Effets d’une diminution agressive du cholestérol sur le cerveau ! Exemple flagrant que « statines et vaccins, même combat » !

Tout est fait depuis quelques temps pour rassurer les médecins et les patients concernant les effets des médicaments anticholestérol.

La raison en est simple : le scepticisme augmente vis-à-vis de l’utilité de ces médicaments et il devient problématique de les faire accepter.

Pour les anciens (type statines), de plus en plus de patients n’en veulent plus et pour les nouveaux (type antiPCSK9), c’est un échec commercial évident : les patients n’en veulent pas.

Il faut agir, et vite ! Car le business n’attend pas ; et les actionnaires non plus…

Tous les arguments sont bons pour faire croire aux bénéfices de la diminution du cholestérol et aussi pour rassurer en proclamant que ces médicaments n’ont pas d’effet nocif, même quand ils sont prescrits à fortes doses.

Ce dernier point est important pour les « commerciaux » de ces médicaments  car l’argument [si ça ne vous fait pas du bien avec certitude, au moins ça ne vous fait pas du mal !] est devenu majeur pour séduire les « victimes » potentielles.

C’est vrai pour les médicaments anticholestérol comme pour les vaccins.

Ces jours-ci : marketing intense !

Je laisse de côté momentanément les vaccins !

Impossible de faire un résumé de la question des anticholestérol et de leurs effets sur le cerveau.

Je m’arrête sur une publication récente de l’AHA [American Heart Association] : collusion magnifique entre les autorités sanitaires (supposées indépendantes) et l’industrie (ci-dessous).

Pour les non-anglophones, « Brain » signifie « cerveau » et « LDL-C lowering » est l’équivalent de « diminution du cholestérol ».

Près de 40 pages pour nous dire que finalement, selon les experts convoqués, il n’y a rien à craindre !

C’est tellement grossier comme façon de faire que je ne vais pas vous faire perdre du temps (et pas le mien non plus) pour démonter l’ensemble de ces artifices. S’il a fallu 40 pages, on comprend immédiatement qu’il y a eu des alertes multiples au cours des 30 dernières années et presque chaque jour j’en ai la démonstration renouvelée : dès qu’on arrête ces traitements dévastateurs pour le cerveau, ça va mieux.

Les éditeurs de l’AHA savent tout ça mais comme ils ne survivraient pas sans les cadeaux de l’industrie, c’est une question de vie ou de mort d’essayer par tous les moyens de convaincre les médecins et les familles que définitivement, il n’y a rien à craindre d’une diminution agressive du cholestérol.

Pour essayer quand même de faire « avaler » une si grosse pilule, un argument semble (à leurs yeux) définitif : l’indépendance des experts avec l’idée sous-jacente que s’ils n’ont pas de lien avec l’industrie, ils seraient crédibles.

Il est pourtant évident que leurs experts ne sont pas indépendants.

Je copie (ci-dessous les déclarations des 4 premiers auteurs de cette magnifique étude.

Le mot « disclosures » veut dire « révélations » dans le sens « je confesse mes péchés en les révélant ».

Dans ce tableau, il s’agit du « Writing group », c’est-à-dire la « bande de copains » qui ont fait le travail de relecture des documents accessibles avec deux catégories : 1) les essais cliniques de brève durée conduits par l’industrie et qui ne montrent rien d’inquiétant ; 2) les études rétrospectives de longue durée (souvent indépendantes) et qui sont inquiétantes. Il suffit de déclarer que seuls les essais cliniques sont de la « bonne science » et les études rétrospectives ne seraient que de l’observationnel de « peu de légitimité » pour arriver à la conclusion que la diminution agressive du cholestérol n’a pas d’effet sur le cerveau. C’est oublier que seules les études observationnelles rétrospectives de longue durée et sur des échantillons importants sont capables d’identifier les effets indésirables des produits de santé, les anticholestérol comme les vaccins.

Le premier auteur semble « innocent » [la position de premier auteur est souvent réservée à un « jeune » qui commence sa carrière] mais les 3 autres travaillent avec l’industrie des anticholestérol. Qui est prépondérant ?

C’est très suspect. On aurait dû choisir des experts vraiment indépendants.

Mais ce serait « se tirer une balle dans le pied », comme disent les québecois !

Cela dit, on pourrait penser qu’un comité de surveillance de l’AHA (une sorte d’arbitrage) a revu le travail des précédents et a vérifié qu’il n’y avait pas eu d’interférences, pour parler poliment.

J’ai donc consulté les « disclosures » (déclarations) de arbitres. Il ne m’a pas fallu longtemps pour constater que l’AHA se moquait de moi. Je pèse mes mots… Voyons le tableau publié sachant le premier arbitre est le plus important.

Que vois-je ?

Le principal arbitre, le Pr Pierre Amarenco, ne déclare aucun lien d’intérêt. « None » veut « Aucun ». Je crois rêver.

Voilà un sympathique garçon (je ne vais pas m’acharner) qui a construit toute sa carrière universitaire sur la prévention des AVC grâce aux statines (et peut-être d’autres médicaments anticholestérol) en affirmant qu’il n’y avait rien à craindre de ces médicaments et que leur efficacité contre l’AVC était miraculeuse.

Pourrait-il (qu’il soit ou non un ami de l’industrie des statines) aujourd’hui émettre de doutes sur ses activités antérieures ?

Ce serait contredire 20 ou 30 ans d’abnégation en faveur de ces médicaments : impossible !

Pire, notre Pierre Amarenco a été le principal investigateur d’essais cliniques testant les médicaments anticholestérol dans la prévention de l’AVC, notamment la fameuse étude SPARCL de Pfizer (pour faire court) que je discute dans mes livres et pour laquelle j’ai conclu à un biais méthodologique (statistique) évident.

Pfizer hier avec les statines, Pfizer aujourd’hui avec les vaccins antiCovid !

La messe est dite ; éternel recommencement…