La campagne de vaccination antiCovid de l’automne 2023 était-elle justifiée par l’urgence épidémique ?

Les bons scientifiques – il y en a quelques uns – se donnent toujours un peu de temps de réflexion avant de s’exprimer ; surtout sous forme de diatribes…

J’avais émis des doutes (dans un message du 8 Septembre sur ce blog) à propos de la sévérité de la « nouvelle vague » Covid qui, selon les autorités (OMS et Ministères en France et ailleurs) allait sévèrement atteindre nos populations cet automne 2023.

Déjà les prémisses de cette nouvelle et terrible énième vague Covid étaient annoncées et il était urgent de vacciner encore (4ème ou 5ème dose pour certains) et encore…

Faisons le point à la mi-Octobre 2023.

Cette « nouvelle vague » est-elle une déferlante ?

Les alertes provaccinalistes des Autorités sanitaires étaient-elles justifiées ?

Jetons un œil objectif (données statistiques officielles) sur la nouvelle vague en France.

Je laisse de côté les données d’incidence [le nombre de nouveaux cas enregistrés] puisque sagement nos concitoyens ont renoncé à se faire tester au moindre fébricule.

Examinons les données de mortalité (nombre de décès journaliers attribués à la Covid) qui restent le meilleur critère de sévérité d’une maladie.

La petite flèche à droite focalise sur la période d’intérêt. Je note que pendant cette période, on ne vaccinait pas encore.

Je dis cela pour pour répondre à l’avance à ceux qui diraient que s’il ne se passe rien, c’est grâce à la vaccination.

Conclusion : rien de significatif ! Pour le moment la nouvelle vague est terriblement… bénigne.

Examinons le cas de l’Allemagne qui, je l’ai déjà expliqué, avait pris du retard sur les pays Européens équivalents et pour laquelle on attendait un rattrapage lors d’une nouvelle vague.

Comme on pouvait le prévoir, on note un très léger mouvement (apparemment transitoire) que je qualifierais de terriblement… « bénin » par rapport aux alertes tragiques de l’OMS.

Je pense qu’il est aussi intéressant d’examiner deux autres pays voisins – le Royaume-Uni et l’Italie – qui avaient montré une particulière sévérité des vagues précédentes, suggérant une « sensibilité » spécifique des populations concernées à ces virus.

D’abord l’Italie.

On note aussi une légère nouvelle vague de mortalité cet automne en Italie. Ce n’est pas tragique certes (sauf pour les victimes et leurs familles) mais illustre la théorie que cette population est plus sensible à ces virus que la population française apparemment.

Nos cousins britanniques aussi ont plus souffert des vagues précédentes suggérant qu’ils sont plus sensibles à ces virus, comme les italiens. Est-ce confirmé avec cette nouvelle vague ?

Confirmation : il y a une légère et transitoire « nouvelle vague » au Royaume-Uni.

Si ces données sont confirmées pendant l’hiver, on pourra dire que la population anglaise s’est bien immunisée contre ces virus et se défend mieux que lors des vagues précédentes.

Ma conclusion préliminaire (on ne sait pas ce que réserve l’avenir imminent) : comme aurait dit Shakespeare « Beaucoup de bruit pour rien » !

Étant donné que nous n’avons aucune évidence que les « boosters » proposés par Pfizer et Moderna (entre autres) ont une quelconque efficacité antiCovid, que la toxicité des ces injections est totalement inconnue et que les alertes tragiques des autorités sont (comme on pouvait s’y attendre) inadéquates (dit poliment !), la prudence impose le célèbre « wait and see » !

Dit autrement, et selon Hippocrate : dans le doute, on s’abstient !