vaccins à ARN messager », a souligné la vaccinologue Deborah Fuller.
https://www.20minutes.fr/sante/4058079-20231016-covid-19-effets-secondaires-vaccin-lien-direct-production-anticorps
Merci dr Deborah
Vingt minutes & Deborah ?
Hum !
Un zona veut dire que l’immunité cellulaire a baissé, rien à voir avec une hausse des anticorps. D’ailleurs, l’ARN non vaccinal a toujours été très réactogène, le prix Nobel a même été donné pour ça : avoir réussi à éviter la destruction des ARN par l’immunité cellulaire en les modifiant. Mais en faisant cela, on crée d’autres problèmes, qui apparemment ne préoccupent pas ces apprentis-sorciers.
Une des pistes, c’est que le vaccin migre dans les ganglions lymphatiques et que les NPL pénètrent dans les lymphocytes qui produiront ensuite la merveilleuse protéine S… et ensuite c’est la fête !
L’hypothèse complémentaire est que des maladies « contrôlées » par notre système immunitaire mais restent « dormantes » peuvent alors profiter de notre faiblesse temporaire pour ressurgir.
Dommage qu’aucune étude sérieuse n’ait creusé un peu plus ce sujet. Si vous avez quelques chose, je suis preneur.
Je ne connais que celui-ci, très douteux :
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S027869152200206X?via%3Dihub
et critiqué par les fact-checkers de Libé :
https://www.liberation.fr/checknews/non-un-article-scientifique-ne-demontre-pas-que-les-vaccins-anti-covid-detraquent-le-systeme-immunitaire-20220506_3ZDMQXHUC5CO5LCQSXMKQYRTEY/
Ils s’appuient sur une étude des nobélisés eux-mêmes datant de 2008 :
« L’ARN du vaccin peut être modifié en incorporant de la 1-méthylpseudouridine, qui atténue la détection immunitaire innée et augmente la traduction de l’ARNm in vivo. »
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S027869152200206X?via%3Dihub#bib94
Sur le zona :
« Si la signalisation de l’IFN de type I est altérée, comme cela se produit après la vaccination mais pas après une infection naturelle par le SRAS-CoV-2, la capacité des lymphocytes T CD8 + à contrôler l’herpès serait également altérée. »
L’interféron joue en effet un rôle essentiel dans la réponse immunitaire :
« En se liant à un récepteur unique exprimé sur la majorité des cellules de l’organisme, les interférons activent la transcription de nombreux gènes codant des protéines impliquées dans la résistance aux infections virales ou modulant la réponse immunitaire. L’action antivirale des interférons est à ce point puissante que la majorité (sinon la totalité) des virus a développé des stratégies d’évasion à la réponse IFN de l’hôte. »
https://www.jle.com/fr/revues/vir/e-docs/les_interferons_de_type_i_269878/article.phtml
On pourrait donc se demander si en altérant la réponse immunitaire contre les ARNm vaccinaux, on n’altèrerait pas aussi l’immunité de manière plus vaste ? Pour prendre une image parlante, ce serait chez certaines personnes (pas toutes) l’équivalent d’un mini-SIDA.
Le booster monovalent utilisé pour la campagne vaccinale « immunise » contre la protéine de pointe du variant XBB 1.5.
Rappel: le variant XBB 1.5 a été détecté pour la première fois … le 22 octobre 2022 aux USA. Au 31 décembre 2022, ce sous-variant représentait 40,5% des infections outre-Atlantique. Il est devenu majoritaire dans le monde début 2023.
AInsi on vaccine, après l’avoir testé sur quelques souris, avec la souche de la vague hivernale et printanière de l’an dernier. Des millions de personnes sont immunisées suite à une infection datant de moins d’un an.
Et le ministre de la santé annonce fièrement que le vaccin correspond parfaitement aux souche qui circulent actuellement.
Dès lors, on ne peut plus parler d’incompétence ni laisser le bénéfice du doute. Dépenser de telles sommes pour un traitement inutile alors d’autres maladies ne sont pas soignées faute de médicaments et que les hôpitaux vont subir une nouvelle cure d’amaigrissement budgétaire, c’est impardonnable.
Malheureusement, dire n’importe quoi est devenu l’un des privilèges du ministère de la santé.
Rendez-vous aux prochains Vachards de l’Immunologie …
https://basta-covid.fr/limpunite-vaccinale-superieure-a-lhumanite-naturelle/
Un aveu intéressant, même si bénéficiant d’une vision rétrospective: https://www.theguardian.com/uk-news/2023/oct/16/uk-lockdowns-were-a-policy-failure-health-expert-tells-covid-inquiry
« Il est tard, monsieur, et je dois renter chez moi… » a chanté le grand Jacques, je crois à propos des « bonbons »…
« Y a quequ’chose qui cloche là-d’dans, j’y retourne immédiatement » chantait le grand Serge, en écho au grand Boris.
Vérification faite, c’est bien du grand Jacques. Ça dit: « Mais il est tard Monsieur
Il faut que je rentre chez moi. », et ça clôt « Ces gens-là ».
Merci !
quand la campagne de vaccination d automne 2023 a commencé, je crois que personne, personne nulle part, ne croyait que cette campagne avait la moindre utilité médicale ( ni transmission, ni protection, ).
alors pourquoi cette campagne ?
1/ concernant les labo pharmas, aucun doute , ils veulent faire du chiffre, il faut vendre donc injecter à tour de bras, tant qu’il y a des bras qui s’offrent en sacrifice.
2/ autre motivation pour l industrie médicale : les injections fragilisent des gens en bonne santé, qui deviennent ainsi des CLIENTS au long cours pour tous les marchands de soins, analyses, séjours, médicaments, ….
3/ ne négligeons pas cette autre hypothèse hautement invraisemblable : réduire la population des très âgés ( ca compte, pour les finances des retraites et assurances maladie ).
4/ concernant les autorités françaises , leurs motivations sont complexes –
Citons : A- soutenir la fiction d une vaccinations bénéfique généreusement offerte par l Etat.
B- Ecouler les stocks achetés à prix d’amis par la prévoyante union européenne
C- Donner aux pharmaciens un bonbon à sucer
D- Convaincre les gens que désormais leur perspective « normale » est de se faire injecter plusieurs fois chaque année
E- encourager nos amis les Big Pharma à investir (à nos frais ) dans de grandes usines dont nous achèterons à l avance la production.
F- montrer à l OMS et aux maitres du monde que la France est dirigée par de bons éléments, des young leaders dociles qui font ce qu on attend d’eux…
Ben…
Un peu complotiste…
Vous écrivez que « la toxicité de ces injections est totalement inconnue » ! Voilà qui est curieux alors que la pharmacovigilance a recueilli qques centaines de milliers de déclarations dont 25% qualifiées de graves , parait-il ; de plus je constate que les cas de mort subite au décours des vaccins ne sont très généralement pas déclarés (j’ai personnellement 6 témoignages dans ce sens ,tous étaient en bonne santé , dont un enfant) .
Corona virus daily death : depuis le début de cette affaire ils ont compté mort Covid des personnes qui sont mortes d’autres choses : je connaissais 2 personnes atteinte depuis des années de maladies du sang ( 1 waldenstrom , 1 aplasie ) mais elles ont été estampillées mortes Covid. Ces courbes sont fausses depuis le début !
Maintenant si on a un rhume c’est Covid !
Votre remarque est pertinente.
Comme je l’explique dans mon prochain opus, tous les pays (leurs bureaucraties respectives) ne comptent pas les décès Covid de la même façon.
Par exemple, aux USA, tout décès survenant avec un diagnostic positif de Covid sera attribué au virus, partant du principe (défendable) qu’en l’absence du virus le décès ne serait pas survenu ou serait survenu plus tard.
En Chine, on minimise les décès Covid en attribuant un décès au virus que si la personne est en relative « bonne santé » au moment de l’infection.
C’est plus compliqué (défendable également) mais je préfère la méthode américaine plus pragmatique.
Je comprends votre point de vue, très chinois !
Ok avec votre approche mais alors il faut alors appliquer la même méthode pour compter comptabiliser les effets secondaires des vaccins: corrélation = causalité.
Je ne comprends pas.
Si toute personne décédée avec covid compte comme mort covid, alors toute personnes qui décède suite au vaccin compte comme mort vaccin.
Or, la pharmacovigilance à quasiment exclu la responsabilité des vaccins dans ces décès.
Si vous appliquez le principe des décomptes de décès des vaccins à la pandémie, il n’y a eu aucun décès du Covid.
Je suis d’accord avec vous. Nous sommes dans la plus grande confusion…
Sinon 100 % d’accord avec vous: tout traitement inutile doit être considéré comme nocif.
De plus, ces boosters sont basés sur un variant qui circulait déjà en début d’année. Donc la population est déjà largement immunisée. Et il y a peu de chances que ce vaccin soit efficace contre les nouveaux variants car s’ils émergent c’est précisément parce qu’ils échappent à l’immunité acquise (contre XBB 1.5).
Quand la toxicité, elle n’est, par contre, pas inconnue: 1 effet secondaire graves sur 1000 injections selon les diverses bases de données de pharmacovigilance.
Ces produits doivent être retirés de la circulation.
Il y a un problème dans la définition de la maladie.
Dans sa forme bénigne, Covid et une simple infection respiratoire dont on guérit en 1-2 semaines. La forme grave qui mène aux soins intensifs pour détresse respiratoire a donné le nom au virus SARS-Cov2:
« Severe Acute Respiratory Syndrom Coronavirus v.2 » (en fait c’est la v.3 car on oublie MERS).
Quelqu’un de testé positif qui décède d’autres causes (accident, cancer, arrêt cardiaque, etc) sans atteintes pulmonaires ne meurt pas du SARS. Rapporter les statistiques sur cette base en complément aux chiffres de décès eut été utile.
Si vous avez 80 % de SARS et 20 % d’autre chose, vos chiffres sont probablement ok. Si c’est l’inverse, il faut creuser.
Certes, ce virus peut avoir d’autres complications dont certaines mortelles en fonction de l’état du patient ?
Dans ce cas, les statistiques actuelles ne sont pas plus fiables. Preuve en est une surmortalité inexpliquée « hors Covid » ces deux dernières années.
Pour piloter avec des indicateurs, il faut un ensemble suffisant de contre-indicateurs qui valident la fiabilité de vos indicateurs principaux.
Or, le succès de la gestion de cette pandémie n’a été présenté au public qu’avec 3 indicateurs: taux d’incidence, nombres d’hospitalisations et décès. C’est clairement insuffisant.
Les tableaux de bord que l’on trouve sur internet sont un peu plus complets mais il manque cruellement certaines données pour permettre une analyse fiable.
A l’époque, un professeur nous enseignait la recette du « succès »: choisissez les indicateurs du succès, matraquez le public avec ces indicateurs pour souligner la gravité de la situation de départ, publiez les indicateurs sur vos contre-mesures et laissez le public constater la corrélation. Et personne ne constatera une dégradation plus globale de la situation.
Plusieurs étudiants de cette école américaine ont ensuite travaillé chez McKinsey, d’autres chez des géants du numérique.
ça fonctionne avec le PIB, etc. Mais ça fonctionne encore mieux avec la médecine: tout le monde avait les yeux rivés quotidiennement sur les statistiques Covid. Tout le reste a disparu: les autres maladies et tous les autres problèmes.
Pour le public, la gestion de cette pandémie est donc un grand succès alors que la société est en ruine.
Merci de votre analyse.
Société « en ruine » vous dites ?
Pas pour tout le monde !
Certains ont bien profité…
Cela dit, ne vous faites pas trop d’illusions : quand le système Kapitaliste est en crise (quelles que soient les causes), il invente des guerres (inutiles par définition) pour se sauver. Des guerres contre les virus, des guerres entre Russes et Ukrainiens, des guerres entre Israéliens et palestiniens, et d’autres guerres…